Eucharistie du Mercredi 31 Mars 2021 : L’Église Célèbre le Mercredi-Saint.

Eucharistie du Mercredi 31 Mars 2021 : L’Église Célèbre le Mercredi-Saint.

Fête de la Bienheureuse Natalia Tu?asiewicz, laïque et Martyre (1906-1945).
Fête du Vénérable Clément Fuhl, Prêtre allemand, Ermite de Saint-Augustin (? 1935).
Fête de Sainte Marie de Paris, intellectuelle, Moniale et Martyre (? 1945)…Sainte Orthodoxe.


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 50,4-9a… Psaume 69(68),8-10.21-22.31.33-34… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 26,14-25.
Commentaire de Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Raimondo M. SORGIA Mannai OP (San Domenico di Fiesole, Florencia, Italie).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Mercredi 31 Mars 2021 : Fête de la Bienheureuse Natalia Tu?asiewicz, laïque et Martyre (1906-1945).
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Bienheureuse Natalia Tu?asiewicz.

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Mercredi 31 Mars 2021 : Fête du Vénérable Clément Fuhl, Prêtre allemand, Ermite de Saint-Augustin (? 1935).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Vénérable Clément Fuhl.

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Mercredi 31 Mars 2021 : Fête de Sainte Marie de Paris, intellectuelle, Moniale et Martyre (? 1945)…Sainte Orthodoxe.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Marie de Paris... Sainte Orthodoxe.

Tous les saints 11

Les Saints du 31 Mars.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/mars/saints-saintes-et-fetes-du-jour-30.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 50,4-9a.
Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute.
Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.
Il est proche, Celui qui me justifie. Quelqu’un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble ! Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ? Qu’il s’avance vers moi !
Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ; qui donc me condamnera ?

 

Psaume 69(68),8-10.21-22.31.33-34.
C'est pour toi que j'endure l'insulte,
que la honte me couvre le visage :
je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
L'amour de ta maison m'a perdu ;
on t'insulte, et l'insulte retombe sur moi.

L'insulte m'a broyé le cœur,
le mal est incurable ;
j'espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, je n'en ai pas trouvé.
À mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand j'avais soif, ils m'ont donné du vinaigre.

Et je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.
Les pauvres l'ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n'oublie pas les siens emprisonnés.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 26,14-25.
En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres
et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? »
Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer.
Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »

 

Le Mercredi-Saint.

Mercredi-Saint

" O Christ, tu t'avances vers ta Passion volontaire. Béni sois-tu qui viens au Nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des Cieux !"

Après les joyeux "Hosanna" et la ronde des enfants du Dimanche des Rameaux, nous voyons le Fils de l'homme avancer résolument vers Son jour, de jour en jour, de pas en pas, de silence de consentement en silence d'Adoration...
Et, en ce Mercredi, nous en sommes aux ultimes préparatifs. Tout comme les disciples n’ont peut-être pas voulu voir, pas pu comprendre ce qui se tramait, nos yeux ont du mal à s’ouvrir à la réalité bouleversante d’un tel Amour.
Dieu se donnerait-il vraiment, jusque-là, pour nous?

Les textes liturgiques sont là pour nous faire entrer un peu plus dans ce mystère insondable, pour faire réaliser un peu mieux le désir, l’immense, l’infini désir de Dieu.
Jésus dit aux disciples : « Allez à la ville chez un tel et dites : Le maître te fait dire : "Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples" ».

Et d’année en année, de Mercredi-Saint en Mercredi-Saint, cette phrase nous est redonnée. (...) Et de jour en jour, d’année en année, nous nous laissons retrouver par Le Christ, l’aîné de la multitude, nous nous laissons rejoindre par son Salut, remettre en route pour avancer avec Lui sur le chemin de la Vie filiale.

Voilà donc, au cœur de la Semaine-Sainte de la Rédemption, à la veille du grand Triduum Pascal, la grâce du Mercredi-Saint dans toute sa plénitude.
Nous n’avons pas fini de méditer sur la profondeur inouïe de ce don de Lui-même que Le Christ nous a fait en voulant nous sauver tous, tout en nous préférant chacun.
Car Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir et donner sa Vie en rançon pour la multitude (Matthieu 20, 28).
En Célébrant la Passion de Ton Fils, puissions-nous, avec la grâce de Ton Esprit, entrer, ô Père, dans la pleine Lumière de ton mystère d’Amour infini !

 

Commentaire du jour.
Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
Jesus, the Word to Be Spoken (trad. Jésus, celui qu'on invoque, Nouvelle Cité 1988, ch. 8)

« Celui qui vient de se servir en même temps que Moi, celui-là va me livrer »

Voyez de quelle Compassion Le Christ a fait preuve à l'égard de Judas, l'homme qui a reçu tant d'Amour et pourtant a trahi son propre Maître, ce Maître qui a gardé un silence sacré sans le trahir auprès de ses compagnons.
Jésus, en effet, aurait pu facilement parler ouvertement et dire aux autres les intentions cachées de Judas et ses agissements ; mais non. Il a préféré faire preuve de Miséricorde et de Charité ; au lieu de le condamner, il l'a appelé ami (Mt 26,50).
Si seulement Judas avait regardé Jésus dans les yeux comme Pierre l'a fait (Lc 22,61), Judas aurait été l'ami de la Miséricorde de Dieu.
Jésus a toujours éprouvé de la Miséricorde.

 

Autre commentaire du jour.
https://villaloyola.com/2021-03-31-mt-26-14-25/
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »

Pour les disciples Jésus est Le Seigneur. Pour Judas, il n’est plus qu’un rabbin comme les autres et il a compris que son mouvement s’en allait vers un échec.
Les autres disciples aussi pressentaient la fin.
Au moment où Jésus avait décidé de monter vers Béthanie près de Jérusalem, Philippe avait déclaré: “Allons, nous aussi, pour mourir avec lui!” (Jean, 11,16)
Judas a décidé de quitter avant cela et d’en retirer un peu de profit. C’est là l’opinion la plus répandue sur le mystère de Judas.

Les mouvements gnostiques du 2e siècle, pour qui la matière et le corps sont des créations du Mauvais, inventeront un Judas qui veut faire une bonne œuvre en libérant Le Christ de “la personnalité humaine qui l’emprisonnait” (Évangile de Judas).
Pour ceux qui combattent les hérésies à cette époque, comme Irénée, Tertullien et Épiphane, ce sont là des créations après coup sans aucun lien avec ceux qui ont été les témoins de Jésus.

L’atmosphère est lourde et triste pour Jésus comme pour les disciples. Jésus sait bien que la Passion sera réelle: il ne fera pas semblant de mourir!
La trahison de l’un des douze et la faiblesse des autres disciples ne sont pas pour diminuer cette lourdeur.
Quant aux disciples, il faut remarquer qu’ils ne demandent pas qui va le trahir mais bien: “Est-ce moi?”
Ils ne se sentent ni forts ni sûrs de leur propre fidélité. Ils commencent à voir s’écrouler leurs rêves d’un Règne de Dieu triomphant où ils pensaient avoir les premières places. Et ils n’ont pas encore la lumière et la force que leur donnera L’Esprit.
La fidélité reste une chose qui n’est jamais possédée une fois pour toute: elle doit être continuellement vécue.
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Malheureux celui par qui Le Fils de l’Homme est livré !

L’heure est toute proche. Jésus va opérer sa Pâque. Une dernière fois, il réunit autour de lui ses disciples, avant que l’épreuve de la Passion ne les disperse.
Il veut les rassembler sur son Cœur pour leur signifier qu’en acceptant d’être livré c’est en réalité Lui qui se livre à eux, à nous.
Rappelons-nous ses paroles de Jésus : « Nul ne prend ma Vie mais c’est Moi qui la donne ».

Notre Seigneur se sert de chacune de nos trahisons pour continuer à se livrer à nous, à se donner à nous dans la puissance de son Amour Divin.
Ne rendons pas vaine une telle œuvre de Salut. Regardons et reconnaissons nos trahisons et acceptons d’être malgré cela aimés de Notre Seigneur, aimé à la folie.
Jésus n’accuse pas Judas. Il a pitié de lui. Il lui laisse avouer sa trahison. Mais l’aveu de Judas ne le conduit malheureusement pas à revenir dans la lumière du Seigneur. Prisonnier de sa culpabilité, de son orgueil, il s’enfonce dans la nuit de son péché.

« Seigneur, que chacune de mes trahisons puisse m’attrister. Mais que les larmes que je verserai soient des larmes de contrition exprimant à la fois le regret de mon péché et la reconnaissance et la joie devant l’Amour dont tu m’as aimé. »
Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_56
Abbé Raimondo M. SORGIA Mannai OP (San Domenico di Fiesole, Florencia, Italie).

«Amen, je vous le dis: l'un de vous va me livrer»

Aujourd'hui l'Évangile nous propose, au moins, trois sujets de réflexion.
Le premier c'est que lorsque l'amour envers Le Seigneur se refroidit, alors notre volonté cède à d'autres envies là où la volupté semble nous offrir des plats plus agréables au palais mais qui sont en réalité assaisonnés de poisons dégradants et mortels.
Nous sommes de nature sensible et il faut veiller à ce que le feu de notre dévotion, que ce soit sentimental ou mental, qui nous maintient unis à Celui, qui nous a tant aimés jusqu'à offrir sa vie pour nous, ne diminue pas.

Le deuxième, concerne le choix mystérieux de Jésus quant à l'endroit où il veut célébrer la Cène Pascale. «Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui: ‘Le Maître te fait dire: Mon temps est proche; c'est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples’» (Mt 26,18).
Le propriétaire des lieux n'était peut-être pas un des amis proches de Jésus, mais néanmoins il était à l'écoute de son cœur et a dû entendre l'appel du Seigneur.

Le Seigneur a dû lui parler dans son cœur —comme Il le fait souvent avec nous— par divers moyens afin qu'Il l'accueille chez lui.
L'imagination de Jésus ainsi que son omnipotence, piliers de l'Amour infini qu'Il a pour nous, n'ont pas de limites et elles s'expriment toujours de manière adaptée à notre situation personnelle.
Dès que nous entendons son appel nous devons nous “rendre” et laisser de côté nos sophismes en acceptant avec allégresse son message libérateur.
C'est comme si quelqu'un se présentait à la porte de la prison et nous invitait à le suivre, comme l'a fait l'Ange avec Pierre en lui disant: «Lève-toi vite (...) et suis-moi» (Ac 12,7).

Le troisième sujet de méditation nous est offert par le traître qui cherche à cacher son crime devant le regard indiscret de l'Omniscient.
Adam avait déjà essayé auparavant, ainsi que Caïn, son fils fratricide, mais en vain. Avant de devenir notre Juge, Dieu est notre Père et notre Mère, qui n'abandonne pas devant l'idée de perdre un de ses enfants.
Le Cœur de Jésus se remplit de douleur non pas parce qu'Il a été trahi mais plutôt parce qu'un de ses enfants s'éloigne de Lui définitivement.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2021-03-31/Malheureux-celui-par-qui-il-est-livre-!

 

HYMNE : TOUS LES CHEMINS DE DIEU VIVANT

Tous les chemins de Dieu vivant
Mènent à Pâques,
Tous ceux de l’homme à son impasse :
Ne manquez pas au croisement
L’auberge avec sa table basse ;
Car le Seigneur vous y attend.

N’attendez pas que votre chair
Soit déjà morte,
N’hésitez pas, ouvrez la porte,
Demandez Dieu, c’est lui qui sert,
Demandez tout, il vous l’apporte :
Il est le vivre et le couvert.

Mangez ici à votre faim,
Buvez de même
À votre soif, la coupe est pleine ;
Ne courez pas sur des chemins
Allant à Dieu sans que Dieu vienne :
Soyez des hommes de demain.

Prenez son corps dès maintenant,
Il vous convie
À devenir eucharistie ;
Et vous verrez que Dieu vous prend,
Qu’il vous héberge dans sa vie
Et vous fait hommes de son sang.

 

HYMNE : NE DESCENDS PAS DANS LE JARDIN

Ne descends pas dans le jardin,
Oh ! Jésus,
Ne descends pas dans le jardin
Avant le jour !
Si je ne descends pas dans le jardin
En pleine nuit,
Qui donc vous mènera vers les soleils
Du Paradis ?
Je descendrai dans le jardin
En pleine nuit.

Ne laisse pas lier tes mains,
Oh ! Jésus,
Ne laisse pas lier tes mains
Sans dire un mot !
Si je ne laisse pas lier mes mains
Comme un voleur,
Qui donc pourra détruire les prisons
Dont vous souffrez ?
Je laisserai lier mes mains
Comme un voleur.

Ne t’étends pas sur cette croix,
Oh ! Jésus,
Ne t’étends pas sur cette croix
Jusqu’à mourir !
Si je ne m’étends pas sur cette croix
Comme un Oiseau,
Qui donc vous gardera contre l’Enfer
Où vous alliez ?
Je m’étendrai sur cette croix
Comme un oiseau.

Ne laisse pas percer ton cœur,
Oh ! Jésus,
Ne laisse pas percer ton cœur
Par tes bourreaux !
Si je ne laisse pas percer mon cœur
Comme un fruit mûr,
Qui donc vous baignera de sang et d’eau
Pour vous guérir ?
Je laisserai percer mon cœur
Comme un fruit mûr.

Ne descends pas dans le tombeau,
Oh ! Jésus,
Ne descends-pas dans le tombeau
Qu’ils ont creusé !
Si je ne descends pas dans le tombeau
Comme un froment,
Qui donc fera lever de vos cercueils
Vos corps sans vie ?
Je descendrai dans le tombeau
Pour y dormir.

 

HYMNE : QUAND LE FOUET A DÉCHIRÉ

Quand le fouet a déchiré 
L’homme-Dieu, 
Quand on a frappé l’amour innocent, 
On attendait ce jour-là 
Que les pierres crient.
R/ Mais les pierres se sont tues,
La colère s’est perdue
Dans l’oubli. 

Quand l’épine a couronné
L’homme-Dieu,
Quand on a montré l’amour enchaîné,
On attendait ce jour-là
Que les pierres crient.
R/ Mais les pierres...
Quand on a cloué au bois
L’homme-Dieu,
Quand on a dressé l’amour sur la croix,
On attendait ce jour-là
Que s’ouvre le ciel.
R/ Le ciel n’a pas répondu,
La prière s’est perdue
Dans la nuit.
Quand on a percé au flanc
L’homme-Dieu,
Quand on a jeté l’amour
Au tombeau,
On attendait ce jour-là
Que s’ouvre le ciel.
R/ Le ciel n’a pas répondu…

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Puisque tu as voulu, Seigneur, que Ton Fils fût crucifié pour nous afin de nous arracher au pouvoir de Satan, fais que nous puissions recevoir la Grâce de la Résurrection.

 

Parole de Dieu : (Is 50, 5-7)… (Office des Laudes).
Le Seigneur Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats.
Le Seigneur Dieu vient à mon secours : c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu mon visage dur comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.

 

Parole de Dieu : (Ep 4, 32 - 5,2)… (Office des Vêpres).
Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres comme Dieu vous a pardonné dans Le Christ.
Oui, cherchez à imiter Dieu puisque vous êtes ses enfants bien-aimés. Vivez dans l’Amour comme Le Christ nous a aimés et s’est livré pour nous en offrant à Dieu le sacrifice qui pouvait lui plaire.

Date de dernière mise à jour : 31/03/2021

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