Eucharistie du Jeudi 30 Novembre 2017 : L’Église Célèbre la Fête de Saint André, Apôtre et martyr († v. 62).

Eucharistie du Jeudi 30 Novembre 2017 : L’Église Célèbre la Fête de Saint André, Apôtre et martyr († v. 62).

Fête de Saint Joseph Marchand, Prêtre, Missionnaire des Missions étrangères de Paris (m.e.p.) et martyr († 1835).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 10,9-18… Psaume 19(18),2-3.4-5… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 4,18-22.
Commentaire de Benoît XVI, Pape de 2005 à 2013.
Autre commentaire de la Liturgie byzantine.
Autre commentaire de Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
HOMÉLIE DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME SUR L'ÉVANGILE DE JEAN : Nous avons trouvé le Messie.
Autre commentaire du Prof. Dr. Mgr. Lluís CLAVELL (Roma, Italie).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Dusquenoy saint andre 1629 saint pierre de rome 11

Jeudi 30 Novembre 2017 : Fête de Saint André, Apôtre et martyr († v. 62).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint André, Apôtre et martyr.

Passavant st joseph marchand

Jeudi 30 Novembre 2017 : Fête de Saint Joseph Marchand, Prêtre, Missionnaire des Missions étrangères de Paris (m.e.p.) et martyr († 1835).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Joseph Marchand, Prêtre, Missionnaire.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 10,9-18.
Si tu affirmes de ta bouche que Jésus est Seigneur, si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, alors tu seras sauvé.
Celui qui croit du fond de son cœur devient juste ; celui qui, de sa bouche, affirme sa foi parvient au salut.
En effet, l'Écriture dit : Lors du jugement, aucun de ceux qui croient en lui n'aura à le regretter.
Ainsi, entre les Juifs et les païens, il n'y a pas de différence : tous ont le même Seigneur, généreux envers tous ceux qui l'invoquent.
En effet, tous ceux qui invoqueront le nom du Seigneur seront sauvés.
Or, comment invoquer le Seigneur sans avoir d'abord cru en lui ? Comment croire en lui sans avoir entendu sa parole ? Comment entendre sa parole si personne ne l'a proclamée ?
Comment proclamer sans être envoyé ? C'est ce que dit l'Écriture : Comme il est beau de voir courir les messagers de la Bonne Nouvelle !
Et pourtant tous n'ont pas obéi à la Bonne Nouvelle ; le prophète Isaïe demandait : Seigneur, qui a cru en nous entendant parler ?
C'est donc que la foi naît de ce qu'on entend ; et ce qu'on entend, c'est l'annonce de la parole du Christ.
Alors, je pose la question : n'aurait-on pas entendu ? Mais si, bien sûr ! Un psaume le dit :"Leur cri a retenti par toute la terre, et leur parole, jusqu'au bout du monde".

 

Psaume 19(18),2-3a.4-5ab.
Les cieux proclament la gloire de Dieu,
le firmament raconte l'ouvrage de ses mains.
Le jour au jour en livre le récit
et la nuit à la nuit en donne connaissance.

Pas de paroles dans ce récit,
pas de voix qui s'entende ;
mais sur toute la terre en paraît le message
et la nouvelle, aux limites du monde.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 4,18-22.
Comme Jésus marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac : c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans leur barque avec leur père, en train de préparer leurs filets. Il les appela.
Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent.

 

Commentaire du jour.
Benoît XVI, Pape de 2005 à 2013.
Audience générale du 14/06/06 (trad. DC 2362, p. 663 © Libreria Editrice Vaticana).

Saint André, apôtre du monde grec

La première caractéristique qui frappe chez André, le frère de Simon Pierre, c'est son nom ; il n'est pas hébraïque, comme on aurait pu s'y attendre, mais grec, signe non négligeable d'une certaine ouverture culturelle de sa famille...
À Jérusalem, peu avant la Passion, des Grecs étaient venus dans la ville sainte...pour adorer le Dieu d'Israël en la Fête de la Pâque.
André et Philippe, les deux apôtres aux noms grecs, servent d'interprètes et de médiateurs auprès de Jésus à ce petit groupe...
Jésus dit aux deux disciples, et par leur intermédiaire au monde grec : « L'heure est venue pour Le Fils de l'Homme d'être glorifié. Amen, amen, je vous le dis, si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul, mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit » (Jn 12,23-24).

Que signifient ces paroles dans ce contexte ? Jésus veut dire : oui, la rencontre entre moi-même et les Grecs aura lieu, mais non pas comme un entretien simple et bref entre moi et d'autres personnes, poussées surtout par la curiosité.
Avec ma mort, comparable à la chute en terre d'un grain de blé, viendra l'heure de ma glorification.
De ma mort sur la Croix viendra la grande fécondité. Le grain de blé mort, symbole de moi-même crucifié, deviendra dans la Résurrection Pain de Vie pour le monde ; il sera Lumière pour les peuples et les cultures...
En d'autres mots, Jésus prophétise l'Église des Grecs, l'Église des païens, l'Église du monde comme fruit de sa Pâque.

Des traditions très anciennes voient en André... l'apôtre des Grecs dans les années qui ont suivi la Pentecôte ; elles nous font goûter que, dans le reste de sa vie, il a été annonciateur et interprète de Jésus pour le monde grec.
Pierre, son frère, de Jérusalem en passant par Antioche, est parvenu à Rome pour y exercer sa mission universelle ; André a été au contraire l'apôtre du monde grec.
Ils apparaissent ainsi, dans la vie et dans la mort, comme de vrais frères — une fraternité qui s'exprime symboliquement dans le rapport spécial entre les Sièges de Rome et de Constantinople, Églises vraiment sœurs.

 

Commentaire du jour.
Liturgie byzantine.
Vêpres du 30 Novembre

« Venez derrière Moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes »

Quand tu avais entendu la voix du Précurseur..., quand le Verbe s'est fait chair et a apporté la Bonne Nouvelle du Salut à la Terre, tu es venu te mettre à sa suite en t'offrant toi-même comme prémices, comme première offrande à Celui que tu as fait ensuite connaître, et tu l'as désigné à ton frère comme étant Notre Dieu (Jn 1,35-41) : prie-le de sauver et d'illuminer nos âmes...

Tu abandonnes la pêche des poissons pour pêcher les hommes avec la ligne de la prédication et l'hameçon de la Foi.
Tu as retiré tous les peuples de l'abîme de l'erreur, André, frère du chef du chœur des apôtres, dont la voix retentit pour instruire toute la Terre.
Viens illuminer ceux qui célèbrent ta douce mémoire, ceux qui sont dans les ténèbres...

André, le premier appelé parmi tes disciples, Seigneur, a imité ta Passion ; il s'est rendu semblable à toi également dans la mort.
Par ta Croix il a pêché de l'abîme de l'ignorance ceux qui s'y égaraient autrefois, afin de les porter jusqu'à Toi.
C'est pourquoi nous te chantons, Seigneur de Bonté : par son intercession donne la Paix à nos âmes...

Réjouis-toi, André, qui racontes partout la Gloire de Notre Dieu, comme le Ciel éloquent (Ps 18,2). Toi le premier, tu as répondu à l'appel du Christ et es devenu son compagnon intime ; imitant sa Bonté, tu réfléchis sa Clarté sur ceux qui habitent dans les ténèbres.
C'est pourquoi nous célébrons ta sainte Fête et chantons : « Par toute la Terre a retenti leur message, leur parole jusqu'aux limites du monde » (Ps 18,5).

 

Commentaire du jour.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Homélies sur l'Évangile de Matthieu, n° 14, 2

« Venez derrière Moi, et je vous ferai pêcheur d'hommes »

Quelle pêche admirable du Sauveur ! Admirez la Foi et l'obéissance des disciples. La pêche, vous le savez, demande une attention ininterrompue. Or, au beau milieu de leur travail, ils entendent l'appel de Jésus et ils n'hésitent pas un instant ; ils ne disent pas : « Laisse-nous rentrer à la maison pour parler à nos proches ».
Non, ils quittent tout et ils le suivent, comme Élisée a fait avec Élie (1R 19,20). Telle est l'obéissance que Le Christ nous demande, sans la moindre hésitation, même si des nécessités apparemment plus urgentes nous pressent.
C'est pourquoi, quand un jeune homme qui voulait le suivre a demandé s'il pouvait aller ensevelir son père, même cela, il ne le lui a pas laissé faire (Mt 8,21). Suivre Jésus, obéir à sa Parole, est un devoir qui devance tous les autres.

Tu me diras peut-être que la promesse qu'il leur faisait était très grande ? Voilà pourquoi je les admire tellement : alors qu'ils n'avaient vu encore aucun miracle, ils ont cru à une si grande promesse et ont renoncé à tout pour le suivre !
C'est parce qu'ils ont cru qu'avec les mêmes paroles par lesquelles ils avaient été pris comme à la pêche, ils pourraient en pêcher d'autres.

 

Commentaire du jour.
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
2e sermon pour la Fête de Saint André (trad. Orval).

Le martyre de Saint André, Apôtre

« Ô Croix si longtemps désirée, offerte maintenant aux aspirations de mon âme, je viens à toi, plein de joie et d'assurance. Reçois-moi avec allégresse, moi le disciple de celui qui pendait à tes bras... »
Ainsi parlait Saint André [selon la tradition], apercevant de loin la Croix qui était dressée pour son supplice.
D'où venaient en cet homme une joie et une exultation si étonnantes ? D'où venait tant de constance dans un être si fragile ?
D'où cet homme tenait-il une âme si spirituelle, une Charité si fervente et une volonté si forte ? Ne pensons pas qu'il tirait de lui-même un si grand courage ; c'était le don parfait issu du Père des lumières (Jc 1,17), de celui qui seul fait des merveilles.
C'était L'Esprit-Saint qui venait en aide à sa faiblesse, et qui diffusait dans son cœur un Amour fort comme la mort, et même plus fort que la mort (Ct 8,6).

Plaise à Dieu que nous ayons part à cet Esprit, nous aussi aujourd'hui ! Car si maintenant l'effort de la conversion nous est pénible, si veiller dans la Prière nous ennuie, c'est uniquement à cause de notre indigence spirituelle.
Si L'Esprit-Saint était avec nous, i1 viendrait sûrement en aide à notre faiblesse. Ce qu'il a fait pour Saint André face à la Croix et à la mort, il le ferait aussi pour nous : enlevant au labeur de la conversion son caractère pénible, il le rendrait désirable et même délicieux...

Frères, recherchons cet Esprit, apportons tous nos soins à l'obtenir, ou à le posséder plus pleinement si nous l'avons déjà.
Car « celui qui n'a pas L'Esprit du Christ n'appartient pas au Christ » (Rm 8,9). « Nous n'avons pas reçu l'esprit de ce monde, mais L'Esprit qui est de Dieu » (1Co 2,12)...

Nous devons donc prendre notre Croix avec Saint André, ou plutôt avec celui qu'il a suivi, Le Seigneur, Notre Sauveur.
La cause de sa Joie c'était qu'il mourait non seulement avec Lui, mais comme Lui, et qu'uni si intimement à sa mort, il règnerait avec Lui...
Car notre Salut est sur cette Croix.

 

HOMÉLIE DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME SUR L'ÉVANGILE DE JEAN

Nous avons trouvé le Messie

André, après avoir demeuré auprès de Jésus et avoir beaucoup appris, n’a pas gardé ce trésor pour lui : il se hâte de courir auprès de son frère, pour le faire participer aux biens qu’il a reçus.
Considère ce qu’il dit à son frère : Nous avons trouvé le Messie (autrement dit Le Christ).
Vois-tu comment il a fait connaître ce qu’il venait d’apprendre en si peu de temps ?
Il montre et l’autorité du Maître qui a persuadé ses disciples, et l’ardeur de ceux-ci qui s’en sont préoccupés d’emblée, dès le début.
Son propos vient d’une âme qui désire avec angoisse l’avènement du Messie, qui attend son arrivée du Ciel sur la Terre, qui est comblée de Joie de voir apparaître ce qu’elle attendait, et qui se hâte de faire participer les autres à cette bonne nouvelle.
C’est montrer une amitié vraiment fraternelle, une affection profonde et un naturel plein de sincérité, que de se communiquer ainsi les richesses spirituelles.

Remarque combien, dès le début, Pierre a un esprit docile et obéissant, car il accourut sans tarder. Il le conduisit à Jésus, dit l’Évangéliste.
Mais que personne ne condamne cette facilité, comme s’il avait accueilli aveuglément l’invitation de son frère.
Il est probable que celui-ci lui avait parlé en détail et longuement. Mais les Évangélistes suppriment beaucoup de choses par souci de concision.
D’ailleurs on ne dit pas que Pierre a cru aussitôt, mais que son frère le conduisit à Jésus pour le lui confier, afin que Pierre soit entièrement instruit par lui. Car l’autre disciple était là et participait à l’entretien.

Lorsque Jean Baptiste a dit : C’est l’Agneau, et : Il Baptise dans L’Esprit-Saint, il a confié au Christ le soin d’enseigner Lui-même plus clairement cette doctrine.
À plus forte raison André a-t-il fait de même, car il ne se jugeait pas capable de tout expliquer.
Il a conduit son frère à la source même de la Lumière, avec tant de hâte et de Joie, pour ne pas le laisser attendre si peu que ce soit.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/V_49
Prof. Dr. Mgr. Lluís CLAVELL (Roma, Italie).

Je vous ferai pêcheurs d'hommes.

Aujourd'hui, c'est la Fête de Saint André, apôtre, célébrée solennellement par les Chrétiens d'Orient.
André fut l'un des deux premiers jeunes hommes qui firent la connaissance de Jésus sur les berges du Jourdain et qui eurent une longue conversation avec Lui.
Il alla tout de suite chercher son frère Pierre, en lui disant «Nous avons trouvé le Messie» et il l'emmena à Jésus (Jn 2,41).
Peu de temps après, Jésus appela ces deux frères pêcheurs devenus ses amis, comme nous le lisons dans l'Évangile du jour: «Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes» (Mt 4,19).
Dans le même village, il y avait aussi une autre paire de frères, Jacques et Jean, compagnons et amis des premiers, pêcheurs comme eux.
Jésus les appela aussi à sa suite. Il est merveilleux de voir qu'ils laissèrent tout et le suivirent “aussitôt”, mot repris dans les deux cas.
L'on ne doit pas dire à Jésus: “après”, “plus tard”, “maintenant j'ai trop de travail”…

À chacun d'entre nous aussi —à tous les Chrétiens— Jésus demande chaque jour de mettre à son service tout ce que nous sommes et tout ce que nous possédons —tout quitter, ne rien avoir en propre—, pour que, vivant avec Lui nos tâches professionnelles et domestiques, nous soyons des "pêcheurs d'hommes".
Et que veut dire “pêcheurs d'hommes”? Une jolie réponse nous vient d'un commentaire de Saint Jean Chrysostome.
Ce Père et Docteur de l'Église observe qu'André ne savait pas bien expliquer à son frère Pierre qui était Jésus, et c'est pourquoi il «l'emmena à la source même de la Lumière», Jésus.
“Pêcher des hommes” signifie aider ceux qui nous entourent, dans la famille, dans le travail, à trouver Le Christ, unique Lumière pour notre chemin.

 

Hymne : Les voici rassemblés

Les voici rassemblés
Dans la maison du Père,
Les compagnons d'épreuve
Qui t'ont vu crucifié.
Tu ouvrais le passage,
Ils marchaient sur tes traces,
O Seigneur des Vivants.

Ils portaient dans leur cœur
Pour éclairer le monde
La mystérieuse image
De ta gloire humiliée.
Messagers d'espérance,
Ils semaient ta Parole
Et c'est toi leur moisson.

Ils ont place au festin
Dans le Royaume en Fête,
Pour avoir bu la coupe
De l'amour partagé.
Tu leur montres le Père
Et ta joie les habite,
O Jésus, Fils de Dieu !

 

Hymne : Où donc est ta demeure

Où donc est ta demeure,
Agneau de Dieu qui nous invites ?
Est-il enfin la dixième heure
pour le disciple à ta recherche ?
Car nul ne sait le jour ni l'heure
où tu viendras nous dire :
Venez et voyez !

La joie de ta rencontre
est la clarté qui transfigure ;
est-elle vive au cœur du monde
depuis ta Pâque de lumière ?
Révèle-toi plus fort que l'ombre,
toi dont l'Esprit murmure :
Jésus est Seigneur !

Remplis de ta présence,
Dieu qui habites nos aurores,
nous annonçons ta joie brûlante
à tout vivant qui te recherche.
Toi seul peux dire où prend naissance
le cri de tes apôtres :
Heureux ceux qui croient !

Seigneur, comment te suivre
avec la foi des pêcheurs d'hommes ?
Pendant la nuit des barques vides,
nous voulons croire à tes mains pleines.
Passe à nouveau sur notre rive
et clame-nous encore :
Jetez les filets !

Au seuil de ta demeure,
ta croix, Jésus, nous fera signe,
car tout apôtre aura son heure
comme toi-même as eu la tienne.
Reste avec nous, Dieu notre Maître,
pour dire en tes disciples :
Salut, Croix de vie !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, maître du monde, nous te supplions humblement : permets que l'Apôtre Saint André, après avoir évangélisé et guidé ton Église, ne cesse d'intercéder pour nous.

 

Parole de Dieu : (Ep 2, 19-22)… (Office des Laudes).
Vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour Fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est Le Christ Jésus Lui-même.
En Lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un Temple saint dans Le Seigneur.
En Lui, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par L’Esprit Saint la Demeure de Dieu.

 

Parole de Dieu : (Ep 4, 11-13)... (Office des Vêpres).
Les dons que Le Christ a faits aux hommes, ce sont d'abord les Apôtres, puis les prophètes et les missionnaires de l'Évangile, et aussi les pasteurs et ceux qui enseignent.
De cette manière, le peuple saint est organisé pour que les tâches du ministère soient accomplies, et que se construise le Corps du Christ.
Au terme, nous parviendrons tous ensemble à l'unité dans la Foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à l'état de l'Homme parfait, à la plénitude de la stature du Christ.

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