Eucharistie du Vendredi 29 Novembre 2019 : Vendredi de la 34ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Eucharistie du Vendredi 29 Novembre 2019 : Vendredi de la 34ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Fête de Saint Sernin (ou Saturnin), Évêque et Martyr († vers 250).
Fête de Saint François-Antoine Fasani, Prêtre de l’Ordre des Mineurs conventuels (1681-1742).
Fête des Bienheureux Denis de la Nativité (Pierre Berthelot) et Rédempt de la Croix (Thomas Rodriguez de Cusna), Martyrs.


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Daniel 7,2-14… Livre de Daniel 3,75.76.77.78.79.80.81… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,29-33.
Commentaire d’Origène (v. 185-253), Prêtre et Théologien.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Albert TAULÉ i Viñas (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Vendredi 29 Novembre 2019 : Fête de Saint Sernin (ou Saturnin), Évêque et Martyr († vers 250).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Sernin (ou Saturnin), Évêque et Martyr.

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Vendredi 29 Novembre 2019 : Fête de Saint François-Antoine Fasani, Prêtre de l’Ordre des Mineurs conventuels (1681-1742).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint François-Antoine Fasani.

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Vendredi 29 Novembre 2019 : Fête des Bienheureux Denis de la Nativité (Pierre Berthelot) et Rédempt de la Croix (Thomas Rodriguez de Cusna), Martyrs.
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Denis de la Nativité (Pierre Berthelot) et Rédempt de la Croix (Thomas Rodriguez de Cusna), Martyrs.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Daniel 7,2-14.
Daniel prit la parole et dit : « Au cours de la nuit, dans ma vision, je regardais. Les quatre vents du ciel soulevaient la grande mer.
Quatre bêtes énormes sortirent de la mer, chacune différente des autres.
La première ressemblait à un lion, et elle avait des ailes d’aigle. Tandis que je la regardais, ses ailes lui furent arrachées, et elle fut soulevée de terre et dressée sur ses pieds, comme un homme, et un cœur d’homme lui fut donné.
La deuxième bête ressemblait à un ours ; elle était à moitié debout, et elle avait trois côtes d’animal dans la gueule, entre les dents. On lui dit : “Lève-toi, dévore beaucoup de viande !”
Je continuais à regarder : je vis une autre bête, qui ressemblait à une panthère ; et elle avait quatre ailes d’oiseau sur le dos ; elle avait aussi quatre têtes. La domination lui fut donnée.
Puis, au cours de la nuit, je regardais encore ; je vis une quatrième bête, terrible, effrayante, extraordinairement puissante ; elle avait des dents de fer énormes ; elle dévorait, déchiquetait et piétinait tout ce qui restait. Elle était différente des trois autres bêtes, et elle avait dix cornes.
Comme je considérais ces cornes, il en poussa une autre, plus petite, au milieu ; trois des premières cornes furent arrachées devant celle-ci. Et cette corne avait des yeux comme des yeux d’homme, et une bouche qui tenait des propos délirants.
Je continuai à regarder : des trônes furent disposés, et un Vieillard prit place ; son habit était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête, comme de la laine immaculée ; son trône était fait de flammes de feu, avec des roues de feu ardent.
Un fleuve de feu coulait, qui jaillissait devant lui. Des milliers de milliers le servaient, des myriades de myriades se tenaient devant lui. Le tribunal prit place et l’on ouvrit des livres.
Je regardais, j’entendais les propos délirants que vomissait la corne. Je regardais, et la bête fut tuée, son cadavre fut jeté au feu.
Quant aux autres bêtes, la domination leur fut retirée, mais une prolongation de vie leur fut donnée, pour une période et un temps déterminés.
Je regardais, au cours des visions de la nuit, et je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d’homme ; il parvint jusqu’au Vieillard, et on le fit avancer devant lui.
Et il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite. »

 

Livre de Daniel 3,75.76.77.78.79.80.81.
Et vous, montagnes et collines, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !

Et vous, les plantes de la terre, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !

Et vous, sources et fontaines, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !

Et vous, océans et rivières, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !

Baleines et bêtes de la mer, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !

Vous tous, les oiseaux dans le ciel, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !

Vous tous, fauves et troupeaux, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,29-33.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole :
« Voyez le figuier et tous les autres arbres.
Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche.
De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche.
Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive.
Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.

 

Commentaire du jour.
Origène (v. 185-253), Prêtre et Théologien.
1ère homélie sur le psaume 38 (trad. SC 411, p. 355)

« L'été est déjà proche »

« Fais-moi connaître, Seigneur, ma fin, et quel est le nombre de mes jours pour que je sache ce qui me manque. » (Ps 38,5)
Si tu me faisais connaître ma fin, dit le psalmiste, et si tu me faisais connaître quel est le nombre de mes jours, je pourrai par là-même savoir ce qui me manque.
Ou peut-être, par ces mots, il semble encore indiquer ceci : tout métier a une fin ; par exemple la fin d'une entreprise de construction, c'est de faire une maison ; la fin d'un chantier naval, de construire un bateau capable de triompher des flots de la mer et de supporter l'assaut des vents ; et la fin de chaque métier est quelque chose de semblable pour laquelle le métier lui-même semble inventé.
Ainsi peut-être est-il aussi une certaine fin de notre vie et du monde entier pour laquelle se fait tout ce qui se fait en notre vie, ou pour laquelle le monde lui-même a été créé ou subsiste.
De cette fin, l'apôtre Paul aussi se souvient quand il dit : « Ensuite viendra la fin, quand il remettra la Royauté à Dieu Le Père. » (1Co 15,24)
Vers cette fin-là, il faut assurément se hâter, puisque c'est le prix même de l'œuvre, ce pour quoi nous sommes créés par Dieu.

Comme notre organisme corporel, petit et réduit au début de sa naissance, pousse pourtant et tend au terme de sa grandeur en croissant en âge, et encore comme notre âme...reçoit un langage d'abord balbutiant, puis dans la suite plus clair, pour arriver enfin à une manière de s'exprimer parfaite et correcte, de cette façon aussi toute notre vie commence à présent, certes, comme balbutiante parmi les hommes sur la Terre, mais elle est achevée et parvient à son sommet dans les Cieux près de Dieu.

Pour ce motif, le prophète désire donc connaître la fin pour laquelle il a été fait, pour qu'en regardant la fin, en examinant ses jours et en considérant sa perfection, il voie ce qui lui manque par rapport à cette fin où il tend...
C'est comme si ceux qui sont sortis d'Égypte avaient dit : « Fais-moi connaître, Seigneur, ma fin » qui est une terre bonne et une terre sainte, « et le nombre de mes jours » où je marche, « pour que je sache ce qui me manque », combien il m'en reste jusqu'à ce que je parvienne à la Terre Sainte qui m'est promise.

 

Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Je voyais venir, avec les nuées du Ciel, comme un Fils d’Homme ; il parvint jusqu’au Vieillard, et on le fit avancer devant Lui.

Le passage du livre de Daniel que nous avons entendu en première lecture, est pour le moins impressionnant.
La vision se divise en quatre tableaux, introduits chacun par une affirmation du témoin : « Je regardais ».
Le premier nous montre les « quatre bêtes, énormes, sortant de la mer », c'est-à-dire de l’abime, du séjour de la mort.
Et de fait : elles sèment la destruction par leur action violente ; mais elles ne font qu’exécuter les ordres qui leur sont transmis par un mystérieux « on » indéfini, qui dans le contexte, ne peut que représenter (les messagers de) Dieu.
N’allons pas en tirer la conclusion que c’est Le Seigneur qui provoque ces calamités : il s’agit plutôt d’une manière détournée de dire que même les pires tyrans qui oppriment le peuple élu avec arrogance, n’échappent pas à la main de Dieu qui saura intervenir en temps voulu.
Le second volet, introduit par « Je continuais à regarder », nous montre l’extension du pouvoir des quatre bêtes, symbolisé par les cornes multiples.
La situation semble désespérée, et pourtant, le volet suivant change brutalement de tonalité.

« Je continuai à regarder », et cette fois, Daniel va être témoin du procès des animaux, présidé par Dieu lui-même, entouré de toute la cour Céleste.
La force arrogante des bêtes ne leur sert de rien devant la toute-puissance Divine, qui exerce sur elles une entière maîtrise.
Pourtant si Le Très-Haut « retire la domination » aux trois animaux subsistants, il ne leur réserve pas le sort du premier : « une prolongation de vie leur fut donnée pour un temps et une période déterminés ».
Nous sommes donc en attente d’un accomplissement, qui nous est présenté dans le quatrième volet, introduit à nouveau par l’incise « Je regardais ».

L’intronisation du Fils d’homme constitue manifestement le sommet de la vision : il s’agit d’une figure du Messie, mais en même temps, sa dignité dépasse l’attente messianique traditionnelle.
Quel est donc le « Fils d’homme » qui est autorisé à s’avancer devant Dieu et auquel celui-ci confère une « domination, gloire et royauté » éternelles et universelles ?
Si « tous les peuples, toutes les nations et toutes les langues le servent » et que « sa domination est éternelle », c’est donc qu’il participe à la toute-puissance de Dieu Lui-même, ce qui n’est possible que s’il partage aussi sa nature Divine.
Ce passage demeure un des plus mystérieux de l’Ancien Testament, et en même temps un des plus importants pour nous Chrétiens, car c’est à ces quelques versets que Jésus se réfère explicitement lorsqu’il se présente comme le « Fils de l’Homme ».
Durant sa vie publique, un doute pouvait subsister, car l’expression peut aussi signifier un « fils d’Adam », c'est-à-dire un membre de l’espèce humaine ; mais Notre-Seigneur va lever toute ambigüité durant son procès, lorsqu’il répondra au Grand Prêtre qui le somme de déclarer s’il est « le Messie, Le Fils de Dieu » : « C’est toi qui l’as dit ; mais en tout cas, je vous le déclare : désormais vous verrez Le Fils de l’Homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir sur les nuées du Ciel » (Mt 26, 64). C’est pour ce « blasphème » que Jésus sera condamné à mort.

Nul doute qu’au matin de Pâques les disciples se sont rappelés cette parole : oui ils ont vu « Le Fils de l’homme venir sur les nuées ».
La jeune Église ne se lassera pas de chanter sa victoire et son intronisation à la droite du Père : « Il s’est abaissé Lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une Croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé au-dessus de tout ; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms, afin qu’au Nom de Jésus, aux Cieux, sur Terre et dans l’abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame : “Jésus-Christ est Le Seigneur”, pour la Gloire de Dieu Le Père » (Ph 2, 8-11).
« De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Royaume de Dieu est proche ».
Oui, nous aussi, dans la Foi, nous avons vu se lever Le Fils de l’homme. Aussi, comme le prophète Daniel, nous « continuons à regarder au cours de la nuit », guettant l’aurore du Jour qui ne finira pas ; sûrs de « voir bientôt Le Seigneur Jésus-Christ venant sur les nuées du Ciel, pour instaurer son Règne éternel « qui ne passera pas ».

« Seigneur au cœur de notre monde qui erre encore dans la nuit, secoué par la violence meurtrière : guerres, attentats, famines, pandémies, apprends-nous à porter à nos frères le flambeau de l’Espérance.
“Le Ciel et la Terre passeront, tes paroles ne passeront pas” : en temps voulu, tu réaliseras ta promesse, et tu nous rassembleras tous, de toutes nations, peuples, langues, en une seule famille sous ta houlette de Roi-Pasteur dont “la Royauté ne sera pas détruite”. »
Père Joseph-Marie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_311
+ Abbé Albert TAULÉ i Viñas (Barcelona, Espagne).

«Le Royaume de Dieu est proche»

Aujourd'hui, Jésus nous invite à regarder comment bourgeonne le figuier, symbole de l'Église qui se renouvelle périodiquement grâce à cette force intérieure que Dieu lui communique (rappelons-nous l'allégorie de la vigne et des sarments cf. Jn 15): «Voyez le figuier et tous les autres arbres. Dès qu'ils bourgeonnent, vous n'avez qu'à les regarder pour savoir que l'été est déjà proche» (Lc 21,29-30).

Le discours eschatologique que nous lisons ces jours-ci s'inspire d'un style prophétique qui fausse délibérément la chronologie, pour mettre sur le même plan des événements qui doivent advenir à des époques différentes.
Le fait que, dans le fragment choisi pour la liturgie d'aujourd'hui, nous ayons un cadre très réduit, nous permet de penser que ce qui est dit s'adresse à nous, ici et maintenant: «cette génération ne passera pas sans que tout arrive» (Lc 21,32).
En effet, commente Origène: «Tout cela peut arriver à chacun de nous; en nous, la mort définitive, notre ennemie, peut être détruite».

Je voudrais parler aujourd'hui comme les prophètes: nous sommes sur le point de contempler un grand bourgeonnement dans l'Église. Voyez les signes des temps (cf. Mt 16,3).
Bientôt des choses très importantes arriveront. N'ayez pas peur. Restez là où vous êtes. Semez avec enthousiasme.
Après, vous pourrez recueillir de beaux épis (cf. Sal 126,6). Il est vrai que l'ennemi continuera de semer l'ivraie. Le mal ne sera pas mis à part jusqu'à la fin des Temps (cf. Mt 13,30).
Mais le Royaume de Dieu est déjà là parmi nous. Et il s'ouvre un chemin, même si c'est avec difficulté (cf. Mt 11,12).

Le Pape Jean-Paul II nous le disait au début du troisième millénaire: «Duc in altum» (cf. Lc 5,4). Nous avons parfois la sensation de ne rien faire de profitable, ou même de reculer. Mais ces impressions pessimistes proviennent de calculs trop humains ou de la mauvaise image que, méchamment, certains moyens de communication donnent de nous.
La réalité cachée, qui ne fait pas de bruit, c'est le travail constant réalisé par tous avec la force que nous donne Le Saint-Esprit.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=078dfcefda&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=43aae01037

 

HYMNE : RETOURNEZ-VOUS, VOICI L'ESPRIT

Retournez-vous, voici l'Esprit 
Du Seigneur, au vent de la nuit, 
Qui passe au monde ;
Accueillez-le, ne craignez rien ; 
A la croisée de vos chemins,
Laissez-vous couvrir de son ombre.

N'alliez-vous pas vous desséchant 
Dans vos lois de chair et de sang, 
A perte d'être ?
Hébergez-le, vous renaîtrez, 
Car Dieu travaille au plus secret :
Sa lumière luit aux ténèbres.

Ouvrez la fente de vos cœurs, 
Et voyez celle du Seigneur, 
L'arbre de vie ;
Rapprochez-les, restez greffés, 
Buvez la sève désormais
Dont la plaie du Christ est remplie.

Et son Esprit brise les joints 
Avec l'arbre mort du jardin 
De sève humaine ;
Ne manquez pas ici le bond 
Des derniers temps de création
Où l'amour de Dieu nous entraîne.

Ne rompez pas vos nouveaux liens :
Vous croîtrez avec l'Esprit Saint
Jusqu'à cette heure 
Du Fils de l'homme éblouissant
Par tous les hommes de son sang 
Qui l'auront choisi pour demeure.

 

HYMNE : QUI DONC EST DIEU POUR SE LIVRER PERDANT

Qui donc est Dieu pour se livrer perdant 
aux mains de l’homme ?
Qui donc est Dieu, qui pleure notre mal 
comme une mère ?

R/Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?

Qui donc est Dieu, qui tire de sa mort 
notre naissance ?
Qui donc est Dieu pour nous ouvrir sa joie 
et son royaume ? 

Qui donc est Dieu pour nous donner son Fils 
né de la femme ?
Qui donc est Dieu qui veut à tous ses fils 
donner sa mère ? 

Qui donc est Dieu pour être notre Pain 
à chaque cène ?
Qui donc est Dieu pour appeler nos corps 
jusqu’en sa gloire ? 

Qui donc est Dieu ? L’Amour est-il son nom 
et son visage ?
Qui donc est Dieu qui fait de nous ses fils
à son image ? 

 

HYMNE : REGARDE OÙ NOUS RISQUONS D’ALLER

Regarde où nous risquons d’aller 
Tournant le dos 
À la cité 
De ta souffrance ! 
Ta Pâque est lente aux yeux de chair 
De tes bourreaux : 
Explique-nous le livre ouvert 
À coups de lance.

Comment marcherions-nous vers toi 
Quand il est tard, 
Si tu ne vas 
Où vont nos routes ? 
Ne manque pas aux pèlerins 
Mais viens t’asseoir : 
La nappe est mise pour le pain 
Et pour la coupe. 

Comment te saurons-nous vivant 
Et l’un de nous, 
Si tu ne prends 
Ces simples choses ? 
Partage-nous ton corps brisé 
Pour que le jour 
Se lève au fond des cœurs troublés 
Où tu reposes. 

Ce jour que nous sentons lever,
Nous le voyons
Dans la clarté
De ton visage :
Ne laisse pas le vent de nuit
Ni les démons
Éteindre en nous le feu qui luit
Sur ton passage. 

Remets entre nos mains tendues
À te chercher
L’Esprit reçu
De ta patience :
Éclaire aussi l’envers du cœur
Où le péché
Revêt d’un masque de laideur
Ta ressemblance. 

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu nous fais maintenant la grâce de ta Louange. Accorde-nous de pouvoir te chanter avec tous les Saints, éternellement.

 

Parole de Dieu : (Ep 2, 13-16)… (Office des Laudes).
Maintenant, dans Le Christ Jésus, vous qui étiez loin, vous êtes devenus proches par le Sang du Christ.
C’est Lui, Le Christ, qui est notre Paix : des deux, Israël et les païens, il a fait un seul peuple ; par sa chair crucifiée, il a fait tomber ce qui les séparait, le mur de la haine, en supprimant les prescriptions juridiques de la loi de Moïse.
Il voulait ainsi rassembler les uns et les autres en faisant la Paix, et créer en Lui un seul Homme nouveau.
Les uns comme les autres, réunis en un seul Corps, Il voulait les réconcilier avec Dieu par la Croix : en sa personne, il a tué la Haine.

 

Parole de Dieu : (1 Co 2, 7-10a)… (Office des Vêpres).
Nous proclamons la Sagesse du Mystère de Dieu, Sagesse tenue cachée, prévue par Lui dès avant les siècles, pour nous donner la Gloire.
Aucun de ceux qui dominent ce monde ne l’a connue, car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient jamais crucifié Le Seigneur de Gloire.
Mais ce que nous proclamons, c’est, comme dit l’Écriture, ce que personne n’avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l’homme n’avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu.
Et c’est à nous que Dieu, par L’Esprit, a révélé cette Sagesse.

Date de dernière mise à jour : 29/11/2019

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