Eucharistie du Mercredi 15 Novembre 2017 : Mercredi de la 32ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Eucharistie du Mercredi 15 Novembre 2017 : Mercredi de la 32ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Albert Le Grand, Frère Prêcheur, Évêque et Docteur de l'Église (1193-1280).

Fête de Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski), Prêtre polonais o.c.d. (1835-1907).
Fête de la Bienheureuse Marie de la Passion, Fondatrice des Franciscaines Missionnaires de Marie (1839-1904).
Fête de Saint Malo d'Aleth, Évêque en Bretagne († v. 640).
Fête de la Bienheureuse Maddalena Caterina Morano, Religieuse de l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice (1847-1908).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Sagesse 6,2-11… Psaume 82(81),3-4.6-7… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17,11-19.
Commentaire sur la Vie de Saint François d'Assise dite « Compilation de Pérouse » (v. 1311).
Autre commentaire de l’Abbé Conrad J. MARTÍ i Martí OFM (Valldoreix, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Mercredi 15 Novembre 2017 : Fête de Saint Albert Le Grand, Frère Prêcheur, Évêque et Docteur de l'Église (1193-1280).
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Saint Albert Le Grand.

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Mercredi 15 Novembre 2017 : Fête de Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski), Prêtre polonais o.c.d. (1835-1907).
Près de Wadowice en Pologne, l’an 1907, la naissance au Ciel (dies natalis) de Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski), Prêtre dont la mémoire est Célébrée le 19 Novembre, le 15 Novembre tombant le jour de la commémoraison de tous les défunts de l’Ordre du Carmel.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » en date du 19 Novembre, ou sur le lien suivant :
Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski).

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Mercredi 15 Novembre 2017 : Fête de la Bienheureuse Marie de la Passion, Fondatrice des Franciscaines Missionnaires de Marie (1839-1904).
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Bienheureuse Marie de la Passion.

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Mercredi 15 Novembre 2017 : Fête de Saint Malo d'Aleth, Évêque en Bretagne († v. 640).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Malo d'Aleth.

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Mercredi 15 Novembre 2017 : Fête de la Bienheureuse Maddalena Caterina Morano, Religieuse de l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice (1847-1908).
Dans le Martyrologe Romain la date de la mémoire est celle de la naissance au Ciel (dies natalis) : le 26 mars.
Pour la Congrégation, et au niveau local, le jour de la mémoire est celui de sa naissance sur Terre : le 15 Novembre.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » en date du 26 Mars, ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Maddalena Caterina Morano.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Sagesse 6,2-11.
Soyez attentifs, vous qui dominez les foules, qui vous vantez de la multitude de vos peuples. 
Car la domination vous a été donnée par le Seigneur, et le pouvoir, par le Très-Haut, lui qui examinera votre conduite et scrutera vos intentions. 
En effet, vous êtes les ministres de sa royauté ; si donc vous n’avez pas rendu la justice avec droiture, ni observé la Loi, ni vécu selon les intentions de Dieu, 
il fondra sur vous, terrifiant et rapide, car un jugement implacable s’exerce sur les grands ; 
au petit, par pitié, on pardonne, mais les puissants seront jugés avec puissance. 
Le Maître de l’univers ne reculera devant personne, la grandeur ne lui en impose pas ; car les petits comme les grands, c’est lui qui les a faits : il prend soin de tous pareillement. 
Les puissants seront soumis à une enquête rigoureuse. 
C’est donc pour vous, souverains, que je parle, afin que vous appreniez la sagesse et que vous évitiez la chute, 
car ceux qui observent saintement les lois saintes seront reconnus saints, et ceux qui s’en instruisent y trouveront leur défense. 
Recherchez mes paroles, désirez-les ; elles feront votre éducation.

 

Psaume 82(81),3-4.6-7.
« Rendez justice au faible, à l'orphelin ; faites droit à l'indigent, au malheureux. 
« Libérez le faible et le pauvre, arrachez-le aux mains des impies. » 
« Je l'ai dit : Vous êtes des dieux, des fils du Très-Haut, vous tous ! 
« Pourtant, vous mourrez comme des hommes, comme les princes, tous, vous tomberez ! »

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17,11-19.
En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance
et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. »
À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés.
L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.
Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain.
Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ?
Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! »
Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

 

Commentaire du jour.
Vie de Saint François d'Assise dite « Compilation de Pérouse » (v. 1311).
§ 43 (trad. Debonnets et Vorreux, Documents, 1968, p. 924)

« Rendre Gloire à Dieu »

Deux ans avant sa mort, le Bienheureux François était déjà bien malade, souffrant surtout des yeux...
Il a été cinquante jours et plus sans pouvoir supporter pendant la journée la lumière du soleil, ni pendant la nuit la clarté du feu.
Il demeurait constamment dans l'obscurité à l'intérieur de la maison, dans sa cellule... Une nuit, comme il réfléchissait à toutes les tribulations qu'il endurait, il a eu pitié de lui-même et a dit intérieurement :
« Seigneur, secours-moi dans mes infirmités, pour que j'aie la force de les supporter patiemment ! »
Et soudain il a entendu en esprit une voix : « Dis-moi, frère : si, en compensation de tes souffrances et tribulations, on te donnait un immense et précieux trésor..., ne te réjouirais-tu pas ? ...
Réjouis-toi et sois dans l'allégresse au milieu de tes infirmités et tribulations : dès maintenant vis en paix comme si tu partageais déjà mon Royaume. » 

Le lendemain il a dit à ses compagnons... : « Dieu m'a donné une telle grâce et bénédiction que, dans sa Miséricorde, il a daigné m'assurer, à moi son pauvre et indigne serviteur vivant encore ici-bas, que je partagerais son Royaume.
C'est pourquoi, pour sa Gloire, pour ma consolation et l'édification du prochain, je veux composer une nouvelle « Louange du Seigneur » pour ses créatures.
Chaque jour, celles-ci servent à nos besoins, sans elles nous ne pourrions pas vivre, et par elles le genre humain offense beaucoup le Créateur.
Chaque jour aussi nous méconnaissons un si grand bienfait en ne louant pas comme nous le devrions le Créateur et Dispensateur de tous ces dons »... 

Ces « Louanges du Seigneur » qui commencent par : « Très haut, tout puissant et bon Seigneur », il les appela « Cantique de frère Soleil ».
C'est, en effet, la plus belle de toutes les créatures, celle que l'on peut, mieux que toute autre, comparer à Dieu.
Et il disait : « Au lever du soleil, tout homme devrait louer Dieu d'avoir créé cet astre qui pendant le jour donne aux yeux leur lumière ; le soir, quand vient la nuit, tout homme devrait louer Dieu pour cette autre créature, notre frère le feu qui, dans les ténèbres, permet à nos yeux de voir clair.
Nous sommes tous comme des aveugles, et c'est par ces deux créatures que Dieu nous donne la lumière.
C'est pourquoi, pour ces créatures et pour les autres qui nous servent chaque jour, nous devons louer tout particulièrement leur glorieux Créateur. » 

Lui-même le faisait de tout son cœur, qu'il soit malade ou bien portant, et volontiers il conviait les autres à chanter la Gloire du Seigneur.
Quand il a été terrassé par la maladie, il entonnait souvent ce cantique et le faisait continuer par ses compagnons ; il oubliait ainsi, en considérant la Gloire du Seigneur, la violence de ses douleurs et de ses maux.
Il a agi ainsi jusqu'au jour de sa mort.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_291
Abbé Conrad J. MARTÍ i Martí OFM (Valldoreix, Barcelona, Espagne).

«Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce»

Aujourd'hui, Jésus passe à côté de nous pour nous faire vivre la scène décrite plus haut d'une façon plus réaliste, en la personne d'un individu marginalisé, comme il en existe tellement dans nos sociétés, qui cherchent les Chrétiens afin de trouver chez eux la bonté et amour de Jésus.
A l'époque les lépreux faisaient partie de la classe marginalisée.
En effet, les dix lépreux ont accouru à la rencontre de Jésus aux portes de la ville (cf. Lc 17,12) car ils ne pouvaient pas rentrer dans les villes et ne pouvaient s'approcher des gens non plus («ils s'arrêtèrent à distance»).

Avec un peu d'imagination, chacun d'entre nous peut reproduire l'image des marginalisés de notre société qui portent des étiquettes comme nous tous: immigrants, drogués, délinquants, malades du Sida, pauvres…
Jésus veut les réhabiliter, guérir leurs souffrances, résoudre leurs problèmes, et Il demande notre coopération de manière gratuite, désintéressée, efficace… par amour.

De plus, la leçon de Jésus se fait plus présente pour chacun d'entre nous. Nous sommes pécheurs et nous avons besoin du pardon, nous sommes des pauvres qui attendent tout de Lui. Serions-nous capables de dire comme les lépreux «Jésus, maître, prends pitié de nous» (cf. Lc 17,13)? Savons-nous avoir recours à Jésus dans une prière profonde et confiante?

Imitons-nous le lépreux qui est guéri et qui revient pour dire merci? En effet, il n'y en a qu'un seul «l'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix» (Lc 17,15).
Jésus plaint les neufs autres: «Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés? Et les neuf autres, où sont-ils?» (Lc 17,17).
Saint Augustin nous laisse le commentaire suivant: «‘Grâce à Dieu’: il n'y a rien qu'on puisse dire d'une manière aussi brève (…) ni faire de plus utile que ces mots».
Pourtant, comment rendons-nous grâce à Jésus pour le don de la vie, la nôtre et celle de nos proches; la grâce de la Foi; la Sainte Eucharistie; le pardon de nos péchés…?
Ne nous arrive-t-il pas parfois de ne pas rendre grâce pour l'Eucharistie, même si nous la prenons régulièrement?
Nous ne devons pas en douter, l'Eucharistie est la meilleure expérience de notre vie de tous les jours.

 

HYMNE : DIEU QUE NUL ŒIL DE CRÉATURE

Dieu que nul œil de créature 
N'a jamais vu,
Nulle pensée jamais conçu, 
Nulle parole ne peut dire,
C'est notre nuit qui t'a reçu : 
Fais que son voile se déchire. 

Fais que tressaille son silence 
Sous ton Esprit ;
Dieu, fais en nous ce que tu dis, 
Et les aveugles de naissance
Verront enfin le jour promis 
Depuis la mort de ta semence. 

Tu n'as pas dit que l'homme croisse 
Vers son néant,
Mais tu as fait, en descendant, 
Qu'il ne se heurte à son impasse :
Tu as frayé le beau tournant, 
Où tout au monde n'est que grâce.

Dans le secret, tu nous prépares, 
Ce qui pourra 
Tenir ton jour quand tu viendras ;
C'est là, dans l'ombre de ta gloire.
Que ta clarté filtre déjà, 
Et nous entrons dans ton histoire. 

Sème les mots qui donnent vie, 
Nous te dirons ;
Regarde-nous. et nous verrons ; 
Entends Jésus qui te supplie.
Au dernier pas de création, 
Viens faire l'homme eucharistie!

 

HYMNE : TEL UN BROUILLARD QUI SE DÉCHIRE

Tel un brouillard qui se déchire 
Et laisse émerger une cime, 
Ce jour nous découvre, indicible, 
Un autre jour, que l’on devine. 

Tout rayonnant d’une promesse, 
Déjà ce matin nous entraîne, 
Figure de l’aube éternelle, 
Sur notre route quotidienne. 

Vienne l’Esprit pour nous apprendre
À voir dans ce jour qui s’avance
L’espace où mûrit notre attente
Du jour de Dieu, notre espérance.

 

HYMNE : OUVRE MES YEUX, SEIGNEUR

Ouvre mes yeux, Seigneur, 
Aux merveilles de ton amour. 
Je suis l’aveugle sur le chemin ; 
Guéris-moi, je veux te voir. 

Ouvre mes mains, Seigneur, 
Qui se ferment pour tout garder. 
Le pauvre a faim devant ma maison ; 
Apprends-moi à partager. 

Fais que je marche, Seigneur, 
Aussi dur que soit le chemin. 
Je veux te suivre jusqu’à la croix ; 
Viens me prendre par la main. 

Fais que j’entende, Seigneur, 
Tous mes frères qui crient vers moi. 
À leur souffrance et à leurs appels, 
Que mon cœur ne soit pas sourd ! 

Garde ma foi, Seigneur :
Tant de voix proclament ta mort !
Quand vient le soir, et le poids du jour,
Ô Seigneur, reste avec moi. 

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Albert.
Tu as voulu, Seigneur, que Saint Albert mérite le nom de « grand » pour avoir su concilier sagesse humaine et Foi Divine ; accorde-nous, à l’école d’un tel maître, à travers nos progrès dans les sciences, de mieux te connaître et de t’aimer davantage.

 

Parole de Dieu : (Dt 4, 39-40a)… (Office des Laudes).
Sache donc aujourd’hui, et médite cela dans ton cœur : Le Seigneur est Dieu, là-haut dans le Ciel comme ici-bas sur la Terre, et il n’y en a pas d’autre.
Tu garderas tous les jours les Commandements et les ordres du Seigneur que je te donne aujourd’hui.

 

Parole de Dieu : (1 Jn 2, 3-6)… (Office des Vêpres).
Voici comment nous pouvons savoir que nous connaissons Jésus-Christ : c’est en gardant ses Commandements.
Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses Commandements, est un menteur : la Vérité n’est pas en lui.
Mais en celui qui garde fidèlement sa Parole, l’Amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous reconnaissons que nous sommes en Lui.
Celui qui déclare demeurer en Lui doit marcher lui-même dans la voie où Lui, Jésus, a marché.

Date de dernière mise à jour : 15/11/2017

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