Eucharistie du Samedi 10 Novembre 2018 : Samedi de la 31ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Samedi 10 Novembre 2018 : Samedi de la 31ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Léon I, le Grand, Pape (45ème) et Docteur de l'Église (406-461).

Fête de Saint André Avellin, Prêtre Théatin (1521-1608).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 4,10-19… Psaume 112(111),1-2.5-6.8a.9… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,9-15.
Commentaire de Saint Grégoire de Nazianze (330-390), Évêque et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Jean-Louis D’Aragon, S.J., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Joaquim FORTUNY i Vizcarro (Cunit, Tarragona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

La rencontre entre saint leon i et attila 11

Samedi 10 Novembre 2018 : Fête de Saint Léon I, le Grand, Pape (45ème) et Docteur de l'Église (406-461).
On dit que c'est lui qui arrêta Attila qui s'apprêtait à envahir l'Italie à la tête des Huns, en 452. Les barbares, murmurant de voir leur chef reculer, lui demandèrent raison de sa conduite: "Pendant que le Pontife me parlait, leur dit-il, je voyais à ses côtés un autre Pontife d'une majesté toute divine; il se tenait debout, ses yeux lançaient des éclairs, et il me menaçait du glaive qu'il brandissait dans sa main; j'ai compris que le Ciel se déclarait pour la ville de Rome." Ce personnage n'était autre que Saint Pierre.
Les Romains firent une réception enthousiaste au Pontife victorieux. Le génie de Raphaël a immortalisé cette scène dans une peinture célèbre.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Léon I le Grand, Pape.

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Samedi 10 Novembre 2018 : Fête de Saint André Avellin, Prêtre Théatin (1521-1608).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint André Avellin, Prêtre Théatin.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 4,10-19.
Frères, j'ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur à voir refleurir vos bonnes dispositions pour moi : elles étaient bien vivantes, mais vous n'aviez pas occasion de les montrer.
Ce n'est pas le dénuement qui me fait parler ainsi, car j'ai été formé à me contenter de ce que j'ai.
Je sais vivre de peu, je sais aussi avoir tout ce qu'il me faut. Être rassasié et avoir faim, avoir tout ce qu'il me faut et manquer de tout, j'ai appris cela de toutes les façons.
Je peux tout supporter avec celui qui me donne la force.
Cependant, vous avez bien fait de m'aider tous ensemble quand j'étais dans la gêne.
Vous, les Philippiens, vous le savez : dans les premiers temps où vous avez reçu l'Évangile, au moment où je quittais la Macédoine, je n'ai eu ma part dans les recettes et dépenses d'aucune Église, excepté la vôtre.
A Thessalonique déjà, vous m'avez envoyé, et même deux fois, ce dont j'avais besoin.
Je ne recherche pas les dons ; ce que je recherche, c'est le bénéfice qui s'ajoutera à votre compte.
J'ai d'ailleurs tout reçu, j'ai tout ce qu'il me faut, je suis comblé depuis qu'Épaphrodite m'a remis votre envoi : c'est un sacrifice que Dieu trouve agréable et qu'il accepte parce qu'il lui plaît.
Et mon Dieu subviendra magnifiquement à tous vos besoins selon sa richesse, dans le Christ Jésus.

 

Psaume 112(111),1-2.5-6.8a.9.
Heureux qui craint le Seigneur,
qui aime entièrement sa volonté !
Sa lignée sera puissante sur la terre ;
la race des justes est bénie.

L'homme de bien a pitié, il partage ;
il mène ses affaires avec droiture.
Cet homme jamais ne tombera ;
toujours on fera mémoire du juste.

Son cœur est confiant, il ne craint pas.
À pleines mains, il donne au pauvre ;
à jamais se maintiendra sa justice,
sa puissance grandira, et sa gloire !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,9-15.
Jésus disait à ses disciples : " Faites-vous, des amis avec l'Argent trompeur, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.
Celui qui est digne de confiance dans une toute petite affaire est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est trompeur dans une petite affaire est trompeur aussi dans une grande.
Si vous n'avez pas été dignes de confiance avec l'Argent trompeur, qui vous confiera le bien véritable ?
Et si vous n'avez pas été dignes de confiance pour des biens étrangers, le vôtre, qui vous le donnera ?
Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera le premier, et aimera le second ; ou bien il s'attachera au premier, et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent. »
Les pharisiens, eux qui aimaient l'argent, entendaient tout cela, et ils ricanaient à son sujet.
Il leur dit alors : « Vous êtes, vous, ceux qui se présentent comme des justes aux yeux des hommes, mais Dieu connaît vos cœurs, car ce qui est prestigieux chez les hommes est une chose abominable aux yeux de Dieu.

 

Commentaire du jour.
Saint Grégoire de Nazianze (330-390), Évêque et Docteur de l'Église.
Homélie 14, sur l'amour des pauvres, 24-25 ; PL 35, 887 (trad. bréviaire 1er lun. carême rev.)

« Si vous n'avez pas été digne de confiance avec l'argent trompeur, qui vous confiera le bien véritable ? »

Mes frères et mes amis, ne soyons pas les gérants malhonnêtes des biens qui nous ont été confiés (Lc 16,1s).
Ne risquons pas d'entendre Saint Pierre nous dire : « Ayez honte, vous qui retenez le bien d'autrui. Imitez l'équité de Dieu, et il n'y aura plus de pauvre ».
Ne nous donnons pas tant de peine pour amasser quand d'autres souffrent de la pauvreté ; car autrement nous subirons les remontrances sévères du prophète Amos : « Prenez garde, vous qui dites : Quand donc la fête de la nouvelle lune sera-t-elle passée pour que nous puissions vendre, et le sabbat, pour que nous puissions ouvrir nos magasins ? » (8,5)...

Pratiquons nous-mêmes cette loi sublime et primordiale de Dieu, qui fait pleuvoir pour les justes et les pécheurs et qui fait lever son soleil également pour tous (Mt 5,45).
Il déploie pour tous les immenses étendues de la terre en friche, les sources, les fleuves et les forêts ; aux oiseaux il donne l'air, et l'eau à toutes les bêtes aquatiques.

Il donne généreusement les ressources nécessaires à la vie de tous ; celles-ci ne sont pas confisquées par les puissants, limitées par une loi, rationnées.
Elles sont communes, abondantes et par conséquent Dieu les offre sans que personne ne soit frustré.
Car il veut honorer par cette égalité dans ses dons l'égale dignité de la nature, et montrer toute la générosité de sa bienfaisance.

 

Commentaire du jour.
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Sur Abraham, I, 5, 32-35 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, vol. 1, Mediaspaul 1988, p. 63)

« Faites-vous des amis avec l'argent trompeur »

« Abraham était assis à l'entrée de sa tente, nous dit l'Écriture, il y était assis au plus chaud du jour » (Gn 18,1). Les autres se reposaient ; lui guettait la venue d'hôtes éventuels. Il méritait bien que Dieu vienne à lui au chêne de Mambré, celui qui cherchait avec tant d'empressement à exercer l'hospitalité...

Oui, l'hospitalité est bonne, elle a sa récompense particulière : elle s'attire d'abord la gratitude des hommes ; elle reçoit aussi — ce qui est plus important — un salaire de la part de Dieu.

Nous sommes tous, en cette terre d'exil, des hôtes de passage. Pour un temps, nous avons à loger sous un toit ; bientôt, il faudra en déloger.
Prenons garde ! Si nous avons été durs ou négligents dans l'accueil des étrangers, une fois écoulé le cours de cette vie, les Saints pourraient bien, à leur tour, refuser de nous accueillir. « Faites-vous des amis avec l'argent malhonnête, dit Le Seigneur dans l'Évangile, afin qu'ils vous reçoivent dans les demeures éternelles »...

D'ailleurs, sais-tu si ce n'est pas Dieu que tu reçois, alors que tu penses n'avoir affaire qu'à des hommes ?
Abraham accueille des voyageurs ; en réalité il reçoit chez lui Dieu et ses anges. Toi aussi, qui accueilles un étranger, c'est Dieu que tu reçois.
Le Seigneur Jésus l'atteste dans l'Évangile :
« J'étais un étranger et vous m'avez accueilli. Ce que vous avez fait à l'un de ces tout-petits, c'est à Moi que vous l'avez fait » (Mt 25,35.40).

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/30
Jean-Louis D’Aragon, S.J., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent.

La parabole du gérant avisé se prolonge dans trois exhortations de Jésus. Le gérant s’est fait des amis avec l’argent dérobé à son maître. Il sera accueilli par chacun des débiteurs de son maître pour le reste de sa vie.
À l’exemple du gérant, le disciple de Jésus se fait des amis avec ses aumônes aux pauvres. Cet argent est "trompeur" car il procure une illusion, celle d’une valeur qui durera toujours, alors qu’elle peut disparaître à tout moment.
Bien plus, l’argent suscite la pire des illusions, celle d’être riche par soi-même, de posséder le bonheur sans Dieu.
Au moment où l’argent, cette valeur superficielle et fragile, disparaîtra, les pauvres seront vos intercesseurs auprès de Dieu.

Le test de l’argent prêté
L’argent, comme notre vie, ne nous appartient pas. Dieu nous le prête pour exercer notre liberté et notre responsabilité. Jésus exprime cette même vérité par trois affirmations parallèles :
a) Celui qui se montre digne ou trompeur dans "une petite affaire", c’est-à-dire dans la vie présente, sur Terre, sera digne ou non dans une grande, c’est-à-dire la véritable richesse du Royaume de Dieu.
Autrement dit, la manière d’utiliser l’argent ici-bas conditionne notre participation au Bonheur du Royaume.

b) Si on n’est pas "digne de confiance" avec l’argent trompeur, fascinant par ses illusions, qui nous confiera le bien véritable, celui du Ciel, qui ne disparaîtra jamais.

c) Si vous n’êtes pas dignes de confiance pour des biens étrangers comme l'argent, prêtés par Dieu, qui ne vous appartiennent pas, le vôtre, le vrai bonheur de l’au-delà auquel Dieu vous appelle, qui vous le donnera ?

Les trois antithèses se résument donc à une seule, la richesse d’ici-bas ou celle de l’au-delà :
- "une petite affaire" opposée à "une grande";
- "l’argent trompeur" ou "le bien véritable" ;
- "des biens étrangers" ou votre véritable bien, la Vie éternelle que Dieu vous a promise.

Jésus en vient finalement à l’opposition radicale, Dieu ou l’Argent. Pour celui qui en fait la priorité de ses désirs, l’Argent devient une idole, qui se pose en rivale de Dieu.
Un esclave ne peut être au service exclusif de deux maîtres. Il appartient à l’un ou à l’autre, il sert l’un ou l’autre.
Dieu exige une loyauté exclusive, car il est un Dieu d’Amour, un "Dieu jaloux". Lorsque la personne humaine essaie de profiter d’une double loyauté, de servir deux maîtres opposés, Dieu et l’Argent, elle se divise et se détruit. L’unité de son être exige l’adhésion totale à son Seigneur.

Tous n’acceptent pas une opposition aussi radicale entre Dieu et l’Argent. Les Pharisiens, par exemple, s’appuyaient sur l’Ancien Testament pour estimer l’argent, car les biens terrestres y apparaissaient auréolés des bénédictions divines.
La richesse était le signe que Le Seigneur approuvait comme juste la conduite d’une personne. Notre société s’accorde souvent avec cette admiration devant les immenses fortunes.
Mais l’estime dont profitent les riches devant le monde n'est qu’apparente. La réalité, c’est la conscience, le cœur de toute personne, que Dieu scrute et juge.

Conclusion
L’argent est un moyen puissant, très utile, car il permet les échanges entre les humains d’une société, que Dieu a créés pour être solidaires et se compléter.
Nous ne pouvons pas survivre dans notre monde sans avoir une monnaie d’échange. Par mépris, on parle parfois de "l’argent sale".
Cet argent méprisable n’existe pas en lui-même, c’est nous qui le rendons sale ou propre. La mauvaise ou la bonne utilisation de l’argent dépend de nous, de notre égoïsme ou de notre amour dans le don de nous-mêmes.

Une fable d’Ésope illustre l’ambivalence de l’argent. Elle met en scène un esclave que son maître envoie au marché pour acheter le mets le meilleur pour un festin.
L’esclave revient du marché avec de la langue.
Une autre fois, le maître envoie de nouveau son esclave avec la consigne, cette fois, d’acheter le mets le plus détestable.
L’esclave revient avec…encore de la langue.

Le maître lui demande l’explication de son choix, la langue dans les deux cas opposés. L’esclave lui répond que la langue peut être ce qu’il y a de meilleur ou de pire ; tout dépend de la manière de l'utiliser.
On peut en dire autant de l’argent !
Jean-Louis D’Aragon, S.J.

 

Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Jésus connaît nos cœurs blessés ; il souffre de nous voir rivés aux biens de la Terre (symbolisés par l’argent) par peur de manquer.
S’il dénonce « l’Argent trompeur », c’est parce qu’il sait combien la course effrénée aux richesses est à la fois aliénante et décevante.
L’avidité est insatiable ; et pourtant, si nous pouvions acquérir tout ce que nous convoitons, nous resterions encore sur notre faim, car rien en ce monde ne peut combler le désir profond de notre cœur :
« Tu nous as fait pour Toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose en Toi » (St AUGUSTIN, Confessions, I, 1).

L’argent est un moyen efficace d’échange, inventé par les hommes, pour faciliter la vie économique, c'est-à-dire le partage des biens au sein d’une même société.
Mais si ce moyen - qui n’est ni bon ni mauvais en soi, mais simplement utilitaire – devient un absolu, s’il est érigé en idole, il nous aliène de notre véritable finalité.

La convivialité sociale est pour chacun de nous le lieu où nous sommes invités à incarner notre Foi dans un style de vie qui exprime la finalité surnaturelle de l’existence humaine.
Sur l’horizon de la Vie éternelle, la gestion de l’argent sur cette Terre n’est qu’une « toute petite affaire », dans laquelle nous avons à nous montrer « digne de la confiance » que Dieu nous fait.
Cet argent en effet ne nous est que « confié » ; il n’est pas notre bien à nous – c'est-à-dire ce qui peut nous combler - mais un « bien étranger » auquel nous devons éviter de nous attacher, afin de ne pas être privés du « bien véritable » qui nous est destiné.
L’argent, nous enseigne Jésus, est essentiellement un moyen de partage ; il devrait être un instrument au service de la Charité fraternelle.

En dehors de cet usage, il est toujours « trompeur » et devient aliénant ; car en nous attachant à lui, nous devenons esclaves du moyen qui nous était donné pour l’édification de la famille humaine dans la solidarité.
C’est pourquoi « ce qui est prestigieux chez les hommes, est une chose abominable aux yeux de Dieu », car il perçoit, Lui, derrière le miroir aux alouettes, le filet caché prêt à s’abattre sur ses enfants.

Ce qu’on attend d’un serviteur, c’est qu’il soit « fidèle », c'est-à-dire cohérent jusqu’au bout avec ses engagements.
Par sa Foi, le croyant s’est « attaché » au Seigneur Jésus et s’est engagé à marcher dans ses traces.
Comme Lui il a tout misé sur le Royaume de Dieu Son Père ; aussi « détestera-t-il » tout ce qui pourrait le détourner de cette finalité, en particulier l’argent et ce qu’il symbolise à la fois d’attachement à cette Terre, et de « mépris » pour les biens du Règne à venir.

Cet enseignement n’est pas facile à entendre ; il provoque sans aucun doute bien des résistances, des « oui, mais… » dans nos cœurs inquiets devant une telle exigence.

Pourtant ce n’est qu’en nous engageant résolument dans la dimension du partage, que nous permettrons au Seigneur de nous libérer de notre peur de manquer.
Seule la confiance en la Providence (qui est tout autre chose que du providentialisme !) peut nous ouvrir à notre responsabilité face à l’argent et nous faire découvrir qu’il peut être un instrument extraordinaire au service de la Charité concrète.
« Dieu subviendra magnifiquement à tous nos besoins selon sa richesse dans Le Christ Jésus » (1ère lect.).
Prenons appui sur cette Parole ; unissons-nous à la confiance de l’Apôtre, et prenons autorité dans la force de L’Esprit sur toutes nos peurs.
Soyons « dignes de confiance avec l’Argent trompeur » en ce monde, afin de nous voir confier dans l’autre « notre bien véritable ».

« “L’homme de bien a pitié, il partage. Son cœur est confiant, il ne craint pas : à pleines mains il donne au pauvre” (Ps 111).
Seigneur donne-nous cette liberté intérieure de pouvoir disposer des biens de ce monde conformément aux exigences de ton Évangile de Charité.
Tu nous reconnaitras alors comme tes enfants, et c’est “en Esprit et Vérité” que nous pourrons te prier : “Notre Père, que ton Règne vienne”. »
Père Joseph-Marie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_285
Abbé Joaquim FORTUNY i Vizcarro (Cunit, Tarragona, Espagne).

Celui qui est digne de confiance dans une toute petite affaire est digne de confiance aussi dans une grande

Aujourd'hui, Jésus parle de nouveau avec autorité: il use d'un «Je vous le dis» qui a une force particulière, celle d'une doctrine nouvelle.
«Dieu veut que tous les hommes se sauvent et parviennent à la connaissance de la Vérité» (cf. 1Tm 2,4).
Dieu nous veut saints et nous montre aujourd'hui quelques points nécessaires pour atteindre la sainteté et être en possession du "vrai": la fidélité dans les petites choses, l'authenticité et le fait de ne pas perdre de vue que Dieu connaît nos cœurs.

La fidélité dans les petites choses est à notre portée. Nos journées sont réglées selon ce que nous appelons "la normalité": le même travail, les mêmes personnes, des pratiques de piété, la même famille…
C'est dans ces réalités ordinaires que nous devons nous réaliser comme personnes et croître en sainteté.
«Celui qui est digne de confiance dans une toute petite affaire est digne de confiance aussi dans une grande» (Lc 16,10).
Il faut tout bien faire, avec une intention droite, avec le désir de plaire à Dieu Notre Père; faire les choses par Amour a une grande valeur et nous prépare à recevoir "le vrai".

Comme Saint Josémaria l'exprimait bien! «As-tu vu comment ils ont construit cet édifice imposant? -Une brique, puis l'autre. Des milliers. Mais une à une. -Et des sacs de ciment, un par un. Et des pierres de taille: peu, par rapport à l'ensemble. -Et des morceaux de fer. -Et de ouvriers qui travaillent, jour après jour, le même nombre d'heures… As-tu vu comment ils ont construit cet édifice imposant? -À force de petites choses!».

Un bon examen de conscience chaque soir nous aidera à vivre avec droiture d'intention et à ne perdre jamais oublier que Dieu voit tout, même les pensées les plus cachées, ainsi que nous l'apprenons dans le catéchisme, et que l'important est de plaire en tout à Dieu, Notre Père, que nous devons servir par Amour, en tenant compte de ce que «aucun domestique ne peut servir deux maîtres: ou bien il détestera le premier, et aimera le second; ou bien il s'attachera au premier, et méprisera le second» (Lc 16,13).
Ne jamais oublier: «Dieu seul est Dieu» (Benoît XVI).

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=5e64580a9a

 

HYMNE : LE SEIGNEUR PASSE

Le Seigneur passe...
Ouvriras-tu,
Quand frappe l'inconnu ?
Peux-tu laisser mourir la voix
Qui réclame ta foi ?

Le Seigneur passe...
Entendras-tu
L'Esprit de Jésus Christ ?
Il creuse en toi la pauvreté
Pour t'apprendre à prier.

Le Seigneur passe...
Eteindras-tu
L'amour qui purifie ?
Vas-tu le fuir et refuser
D'être l'or au creuset ?

Le Seigneur passe...
Entreras-tu
Dans son eucharistie ?
Rappelle-toi que dans son corps
Il accueille ta mort.

Le Seigneur passe...
Oseras-tu
Lancer ton cri de joie ?
Christ est vivant, ressuscité.
Qui voudra l'héberger ?

Le Seigneur passe...
Attendras-tu
Un autre rendez-vous ?
Pourquoi tarder ? Prends avec lui
Le chemin de la vie.

Le Seigneur passe...

 

HYMNE : QUI DONC EST DIEU POUR NOUS AIMER AINSI

Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi,
fils de la terre ?
Qui donc est Dieu, si démuni, si grand,
si vulnérable ?

R/Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?

Qui donc est Dieu pour se lier d’amour
à part égale ?
Qui donc est Dieu, s’il faut pour le trouver
un cœur de pauvre ?

Qui donc est Dieu, s’il vient à nos côtés
prendre nos routes ?
Qui donc est Dieu qui vient sans perdre cœur
à notre table ?

Qui donc est Dieu que nul ne peut aimer
s’il n’aime l’homme ?
Qui donc est Dieu qu’on peut si fort blesser
en blessant l’homme ?

 

HYMNE : LE JOUR S’ACHÈVE

Le jour s’achève,
Mais la gloire du Christ
Illumine le soir.
Le pain rompu,
Le vin nouveau
Portent leur fruit de louange :
Béni sois-tu, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !

L’Esprit nous garde
Sous l’alliance du Christ
Et le signe pascal.
La vie reçue,
La vie donnée
Rythment le temps de l’Église :
Nous sommes tiens, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !

Le monde marche
Vers le règne du Christ,
Et sa nuit prendra fin.
Nos cœurs l’ont su,
Nos yeux verront :
L’œuvre de Dieu est lumière.
Tu nous l’as dit, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !

Que l’on découvre
Le visage du Christ
À la joie des sauvés !
Il est venu,
Il vient encore,
Dieu tient toujours ses promesses :
Tu nous bénis, ô notre Père,
En Jésus, ton enfant !

 

Oraison du matin (Office des Laudes)...Propre au Pape Saint Léon 1er.
Dieu qui ne laisses pas les puissances du mal prévaloir contre ton Église fondée sur le roc inébranlable des Apôtres, fais qu'à la prière du Pape Saint Léon, elle reste ferme dans la Vérité, et, sous ta garde, soit pour toujours en Paix.

 

Parole de Dieu : (Ph 2, 14-15)… (Office des Laudes).
Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération égarée et pervertie, où vous brillez comme les astres dans l’univers.

 

Parole de Dieu : (2 P 1, 19-21)... (Office des Vêpres).
Vous avez raison de fixer votre attention sur la parole des prophètes, comme sur une lampe brillante dans l’obscurité jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs.
Car vous savez cette chose essentielle : aucune prophétie de l’Écriture ne vient d’une intuition personnelle.
En effet, ce n’est jamais la volonté d’un homme qui a porté une prophétie : c’est portés par L’Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu.

Date de dernière mise à jour : 10/11/2018

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