Eucharistie du Dimanche 19 Novembre 2017 : Trente-troisième Dimanche du Temps Ordinaire (Année A).

Eucharistie du Dimanche 19 Novembre 2017 : Trente-troisième Dimanche du Temps Ordinaire (Année A).

Fête de Ste Mechtilde (ou Mathilde) de Hackeborn (ou de Helfta), Moniale et Mystique allemande (1241-1298).
Fête de Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski), Prêtre et Carme polonais o.c.d. (1835-1907).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre des Proverbes 31,10-13.19-20.30-31… Psaume 128(127),1-2.3.4-5c.6a… Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 5,1-6… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,14-30.
Commentaire de Saint Jérôme (347-420), Prêtre, traducteur de la Bible, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc (Carmel).
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni POU OSB Moine de Montserrat (Montserrat, Barcelona, Espagne).
Commentaire personnel sur l’Évangile du jour.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Dimanche 19 Novembre 2017 : Fête de Ste Mechtilde (ou Mathilde) de Hackeborn (ou de Helfta), Moniale et Mystique allemande (1241-1298).
N’oublions pas le Notre Père de Sainte Mechtilde (voir en bas de page). A chaque fois que Sainte Mechtilde récitait cette Prière, elle voyait des légions d'âmes du Purgatoire monter au Ciel !

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Ste Mechtilde (ou Mathilde) de Hackeborn (ou de Helfta).

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Dimanche 19 Novembre 2017 : Fête de Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski), Prêtre et Carme polonais o.c.d. (1835-1907).
Saint Raphaël Kalinowski est inscrit au calendrier des Saints en date du 19 Novembre car son « dies natalis » (15 Novembre) tombait le jour de la commémoraison de tous les défunts de l'Ordre du Carmel.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski).

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre des Proverbes 31,10-13.19-20.30-31.
La femme vaillante, qui donc peut la trouver ? Elle est infiniment plus précieuse que les perles.
Son mari peut avoir confiance en elle : au lieu de lui coûter, elle l'enrichira.
Tous les jours de sa vie, elle lui épargne le malheur et lui donne le bonheur.
Elle a fait provision de laine et de lin, et ses mains travaillent avec entrain.
Sa main saisit la quenouille, ses doigts dirigent le fuseau.
Ses doigts s'ouvrent en faveur du pauvre, elle tend la main au malheureux.
Décevante est la grâce, et vaine la beauté ; la femme qui craint le Seigneur est seule digne de louange.
Reconnaissez les fruits de son travail : sur la place publique, on fera l'éloge de son activité.

 

Psaume 128(127),1-2.3.4-5c.6a.
Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! A toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d'olivier.

Voilà comment sera béni
l'homme qui craint le Seigneur.
Que le Seigneur te bénisse tous les jours de ta vie,
et tu verras les fils de tes fils.

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 5,1-6.
Frères, au sujet de la venue du Seigneur, il n'est pas nécessaire qu'on vous parle de délais ou de dates.
Vous savez très bien que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit.
Quand les gens diront : « Quelle paix ! Quelle tranquillité ! », c'est alors que, tout à coup, la catastrophe s'abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper.
Mais vous, frères, comme vous n'êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur.
En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ; nous n'appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.
Alors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,14-30.
Jésus parlait à ses disciples de sa venue ; il disait cette parabole : « Un homme, qui partait en voyage, appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
A l'un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s'occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres.
De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres.
Mais celui qui n'en avait reçu qu'un creusa la terre et enfouit l'argent de son maître.
Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes.
Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança en apportant cinq autres talents et dit : 'Seigneur, tu m'as confié cinq talents ; voilà, j'en ai gagné cinq autres. -
Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. '
Celui qui avait reçu deux talents s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, tu m'as confié deux talents ; voilà, j'en ai gagné deux autres. -
Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. '
Celui qui avait reçu un seul talent s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n'as pas semé, tu ramasses là où tu n'as pas répandu le grain.
J'ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t'appartient. '
Son maître lui répliqua : 'Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n'ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l'ai pas répandu.
Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l'aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.
Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance. Mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a.
Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents ! '

 

Commentaire du jour.
Saint Jérôme (347-420), Prêtre, traducteur de la Bible, Docteur de l'Église.

« Un homme...appela ses serviteurs et leur confia ses biens »

Ce propriétaire est sans aucun doute Le Christ. Après sa Résurrection, sur le point de remonter victorieusement vers Le Père, il a appelé les apôtres et leur a confié la doctrine de l'Évangile, donnant à l'un plus, à l'autre moins, jamais trop ni trop peu, mais selon les forces de ceux qui la recevaient.
De la même façon l'apôtre Paul dit qu'il a nourri de lait ceux qui ne pouvaient pas prendre une nourriture solide (1Co 3,2)...

Cinq, deux, un talent : comprenons par là soit les grâces différentes accordées à chacun, soit pour le premier les cinq sens, pour le second l'intelligence de la Foi et les œuvres, pour le troisième la raison qui nous distingue des autres créatures.
« Celui qui avait reçu cinq talents s'en alla les faire valoir et en gagna cinq autres. » C'est-à-dire, à partir des sens physiques et matériels qu'il avait reçus, il a ajouté la connaissance des choses Célestes ; son intelligence s'est élevée des créatures au Créateur, du corporel à l'incorporel, du visible à l'invisible, du passager à l'éternel.

« Celui qui en avait reçu deux en gagna deux autres. » Celui-là également, dans la mesure de ses forces, a doublé, à l'école de l'Évangile, ce qu'il avait appris à l'école de la Loi.
Ou bien on pourrait dire qu'il a compris que l'intelligence de la Foi et les œuvres de la vie présente mènent au bonheur à venir.

« Mais celui qui avait reçu un seul talent s'en alla faire un trou dans la terre et y enfouit l'argent de son maître. »
Pris par les œuvres d'ici-bas, par les plaisirs de ce monde, le mauvais serviteur a négligé les Commandements de Dieu.
Notons cependant que, selon un autre Évangéliste, il l'enroule dans un linge : on peut entendre par là qu'il a enlevé la vigueur à l'enseignement du maître par une vie de mollesse et de plaisirs...

C'est avec le même éloge que le maître accueille les deux premiers serviteurs... « Entre dans la Joie de ton Maître, dit-il, et reçois ce que 1'œil n'a pas vu, ce que l'oreille n'a pas entendu, ce qui n'est pas monté au cœur de l'homme » (1Co 2,9).
Quelle récompense plus grande peut-on accorder à un serviteur fidèle ?

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/33eme-Dimanche-T-O-Mt-25-14-30.html
Frère Antoine-Marie Leduc (Carmel).

« Serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la Joie de ton maître. »

Les lectures de ce Dimanche veulent nous stimuler dans notre attente du Seigneur. Les derniers Dimanches du Temps Ordinaire rejoignent et préparent le Temps de l’Avent qui est toujours trop court.
Dès lors, sans tarder, la Parole de Dieu nous invite à la vigilance active.

Tout d’abord parce que, comme le rappelle St Paul dans son épître aux Thessaloniciens, nous ne savons pas la date de cette venue du Christ en Gloire, et d’ailleurs cela n’a pas d’importance.
« Au sujet de la venue du Seigneur, il n’est pas nécessaire qu’on vous parle de délais ou de dates ».
Ce qui importe réellement, ce n’est pas de savoir quand Le Seigneur viendra, mais de savoir si nous serons prêts à l’accueillir.
Et si nous sommes prêts à l’accueillir, qu’importe qu’il vienne demain ou après-demain, nous serons là en tenue de service.

Mais cette incertitude du moment où Le Christ viendra peut entrainer chez nous différentes attitudes, c’est pourquoi la liturgie de ce jour veut nous indiquer la meilleure voie pour ne pas manquer le rendez-vous : nous sommes invités à une vigilance active et confiante et non à une inquiétude peureuse et paralysante.
Ce que Saint Paul traduit en disant : « ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres ».

En effet, dans l’attente du Seigneur, il ne s’agit pas seulement de rester actif, de s’occuper, mais d’être prêt à recevoir, à accueillir pour une rencontre d’Amour.
Il ne s’agit pas simplement de savoir qu’il viendra, mais de nous réjouir de son retour, comme d’une Fête, car ce sera alors la réalisation des promesses, l’accomplissement du Royaume.

C’est pourquoi la première lecture nous donne en exemple la femme au foyer dont la seule raison du service est l’Amour partagé dans la famille.
La femme, mère de famille et épouse, prépare joyeusement le retour des enfants et de son mari, sa joie est celle de la réussite de l’Amour familial et conjugal. Et il doit en être de même du travail de l’homme marié !

À cet égard d’ailleurs, nous pouvons noter que le serviteur qui sera blâmé au retour du maître pour ne pas avoir fait fructifier ses talents connaissait et attendait le retour de son maître, il ne s’était pas endormi.
Mais cette attente était vécue dans l’inquiétude et la crainte : « je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. »

Et en contrepoint, l’Évangéliste ne nous dit presque rien des pensées et des réflexions des deux autres serviteurs après le départ de leur maître.
Il nous dit seulement qu’ils se mettent tout simplement au travail, sans plus de préoccupations.
« Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s’occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. »

Saint Mathieu nous montre ainsi qu’il y a différentes manières de garder au cœur la mémoire du Seigneur, une qui paralyse, la peur et la crainte, et une autre qui libère les énergies, la confiance.
L’appel à la vigilance, à garder la mémoire du Seigneur dans l’attente de son retour glorieux, cet appel n’est pas une invitation à nous torturer l’esprit sur une probable date et encore moins à nous laisser envahir par l’insécurité du temps ou les menaces.

Car tout cela ne produira aucun bon fruit. La parabole des talents nous montre que chacun des serviteurs agit selon l’image de Dieu qu’il porte en son cœur, et le fruit de son travail correspond à l’image positive ou négative qu’il se fait de son Dieu.

Si nous gardons au cœur de la mémoire du Seigneur, c’est la pensée de sa Miséricorde qui doit résonner en nous.
Si nous l’attendons, sans connaître de date pour sa venue glorieuse, c’est un espace ouvert à notre liberté et à notre responsabilité pour faire fructifier nos dons, pour préparer les festivités et la venue du Royaume.

Au lieu de faire confiance au Seigneur qui lui a fait un don, le 3e serviteur se défie de lui, il en a peur et ne voulant courir aucun risque, il n’entreprend rien pour faire fructifier le talent confié.
La peur et le manque de confiance rompent la relation d’amour initiée par Le Seigneur. Au lieu de devenir acteur de la relation, en accueillant le talent et en le faisant fructifier, il se place en spectateur inactif et craintif des préparatifs du Royaume.

Ainsi il détruit la relation amicale avec son Seigneur qui n’est pour lui qu’un maître exigeant. Car, comme nous l’enseigne notre chère petite Thérèse de Lisieux, c’est la confiance et rien que la confiance qui nous conduit à l’Amour.

Le Seigneur offre à tous au moins un talent, celui de son Amour offert et auquel nous répondons d’abord par la confiance qui nous ouvre à la relation.
Dans la confiance nous attendons sa venue, nous gardons au cœur de la mémoire de Jésus. Nous patientons sans crainte, et travaillons joyeusement, sans esprit de calcul.
Confiant dans Le Seigneur qui vient, en son Amour miséricordieux, nous attendons activement d’entrer dans sa Joie.
Fr. Antoine-Marie Leduc, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_295
Abbé Antoni POU OSB Moine de Montserrat (Montserrat, Barcelona, Espagne).

Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance.

Aujourd'hui, Jésus nous raconte une autre parabole sur le Jugement. Nous nous approchons de l'Avent et, par conséquent, de la fin de l'année liturgique.

Dieu, en nous donnant la vie, nous a aussi donnés diverses capacités –plus ou moins grandes– de développement personnel, éthique et religieux.
Peu importe que l'on ait reçu beaucoup ou peu, mais ce que nous avons reçu, nous devons le faire fructifier.
L'homme de notre parabole, qui cache son talent par crainte du maître, n'a pas su se risquer. «Celui qui n'en avait reçu qu'un creusa la terre et enfouit l'argent de son maître» (Mt 25,18).

C'est peut-être là le cœur de la parabole: nous devons concevoir un Dieu qui nous pousse à sortir de nous-mêmes, qui nous encourage à vivre la liberté pour le Règne de Dieu.

Le “talent” de cette parabole n'est rien d'autre qu'un poids de 30 kg d'argent. Mais il a eu un tel succès que le langage populaire l'emploie désormais pour désigner les qualités d'une personne.
La parabole n'exclut pas que les talents reçus soit aussi nos propres limites. Ce que nous sommes et ce que nous avons, voilà le matériel avec lequel Dieu veut faire de nous une réalité nouvelle.

La phrase «celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance. Mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a» (Mt 25,29), n'est évidemment pas une maxime consumériste.

Elle ne peut se comprendre qu'au niveau de l'Amour et de la générosité. Et de fait, si nous correspondons aux dons de Dieu confiants dans son aide, nous ferons alors l'expérience que c'est Lui qui donne la croissance:
«Ces histoires de tant de personnes simples, bonnes, que la Foi a rendues bonnes, démontrent que la Foi produit des effets très positifs (…).
Inversement, nous pouvons aussi constater qu'avec l'évaporation de la Foi, la société est devenue plus dure…» (Benoît XVI).

 

Commentaire personnel.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/articles-divers/commentaires-textes-bibliques/faire-fructifier-les-dons-de-dieu-la-parabole-des-talents-mt-25-14-30.html

Mais que faisons-nous des richesses que nous avons reçues ???
Est-ce que nous les enterrons ou est-ce que nous essayons de les développer ???
Chacun d’entre nous a la possibilité de choisir ce que nous voulons en faire, et parfois ce sont ceux qui paraissent n’avoir rien reçu, si ce n’est des problèmes, des souffrances, la pauvreté, la solitude par l’abandon des autres, qui se révèlent les plus grand héros, ayant su transcender la multitude des épreuves endurées, pour en faire une force et une richesse intérieure immense.
A côté de cela, d’autres qui ont reçus beaucoup plus, passent leur vie, à ne voir que ce qu’ils n’ont pas...et qu’à leurs yeux les autres ont !!!...et se lamentent toute leur vie sans développer leurs richesses.
D’autres pensent en eux même qu’ils n’auront jamais le courage de faire un pas là où ils n’ont jamais mis les pieds, et refusent d’avancer (ex. un timide de parler en public...Une personne qui ne tient pas en place de faire de longues méditations...Une infirmière de faire sa première piqûre sur une personne, un chirurgien de faire une nouvelle opération sur un vrai patient...).

Et ne croyons pas que ceux qui paraissent avoir reçus les « plus grandes merveilles du monde » sont les plus chanceux de la Terre.
Pour beaucoup, ce n’est qu’un piège de Satan pour les mener sur son chemin (celui des tourments éternels), et combien il est dur à ces personnes de prendre le Chemin de Dieu.

Plus nous aurons reçus de richesses (qu’elles soient intérieures ou extérieures), de dons, de connaissances, d’expériences...plus il nous sera demandé compte.
Plus Dieu nous fait de Dons, plus Il nous demandera compte de ce que nous en aurons fait (soit en les faisant fructifier, en les partageant, en les développant, soit en les gardant pour nous, en les enterrant et en refusant de les partager par peur, par manque de Foi, par manque d’Amour pour Dieu et pour notre Prochain que Dieu met sur notre route).

N’envions jamais ceux qui reçoivent le don de voir « Le Ciel », de pouvoir parler avec Jésus, Marie, les Saints, les Anges, etc…, de revenir d’une expérience de « vie après la vie », étant mort quelques instants et ramenés à la vie sur Terre,…plus ils reçoivent, plus Dieu leur demandera des comptes.

S’ils peuvent voir le Ciel, ils verront aussi l’Enfer…(pensons au Saint Curé d’Ars ou même à Saint Padre Pio qui voyant Dieu et son Ange gardien…voyait chaque jour (ou chaque nuit) Satan et ses démons).
Sans parler des souffrances physiques, mentales, psychologique, les rejets, la médisance (etc...) qu’il leur faut être capable d’accepter, voir de les Offrir en Offrande d’Amour à Dieu pour Sa plus grande Gloire, pour la Rédemption du monde, pour la guérison du monde, pour les Prêtres et les personnes Consacrées, pour tous les Chrétiens, et en réparation pour leurs propres péchés !!!
(Heureusement, avec la grâce de Dieu…mais aussi avec les mérites de leur volonté, de leur abandon, de leur Amour et de l’Offrande d’eux-mêmes…pensons à Marthe Robin, entre autre).
Sans parler des risques d’Orgueil…d’être adulé par tous (Combien de fois, Jésus dut s’enfuir dans un lieu désert pour ne pas être fait « Roi »).

Aujourd’hui, j’aimerais rajouter cette pensée sur les talents que Jésus rajoute ou enlève selon que nous avons fait fructifier les talents que Dieu nous a donné, ou que nous les avons enterrés (par peur des autres, par manque d’envie, par crainte de ne pas en être capable…les raisons sont multiples)…
Nous pouvons constater par nous-mêmes que si nous exerçons les dons que Dieu met en nous, ceux-ci se développent (y compris dans nos relations d’Amour avec ceux qui nous sont proches)…par contre si nous refusons de les exercer, alors ceux-ci dépérissent !!!

Avez-vous remarqué que les personnes inconnues du monde, mais vivant en odeur de Sainteté, finissent parfois, après leur mort, par être connu du monde entier, et des siècles plus tard…alors que des personnes vivant dans la gloire humaine qui auront des milliers (voir plus) de personnes à leur enterrement…seront des illustres inconnus quelques années après leur mort !!!
Pensons à Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, presque inconnue de son vivant…même les Sœurs de son Couvent n’ont pas pu assister à son enterrement fait dans un terrain hors de la clôture…maintenant elle est connue sur toute la Terre.
Dieu donne des talents à ceux qui ont fait fructifier ceux qu’ils avaient et ont vécus dans l’Amour de Dieu…ainsi Sainte Thérèse a pu recevoir pleins de nouveaux talents qu’elle utilise pour Aimer ceux qu’elle a laissée sur la Terre.

 

HYMNE : AU COMMENCEMENT

Au commencement 
Etait le Verbe !
Il était en Dieu ! 
Il était Dieu ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Il était la Vie, 
Notre lumière. 
La lumière luit 
Dans notre nuit !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Qui croit en son nom 
A Dieu pour Père !
Qui l'aura reçu 
Ne mourra plus ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Le Verbe fait chair, 
Parmi les hommes 
A manifesté 
La vérité ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Nous tenons de Lui 
Grâce sur grâce !
Il a révélé 
Le Dieu caché ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Et par Jésus Christ, 
Le Fils unique,
Un jour, de nos yeux, 
Nous verrons Dieu ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

 

HYMNE : N’ALLONS PLUS NOUS DÉROBANT

N’allons plus nous dérobant
À l’Esprit qui régénère :
Le Seigneur est ressuscité !
Un sang neuf coule aux artères
Du corps entier.
La nuit du temps
Se change en lumière :
L’homme était mort, il est vivant.

N’allons plus à contre-voie
De Celui qui nous entraîne :
Le Seigneur est ressuscité !
Dans sa chair monte, soudaine,
L’éternité.
Il rend leur poids
Aux jours, aux semaines,
Les achemine vers la joie.

N’allons plus sans feu ni lieu
Quand Jésus nous accompagne :
Le Seigneur est ressuscité !
Le voici pain sur la table
Des baptisés.
Présent de Dieu
Offert en partage :
Christ aujourd’hui ouvre nos yeux.

Nous irons portant plus haut
Notre foi dans la victoire :
Le Seigneur est ressuscité !
L’univers chante la gloire
Des rachetés.
Le feu et l’eau
Emportent l’histoire,
Dieu nous appelle avec l’Agneau

 

HYMNE : RESTE AVEC NOUS, SEIGNEUR JÉSUS

Reste avec nous, Seigneur Jésus, 
Toi, le convive d’Emmaüs ; 
Au long des veilles de la nuit, 
Ressuscité, tu nous conduis.

Prenant le pain, tu l’as rompu, 
Alors nos yeux t’ont reconnu, 
Flambée furtive où notre cœur 
A pressenti le vrai bonheur.

Le temps est court, nos jours s’en vont,
Mais tu prépares ta maison ;
Tu donnes un sens à nos désirs,
À nos labeurs un avenir.

Toi, le premier des pèlerins,
L’étoile du dernier matin,
Réveille en nous, par ton amour,
L’immense espoir de ton retour.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Accorde-nous, Seigneur, de trouver notre Joie dans notre fidélité : car c'est un Bonheur durable et profond de servir constamment le Créateur de tout bien.

 

Parole de Dieu : (Ap 7, 10.12)… (Office des Laudes).
Le Salut est donné par Notre Dieu, lui qui siège sur le Trône, et par l’Agneau ! Louange, Gloire, Sagesse et Action de grâce, Honneur, Puissance et Force à Notre Dieu pour les siècles des siècles Amen !

 

Parole de Dieu : (2 Co 1, 3-4)… (Office des Vêpres).
Béni soit Dieu, Le Père de Notre Seigneur Jésus Christ, le Père plein de Tendresse, le Dieu de qui vient tout réconfort.
Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu.

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