Eucharistie du Mardi 27 Novembre 2018 : Mardi de la 34ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Mardi 27 Novembre 2018 : Mardi de la 34ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Fête de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (1830).
Fête de Saint Maxime de Lérins (ou de Riez), Évêque de Riez († v. 460).
Fête de Saint Virgile, Abbé et Évêque de Salzbourg (? 784).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de l'Apocalypse 14,14-19… Psaume 96(95),10.11-12a.12b-13ab.13bcd… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,5-11.
Commentaire de Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), Évêque de Jérusalem et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni ORIOL i Tataret (Vic, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Mardi 27 Novembre 2018 : Fête de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (1830).
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Fête de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse.

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Mardi 27 Novembre 2018 : Fête de Saint Maxime de Lérins (ou de Riez), Évêque de Riez († v. 460).
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Saint Maxime de Lérins (ou de Riez), Évêque de Riez.

Saint virgilius salzburg

Mardi 27 Novembre 2018 : Fête de Saint Virgile, Abbé et Évêque de Salzbourg (? 784).
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Saint Virgile, Abbé et Évêque de Salzbourg.

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de l'Apocalypse 14,14-19.
Moi, Jean, j'ai vu une nuée blanche; et sur cette nuée, quelqu'un siégeait, semblable à un fils d'homme. Il avait sur la tête une couronne d'or, et à la main une faucille aiguisée.
Un autre ange sortit du Temple, criant d'une voix puissante à celui qui siégeait sur la nuée : « Prends ta faucille et moissonne, l'heure de la moisson est venue, car elle est mûre, la moisson de la terre. »
Alors, celui qui siégeait sur la nuée lança la faucille sur la terre, et la terre fut moissonnée.
Puis un autre ange sortit du Temple qui est dans le ciel ; il avait lui aussi une faucille aiguisée.
Un autre ange encore arriva d'auprès de l'autel ; il avait pouvoir sur le feu. Il interpella d'une voix puissante celui qui avait la faucille aiguisée : « Prends ta faucille aiguisée, et vendange les grappes de la vigne de la terre, car les raisins sont mûrs. »
L'ange lança la faucille sur la terre, vendangea la vigne de la terre, et jeta le raisin dans le grand pressoir de la colère de Dieu.

 

Psaume 96(95),10.11-12a.12b-13ab.13bcd.
Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! »
Le monde, inébranlable, tient bon.
Il gouverne les peuples avec droiture.

Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.

Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.

car il vient pour juger la terre.
Il jugera le monde avec justice,
et les peuples selon sa vérité !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,5-11.
Certains disciples de Jésus parlaient du Temple, admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles. Jésus leur dit :
« Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »
Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe que cela va se réaliser ? »
Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom en disant : 'C'est moi', ou encore : 'Le moment est tout proche. ' Ne marchez pas derrière eux !
Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas : il faut que cela arrive d'abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin. »
Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume.
Il y aura de grands tremblements de terre, et çà et là des épidémies de peste et des famines ; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel.

 

Commentaire du jour.
Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), Évêque de Jérusalem et Docteur de l'Église.
Catéchèses en vue du Baptême, n°15, (trad. Soleil levant 1962, p. 285s rev.)

« De grands signes dans le Ciel »

Le Seigneur viendra des Cieux sur les nuées, lui qui est monté sur les nuées (Ac 1,9). En effet c'est Lui qui a dit : « Et ils verront Le Fils de l'Homme venant sur les nuées du Ciel avec puissance et grande Gloire » (Mt 24,30).
Mais quel sera le signe véritable de son avènement, de crainte que les puissances ennemies n'osent nous égarer en le simulant ? « Et alors, dit-il paraîtra, le signe du Fils de l'homme dans le Ciel » (Mt 24,30).

Or le signe véridique et propre du Christ est la Croix. Le signe d'une Croix lumineuse précède le roi, désignant celui qui a d'abord été crucifié, afin qu'à cette vue ceux qui l'avaient d'abord percé de clous et entouré de pièges se frappent la poitrine (Za 12,10) en disant :
« Voici celui qui a été souffleté, celui dont le visage a reçu les crachats, celui qu'on avait lié de chaînes, celui que jadis on avait humilié sur la Croix. »
« Où fuir le visage de ta colère ? », diront-ils (cf Ap 6,16). Et entourés des armées des anges, ils ne trouveront nulle part un refuge.

Pour les ennemis de la Croix, la crainte sera le signe. Mais ce sera la Joie pour ses amis qui auront cru en la Croix ou l'auront prêchée ou auront souffert pour elle.
Qui donc aura alors le bonheur d'être trouvé l'ami du Christ ? Il ne dédaignera pas ses serviteurs, ce roi glorieux qu'entoure la garde des anges et qui siège sur le même trône que Le Père (Ap 3,21).

Car pour que les élus ne soient pas confondus avec les ennemis, « il enverra ses anges avec la grande trompette, et des quatre vents ils rassembleront les élus » (Mt 24,31).
Il n'a pas oublié Lot dans son isolement (Gn 19,15; Lc 17,28) ; comment oublierait-il la foule des justes ?
« Venez-les bénis de Mon Père » (Mt 25,34), dira-t-il à ceux qui seront transportés sur les chars des nuées et que les anges auront rassemblés.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/35
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre.

Au temps de Jésus, le Temple n’était pas encore complètement fini. Les travaux avaient été commencés 46 ans plus tôt (Jean 2,20) par Hérode le Grand qui, même à l’échelle de l’empire romain, était un grand constructeur.
On peut encore voir un mur, le mur de l’ouest où les Juifs vont prier, qui soutenait l’esplanade sur laquelle était bâti le Temple.

Les pierres de ce mur nous font soupçonner ce que pouvait être les portiques et le sanctuaire. Parfaitement rectangulaires et polies, avec une lisière légèrement encavée comme bordure, elles pèsent au minimum 2 tonnes mais des pierres angulaires qui forment les coins vont jusqu’à 50 tonnes.

Quelle peut être la réaction des disciples quand Jésus leur déclare que, de cette construction qu’ils admirent, il ne restera pas pierre sur pierre?
Ils ont dû penser qu’il fallait que ce soit la fin du monde.

On en parle et on écrit beaucoup sur cette fin du monde au temps du Christ. Il y a, dans la Bible, la conviction que Dieu conduit l’histoire vers un but bien précis où le monde ancien, le nôtre, sera remplacé par le Monde nouveau.
Pour redonner du courage à ceux qui souffrent de la présence du mal, la littérature apocalyptique, abondante au temps du Christ, donnent des images symboliques de cette fin pour essayer d’en transmettre l’importance.

C’est ce que fait Jésus au moment où il parle de La Fin: des guerres, des tremblements de terre, des épidémies, des famines et surtout des signes dans le Ciel comme les astres qui se décrochent de la voûte céleste.
Mais ce ne sont pas des informations photographiques et Jésus les a avertis: si vous voyez des guerres n’allez pas croire que La Fin est proche. Surtout n’allez pas croire ceux qui disent que le moment est arrivé.

Ainsi la destruction du temple sera une fin: ce sera la fin du culte de l’Ancien Testament. Ce ne sera pas la Fin du monde.
Et dans le verset qui suit immédiatement notre texte, Jésus revient sur l’avertissement qu’il faut conserver la vigilance et la persévérance:
Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et on vous persécutera ... à cause de mon Nom. Ce sera pour vous l’occasion de rendre témoignage. (Luc 21,12-13)
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre.

Les cinq derniers jours de l’année liturgique, l’Église nous invite à tourner nos regards vers le terme de l’histoire.
Pour soutenir notre méditation, elle nous propose les paroles mystérieuses adressées par Jésus à ses disciples concernant la fin des temps.
Ces passages annonçant cataclysmes, guerres et autres tragédies sont à interpréter en tenant compte du genre littéraire apocalyptique emprunté par Notre-Seigneur pour exprimer son message.
Car le but de ces annonces terrifiantes n’est pas de faire un reportage des événements de la fin, mais de nous conduire à vivre en disciples le temps présent qui est le seul qui nous soit donné pour accueillir Le Seigneur qui vient.

Sans aucun doute, le Temple devait être très beau, avec ses colonnes et ses boiseries sculptées, ses draperies brodées, ses revêtements d’or.
Les pèlerins devaient rester bouche-baie, un peu comme nous le sommes devant la Basilique Saint Pierre de Rome, et un Hindou devant le Taj Mahal.
L’intervention de Jésus vient rompre le charme : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit ».

Pour les Juifs, ces paroles sont blasphématoires : le prophète Jérémie n’avait échappé que de justesse à la mort pour moins que cela.
Ce sera d’ailleurs le motif de condamnation de Notre Seigneur. Pour le moment, son auditoire ne veut entendre dans ces propos qu’une allusion aux événements de la fin du monde ; aussi les disciples le pressent-ils de leur révéler le temps et les signes avant-coureurs.
Jésus ne répond pas à leur demande ; il les met plutôt en garde contre ce genre de curiosité malsaine et plus encore contre ceux qui prétendraient y répondre : seul Le Père connaît le temps et l’heure ; il ne nous appartient pas de scruter ses intentions.

« Ne vous laissez pas égarer, nous dit-il en substance, par de soi-disant signes de la fin prochaine du monde : les « tremblements de terre » et autres cataclysmes naturels, les « épidémies de peste et les famines » et même les « guerres et soulèvements » appartiennent aux conditions de ce monde déchu et ne sont en rien des signes de sa fin.
Il y en a eu à toutes les époques, et il en sera hélas ainsi jusqu’au bout.
S’il faut y lire un signe, c’est bien celui du dégât causé par le péché dans la Création toute entière.

Au fond Jésus nous annonce qu’il en sera hélas toujours ainsi dans le monde ancien. Aussi Le Seigneur ne viendra-t-il pas instaurer les temps nouveaux dans une mise en scène spectaculaire qui amplifierait les catastrophes que nous ne connaissons que trop bien.
Son retour sera semblable à sa première venue : le Verbe de Dieu naît dans une étable au milieu de l’indifférence et de l’agitation générales, dues au recensement ordonné par l’Auguste empereur.
Quelques mages en Orient ont vu monter son étoile, mais ils sont apparemment les seuls à l’avoir constaté.
Sans doute parce qu’ils sont aussi les seuls, avec les bergers, à avoir le regard tourné vers le Ciel et non vers la Terre.

« Beaucoup viendront sous mon Nom en disant : “c’est moi”, ou encore : “le moment est tout proche”. Ne marchez pas derrière eux ! »
Tout au long des siècles, bien des voix se sont fait entendre, prétendant apporter réponse aux problèmes qui déchirent l’humanité mais les utopies se sont effondrées les unes après les autres et il en sera ainsi tant qu’il y aura des hommes.

L’effort de résoudre les problèmes qui se posent à nous à chaque époque est certes louable, mais Notre-Seigneur nous invite à un sain réalisme : si l’homme avait la capacité d’instaurer un monde meilleur, il y a longtemps qu’il l’aurait fait.
D’ailleurs comment prétendrions-nous changer le cours des événements du monde, alors que nous sommes incapables de gérer notre propre vie ?

Ce que Jésus constate et prophétise du Temple de pierre, se vérifie pour le Temple que nous sommes. Que d’attention ne portons-nous pas à notre aspect extérieur, notre prestance, notre réputation, notre réussite sociale, etc.
Pourtant, de tout cela, « viendra un jour où il n’en restera rien » !

Ce n’est pas l’aspect extérieur du Temple qui compte, mais l’authenticité du culte qui s’y déroule.
D’ailleurs, au chapitre précédent, nous avons vu Notre-Seigneur « expulser les marchands » qui faisaient du Temple « une caverne de bandits » au lieu d’une « maison de prière » (Lc 19, 45).
De même, ce ne sont pas nos « belles façades » qui sauveront le monde - entendons nos attitudes pacifiques toutes extérieures, nos discours-programmes et nos traités de paix ; mais la conversion humble et sincère, dans la docilité à la voix intérieure de L’Esprit Saint s’adressant à notre conscience.

« “Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit” : accorde-nous Seigneur de situer chaque instant de notre vie mortelle dans la perspective de l’immortalité qui seule lui donne sens.

Purifie notre Temple intérieur de toute complicité avec les idoles de ce monde, afin que le jour où tu nous appelleras à venir te rejoindre sur l’autre rivage, nous puissions quitter sans regret cette Terre, pour entrer dans ton Royaume d’éternité. »
Père Joseph-Marie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_308
+ Abbé Antoni ORIOL i Tataret (Vic, Barcelona, Espagne).

Des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre

Aujourd'hui, nous écoutons étonnés le sévère avertissement du Seigneur: «Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre: tout sera détruit» (Lc 21,6).
Ces paroles de Jésus sont aux antipodes d'une autre qui se nomme "culture du progrès infini de l'humanité" ou plutôt de quelques petits cerveaux technoscientifiques et politico-militaires de l'espèce humaine, en une imparable évolution.

À partir d'où? Jusqu'où? Ça, personne ne le sait ni ne peut le savoir, à l'exception, en dernière instance, d'une soi-disant matière éternelle qui nie Dieu en usurpant ses attributs.
Comme ils essaient de nous faire communier à des roues de moulin ceux qui rejettent la communion avec la finitude et la précarité propres de la condition humaine!

Nous, les disciples du Fils de Dieu fait homme, de Jésus, nous écoutons ses paroles et, les faisant nôtre, nous les méditons.
Voici ce qu'Il nous dit: «Prenez garde de ne pas vous laisser égarer» (Lc 21,8). C'est Celui qui est venu rendre témoignage à la vérité qui nous le dit, en affirmant que ceux qui sont dans la vérité écoutent sa voix.

Et voici encore qu'Il nous assure: «Ce ne sera pas tout de suite la fin» (Lc 21,9). Ce qui veut dire, d'un côté, que nous disposons d'un temps pour nous sauver et qu'il nous appartient d'en profiter; et, d'un autre côté, qu'en en tout cas la fin viendra.
Oui, Jésus viendra «juger les vivants et les morts», comme nous le confessons dans le Credo.

Lecteurs de Contempler l'Évangile d'aujourd'hui, chers frères et amis: quelques versets plus loin, Jésus nous encourage et nous console par ces autres paroles qu'en son Nom je vous répète: «Celui qui persévèrera jusqu’au bout sera sauvé» (Lc 21,19).

En une résonnance cordiale, exhortons-nous les uns les autres avec l'énergie d'un hymne chrétien catalan:
«Persévérons, car nous touchons déjà la cime de la main!».

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=b3d492e48b

 

HYMNE : POUR QUE L'HOMME SOIT UN FILS

Pour que l'homme soit un fils à son image,
Dieu l'a travaillé au souffle de l'Esprit :
Lorsque nous n'avions ni forme ni visage,
Son amour nous voyait libres comme lui.

Nous tenions de Dieu la grâce de la vie,
Nous l'avons tenue captive du péché :
Haine et mort se sont liguées pour l'injustice
Et la loi de tout amour fut délaissée.

Quand ce fut le jour, et l'heure favorable,
Dieu nous a donné Jésus, le Bien-Aimé :
L'arbre de la croix indique le passage
Vers un monde où toute chose est consacrée.

Qui prendra la route vers ces grands espaces ?
Qui prendra Jésus pour Maître et pour ami ?
L'humble serviteur a la plus belle place !
Servir Dieu rend l'homme libre comme lui.

 

HYMNE : BÉNI DE DIEU

Béni de Dieu 
En qui le Père se complaît, 
Tu es venu 
baptiser l’homme dans ta mort, 
Et le Jourdain baigna ton corps. 
Ô viens, Seigneur Jésus ! 
Justice du Royaume ; 
Que nous chantions pour ton retour :

R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

Rocher nouveau
D’où sort le Fleuve de la vie,
Tu es venu
abreuver ceux qui croient en toi,
Et tu laissas s’ouvrir ton cœur.
Ô viens, Seigneur Jésus
Fontaine intarissable ;
Que nous chantions pour ton retour : 

R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

 

HYMNE : SEIGNEUR, AU SEUIL DE CETTE NUIT

Seigneur, au seuil de cette nuit, 
Nous venons te rendre l’esprit 
Et la confiance. 
Bientôt nous ne pourrons plus rien ; 
Nous les mettons entre tes mains 
Afin qu’en toi nos vies demain 
Prennent naissance. 

Ce jour en train de décliner, 
Tu nous donnes de le tourner 
Vers le mystère 
Qui fit le premier soir avant 
La première aube sur les temps, 
Et chaque soir au soir suivant 
Dit ta lumière. 

Rappelle-toi lorsque tu vins 
Dans le vent de nuit au jardin 
De la genèse, 
Afin que l'homme trouve au cœur 
Un nouveau jour, plus intérieur, 
Qui le rappelle à son Seigneur, 
Quand l’autre baisse. 

Tu ne l’as pas abandonné ; 
Ton esprit de feu dans la nuée
Resta fidèle. 
Et puis le ciel s’est découvert, 
Quand tu pris chair de notre chair, 
Quand tu donnas à l’univers 
Sa nuit nouvelle. 

Surtout, Jésus, rappelle-toi,
Descendant encore plus bas,
À la mort même :
Puisque tout est renouvelé,
Laisse ce soir nos cœurs aller
Dans cette paix que tu promets
À ceux qui t’aiment.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu ouvres à ceux qui t'aiment les richesses de Ton Esprit-Saint, et tu fais grandir en eux ta propre Vie en leur donnant part au Corps de Ton Fils ; aide-les à se comporter dans le monde en enfants de Dieu appelés à la Liberté : qu'ils répondent par la sainteté de leur Vie à la mission prophétique de l'Église.

 

Parole de Dieu : (1 Th 5, 4-5)… (Office des Laudes).
Frères, puisque vous n’êtes pas dans les ténèbres, le Jour du Seigneur ne vous surprendra pas comme un voleur.
En effet, vous êtes tous des fils de la Lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.

 

Parole de Dieu : (Rm 3, 23-25a)… (Office des Vêpres).
Tous les hommes sont pécheurs, ils sont tous privés de la Gloire de Dieu, Lui qui leur donne d’être des Justes par sa seule Grâce, en vertu de la Rédemption accomplie dans Le Christ Jésus.
Car Dieu a exposé Le Christ sur la Croix afin que, par l’Offrande de son Sang, il soit le Pardon pour ceux qui croient en Lui.
Ainsi Dieu voulait manifester sa Justice.

Date de dernière mise à jour : 27/11/2018

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