Eucharistie du Dimanche 10 Novembre 2019 : Trente-deuxième Dimanche du Temps Ordinaire (Année C).

Eucharistie du Dimanche 10 Novembre 2019 : Trente-deuxième Dimanche du Temps Ordinaire (Année C).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Léon I, le Grand, Pape (45ème) et Docteur de l'Église (406-461).

(Mais la Célébration du 32ème Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la Célébration de la mémoire de la Fête de Saint Léon I, le Grand, Pape).

Fête de Saint André Avellin, Prêtre Théatin (1521-1608).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Deuxième livre des Maccabées 7,1-2.9-14... Psaume 17(16),1ab.3ab.5-6.8.15... Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 2,16-17.3,1-5... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 20,27-38.
Commentaire d’Origène (v. 185-253), Prêtre et théologien.
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Ramon SÀRRIAS i Ribalta (Andorra la Vella, Andorre).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

La rencontre entre saint leon i et attila 11

Dimanche 10 Novembre 2019 : Fête de Saint Léon I, le Grand, Pape (45ème) et Docteur de l'Église (406-461).
On dit que c'est lui qui arrêta Attila qui s'apprêtait à envahir l'Italie à la tête des Huns, en 452. Les barbares, murmurant de voir leur chef reculer, lui demandèrent raison de sa conduite: "Pendant que le Pontife me parlait, leur dit-il, je voyais à ses côtés un autre Pontife d'une majesté toute divine; il se tenait debout, ses yeux lançaient des éclairs, et il me menaçait du glaive qu'il brandissait dans sa main; j'ai compris que le Ciel se déclarait pour la ville de Rome." Ce personnage n'était autre que Saint Pierre.
Les Romains firent une réception enthousiaste au Pontife victorieux. Le génie de Raphaël a immortalisé cette scène dans une peinture célèbre.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Léon I le Grand, Pape.

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Dimanche 10 Novembre 2019 : Fête de Saint André Avellin, Prêtre Théatin (1521-1608).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint André Avellin, Prêtre Théatin.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Deuxième livre des Maccabées 7,1-2.9-14.
En ces jours-là, sept frères avaient été arrêtés avec leur mère. À coups de fouet et de nerf de bœuf, le roi Antiocos voulut les contraindre à manger du porc, viande interdite.
L’un d’eux se fit leur porte-parole et déclara : « Que cherches-tu à savoir de nous ? Nous sommes prêts à mourir plutôt que de transgresser les lois de nos pères. »
Le deuxième frère lui dit, au moment de rendre le dernier soupir : « Tu es un scélérat, toi qui nous arraches à cette vie présente, mais puisque nous mourons par fidélité à ses lois, le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle. »
Après cela, le troisième fut mis à la torture. Il tendit la langue aussitôt qu’on le lui ordonna et il présenta les mains avec intrépidité,
en déclarant avec noblesse : « C’est du Ciel que je tiens ces membres, mais à cause de ses lois je les méprise, et c’est par lui que j’espère les retrouver. »
Le roi et sa suite furent frappés de la grandeur d’âme de ce jeune homme qui comptait pour rien les souffrances.
Lorsque celui-ci fut mort, le quatrième frère fut soumis aux mêmes sévices.
Sur le point d’expirer, il parla ainsi : « Mieux vaut mourir par la main des hommes, quand on attend la résurrection promise par Dieu, tandis que toi, tu ne connaîtras pas la résurrection pour la vie. »

 

Psaume 17(16),1ab.3ab.5-6.8.15.
Seigneur, écoute la justice !
Entends ma plainte, accueille ma prière.
Tu sondes mon cœur, tu me visites la nuit,
tu m'éprouves, sans rien trouver.

J'ai tenu mes pas sur tes traces,
jamais mon pied n'a trébuché.
Je t'appelle, toi, le Dieu qui répond :
écoute-moi, entends ce que je dis.

Garde-moi comme la prunelle de l’œil ;
à l'ombre de tes ailes, cache-moi,
Et moi, par ta justice, je verrai ta face :
au réveil, je me rassasierai de ton visage.

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 2,16-17.3,1-5.
Frères, que notre Seigneur Jésus Christ lui-même, et Dieu notre Père qui nous a aimés et nous a pour toujours donné réconfort et bonne espérance par sa grâce,
réconfortent vos cœurs et les affermissent en tout ce que vous pouvez faire et dire de bien.
Priez aussi pour nous, frères, afin que la parole du Seigneur poursuive sa course, et que, partout, on lui rende gloire comme chez vous.
Priez pour que nous échappions aux gens pervers et mauvais, car tout le monde n’a pas la foi.
Le Seigneur, lui, est fidèle : il vous affermira et vous protégera du Mal.
Et, dans le Seigneur, nous avons toute confiance en vous : vous faites et continuerez à faire ce que nous vous ordonnons.
Que le Seigneur conduise vos cœurs dans l’amour de Dieu et l’endurance du Christ.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 20,27-38.
En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus
et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : ‘Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.’
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ;
de même le deuxième,
puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari,
car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.
Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur ‘le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.’
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. »

 

Commentaire du jour.
Origène (v. 185-253), Prêtre et théologien.
Commentaire sur l'Évangile de Jean, tome 10,20 ; PG 14, 371-374

« Ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la Résurrection »

Au dernier jour, la mort sera vaincue. La Résurrection du Christ, après le supplice de la Croix, contient mystérieusement la Résurrection de tout le Corps du Christ.
Comme le corps visible du Christ est crucifié, enseveli et ensuite ressuscité, ainsi le Corps entier des Saints du Christ est crucifié avec Lui et ne vit plus en lui-même...

Mais quand viendra la Résurrection du véritable Corps du Christ, son Corps total, alors les membres du Christ aujourd'hui semblables à des ossements desséchés se réuniront jointure à jointure (Ez 37,1s), chacun trouvant sa place et « tous ensemble constitueront un homme parfait à la mesure de la plénitude du Corps du Christ » (Ep 4,13).
Alors la multitude des membres sera un corps, car tous appartiennent au même Corps (Rm 12,4).

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/32eme-Dimanche-T-O-Luc-20-27-38.html
Frère Antoine-Marie Leduc (Carmel).

32e Dimanche T.O. ; Luc 20, 27-38

La Résurrection est au cœur de la Foi Chrétienne, pourtant aujourd’hui, comme au temps de Jésus, croire à la Résurrection des morts n’est pas forcément une évidence.
Cette Résurrection est le cœur de la Foi Chrétienne, car la Résurrection de Jésus est le fondement de notre Espérance face à la réalité universelle de la mort.
Cette réalité de la fin de notre vie terrestre a été au cours des âges le point de départ de nombreuses réflexions philosophiques et religieuses.

De la réponse que l’on donne au sens de la mort, on déterminera aussi le sens de la vie. Généralement à la question de savoir ce qui se passe sur l’autre rivage de la mort, trois réponses nous sont données : les incroyants ou les agnostiques répondent rien, ou nous n’en savons rien ; la sagesse orientale répond à cette question par la théorie de la réincarnation qui ces dernières années s’est largement répandue dans le monde occidental ; enfin les Chrétiens répondent que nous sommes appelés à ressusciter.

Dans l’Évangile de ce jour, on nous présente un groupe particulier de juifs, les sadducéens refusent de croire que les morts ressuscitent.
Par contre les pharisiens, que nous connaissons mieux, suivis en cela par la majorité des juifs, enseignaient la foi en la Résurrection.
Jésus est donc sollicité pour prendre position au cœur d’un débat assez passionné, comme nous pouvons nous en rendre compte au chapitre XXIII du livre des Actes des apôtres, où Saint Paul tire astucieusement profit de cet antagonisme pour se soustraire à ses accusateurs.

L’argumentation des sadducéens s’apparente à un raisonnement par l’absurde : il s’agit de prouver la fausseté d’une hypothèse en poussant jusqu’au bout ses conséquences, et en montrant qu’elle conduit à un non-sens.
Ils s’appuient sur une coutume appelée le mariage du lévirat décrit en Dt 25 : le beau-frère (le lévir en Hébreux) non marié est obligé d’épouser sa belle-sœur veuve, si son frère ne lui a pas donné de garçon.
Les fils de cette union étaient considérés comme les fils du premier mari défunt. Les raisons de cette pratique étaient avant tout économiques et sociales : il s’agissait de trouver un héritier qui puisse porter la responsabilité du patrimoine familial laissé par le défunt.

La réponse de Jésus souligne l’étroitesse de vue de ses interlocuteurs qui imaginent l’au-delà sur un mode trop terrestre, ils réduisent la Vie éternelle à un simple prolongement de la vie terrestre.
Une telle interprétation signifie à la fois méconnaître les Écritures et la puissance de Dieu.
Jésus commence par démontrer que les sadducéens méconnaissent les Écritures, car contrairement à ce qu’ils prétendent, celles-ci annoncent la Résurrection, y compris dans les cinq premiers livres de la Bible, les seuls que reconnaissent ses contradicteurs.

Jésus cite en effet le célèbre passage du Buisson Ardent au livre de l’Exode (Ex 3) : « Dieu n’est pas le Dieu des morts mais des vivants » ce qui implique que Le Seigneur « ne peut abandonner son ami à la mort, ni lui laisser voir la corruption » (Ps 16).
Les sadducéens méconnaissent également la puissance de Dieu, puisqu’ils ne semblent pas croire que Dieu peut réaliser une telle œuvre.

La leçon vaut aussi pour nous et nous interroge sur la manière dont nous lisons la Parole : l’interprétons-nous sur l’horizon de nos conceptions humaines de la vie et de la mort, ou nous laissons-nous « guider vers la vérité tout entière » (Jn 16, 13) par L’Esprit-Saint qui nous interprète les Écritures ?
La Foi en notre participation à la Résurrection du Christ se fonde sur sa Parole, confirmée par Le Père et attestée par L’Esprit.
L’objet de notre espérance n’est pas une simple survie, mais une action divine déconcertante, apparentée à une nouvelle création, qui réalisera pour nous « ce que personne n’avait vu de ses yeux, ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l’homme n’avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu » (1 Co 2, 9).

Certes, l’homme sera toujours masculin jusque dans son corps glorieux, et la femme sera toujours son vis-à-vis complémentaire qui suscitera son émerveillement comme au matin de la Genèse (Gn 2, 23).
L’amour sera même plus brûlant que jamais en leur cœur, selon le dessein originel du Créateur.
Mais l’état de l’humanité glorifiée ne nécessitera plus la procréation au sens où nous la vivons dans notre condition terrestre.
L’homme et la femme s’aimeront en Dieu, qui leur donnera part dans L’Esprit à la fécondité de son Amour Divin.
Forts de cette promesse, « tendons vers les réalités d’en haut, et non pas vers celles de la terre. Quand paraîtra Le Christ notre Vie, alors nous aussi, nous paraîtrons avec Lui en pleine Gloire » (Col 3, 1-4).

Croire en la Résurrection, ce n’est pas seulement parler de l’au-delà, c’est aussi donné du sens à la vie terrestre, car c’est dire l’importance, la valeur de chaque personne humaine en comparaison avec la réincarnation.
Chaque personne pourra participer à l’Amour éternel de Dieu, et ainsi réaliser sa capacité d’aimer et d’être aimé, avec tout son être, corps, âme et esprit.
L’unicité de la vie humaine dit clairement son sérieux, son importance. Unicité de la vie qui ne peut se répéter, unicité de la personne où l’âme et le corps sont liés.
Ma vie terrestre actuelle est le seul chemin vers l’éternité, comme elle est le lieu unique où je peux réaliser ma capacité d’aimer.
Dire que ma vie ne se répétera pas, c’est prendre au sérieux ma liberté et ma responsabilité, c’est affirmer l’importance des choix que je pose aujourd’hui.
Ma vie actuelle est le lieu où je peux réussir ma vie, et où je me prépare à accueillir l’Amour éternel. Ma personne et ma Vie sont précieuses car elles sont uniques.

D’autre part, croire à la Résurrection de ma personne unique, c’est croire aussi que l’Amour de Dieu est plus fondamental que ma capacité personnelle à réussir ma vie par mes propres forces.
En effet, si dans ma vie unique, j’ai à poser des choix pour accueillir l’Amour de Dieu, je sais que ma participation à la Vie éternelle dépend moins de mes mérites que de l’Amour de Dieu pour moi.
Ma participation à la Vie éternelle ne sera pas la récompense des efforts réitérés, mais un don gratuit de celui dont j’accueille l’Amour.
Croire à la Résurrection, c’est donc croire à la valeur unique de ma personne, mon corps n’est pas une simple enveloppe, et ma vie n’est pas purs aléas que je pourrais reprendre à l’avenir, ma Vie est unique.

La Résurrection dit donc l’unicité et l’importance de chaque vie humaine, mais la Résurrection affirme aussi la primauté de l’Amour gratuit de Dieu pour chacun de nous par rapport à notre capacité personnelle à construire notre Salut, notre Bonheur, par nos seules forces.
C’est pourquoi tous les pauvres, quelle que soit leur pauvreté, pourront participer à l’Amour de Dieu.

En ressuscitant Jésus d’entre les morts, Dieu notre père nous adresse donc ce message, d’une part, la vie a un sens, vos efforts pour trouver le lieu où vous serez aimés seront récompensés, et vous trouverez le repos.
D’autre part, chacun de nous est unique et peut recevoir l’Amour de Dieu, quel qu’il soit aujourd’hui, car l’Amour se donne gratuitement et sans condition. AMEN.
Fr. Antoine-Marie Leduc, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_288
Abbé Ramon SÀRRIAS i Ribalta (Andorra la Vella, Andorre).

«Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants; tous vivent en effet pour Lui»

Aujourd'hui, Jésus nous fait une allégation très claire de la Résurrection et de la Vie éternelle. Les sadducéens doutaient de, ou pire encore, ridiculisaient, la conviction inébranlable d'une Vie éternelle après la mort, laquelle -par contre- était étayée par les pharisiens de la même façon qu'elle l'est, à présent, par nous.

La question embarrassante que les sadducéens posent à Jésus -«cette femme, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme?» (Lc 20,33)- laisse entrevoir une mentalité juridique de domaine, une revendication du droit de la propriété sur quelqu'un.

Du reste, le piège qu'ils tendent à Jésus montre un équivoque qui existe encore aujourd'hui; celui d'imaginer la Vie éternelle comme une prolongation, après la mort, de l'existence humaine sur Terre.
Le Ciel ne consisterait désormais qu'à la transposition de toutes les choses jolies dont nous jouissons maintenant.

Une chose c'est de croire en la Vie éternelle et toute une autre c'est de pouvoir imaginer comment elle sera réellement.
Le mystère qui n'est pas entouré de respect et discrétion, risque d'être banalisé par la curiosité et, finalement, ridiculisé.

La réplique de Jésus présente deux parts. Dans la première Il veut nous faire comprendre que l'institution du mariage n'a aucune sens à l'autre vie:
«Les enfants de ce monde se marient. Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la Résurrection d'entre les morts ne se marient pas» (Lc 20,35).
Ce qui persiste et aboutit à la plénitude maximale c'est tout ce que nous puissions avoir semé d'Amour authentique, d'amitié, de fraternité, de justice et de vérité...

La deuxième partie de la réponse nous laisse avec deux certitudes: «Il n'est pas Le Dieu des morts, mais des vivants» (Lc 20,38).
Se confier en ce Dieu veut dire nous rendre compte que nous sommes faites pour la Vie. Et la Vie consiste à être avec Lui de façon ininterrompue. Pour toujours.
En outre, «tous vivent en effet pour Lui» (Lc 20,38): Dieu est la source de la Vie. Le croyant, submergé en Dieu par le Baptême, a été arraché pour toujours du domaine de la mort. «L'Amour se convertit en une réalité accomplie s'il s'intègre dans un Amour qui apporte réellement l'éternité» (Benoît XVI).

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=078dfcefda&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=3952644856

 

HYMNE : VOICI LA NUIT

Voici la nuit,
L'immense nuit des origines.
Et rien n'existe hormis l'Amour,
Hormis l'Amour qui se dessine :
En séparant le sable et l'eau,
Dieu préparait comme un berceau
La Terre où il viendrait au jour.

Voici la nuit,
L'heureuse nuit de Palestine,
Et rien n'existe hormis l'Enfant,
Hormis l'Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair,
Dieu transformait tous nos déserts
En Terre d'immortels printemps.

Voici la nuit,
L'étrange nuit sur la colline,
Et rien n'existe hormis le Corps,
Hormis le Corps criblé d'épines :
En devenant un crucifié,
Dieu fécondait comme un verger
La Terre où le plantait la mort.

Voici la nuit,
La sainte nuit qui s'illumine,
Et rien n'existe hormis Jésus,
Hormis Jésus où tout culmine :
En s'arrachant à nos tombeaux,
Dieu conduisait au jour nouveau
La Terre où il était vaincu.

Voici la nuit,
La longue nuit où l'on chemine,
Et rien n'existe hormis ce lieu,
Hormis ce lieu d'espoirs en ruines :
En s'arrêtant dans nos maisons,
Dieu préparait comme un Buisson
La Terre où tomberait le Feu !

 

HYMNE : Ô PÈRE DES SIÈCLES DU MONDE

Ô Père des siècles du monde,
Voici le dernier-né des jours
Qui monte
À travers nous, à la rencontre
Du Premier-né de ton amour.

C’est lui qui pour toi fit éclore,
C’est lui qui devant toi chantait
L’aurore,
Quand il n’était pas d’homme encore
Pour avoir part à sa beauté.

Par lui tout demeure en genèse,
Nos jours dans leur vieillissement
Se dressent
À leur éveil vers sa jeunesse,
Car il se lève à l’Orient.

C’est lui qui sans cesse ranime,
C’est lui qui sur les temps maintient
Cette hymne
Émerveillée dès l’origine
Devant l’ouvrage de tes mains.

Voici la nouvelle lumière
Montant au plus secret des corps ;
Ô Père,
Envoie le souffle sur la terre
Du Premier-né d’entre les morts.

 

HYMNE : PEUPLES, CRIEZ DE JOIE

Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.

Loué soit notre Dieu,
Source et Parole fécondes :
Ses mains ont tout créé
Pour que nos cœurs lui répondent ;
Par Jésus Christ,
Il donne l’être et la vie :
En nous sa vie surabonde.

Loué soit notre Dieu
Qui ensemence la terre
D’un peuple où son Esprit
Est plus puissant que la guerre ;
En Jésus Christ,
La vigne porte du fruit
Quand tous les hommes sont frères.

Loué soit notre Dieu
Dont la splendeur se révèle
Quand nous buvons le vin
Pour une terre nouvelle ;
Par Jésus Christ,
Le monde passe aujourd’hui
Vers une gloire éternelle.

Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !

 

Oraison du matin (Office des Laudes)...Propre au Pape Saint Léon 1er.
Dieu qui ne laisses pas les puissances du mal prévaloir contre ton Église fondée sur le roc inébranlable des Apôtres, fais qu'à la prière du Pape Saint Léon, elle reste ferme dans la Vérité, et, sous ta garde, soit pour toujours en Paix.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui est bon et tout-puissant, éloigne de nous tout ce qui nous arrête, afin que sans aucune entrave, ni d'esprit ni de corps, nous soyons libres pour accomplir ta Volonté.

 

Parole de Dieu : (2 Tm 2, 8.11-13)... (Office des Laudes).
Souviens-toi de Jésus Christ, le descendant de David : il est ressuscité d’entre les morts. Voici une parole sûre : si nous sommes morts avec Lui, avec Lui nous vivrons. Si nous supportons l’épreuve, avec Lui nous régnerons.
Si nous le rejetons, Lui aussi nous rejettera. Si nous sommes infidèles, Lui, il restera fidèle, car il ne peut se rejeter Lui-même.

 

Parole de Dieu : (He 12, 22-24)... (Office des Vêpres).
Vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la cité du Dieu vivant, la Jérusalem Céleste, vers des milliers d’Anges en fête, et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les Cieux.
Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous les hommes, et vers les âmes des Justes arrivés à la perfection.
Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une Alliance nouvelle, et vers son Sang répandu sur les hommes, son Sang qui parle plus fort que celui d’Abel.

Date de dernière mise à jour : 10/11/2019

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