Eucharistie du Mardi 19 Mars 2019 : L’Église Célèbre la Solennité de la Fête de Saint Joseph

Eucharistie du Mardi 19 Mars 2019 : L’Église Célèbre la Solennité de la Fête de Saint Joseph, père nourricier de Jésus, époux de la Vierge Marie, Patron de l'Église universelle et Patron principal du Canada.

Fête du Bienheureux Marcel Callo, Jeune ouvrier et Martyr (1921-1945).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile au choix) :
Deuxième livre de Samuel 7,4-5a.12-14a.16… Psaume 89(88),2-3.4-5.27.29… Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 4,13.16-18.22… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1,16.18-21.24a (soit Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2, 41-51a)
Commentaire de Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape
Autre commentaire de Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint François de Sales (1567-1622), Évêque de Genève et Docteur de l'Église.
Autre Commentaire de la Liturgie grecque.
Autre commentaire de Saint Claude la Colombière (1641-1682), Jésuite.
SERMON DE SAINT BERNARDIN DE SIENNE : Joseph, gardien fidèle.
Autre commentaire de Mgr. Ramon MALLA i Call Évêque Émérite de Lérida (Lleida, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour (Lc 2, 41-51a) et la correspondance dans Maria Valtorta.
Chant, Hymne, Prière à Saint Joseph, Oraison et Parole de Dieu.

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Mardi 19 Mars 2019 : Fête de Saint Joseph, père nourricier de Jésus, époux de la Vierge Marie, patron de l'Église universelle et patron principal du Canada.
Il est également le Saint Patron de la Belgique, de la Chine, du Canada, du Vietnam, des États-Unis, de l'Autriche, du peuple croate, de la Corée du Sud, du Mexique et du Pérou…le Saint Patron des âmes du Purgatoire…

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Joseph.

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Mardi 19 Mars 2019 : Fête de Saint Joseph.
Icône de Saint Joseph le Juste réalisée par Alain Chenal.

Cette icône réalisée pour la paroisse St Joseph de Dijon, est une interprétation d'un modèle réalisé par François Chenu, iconographe orthodoxe contemporain qui représente St Joseph lors de la présentation de Jésus au Temple. Dim. : 20x32 cm - Offerte à la paroisse St Joseph de Dijon.
Icône de Saint Joseph le Juste.
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Mardi 19 Mars 2019 : Fête du Bienheureux Marcel Callo, Jeune ouvrier et Martyr (1921-1945).
Il est fêté, dans son diocèse de Rennes, le 19 Avril, date où il fut arrêté à Zella-Melhis, et le 19 Mars, dies natalis, par le Martyrologe Romain.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Marcel Callo.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Deuxième livre de Samuel 7,4-5a.12-14a.16.
La parole du Seigneur fut adressée au prophète Nathan :
« Va dire à mon serviteur David : Ainsi parle le Seigneur : Est-ce toi qui me bâtiras une maison pour que j'y habite ?
Quand ta vie sera achevée et que tu reposeras auprès de tes pères, je te donnerai un successeur dans ta descendance, qui sera né de toi, et je rendrai stable sa royauté.
C'est lui qui me construira une maison, et je rendrai stable pour toujours son trône royal.
Je serai pour lui un père, il sera pour moi un fils. S'il fait le mal, je le corrigerai à la manière humaine, avec le bâton, je le frapperai comme font les hommes.
Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant moi, ton trône sera stable pour toujours. »

 

Psaume 89(88),2-3.4-5.27.29.
L'amour du Seigneur, sans fin je le chante ;
ta fidélité, je l'annonce d'âge en âge.
Je le dis : C'est un amour bâti pour toujours ;
ta fidélité est plus stable que les cieux.

« Avec mon élu, j'ai fait une alliance,
j'ai juré à David, mon serviteur :
J'établirai ta dynastie pour toujours,
je te bâtis un trône pour la suite des âges.

Il me dira : Tu es mon Père,
mon Dieu, mon roc et mon salut !
Sans fin je lui garderai mon amour,
mon alliance avec lui sera fidèle.

 

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 4,13.16-18.22.
Frères, Dieu a promis à Abraham et à sa descendance qu’ils recevraient le monde en héritage, non pas en accomplissant la Loi mais en devenant des justes par la foi.
C'est donc par la foi qu'on devient héritier ; ainsi, c'est un don gratuit, et la promesse demeure valable pour tous ceux qui sont descendants d'Abraham, non seulement parce qu'ils font partie du peuple de la Loi, mais parce qu'ils partagent la foi d'Abraham, notre père à tous.
C'est bien ce qui est écrit : J'ai fait de toi le père d'un grand nombre de peuples. Il est notre père devant Dieu en qui il a cru, Dieu qui donne la vie aux morts et qui appelle à l'existence ce qui n'existait pas.
Espérant contre toute espérance, il a cru, et ainsi il est devenu le père d'un grand nombre de peuples, selon la parole du Seigneur : Vois quelle descendance tu auras !
Et, comme le dit l'Écriture : En raison de sa foi, Dieu a estimé qu'il était juste.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1,16.18-21.24a.
Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ (ou Messie).
Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret.
Il avait formé ce projet, lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ;
elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit.

 

(Soit, au choix)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2, 41-51a.

Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem
pour la fête de la Pâque.
          Quand il eut douze ans,
ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
          À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient,
le jeune Jésus resta à Jérusalem
à l’insu de ses parents.
          Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins,
ils firent une journée de chemin
avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
          Ne le trouvant pas,
ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.

          C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple,
assis au milieu des docteurs de la Loi :
il les écoutait et leur posait des questions,
          et tous ceux qui l’entendaient
s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
          En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement,
et sa mère lui dit :
« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ?
Vois comme ton père et moi,
nous avons souffert en te cherchant ! »
          Il leur dit :
« Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ?
Ne saviez-vous pas
qu’il me faut être chez mon Père ? »
          Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
          Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth,
et il leur était soumis.

 

Commentaire du jour.
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape
Exhortation apostolique « Redemptoris custos », 25-26 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

La primauté de la Vie intérieure chez Saint Joseph

Le climat de silence qui accompagne tout ce qui se réfère à la figure de Joseph s'étend aussi à son travail de charpentier dans la maison de Nazareth.
Toutefois, c'est un silence qui révèle d'une manière spéciale le profil intérieur de cette figure. Les Évangiles parlent exclusivement de ce que « fit » Joseph ; mais ils permettent de découvrir dans ses actions, enveloppées de silence, un climat de profonde Contemplation. Joseph était quotidiennement en contact avec le mystère « caché depuis les siècles » (Col 1,26), qui « établit sa demeure » (Jn 1,14) sous son toit.
Cela explique par exemple pourquoi Sainte Thérèse d'Avila, la grande réformatrice du Carmel Contemplatif, s'est faite la promotrice du renouveau du culte rendu à Saint Joseph dans la Chrétienté Occidentale.

Le sacrifice absolu que Joseph a fait de toute son existence aux exigences de la venue du Messie dans sa maison trouve son juste motif « dans son insondable Vie intérieure, d'où lui viennent des ordres et des réconforts tout à fait particuliers et d'où découlent pour lui la logique et la force, propres aux âmes simples et transparentes, des grandes décisions, comme celle de mettre aussitôt à la disposition des desseins divins sa liberté, sa vocation humaine légitime, son bonheur conjugal, acceptant la condition, la responsabilité et le poids de la famille et renonçant, au profit d'un amour virginal incomparable, à l'amour conjugal naturel qui la constitue et l'alimente » (Pape Paul VI).

Cette soumission à Dieu, qui est promptitude de la volonté à se consacrer à tout ce qui concerne son service, n'est autre que l'exercice de la dévotion qui constitue une des expressions de la vertu de religion [selon S. Thomas d'Aquin].

 

Commentaire du jour.
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Homélies sur ces paroles de l'Évangile : « L'ange fut envoyé », n°2,16 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 404)

« Joseph, fils de David » (Mt 1,20)

On ne peut douter que Joseph ait été un homme très saint et très digne de confiance, puisque la Mère du Sauveur devait être son épouse.
Il a été le « serviteur fidèle et prudent » (Mt 24,45) puisque Dieu l'a établi pour être le soutien de sa Mère, le nourricier de sa chair et l'auxiliaire de son dessein de Salut.

Il faut nous rappeler qu'il était de la maison de David. Il était fils de David non seulement par la chair, mais encore par la Foi, la sainteté et la piété.
Le Seigneur a trouvé en lui un second David à qui il a pu, en toute sûreté, confier ses desseins les plus secrets.
Il lui a révélé, comme à un autre David, les mystères de sa Sagesse et lui a découvert ce que ne connaissait aucun des maîtres de ce monde.
Il lui a permis de voir et d'entendre ce que tant de rois et de prophètes, malgré leur désir, ne purent voir ni entendre (Mt 13,17) ; mieux encore, il le lui a fait porter, conduire, embrasser, nourrir, protéger.
Marie et Joseph appartenaient donc tous deux à la race de David ; en Marie s'accomplissait la promesse faite jadis par Le Seigneur à David, tandis que Joseph était le témoin de cet accomplissement.

 

Commentaire du jour.
Saint François de Sales (1567-1622), Évêque de Genève et Docteur de l'Église.
Entretiens, n° 19 (français modernisé).

« Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit »

Combien ce grand Saint [que nous fêtons] a été fidèle en humilité ! Cela ne se peut dire selon sa perfection, car malgré ce qu’il était, en quelle pauvreté et en quelle abjection ne vécut-il pas tout le temps de sa vie !
Pauvreté et abjection sous laquelle il tenait cachées et couvertes ses grandes vertus et dignités…
Vraiment, je ne doute nullement que les anges, ravis d’admiration, ne soient venus, troupes à troupes, le considérer et admirer son humilité, lorsqu’il tenait ce cher enfant dans sa pauvre boutique, où il travaillait de son métier pour nourrir le fils et la mère qui lui étaient confiés.

Il n’y a point de doute que Saint Joseph n’ait été plus vaillant que David et n’ait eu plus de Sagesse que Salomon [ses ancêtres] ; néanmoins, le voyant réduit en l’exercice de la charpenterie, qui aurait pu juger cela sans être éclairé de la Lumière Céleste, tant il tenait cachés tous les dons remarquables dont Dieu l’avait gratifié ?

Mais quelle Sagesse n’avait-il pas, puisque Dieu lui donnait en charge Son Fils très glorieux…, Prince universel du Ciel et de la Terre ?…
Néanmoins, vous voyez combien il était rabaissé et humilié plus qu’il ne peut se dire ou imaginer… : il s’en va en son pays et en sa ville de Bethléem, et nul n’est rejeté de tous les logis que lui…
Regardez comment l’ange le tourne à toutes mains. Il lui dit qu’il faut aller en Égypte, il y va ; il commande qu’il revienne, il s’en revient.
Dieu veut qu’il soit toujours pauvre…, et il s’y soumet amoureusement, et non pour un temps, car il a été pauvre toute sa vie.

 

Autre commentaire du jour.
Liturgie grecque.
Menaion (trad . Guéranger, L'Année liturgique, le Carême, 19 mars rev.)

L'intendant des mystères de Dieu (1Co 4,1)

De ses propres yeux, Joseph, l'époux de Marie, a vu l'accomplissement des prophéties. Choisi pour le mariage le plus glorieux, il a reçu la révélation par la bouche des anges qui chantaient : « Gloire au Seigneur ! Car il a donné la Paix à la Terre » (Lc 2,14).

Annonce, Joseph, à David, l'ancêtre de l'Homme-Dieu, les merveilles que tes yeux ont contemplées : tu as vu l'enfant reposant sur le sein de la Vierge, tu l'as adoré avec les mages, tu as rendu gloire à Dieu avec les bergers, selon la parole de l'ange. Prie Le Christ Notre Dieu, afin que nos âmes soient sauvées.

Toi, Joseph, tu as reçu dans tes bras le Dieu immense devant qui tremblent les puissances Célestes, lorsqu'il est né de la Vierge, et tu en as été Consacré. C'est pourquoi nous te rendons honneur.

Ton âme a été obéissante aux ordres de Dieu. Rempli d'une pureté sans égale, tu as mérité de recevoir pour épouse celle qui est pure et immaculée entre les femmes ; tu as été le gardien de cette Vierge lorsqu'elle a mérité de devenir le tabernacle du Créateur...

Celui qui d'une parole a façonné le Ciel, la Terre et la mer a été appelé « le fils du charpentier » (Mt 13,55), c'est-à-dire de toi, admirable Joseph !
Tu as été nommé le père de celui qui est sans commencement et qui t'a glorifié comme l'intendant d'un mystère qui surpasse toute compréhension...
Gardien sacré de la Vierge Bénie, tu as chanté avec elle ce cantique : « Que toute créature Bénisse Le Seigneur et l'exalte dans les siècles éternels ! Amen » (Dn 3,57).

 

Autre Commentaire du jour.
Saint Claude la Colombière (1641-1682), Jésuite.
1ère Panégyrique de Saint Joseph

« Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse »

Nous ne savons que fort peu de choses de la vie de Saint Joseph. L'Évangile ne rapporte que trois ou quatre de ses actions ; et un ancien auteur a remarqué qu'on n'y trouve pas une de ses paroles.
C'est peut-être que...Le Saint-Esprit a voulu par là nous marquer le silence et l'humilité de Saint Joseph, son amour pour la solitude et la vie cachée.

Quoi qu'il en soit, nous avons fait en cela une grande perte. Si Le Seigneur eût permis qu'on eût su le détail de la vie de ce grand Saint, on y aurait trouvé sans doute de beaux exemples, de belles règles, surtout pour ceux qui vivent dans l'état du mariage...
Toute la vie de Saint Joseph peut se diviser en deux parties : la première est celle qui a précédé son mariage ; la seconde est celle qui l'a suivi.
Nous ne savons rien du tout de la première et nous ne savons que très peu de choses de la seconde.

Je prétends néanmoins que l'une et l'autre ont été très saintes : la première puisqu'elle a été couronnée d'un mariage si avantageux ; la seconde a été encore plus sainte puisqu'elle s'est toute passée dans ce mariage...
Quel profit doit avoir tiré Saint Joseph de tant d'années de conversation qu'il a eue presque continuellement avec la Sainte Vierge !...
Je ne doute nullement que le silence même de Marie ne fût extrêmement édifiant et que ce ne fût assez de la regarder pour se sentir porté à aimer Dieu et à mépriser tout le reste.

Mais quels devaient être les discours d'une âme où Le Saint-Esprit habitait, où Dieu avait versé la plénitude des grâces, qui avait plus d'amour que tous les séraphins ensemble !
Quel feu ne sortait point de cette bouche, lorsqu'elle s'ouvrait pour exprimer les sentiments de son cœur !
Quelles froideurs, quelles glaces ce feu n'aurait-il point dissipées !

Mais quel effet ne produisait-il point sur Joseph qui avait déjà tant de disposition à être enflammé !...
Ce grand feu, capable d'embraser toute la Terre, n'a eu que le cœur de Joseph à échauffer et à consumer durant un si grand nombre d'années...
Si elle a cru que le cœur de Saint Joseph était une partie du sien, quel soin ne doit-elle pas avoir pris de l'enflammer de l'Amour de Dieu !

 

SERMON DE SAINT BERNARDIN DE SIENNE

Joseph, gardien fidèle.

C'est une loi générale, dans la communication de grâces particulières à une créature raisonnable : lorsque la Bonté Divine choisit quelqu'un pour une grâce singulière ou pour un état sublime, elle lui donne tous les charismes nécessaires à sa personne ainsi qu'à sa fonction, et qui augmentent fortement sa beauté spirituelle.

Cela s'est tout à fait vérifié chez Saint Joseph, père présumé de Notre Seigneur Jésus Christ, et véritable époux de la Reine du monde et Souveraine des anges.
Le Père éternel l'a choisi pour être le nourricier et le gardien fidèle de ses principaux trésors, c'est-à-dire de son Fils et de son épouse ; fonction qu'il a remplie très fidèlement.
C'est pourquoi Le Seigneur a dit : Bon et fidèle serviteur, entre dans la Joie de ton maître.

Si tu compares Joseph à tout le reste de l'Église du Christ, n'est-il pas l'homme particulièrement choisi, par lequel et sous le couvert duquel le Christ est entré dans le monde de façon régulière et honorable ?
Si donc toute la sainte Église est débitrice envers la Vierge Marie parce que c'est par elle qu'elle a pu recevoir Le Christ, après elle, c'est à Saint Joseph qu'elle doit une reconnaissance et un respect sans pareil.

Il est en effet la conclusion de l'Ancien Testament : c'est en lui que la dignité des patriarches et des prophètes reçoit le fruit promis. Lui seul a possédé en réalité ce que la Bonté Divine leur avait promis.

Certes, il ne faut pas en douter : l'intimité, le respect, la très haute dignité que Le Christ pendant sa vie humaine portait à Joseph, comme un fils à l'égard de son père, il n'a pas renié tout cela au Ciel, il l'a plutôt enrichi et achevé. Aussi Le Seigneur ajoute-t-il bien : Entre dans la Joie de ton maître.
Bien que la Joie de l'éternelle Béatitude entre dans le cœur, Le Seigneur a préféré dire : Entre dans la Joie de ton maître, pour faire comprendre mystérieusement que cette Joie ne sera pas seulement en lui, mais qu'elle l'enveloppera et l'absorbera de tous côtés, qu'elle le submergera comme un abîme infini.

Souviens-toi de nous, Bienheureux Joseph, intercède par le secours de ta Prière auprès de ton Fils adoptif ; rends-nous propice également la Bienheureuse Vierge, ton épouse, car elle est la mère de celui qui, avec Le Père et Le Saint-Esprit, vit et règne pour les siècles sans fin. Amen.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/V_06
Mgr. Ramon MALLA i Call Évêque Émérite de Lérida (Lleida, Espagne).

Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse.

Aujourd'hui l'Église Célèbre la Solennité de Saint Joseph, époux de Marie. C'est comme une parenthèse dans l'austérité du Carême.
Mais dans la Joie de cette Fête, rien ne nous empêche de pouvoir continuer à avancer dans le chemin de la conversion, propre des jours du Carême.

Joseph est bien celui qui, élevant son regard, s'efforce pour s'adapter au plan de Dieu. Et Joseph est bien aussi celui qui, regardant les autres, essaie toujours d'interpréter dans le bon sens toutes leurs actions afin de sauvegarder leur bonne renommée.
C'est dans ces deux aspects de la Bonté que Saint Joseph nous apparaît dans l'Évangile d'aujourd'hui.

Sur chacun de nous Dieu a un plan d'amour, car «Dieu est Amour» (1Jn 4,8). Mais les difficultés de notre vie font que, parfois, nous ne sachions pas le découvrir.
Et, en bonne logique, nous nous plaignons et nous refusons les croix que Le Seigneur nous tend.

Il a dû être difficile pour Saint Joseph de voir que Marie «avant qu'ils aient habité ensemble, fut enceinte par l'action de L'Esprit-Saint» (Mt 1,18). Il avait décidé de la répudier, mais «en secret» (Mt 1,19).
Mais, en même temps, «lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe» (Mt 1,20), lui dévoilant qu'il devait devenir le père légal de l'Enfant, il accepta immédiatement «et il prit chez lui son épouse» (Mt 1,24).

Le Carême est une bonne occasion pour découvrir ce que Dieu attend de nous, et renforcer notre désir de le mener à bien.
Demandons au bon Dieu, comme nous le dirons dans la collecte de la Messe, «que les mérites de l'Époux de votre très Sainte Mère soient notre secours, nous vous en prions, Seigneur».

Qu'Il nous fasse avancer dans notre chemin de conversion tout en imitant Saint Joseph dans l'acceptation de la Volonté de Dieu et l'exercice de la Charité envers notre prochain.

Et, en même temps, rappelons-nous que «toute la sainte Église est débitrice avec la Mère Vierge, car c'est à travers Elle que l'Église a reçu Le Christ, mais, ensuite, Saint Joseph est celui qui mérite le plus notre remerciement et notre révérence» (Saint Bernardin de Sienne).

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour (Lc 2, 41-51a) et la correspondance dans Maria Valtorta.
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Chant :
R/ Bon et fidèle serviteur,
entre dans la joie de ton Seigneur.

Je n'ai pas cherché à plaire aux hommes,
mais à Dieu qui éprouve nos cœurs.

Je sais en qui j'ai cru :
il gardera mon dépôt jusqu'à son Jour.

 

HYMNE : DIEU T'A CHOISI.

R/Dieu t'a choisi.
Que Dieu soit béni !
Fils de David,
Époux de Marie.
Entre tes mains,
le Christ enfant
a remis sa vie.

Homme d'espérance,
à toi vient la Promesse,
sur l'heure accomplie
quand tu reçois le Messie !

Homme de silence,
à toi vient la Parole,
la voix inouïe
du Verbe qui balbutie !

Tu te tiens dans l'ombre,
à toi vient la Lumière
du fond de la nuit
jusqu'à ton cœur ébloui !

Juste entre les justes
c'est toi vers qui la face
de la Vérité
lève un regard nouveau-né !

Homme doux et chaste,
chez toi l'Amour demeure.
La main dans ta main,
il va se mettre en chemin !

 

HYMNE : HEUREUX L'HOMME AU CŒUR PUR

Heureux l'homme au cœur pur
À qui Dieu remet la nouvelle Ève.
Heureux le serviteur obscur
Pour qui l'aurore se lève !

De nuit l'ange survient,
Dissipant les ombres du silence ;
Joseph peut entrevoir de loin
Sa part dans l'œuvre d'alliance.

Jésus lui est confié,
Cet enfant qui dort en son épouse ;
Marie est le jardin fermé
Où Dieu éveille une source.

Heureux l'homme qui sait
Accueillir le Verbe de lumière ;
Jésus, en regardant Joseph,
Verra l'image du Père.

 

Prière à Saint Joseph.
O Saint Joseph dont la protection est si grande, si forte et si prompte devant le Trône de Dieu, je mets en toi tous mes intérêts et désirs.
O Saint Joseph, s’il-te-plait, assiste-nous par ta puissante intercession et obtiens pour nous de ton Divin Fils toutes les Bénédictions Spirituelles par Jésus-Christ Notre Seigneur, de telle manière qu’ayant engagé ici-bas ton Pouvoir Céleste, nous puissions offrir nos remerciements et notre hommage au Père qui nous Aime.
O Saint Joseph, je désirerais ne jamais me fatiguer de vous contempler Toi et Jésus endormi dans tes bras.
Je n’oserais pas approcher pendant qu’il se repose près de ton cœur. Aussi, embrasse-le en mon nom et au nom de toute ma famille humaine et spirituelle, baise sa tête délicate pour nous et demande-lui de nous embrasser à son tour lors de notre dernier soupir.
Saint Joseph, patron des âmes du Purgatoire, Prie pour nous qui avons recours à toi. Amen.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu tout-puissant, à l’aube des temps nouveaux, tu as confié à Saint Joseph la garde des mystères du Salut ; accorde maintenant à ton Église, toujours soutenue par sa Prière, de veiller sur leur achèvement.

 

Parole de Dieu : (2 S 7, 28-29)… (Office des Laudes).
Seigneur, c’est Toi qui es Dieu, tes paroles sont vérité, et tu as fait cette magnifique promesse à ton serviteur.
Daigne Bénir la maison de ton serviteur, pour qu’elle demeure toujours en ta présence. Car Toi, Seigneur, tu as parlé, et par ta Bénédiction la maison de ton serviteur sera Bénie pour toujours.

 

Parole de Dieu : (Col 3, 23-24)… (Office des Vêpres).
Quel que soit votre travail, faites-le de bon cœur, pour Le Seigneur et non pour plaire aux hommes : vous savez bien qu’en retour Le Seigneur fera de vous ses héritiers.
Le maître, c’est Le Christ ; vous êtes à son service.

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