Eucharistie du Dimanche 17 Novembre 2019 : Trente-troisième Dimanche du Temps Ordinaire (Année C).

Eucharistie du Dimanche 17 Novembre 2019 : Trente-troisième Dimanche du Temps Ordinaire (Année C).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Élisabeth de Hongrie, Veuve, Tertiaire de Saint-François, Patronne du Tiers-Ordre Franciscain (1207-1231).

(Mais la Célébration du 33ème Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la Célébration de la mémoire de la Fête de Sainte Élisabeth de Hongrie).

Fête de Saint Grégoire de Tours, Évêque (539-595).
Fête de Sainte Hilda, Abbesse en Angleterre (? 680).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de Malachie 3,19-20… Psaume 98(97),5-6.7-8.9… Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 3,7-12… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,5-19.
Commentaire de Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Patrick (v. 385-v. 461), Moine Missionnaire, Évêque.
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Joan MARQUÉS i Suriñach (Vilamarí, Girona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Elisabet av thuringen 11

Dimanche 17 Novembre 2019 : Fête de Sainte Élisabeth de Hongrie, Veuve, Tertiaire de Saint-François, Patronne du Tiers-Ordre Franciscain (1207-1231).
Elle devint ainsi la patronne du Tiers-Ordre régulier de Saint François et de l'Ordre Franciscain séculier".

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Élisabeth de Hongrie.

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Dimanche 17 Novembre 2019 : Fête de Saint Grégoire de Tours, Évêque (539-595).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Grégoire de Tours.

Hilda 2

Dimanche 17 Novembre 2019 : Fête de Sainte Hilda, Abbesse en Angleterre (? 680).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Hilda, Abbesse en Angleterre.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Malachie 3,19-20.
Voici que vient le jour du Seigneur, brûlant comme une fournaise. Tous les arrogants, tous ceux qui commettent l'impiété, seront de la paille. Le jour qui vient les consumera, déclare le Seigneur de l'univers, il ne leur laissera ni racine ni branche.
Mais pour vous qui craignez mon Nom, le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement.

 

Psaume 98(97),5-6.7-8.9.
Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !

Que résonnent la mer et sa richesse,
le monde et tous ses habitants ;
que les fleuves battent des mains,
que les montagnes chantent leur joie.

A la face du Seigneur, car il vient
pour gouverner la terre,
pour gouverner le monde avec justice
et les peuples avec droiture !

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 3,7-12.
Vous savez bien, vous, ce qu'il faut faire pour nous imiter. Nous n'avons pas vécu parmi vous dans l'oisiveté ;
et le pain que nous avons mangé, nous n'avons demandé à personne de nous en faire cadeau. Au contraire, dans la fatigue et la peine, nuit et jour, nous avons travaillé pour n'être à la charge d'aucun d'entre vous.
Bien sûr, nous en aurions le droit ; mais nous avons voulu être pour vous un modèle à imiter.
Et quand nous étions chez vous, nous vous donnions cette consigne : si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus.
Or, nous apprenons que certains parmi vous vivent dans l'oisiveté, affairés sans rien faire.
A ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus Christ cet ordre et cet appel : qu'ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu'ils auront gagné.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,5-19.
Certains disciples de Jésus parlaient du Temple, admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles. Jésus leur dit :
« Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »
Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe que cela va se réaliser ? »
Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom en disant : 'C'est moi', ou encore : 'Le moment est tout proche. ' Ne marchez pas derrière eux !
Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas : il faut que cela arrive d'abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin. »
Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume.
Il y aura de grands tremblements de terre, et çà et là des épidémies de peste et des famines ; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel.
Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon Nom.
Ce sera pour vous l'occasion de rendre témoignage.
Mettez-vous dans la tête que vous n'avez pas à vous soucier de votre défense.
Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction.
Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d'entre vous.
Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom.
Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.
C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie.

 

Commentaire du jour.
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Commentaire de l'Évangile de Luc, X, 6-8 (trad. SC 52, p. 158s, rev.)

L'avènement du Christ

« Il ne restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ces paroles étaient vraies du Temple construit par Salomon..., car tout ce que nos mains construisent succombe à l'usure ou au délabrement, est renversé par la violence ou détruit par le feu...
Mais il existe aussi un temple en chacun de nous qui s'écroule si la Foi fait défaut, et particulièrement si au Nom du Christ on cherche faussement à s'emparer de certitudes intérieures.

C'est peut-être cette interprétation qui est la plus utile pour nous. En effet, que me sert de savoir le jour du Jugement ? À quoi me sert, ayant conscience de tant de péchés, de savoir que Le Seigneur viendra un jour, s'il ne vient en mon âme, ne revient pas en mon esprit, si Le Christ ne vit en moi, si Le Christ ne parle en moi ?
C'est donc en moi que Le Christ doit venir, c'est pour moi que doit avoir lieu son avènement.

Or le second avènement du Seigneur a lieu au déclin du monde, quand nous pouvons dire : « Pour moi le monde est crucifié, et moi pour le monde » (Ga 6,14)...
Pour celui à qui le monde meurt, Le Christ est éternel ; le temple est pour lui spirituel, la Loi spirituelle, la Pâque même spirituelle...
Pour lui donc se réalise la présence de la sagesse, la présence de la vertu et de la justice, la présence de la Rédemption, car Le Christ est bien mort une seule fois pour les péchés du peuple, mais afin de racheter chaque jour les péchés du peuple.

 

Commentaire du jour.
Saint Patrick (v. 385-v. 461), Moine Missionnaire, Évêque.
Confession, 34-38 ; SC 249

« Ce sera pour vous l’occasion de rendre témoignage »

Sans relâche, je rends grâce à mon Dieu, qui m’a gardé fidèle « au jour de ma tentation », si bien qu’aujourd’hui je peux avec confiance offrir mon âme en sacrifice, comme « une offrande vivante » au Christ Mon Seigneur, qui « m’a gardé dans toutes mes angoisses ».
C’est pourquoi je dis : « Qui suis-je, Seigneur ? »…
« D’où me vient cette sagesse », qui n’était pas en moi, « car je ne connaissais pas le nombre de mes jours » et j’ignorais Dieu ?
D’où m’est venu par la suite le don si grand et si salutaire de connaître Dieu et de l’aimer, au point de quitter patrie et famille…, et de venir parmi les païens d’Irlande pour prêcher l’Évangile, subir des outrages de la part des incroyants…, endurer beaucoup de persécutions, « et même des chaînes », jusqu’à donner ma liberté pour le bien d’autrui ?

Si j’en suis digne, me voilà prêt à donner jusqu’à ma vie pour son Nom, sans hésitation et avec joie ; je souhaite la mettre à son service jusqu’à la mort, si Le Seigneur me le permet.
Car je suis grandement débiteur à l’égard de Dieu, Lui qui m’a accordé cette Grâce si grande de faire renaître en Dieu des peuples nombreux par mon intermédiaire, puis de les conduire à la plénitude de la Foi.
Il m’a aussi permis d’ordonner en tout lieu des ministres pour ce peuple venu récemment à la Foi, ce peuple que Le Seigneur s’est acquis des extrémités de la Terre, comme il en avait fait autrefois la promesse par ses prophètes :
« À toi viendront les nations des extrémités de la Terre », et « J’ai fait de toi la lumière des nations pour que le Salut parvienne jusqu’aux extrémités de la Terre. »
(Références bibliques : Ps 94,9; Rm 12,1; 2S 7,18; Mt 13,54; Ps 38,5; 2Tm 2,9; Lc 1,70; Jr 16,19; Is 49,6; Ac 13,47)

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/33e-dimanche-TO-C.html
Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).

33e Dimanche TO -C-

Le prophète Malachie témoigne dans la première lecture de la tradition juive du style apocalyptique et, récemment, un succès cinématographique, avec le film 2012, a montré que notre culture contemporaine est encore marquée par cette crainte apocalyptique.
Mais il y a une différence radicale entre l’espérance de la fin des temps née de notre Foi et la crainte d’une fin du monde.
En effet, le croyant attend le dévoilement final du sens ultime de l’histoire, ce qui fait naître en lui une dynamique pour sa vie et non une peur de destruction totale.

Car ce qui sera destructeur pour les réalités mondaines sera tout au contraire un achèvement pour ce qui a été bâti sur la Foi et l’Amour.
Comme le dit le prophète Malachie, le jour du Seigneur sera une fournaise pour l’impiété, mais pour les fidèles, ce sera un soleil de Justice.
La fin de ce monde n’est pas son anéantissement, sa destruction totale, mais une nouvelle création, et l’achèvement par Le Seigneur Lui-même de tous nos efforts pour répondre à la Parole de Dieu.

C’est pourquoi Saint-Paul dans la deuxième épître aux Thessaloniciens nous invite à continuer à travailler dans l’attente de la venue en Gloire du Seigneur, même si nous savons que ce monde est temporaire et que nos efforts seront toujours limités et imparfaits.
Car ce qui sera vide de Foi et d’Amour sera détruit à la fin des temps, mais ce qui aura été germe de Foi et d’Amour sera achevé par la Grâce de Dieu, et en premier lieu nos propres personnes, nos propres vies.
Nos existences et le monde se trouvent donc placés aujourd’hui dans une dynamique historique : du provisoire construit par nos mains vers l’achèvement réalisé par Le Seigneur Lui-même.
Et ce sont ces réalisations provisoires, nos efforts et nos existences dans leur imperfection qui constituent le socle et les matériaux de la construction définitive. C’est pourquoi nous ne pouvons abandonner nos efforts ni baisser les bras.

Notre engagement de chaque jour en réponse à la Parole de Dieu, ce que nous essayons de construire par notre vie, tous ces efforts sont nécessaires aujourd’hui, même s’ils ne dureront pas toujours et que nous avons conscience qu’en définitive ils seront marqués par l’imperfection, et même un certain échec.
Mais en ce qu’ils expriment notre Foi en Dieu, notre Amour du prochain et du Seigneur Lui-même, ils sont porteurs d’éternité.
Il en a été ainsi du Temple de Jérusalem comme le rappelle Jésus dans l’Évangile de ce jour, il en sera de même pour nos Cathédrales et de nos églises.
Ces bâtiments de pierre comme ce que nous avons construit dans nos vies, tout sera transformé en demeure spirituelle, dans les Cieux, à partir de l’Amour qui les aura habités ici-bas.

Nous comprenons donc que l’histoire humaine n’est pas destinée à la destruction, à l’anéantissement, et alors nos efforts seraient totalement inutiles, mais que notre histoire est orientée vers la venue en Gloire du Seigneur.
Et nous devons construire dans nos vies, ce qui tiendra sous le regard de Dieu, notre demeure éternelle, nous commençons à la construire dès ici-bas avec les pauvres matériaux de notre vie.

Cette tension entre le provisoire de nos vies actuelles et l’attente de l’achèvement de la Création, nous la célébrons en chaque Eucharistie dans les réalités humbles et pauvres du pain et du vin par lesquelles est commémoré le mémorial de la Passion de Jésus.
Dans ces réalités toutes simples, nous rejoignons l’Amour immense et éternel de Dieu comme des germes d’éternité et d’immortalité semées au cœur de nos vies.
Fr. Antoine-Marie Leduc, o.c.d.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/33eme-Dimanche-T-O-Luc-21-5-11.html
Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).

« Ce ne sera pas aussitôt la fin »

En écho à la fête du Christ Roi, la liturgie nous fait méditer un chapitre de Saint Luc où Jésus parle longuement de l’avenir.
Tantôt il envisage l’avenir lointain, son retour à la fin des temps et tout un cortège d’événements mystérieux dont la date reste cachée dans le secret du Père.
Quand il évoque ce scénario de la fin, Jésus le fait toujours dans le langage traditionnel des apocalypses et dans un grand cadre cosmique qui englobe la terre et le ciel, le soleil, la lune et les étoiles.

Tantôt Jésus a en vue des événements plus proches : la ruine du Temple, le jugement de Jérusalem ; et dans ce cas il reprend volontiers les menaces des prophètes contre la ville infidèle.
Tantôt enfin Jésus fait allusion aux épreuves de sa communauté, aux persécutions qui frapperont les disciples, tout au long du temps de l’Église.

Ce qui nous déroute un peu dans ce discours de Jésus, c’est que les trois perspectives sont étroitement imbriquées et parfois indissociables, comme des photographies que l’on projette en surimpression : derrière la destruction du Temple se profilent les signes de la fin du monde, et en toile de fond du jugement de Jérusalem on discerne la venue du Fils de l’Homme pour juger les vivants et les morts.

Impossible de calculer ; inutile de prévoir. Mais deux certitudes ressortent clairement. La première est que l’histoire du monde est entrée avec la venue de Jésus dans sa phase définitive, même si celle-ci doit durer encore des centaines ou des milliers de siècles.
La seconde certitude est que les consignes de Jésus, urgentes pour aujourd’hui, resteront valables jusqu’à la fin des temps : il faut espérer, il faut veiller.

L’Évangile d’aujourd’hui nous place successivement devant deux perspectives. Jésus annonce d’abord la ruine du Temple : « Des jours vont venir où il n’en restera pas pierre sur pierre. Tout sera détruit. »
D’où la question des disciples, qui porte, elle aussi, sur ce désastre du Temple : « Maître, quand donc cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela doit avoir lieu ? »
Et Jésus de répondre, non pas en dévoilant un signe précis, mais en donnant une consigne valable en tout temps d’épreuve : « Prenez garde de ne pas vous laisser abuser » (par de faux messies) qui diront : « le moment est arrivé ».

Puis Saint Luc, presque sans transition, ouvre jusque au fond la perspective en reprenant une parole de Jésus qui concerne la fin des temps : « Il y aura de grands tremblements de terre et des faits terrifiants venant du ciel, et de grands signes ».

L’avenir n’appartient qu’à Dieu, qui seul connaît les repères ultimes du temps et de l’espace. Mais nous avons le temps du jour pour le servir et l’aimer, nous avons l’espace de notre cœur pour y accueillir la Parole de Jésus, et l’espace du monde à prendre dans la prière, avec tous les Missionnaires porteurs de son message de Paix.
Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_297
Abbé Joan MARQUÉS i Suriñach (Vilamarí, Girona, Espagne).

«Prenez garde de ne pas vous laisser égarer»

Aujourd'hui, l'Évangile nous parle de la dernière venue du Fils de l'Homme. La fin de l'année liturgique est proche et l'Église nous présente la parousie, et en même temps, elle veut que nous pensons aux fins dernières de l'homme: mort, jugement, enfer et gloire.
La fin d'un voyage détermine sa réalisation.
Si tu veux aller en Enfer, tu peux procéder d'une certaine façon d'accord avec l'aboutissement de ton voyage.
Si tu choisis le Ciel, tu devras être cohérent avec la Gloire que tu veux atteindre. Toujours, librement.
Personne ne va en Enfer s'il ne le veut; ni au Ciel, d'ailleurs. Dieu est juste et Il donne à chacun ce dont il mérite, ni plus ni moins.
Il ne punit ni récompense arbitrairement, incité par des sympathies ou des antipathies. Il respecte notre liberté.
Cependant, il ne faut pas oublier qu'en abandonnant ce monde, nous ne pourrons plus choisir. L'arbre restera allongé du côté où il aura été abattu.

«Mourir en péché mortel sans s'en être repenti et sans accueillir l'Amour Miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix» (Catéchisme de l'Église n. 1033).

Peux-tu imaginer l'éclat du spectacle? Hommes et femmes de toutes les races et de tous les temps, avec leur corps ressuscité et leur âme, comparaissant devant Jésus-Christ, qui va présider l'acte avec grand pouvoir et majesté, lorsqu'Il viendra nous juger en présence de tout le monde.
L'entrée ne fût-elle gratuite, cela en vaudrait la peine... On connaîtra alors la vérité de tous nos actes intérieurs et extérieurs.
Nous verrons, alors, à qui sont l'argent, les fils, les libres, les projets et tout le reste: «il n'en restera pas pierre sur pierre: tout sera détruit» (Lc 21,6).

Jour de joie et de gloire pour certains; jour de tristesse et de honte pour d'autres.
Ce que tu ne veux pas qu'apparaisse publiquement, tu peux l'éliminer des maintenant par une Confession bien faite.
Tu ne peux pax improviser un acte si solennel et vulnérable.
Jésus nous avertit: «Prenez garde de ne pas vous laisser égarer» (Lc 21,8). Es-tu préparé maintenant?

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=078dfcefda&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=b7a0f40bcc

 

HYMNE : AU COMMENCEMENT

Au commencement
Etait le Verbe !
Il était en Dieu !
Il était Dieu !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Il était la Vie,
Notre lumière.
La lumière luit
Dans notre nuit !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Qui croit en son nom
A Dieu pour Père !
Qui l'aura reçu
Ne mourra plus !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Le Verbe fait chair,
Parmi les hommes
A manifesté
La vérité !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Nous tenons de Lui
Grâce sur grâce !
Il a révélé
Le Dieu caché !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Et par Jésus Christ,
Le Fils unique,
Un jour, de nos yeux,
Nous verrons Dieu !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

 

HYMNE : N’ALLONS PLUS NOUS DÉROBANT

N’allons plus nous dérobant
À l’Esprit qui régénère :
Le Seigneur est ressuscité !
Un sang neuf coule aux artères
Du corps entier.
La nuit du temps
Se change en lumière :
L’homme était mort, il est vivant.

N’allons plus à contre-voie
De Celui qui nous entraîne :
Le Seigneur est ressuscité !
Dans sa chair monte, soudaine,
L’éternité.
Il rend leur poids
Aux jours, aux semaines,
Les achemine vers la joie.

N’allons plus sans feu ni lieu
Quand Jésus nous accompagne :
Le Seigneur est ressuscité !
Le voici pain sur la table
Des baptisés.
Présent de Dieu
Offert en partage :
Christ aujourd’hui ouvre nos yeux.

Nous irons portant plus haut
Notre foi dans la victoire :
Le Seigneur est ressuscité !
L’univers chante la gloire
Des rachetés.
Le feu et l’eau
Emportent l’histoire,
Dieu nous appelle avec l’Agneau

 

HYMNE : RESTE AVEC NOUS, SEIGNEUR JÉSUS

Reste avec nous, Seigneur Jésus,
Toi, le convive d’Emmaüs ;
Au long des veilles de la nuit,
Ressuscité, tu nous conduis.

Prenant le pain, tu l’as rompu,
Alors nos yeux t’ont reconnu,
Flambée furtive où notre cœur
A pressenti le vrai bonheur.

Le temps est court, nos jours s’en vont,
Mais tu prépares ta maison ;
Tu donnes un sens à nos désirs,
À nos labeurs un avenir.

Toi, le premier des pèlerins,
L’étoile du dernier matin,
Réveille en nous, par ton amour,
L’immense espoir de ton retour.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Sainte Élisabeth de Hongrie.
Dieu qui a donné à Sainte Élisabeth de Hongrie de connaître et de vénérer Le Christ dans les pauvres, accorde-nous de servir avec une inépuisable Charité ceux qui sont dans le besoin et l'affliction.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Accorde-nous, Seigneur, de trouver notre joie dans notre fidélité : car c'est un Bonheur durable et profond de servir constamment le Créateur de tout bien.

 

Parole de Dieu : (Ap 7, 10.12)... (Office des Laudes).
Le Salut est donné par Notre Dieu, Lui qui siège sur le Trône, et par l’Agneau ! Louange, Gloire, Sagesse et Action de grâce, Honneur, Puissance et Force à Notre Dieu pour les siècles des siècles Amen !

 

Parole de Dieu : (2 Co 1, 3-4)… (Office des Vêpres).
Béni soit Dieu, le Père de Notre Seigneur Jésus Christ, le Père plein de Tendresse, le Dieu de qui vient tout réconfort.
Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu.

Date de dernière mise à jour : 17/11/2019

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