Eucharistie du Jeudi 15 Novembre 2018 : Jeudi de la 32ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Jeudi 15 Novembre 2018 : Jeudi de la 32ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Albert Le Grand, Frère Prêcheur, Évêque et Docteur de l'Église (1193-1280).

Fête de Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski), Prêtre polonais o.c.d. (1835-1907).
Fête de la Bienheureuse Marie de la Passion, Fondatrice des Franciscaines Missionnaires de Marie (1839-1904).
Fête de Saint Malo d'Aleth, Évêque en Bretagne († v. 640).
Fête de la Bienheureuse Maddalena Caterina Morano, Religieuse de l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice (1847-1908).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre à Philémon 1,7-20... Psaume 146(145),6c-7.8-9a.9bc-10... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,20-25.
Commentaire d’Isaac le Syrien (7e siècle), Moine près de Mossoul.
Autre commentaire de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), Carmélite, Docteur de l'Église.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Jeudi 15 Novembre 2018 : Fête de Saint Albert Le Grand, Frère Prêcheur, Évêque et Docteur de l'Église (1193-1280).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Albert Le Grand.

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Jeudi 15 Novembre 2018 : Fête de Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski), Prêtre polonais o.c.d. (1835-1907).
Près de Wadowice en Pologne, l’an 1907, la naissance au Ciel (dies natalis) de Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski), Prêtre dont la mémoire est Célébrée le 19 Novembre, le 15 Novembre tombant le jour de la commémoraison de tous les défunts de l’Ordre du Carmel.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » en date du 19 Novembre, ou sur le lien suivant :
Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski).

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Jeudi 15 Novembre 2018 : Fête de la Bienheureuse Marie de la Passion, Fondatrice des Franciscaines Missionnaires de Marie (1839-1904).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Marie de la Passion.

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Jeudi 15 Novembre 2018 : Fête de Saint Malo d'Aleth, Évêque en Bretagne († v. 640).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Malo d'Aleth.

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Jeudi 15 Novembre 2018 : Fête de la Bienheureuse Maddalena Caterina Morano, Religieuse de l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice (1847-1908).
Dans le Martyrologe Romain la date de la mémoire est celle de la naissance au Ciel (dies natalis) : le 26 mars.
Pour la Congrégation, et au niveau local, le jour de la mémoire est celui de sa naissance sur Terre : le 15 Novembre.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » en date du 26 Mars, ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Maddalena Caterina Morano.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Paul Apôtre à Philémon 1,7-20.
Bien-aimé, ta charité m’a déjà apporté beaucoup de joie et de réconfort, car grâce à toi, frère, les cœurs des fidèles ont trouvé du repos.
Certes, j’ai dans le Christ toute liberté de parole pour te prescrire ce qu’il faut faire,
mais je préfère t’adresser une demande au nom de la charité : moi, Paul, tel que je suis, un vieil homme et, qui plus est, prisonnier maintenant à cause du Christ Jésus,
j’ai quelque chose à te demander pour Onésime, mon enfant à qui, en prison, j’ai donné la vie dans le Christ.
Cet Onésime (dont le nom signifie « avantageux ») a été, pour toi, inutile à un certain moment, mais il est maintenant bien utile pour toi comme pour moi.
Je te le renvoie, lui qui est comme mon cœur.
Je l’aurais volontiers gardé auprès de moi, pour qu’il me rende des services en ton nom, à moi qui suis en prison à cause de l’Évangile.
Mais je n’ai rien voulu faire sans ton accord, pour que tu accomplisses ce qui est bien, non par contrainte mais volontiers.
S’il a été éloigné de toi pendant quelque temps, c’est peut-être pour que tu le retrouves définitivement,
non plus comme un esclave, mais, mieux qu’un esclave, comme un frère bien-aimé : il l’est vraiment pour moi, combien plus le sera-t-il pour toi, aussi bien humainement que dans le Seigneur.
Si donc tu estimes que je suis en communion avec toi, accueille-le comme si c’était moi.
S’il t’a fait du tort ou s’il te doit quelque chose, mets cela sur mon compte.
Moi, Paul, j’écris ces mots de ma propre main : c’est moi qui te rembourserai. Je n’ajouterai pas que toi aussi, tu as une dette envers moi, et cette dette, c’est toi-même.
Oui, frère, donne-moi cette satisfaction dans le Seigneur, fais que mon cœur trouve du repos dans le Christ.

 

Psaume 146(145),6c-7.8-9a.9bc-10.
Le Seigneur garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.

Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l'étranger.

Il soutient la veuve et l'orphelin,
il égare les pas du méchant.
D'âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,20-25.
En ce temps-là, comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n’est pas observable.
On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. »
Puis il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas.
On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N’y allez pas, n’y courez pas.
En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son jour sera là.
Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. »

 

Commentaire du jour.
Isaac le Syrien (7e siècle), Moine près de Mossoul.
Discours ascétiques, 1ère série (trad. DDB 1981 rev.)

« Le Règne de Dieu est au milieu de vous »

Les démons redoutent, mais Dieu et ses anges désirent l'homme qui cherche Dieu dans son cœur jour et nuit avec ferveur, et qui repousse loin de lui les agressions de l'ennemi.
Le pays spirituel de cet homme pur en son âme est au-dedans de lui : le soleil qui brille en lui est la Lumière de la Sainte Trinité ; l'air que respirent les pensées qui l'habitent est Le Saint Esprit consolateur.
Et les saints anges demeurent avec lui. Leur vie, leur joie, leur réjouissance sont Le Christ, lumière de la lumière du Père.
Un tel homme se réjouit à toute heure de la Contemplation de son âme, et il s'émerveille de la beauté qu'il y voit, cent fois plus lumineuse que la splendeur du soleil.

C'est Jérusalem. Et c'est « le Royaume de Dieu caché au-dedans de nous », selon la parole du Seigneur. Ce pays est la nuée de la Gloire de Dieu, où seuls entrerons les cœurs purs pour contempler la face de leur Maître (Mt 5,8), et leur entendement sera illuminé par les rayons de sa Lumière.

 

Commentaire du jour.
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), Carmélite, Docteur de l'Église.
Manuscrit autobiographique A, 83 v°

« Le Règne de Dieu est au milieu de vous »

C'est par-dessus tout l'Évangile qui m'entretient pendant mes oraisons, en lui je trouve tout ce qui est nécessaire à ma pauvre petite âme. J'y découvre toujours de nouvelles lumières, des sens cachés et mystérieux...

Je comprends et je sais par expérience que « le Royaume de Dieu est au-dedans de nous ». Jésus n'a point besoin de livres ni de docteurs pour instruire les âmes, lui le Docteur des docteurs, il enseigne sans bruit de paroles.
Jamais je ne l'ai entendu parler, mais je sens qu'il est en moi ; à chaque instant, il me guide, m'inspire ce que je dois dire ou faire.
Je découvre juste au moment où j'en ai besoin des lumières que je n'avais pas encore vues ; ce n'est pas le plus souvent pendant mes oraisons qu'elles sont le plus abondantes, c'est plutôt au milieu des occupations de ma journée.

 

Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le Règne de Dieu

L’apocalyptique juive avait mis en place un certain nombre de scénarios concernant le temps de la venue du Royaume de Dieu.
Le livre de Daniel se prête particulièrement à ce genre de calculs : les interprétations concernant les 70 années qui « selon la parole du Seigneur au prophète Jérémie (cf. Jr 25, 11 ; 29, 10) doivent s’accomplir sur les ruines de Jérusalem » (Dn 9, 2), allaient bon train et nourrissaient les espoirs les plus audacieux.
L’occupation romaine et sa dure répression ne représentaient-elles pas ce « temps d’angoisse tel qu’il n’en est pas advenu depuis qu’il existe une nation » (Dn 12, 1) et qui annonce l’intervention décisive et libératrice de Dieu en faveur de son peuple ?

Jésus n’abonde guère dans ce sens et va même opposer un sévère démenti à cette fébrilité eschatologique : « le Règne de Dieu ne vient pas d’une manière visible » ; sa venue est même si peu spectaculaire, qu’il est déjà instauré sans que ses interlocuteurs ne s’en soient aperçus !

Jésus ne désigne pas le « lieu » de l’avènement du Royaume, mais il a suffisamment accompli de signes messianiques pour permettre de conclure que le Règne de Dieu est inauguré en sa personne.
N’a-t-il pas manifesté son autorité sur les démons ? Guéri les malades ? Purifié les lépreux ? Ressuscité les morts ? Par respect de la liberté de ses interlocuteurs, Jésus a cependant toujours gardé une grande discrétion, même lorsqu’il accomplissait des signes particulièrement spectaculaires ; pensons aux noces de Cana, à la multiplication des pains, ou encore à la guérison de l’aveugle-né, pour ne retenir que quelques exemples pris dans le quatrième Évangile.
Ceci permettait à ceux qui refusaient de voir, de demeurer aveugles sans être montrés du doigt, et à ceux qui refusaient d’entendre de rester sourds sans se faire reprocher leur infirmité.

Cette situation n’a guère changé de nos jours. Aujourd’hui encore les Juifs opposent à notre interprétation messianique de Jésus, le fait que son Ministère n’a pas inauguré de manière visible le Règne de Dieu.
Il n’y a d’ailleurs pas que les Juifs à utiliser cet argument pour réduire Jésus à un prophète, un précurseur annonçant celui qui devait venir - Mohammed pour l’Islam - ou celui qui doit venir - Maitreya pour le Nouvel Age.

La réponse de Jésus, tout comme la suite de la péricope, sont donc d’une étonnante actualité. Inutile de chercher à discerner les signes de l’avènement du Règne dans un événement astrologique - le passage du soleil dans le signe du Verseau - ni dans de grands chamboulements atmosphériques, climatiques, géologiques voire écologiques.
« Le Règne de Dieu est au milieu de vous », et il demeure présent tout au long de l’histoire, dans la Personne du Christ qui vit « au milieu » de son Église, comme il vit en chacun de nous par la Foi.
Il nous faut donc résister à la tentation de chercher dans l’extériorité de phénomènes extraordinaires, ce qui nous est donné dans l’intimité de notre cœur.

Hélas, combien d’hommes et de femmes, recrutés jusque dans les rangs des Chrétiens, se ruent de nos jours vers le premier « gourou » qui exhibe quelque pouvoir préternaturel ! L’avertissement de Jésus est pourtant clair et sévère : « N’y allez pas, n’y courez pas ! »
Notre Dieu nous respecte trop pour nous séduire ou nous fasciner par du merveilleux.

Le Verbe ne s’est pas incarné pour se donner en spectacle, mais pour épouser notre condition humaine en toutes choses, afin que jamais et en aucune circonstance nous ne soyons séparés de Lui.
La mort elle-même a dû s’avouer vaincue lorsque « comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, Le Fils de l’Homme » est sorti vivant du tombeau.
Mais pour que cette victoire fût totale, qu’elle inclue tout ce qui séparait jusque-là l’homme pécheur de Son Dieu, « il fallait auparavant qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par les hommes de sa génération ».

Qu’en est-il alors de la Parousie, c'est-à-dire du retour glorieux du Christ ? Certes Jésus « reviendra dans la Gloire pour juger les vivants et les morts ».
Mais ce « retour » ne signifiera pas la venue en provenance d’un autre lieu où Le Seigneur aurait attendu patiemment que l’Heure de son intervention ait sonné. Ce retour sera un dévoilement au grand jour de la présence Divine cachée au cœur du monde depuis que Le Fils de l’Homme est venu y allumer le Feu de L’Esprit.

La même description vaudra pour le retour en Gloire du Fils de l’homme, que pour sa glorification au matin de Pâques : « Comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi Le Fils de l’Homme, quand son Jour sera là ».
Nous ne savons ni le jour ni l’heure et nous n’avons même pas à nous en soucier. Notre préoccupation devrait plutôt consister à tout faire pour être prêts à le reconnaître et à l’accueillir.
Si nous investissions dans la prière et le service fraternel, le temps perdu à lire les vaines spéculations apocalyptiques qui pullulent de nos jours, nous ferions une œuvre bien plus utile pour hâter le retour du Seigneur, et nous garderions la Paix intérieure, prêts à discerner les appels de L’Esprit, et à y répondre généreusement.

Le Psaume 145 (146) de la liturgie de ce jour nous explicite les activités du Seigneur parmi nous : si le Royaume de Dieu est inauguré en sa personne, la Sagesse ne demande-t-elle pas de nous mettre au travail à ses côtés ?
C’est là, au cœur même des œuvres de Charité que nous découvrirons le Royaume caché : « Le Seigneur fait justice aux opprimés ; aux affamés, il donne le pain ; Le Seigneur délie les enchaînés.
Le Seigneur redresse les accablés, il protège l’étranger. D’âge en âge, Le Seigneur règnera : Ton Dieu, ô Sion, pour toujours ! »

« Dieu Notre Père, “tu n’aimes que celui qui vit avec la Sagesse” (1ère lect.) ; apprends-nous à la reconnaitre et à l’aimer en Ton Fils bien-aimé, Jésus-Christ.
Il est “ta Parole qui se dresse dans les Cieux” (Ps 118) ; “le reflet de la Lumière éternelle, le miroir sans tache de ton activité et de ta Bonté ; déployant sa vigueur d’un bout du monde à l’autre, il gouverne l’univers avec douceur” (1ère lect.).
Heureux celui qui le prend pour Maître et se met à son école : “il en fera des prophètes et des amis de Dieu” (Ibid.).
Père Joseph-Marie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_292
Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).

«Voilà que le Règne de Dieu est au milieu de vous»

Aujourd'hui, les pharisiens demandent à Jésus une chose qui a toujours suscité l'intérêt, la curiosité et la peur...:
Quand viendra le Royaume de Dieu? Quand arrivera le jour définitif, la fin du monde, le retour du Christ pour juger les vivants et les morts lors du Jugement dernier?

Jésus leur répond que cela est imprévisible. La seule chose dont nous soyons sûrs est qu'il viendra subitement, sans prévenir: il sera comme «l'éclair qui jaillit» (Lc 17,24), un événement soudain et, en même temps, plein de lumière et de gloire.
Quant aux circonstances, la seconde venue de Jésus demeure enveloppée de mystère. Mais Jésus nous fournit une piste authentique et sûre: dès à présent, «le règne de Dieu est au milieu de vous» (Lc 17,21). Ou bien: «à l'intérieur de vous».

Le grand événement du dernier jour sera un fait universel, mais il advient aussi dans le petit microcosme de chaque jour.
C'est là que l'on doit aller à la recherche du Royaume. C'est dans notre intérieur que se trouve le Ciel, où nous devons rencontrer Jésus.

Ce Royaume, qui commencera à l’improviste "hors de nous", peut commencer dès maintenant "en nous". Le dernier jour prend dès à présent forme à l'intérieur de chacun de nous. Si nous voulons entrer dans le Royaume le jour final, nous devons laisser entrer maintenant le Royaume à l'intérieur de nous.
Si nous voulons qu'à cet instant définitif Jésus soit notre Juge miséricordieux, laissons-Le être maintenant notre ami et notre hôte intérieur.

Saint Bernard, dans un sermon de l'Avent, parle de trois venues de Jésus. La première, quand Il s'est fait homme; la dernière, quand Il viendra comme Juge.
Mais il y a une venue intermédiaire, qui a lieu dans le cœur de chacun.
C'est là que se réalisent, au niveau personnel et de l'expérience, la première et la dernière venues.
La sentence que Jésus prononcera au jour du Jugement sera celle qui résonne maintenant dans notre cœur.
Ce qui n'est pas encore arrivé est dès aujourd'hui une réalité.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=124633c651

 

HYMNE : QU'IL SOIT BÉNI

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Ouvrez, ouvrez vos portes,
Ne fermez plus vos cœurs !
Il vient à nous sans faste,
Grandeur ni majesté,
Vêtu comme le pauvre
Dans son humilité !

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Entendez-le qui parle,
Sortez tous de l'erreur !
Malheur à l'homme riche
S'il ne veut écouter
Le Christ de la Promesse
Qui vient nous racheter !

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il montre à tous les humbles
La face du Sauveur !
À lui sont en partage
La gloire et le pouvoir,
Ce qu'à la fin des âges
Les peuples pourront voir !

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il donne aux misérables
La paix du Bon Pasteur,
Il est doux. Il est humble.
Son joug sera léger!
Et c'est lui qui nous mène
Jusqu'à la liberté !

 

HYMNE : PÈRE DU PREMIER MOT

Père du premier mot
Jailli dans le premier silence
Où l’homme a commencé,
Entends monter vers toi,
Comme en écho,
Nos voix
Mêlées aux chants que lance
Ton Bien-Aimé.

Père du premier jour
Levé sur les premières terres
Au souffle de l’Esprit,
Voici devant tes yeux,
Comme en retour,
Le feu
Qui prend au cœur les frères
De Jésus Christ. 

Père du premier fruit
Gonflé de la première sève
Au monde ensemencé,
Reçois le sang des grains
Qui ont mûri,
Et viens
Remplir les mains qui cherchent
Ton Premier-Né.

 

HYMNE : Ô PÈRE, SOURCE DE L’AMOUR

Ô Père,
Source de l’amour,
Tu nous as gardés en ce jour
Dans ta tendresse.
Si je n’ai pas compris ta voix,
Ce soir je rentre auprès de toi,
Et ton pardon me sauvera
De la tristesse.

Seigneur,
Étoile sans déclin,
Toi qui vis aux siècles sans fin,
Près de ton Père !
Ta main, ce jour, nous a conduits,
Ton corps, ton sang nous ont nourris :
Reste avec nous en cette nuit,
Sainte lumière.

Seigneur,
Esprit de vérité,
Ne refuse pas ta clarté
À tous les hommes.
Éteins la haine dans les cœurs,
Et que les pauvres qui ont peur
D’un lendemain sans vrai bonheur
En paix s’endorment.

Seigneur,
Reviendras-tu ce soir
Pour combler enfin notre espoir
Par ta présence ?
La table est mise en ta maison
Où près de toi nous mangerons.
Pour ton retour, nous veillerons
Pleins d’espérance.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Albert.
Tu as voulu, Seigneur, que Saint Albert mérite le nom de « grand » pour avoir su concilier sagesse humaine et Foi Divine ; accorde-nous, à l’école d’un tel maître, à travers nos progrès dans les sciences, de mieux te connaître et de t’aimer davantage.

 

Parole de Dieu : (Rm 8, 18-21)… (Office des Laudes).
J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous.
En effet, la Création aspire de toutes ses forces à voir cette révélation des fils de Dieu. Car la Création a été livrée au pouvoir du néant, non parce qu’elle l’a voulu, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir.
Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la liberté, la gloire des enfants de Dieu.

 

Parole de Dieu : (Col 1, 23)… (Office des Vêpres).
Par la Foi, tenez, solides et fermes ; ne vous laissez pas détourner de l’Espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile proclamé à toute créature sous le Ciel.

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