Eucharistie du Vendredi 27 Novembre 2020 : Vendredi de la 34ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Vendredi 27 Novembre 2020 : Vendredi de la 34ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Fête de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (1830).
Fête de Saint Maxime de Lérins (ou de Riez), Évêque de Riez († v. 460).
Fête de Saint Virgile, Abbé et Évêque de Salzbourg (? 784).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de l'Apocalypse 20,1-4.11-15.21,1-2… Psaume 84(83),2-3.4.5-6.11… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,29-33.
Commentaire de Saint Clément de Rome, Pape de 90 à 100 environ.
Autre commentaire de Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), Pape et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Jean-Louis D’Aragon, S.J., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Albert TAULÉ i Viñas (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Vendredi 27 Novembre 2020 : Fête de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (1830).
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Fête de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse.

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Vendredi 27 Novembre 2020 : Fête de Saint Maxime de Lérins (ou de Riez), Évêque de Riez († v. 460).
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Saint Maxime de Lérins (ou de Riez), Évêque de Riez.

Saint virgilius salzburg

Vendredi 27 Novembre 2020 : Fête de Saint Virgile, Abbé et Évêque de Salzbourg (? 784).
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Saint Virgile, Abbé et Évêque de Salzbourg.

Tous les saints 11

Les Saints du 27 Novembre.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/novembre/saints-saintes-et-fetes-du-jour-22.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de l'Apocalypse 20,1-4.11-15.21,1-2.
Moi, Jean, j'ai vu un ange qui descendait du ciel; il tenait à la main la clef de l'abîme et une énorme chaîne.
Il s'empara du Dragon, le serpent des origines - c'est-à-dire le Démon ou Satan - et il l'enchaîna pour une durée de mille ans. Il le précipita dans l'abîme,
qu'il referma sur lui ; puis il mit les scellés pour l'empêcher d'égarer les nations jusqu'à ce que les mille ans soient écoulés. Après cela, il faut qu'il soit relâché pour un peu de temps.
Puis j'ai vu des trônes, et ceux qui vinrent y siéger reçurent le pouvoir de juger. J'ai encore vu les âmes de ceux qui ont été décapités à cause du témoignage pour Jésus, et à cause de la parole de Dieu, eux qui n'ont pas adoré la Bête et son image, et qui n'ont pas reçu sa marque sur le front ou sur la main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec le Christ pendant mille ans.
Puis j'ai vu un grand trône blanc, et celui qui siégeait sur ce trône. Devant sa face, le ciel et la terre s'enfuirent sans laisser de trace.
J'ai vu aussi les morts, les grands et les petits, debout devant le trône. On ouvrit des livres, puis encore un autre livre, le livre de la vie. Les morts furent jugés selon ce qu'ils avaient fait, d'après ce qui était écrit dans les livres.
La mer rendit les morts qu'elle contenait ; la Mort et le séjour des morts rendirent aussi ceux qu'ils retenaient chez eux, et chacun fut jugé selon ce qu'il avait fait.
Puis la Mort et le séjour des morts furent précipités dans un étang de feu (cet étang de feu, c'est la seconde mort).
Et tous ceux qu'on ne trouva pas inscrits sur le livre de la vie furent précipités dans l'étang de feu.
Alors j'ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et il n'y avait plus de mer.
Et j'ai vu descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux.

 

Psaume 84(83),2-3.4.5-6.11.
De quel amour sont aimées tes demeures,
Seigneur, Dieu de l'univers !
Mon âme s'épuise à désirer les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !

L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison,
et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
tes autels, Seigneur de l'univers,
mon Roi et mon Dieu !

Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force :
des chemins s'ouvrent dans leur cœur !

Oui, un jour dans tes parvis en vaut plus que mille.
J'ai choisi de me tenir sur le seuil,
dans la maison de mon Dieu,
plutôt que d'habiter parmi les infidèles.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,29-33.
Jésus parlait à ses disciples de sa venue. Il leur dit cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres.
Dès qu'ils bourgeonnent, vous n'avez qu'à les regarder pour savoir que l'été est déjà proche.
De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche.
Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout arrive.
Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. »

 

Commentaire du jour.
Saint Clément de Rome, Pape de 90 à 100 environ.
Lettre aux Corinthiens, 19-23 (trad. SC 167, p. 133s rev)

« Sachez que le Royaume de Dieu est proche »

Fixons nos regards sur Le Père et Créateur du monde entier ; attachons-nous à ses dons de paix et à ses bienfaits, magnifiques, incomparables.
Contemplons-le par la pensée et considérons avec les yeux de l'âme la longue patience de ses desseins ; réfléchissons comme il agit paisiblement envers toute sa création...
Car il répand ses bienfaits sur toute la création, mais à nous il les prodigue avec surabondance lorsque nous recourons à sa Miséricorde...

Mais prenez garde, bien-aimés, que ses bienfaits si nombreux ne se transforment en condamnation pour nous, si nous ne vivons pas d'une manière digne de Lui...
Considérons combien il est proche, et que rien ne lui échappe de nos pensées et de nos délibérations intérieures. Il est donc juste que nous n'abandonnions pas notre poste contre sa volonté...

Qu'elle ne soit pas pour nous la parole qui dit : « Malheur à ceux qui ont l'âme partagée, ceux qui doutent en leur âme, ceux qui disent : 'Cela, nous l'avons entendu dire au temps de nos pères déjà ; mais voilà, nous avons vieilli et rien de cela ne nous est arrivé'. Ô insensés !

Comparez-vous à un arbre ; prenez un plant de vigne. D'abord il perd ses feuilles, puis naît un bourgeon, puis une feuille, puis une fleur, et après cela du raisin vert, puis la grappe mûre est là. »
Voyez, en peu de temps le fruit de l'arbre arrive à maturité. En vérité, il sera rapide et soudain l'accomplissement de son dessein !
C'est ce qu'atteste aussi l'Écriture : « Il viendra rapidement ; il ne tardera pas » (Is 13,22) et : « Il viendra soudain dans son Temple Le Seigneur, le Saint que vous attendez » (Ml 3,1).

 

Commentaire du jour.
Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), Pape et Docteur de l'Église.
Homélies sur les évangiles, n° 1 (trad. Le Barroux rev.)

« Sachez que le Royaume de Dieu est proche »

« Voyez le figuier et tous les arbres : lorsqu'ils font paraître leurs fruits, vous savez que l'été est proche. Ainsi pour vous : quand vous verrez arriver cela, sachez que le Royaume de Dieu est proche. »
C'est comme si notre Rédempteur disait clairement : « Si on connaît la proximité de l'été par les fruits des arbres, on peut de même reconnaître par la ruine du monde que le Royaume de Dieu est proche. »
Ces paroles nous montrent bien que le fruit du monde, c'est sa ruine ; il ne grandit que pour tomber ; il ne bourgeonne que pour faire périr par des calamités tout ce qui aura bourgeonné en lui.
C'est avec raison que le Royaume de Dieu est comparé à l'été, car alors les nuages de notre tristesse passeront, et les jours de la vie brilleront de la clarté du Soleil éternel…

« Le Ciel et la Terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. » Rien, dans la nature des choses matérielles, n'est plus durable que le Ciel et la Terre, et rien ici-bas ne passe plus vite qu'un mot prononcé…
Le Seigneur déclare donc : « Le Ciel et la Terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. » C'est comme s'il disait clairement : « Tout ce qui est durable autour de vous n'est pas durable devant l'éternité ; et tout ce qui chez moi semble passer est en fait fixe et ne passe pas, car ma Parole qui passe exprime des pensées qui demeurent sans pouvoir changer »…

Ainsi, mes frères, n'aimez pas ce monde, qui ne pourra pas subsister longtemps, comme vous le voyez.
Fixez dans votre esprit ce commandement que l'apôtre Jean nous donne pour nous mettre en garde :
« N'ayez pas l'amour du monde, ni de ce qui est dans le monde ; car si quelqu'un aime le monde, l'Amour du Père n'est pas en lui » (1Jn 2,15).

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/37
Jean-Louis D’Aragon, S.J., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Le Ciel et la Terre passeront, mes paroles ne passeront pas.

Pourquoi Jésus insiste-t-il si souvent sur la fin des temps et sur sa venue? Le terme de tout mouvement est le moment suprême, celui qui donne un sens à tout ce qui précède, soit, négativement, le vide et la ruine de ce qu’on pensait avoir réalisé, ou, positivement, le couronnement d’une histoire qui atteint son plein épanouissement.

Le Christ annonce ici la Pâques ultime, le passage éblouissant du monde présent à l’ère de l’au-delà.
À l’époque de l’Exode, Dieu avait appelé son peuple à quitter l’esclavage en Égypte pour passer à la liberté, d’abandonner la mort pour aller vers la vie de la Terre promise.
Cette “Pâque” était la préfiguration du passage que Le Christ nous invite à franchir pour quitter ce monde de misère pour celui de la Vie éternelle, qu’il nous invite à partager avec Lui.

L’avenir demeure toujours l’inconnu qui inquiète ou même qui fait peur. Il suscite l’effroi, parce qu’on se regarde, pour estimer que nous n’avons pas la force pour dominer une situation nouvelle.
Au contraire de cette réaction apeurée, Jésus nous enseigne la confiance et l’espérance. Pour la personne croyante au contraire, qui regarde avec Foi son Seigneur et non pas elle-même, l’avenir n’est plus source de peur, mais d'espoir.

Jésus et les premiers Chrétiens
Jésus aborde la dernière semaine de sa mission terrestre, qui culminera le vendredi suivant. Ce n’est ni l’angoisse, ni le doute qui l’agitent, mais c’est avec un regard de confiance et de sérénité qu’il aborde ce moment crucial.
Son attitude héroïque devient l’exemple et la source de la persévérance des premiers Chrétiens.

Ils forment un groupe peu nombreux, pauvre, qui subit la persécution des Juifs et des Romains.
Cette persécution s’étendra sur près de trois siècles, durant lesquels l’Église n’aura pas le droit légalement d’exister. Pour les Juifs devenus Chrétiens, leur patrie, la Palestine, Jérusalem, leur capitale, et le Temple, le sanctuaire sacré, ne sont plus que des ruines. Tout paraît susciter le désespoir.

L’enseignement de Jésus
La destruction du monde présent prélude à la naissance d’un monde nouveau. Jésus nous exhorte à ne pas nous installer dans le présent de l’esclavage.
Un regard lucide sur les conditions dans notre monde nous révèle combien nous sommes esclaves, dépendant de la boisson, de la drogue, du plaisir sexuel,…

La destruction de ce monde marque le début de notre Salut, l’aurore du Règne de Dieu. Créés pour la liberté, nous devons couper les liens qui nous retiennent prisonniers, qui nous aliènent et qui nous empêchent d’être nous-mêmes.

L’espérance se ravive à la vue des bougeons de cette vie nouvelle. Jésus offre l’exemple du figuier.
Toute la nature qui fleurit, au printemps, annonce la splendeur de l’été. La venue du Seigneur apportera cette explosion de lumière, de liberté et de vie.
Pour y prendre part, il faut toujours être prêts, guetter l'aurore avec confiance et raviver sans cesse notre espérance.
Jean-Louis D’Aragon, S.J.

 

Autre commentaire du jour.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Vous n'avez qu'à les regarder pour savoir que l'été est déjà proche.

Les textes apocalyptiques que nous avons médités cette semaine, la dernière du Temps Ordinaire, sont de ceux qui pourraient nous faire redouter l’avènement définitif du Royaume. Or la parole de ce jour, qui évoque dans une parabole la venue de l’été, leur fait immédiatement suite et ne doit pas en être séparée.
L’événement que nous attendons est donc aussi doux qu’un matin de printemps.

Il y a bien entendu une relation de simple analogie : de même que les bourgeons annoncent la venue de l’été, de même les signes que nous avons évoqués annoncent la proximité du Royaume de Dieu.
Mais s’il n’y avait pas, entre ces deux termes, d’autre point commun que l’annonce d’une venue, Jésus aurait tout aussi bien pu parler d’une cité assiégée qui voit venir l’armée ennemie ou d’une épidémie que l’on voit progresser de ville en ville.

Or, il choisit de comparer la venue du Royaume à celle de l’été, la saison de la fécondité, le temps de l’épanouissement.
Le terme vers lequel nous marchons n’est donc pas la mise en péril d’un bonheur mais l’accès au plein épanouissement de la Vie.
Voir venir le Royaume procure autant de joie que la douceur d’un matin de printemps.

Dès lors, il n’y a plus à rentrer la tête dans les épaules, en espérant courageusement que les catastrophes annoncées concernent les Chrétiens d’un temps à venir et de préférence lointain. Ce que nous attendons bouleversera effectivement l’univers, mais sera une joie enfin parfaite, une espérance enfin comblée, ce sera le jour du Seigneur.

De plus, Jésus nous implique très clairement dans cette attente : « de même, vous aussi », précise-t-il, pour éviter que nous pensions à nous échapper !
Et il insiste : « Amen, je vous le dis, cette génération ne passera pas sans que tout arrive ».

Nous sommes concernés parce qu’il en va du Royaume comme de la Résurrection. Nous sommes en effet ressuscités avec Le Christ, cependant Le Christ nous ressuscitera « au dernier jour ».
Cette tension entre ce qui est là, ce qui est déjà donné, et ce qui vient, la promesse de la plénitude du don, est celle où nous vivons.
Il ne s’agit pas d’un casse-tête mais d’une grâce merveilleuse de pouvoir déjà vivre des biens du monde à venir.
Or, cela n’est possible que dans L’Esprit-Saint. La génération dont parle Jésus, celle qui verra le jour du retour définitif du Seigneur, est donc celle qui est née au jour de la Pentecôte, elle est l’Église.

Nous sommes donc bien cette génération, gratifiée de L’Esprit de Dieu, liée au Christ par le Baptême, la génération pour qui « tout » doit arriver.
La vie, le cœur, le monde de chaque croyant est effectivement ébranlé depuis le jour où il a reçu l’Évangile de Vérité, depuis l’instant où il a choisi Le Christ.

La liturgie nous donne de prendre conscience du temps où nous vivons. Nous quittons une année liturgique, un peu comme nous devons chaque jour quitter le monde où nous vivons, et nous nous apprêtons à entrer dans une année nouvelle, nous nous apprêtons à célébrer la venue du Seigneur dans notre monde, car il est l’Emmanuel, Dieu parmi nous.

Entre ces deux mystères, se tient le mystère de la vie filiale vécue au quotidien, l’exigence où nous sommes de ne pas nous installer et d’accueillir dans nos vies Le Seigneur qui se présente en vainqueur.

Donne-nous Seigneur Jésus de découvrir la richesse et la douceur de ces temps qui sont les derniers.
Ravive en nous la joie de faire partie de cette génération qui attend ton retour.
Permets-nous de nous montrer dignes de la grâce que tu nous fais, en évaluant notre vie et notre monde à la mesure de ta Parole.
Car nous le croyons fermement : « le Ciel et la Terre passeront, tes paroles ne passeront pas ».
Frère Dominique.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_311
+ Abbé Albert TAULÉ i Viñas (Barcelona, Espagne).

Le Royaume de Dieu est proche.

Aujourd'hui, Jésus nous invite à regarder comment bourgeonne le figuier, symbole de l'Église qui se renouvelle périodiquement grâce à cette force intérieure que Dieu lui communique (rappelons-nous l'allégorie de la vigne et des sarments cf. Jn 15):
«Voyez le figuier et tous les autres arbres. Dès qu'ils bourgeonnent, vous n'avez qu'à les regarder pour savoir que l'été est déjà proche» (Lc 21,29-30).

Le discours eschatologique que nous lisons ces jours-ci s'inspire d'un style prophétique qui fausse délibérément la chronologie, pour mettre sur le même plan des événements qui doivent advenir à des époques différentes.
Le fait que, dans le fragment choisi pour la liturgie d'aujourd'hui, nous ayons un cadre très réduit, nous permet de penser que ce qui est dit s'adresse à nous, ici et maintenant: «cette génération ne passera pas sans que tout arrive» (Lc 21,32).
En effet, commente Origène: «Tout cela peut arriver à chacun de nous; en nous, la mort définitive, notre ennemie, peut être détruite».

Je voudrais parler aujourd'hui comme les prophètes: nous sommes sur le point de contempler un grand bourgeonnement dans l'Église.
Voyez les signes des temps (cf. Mt 16,3). Bientôt des choses très importantes arriveront. N'ayez pas peur. Restez là où vous êtes. Semez avec enthousiasme.

Après, vous pourrez recueillir de beaux épis (cf. Sal 126,6). Il est vrai que l'ennemi continuera de semer l'ivraie.
Le mal ne sera pas mis à part jusqu'à la fin des temps (cf. Mt 13,30). Mais le Royaume de Dieu est déjà là parmi nous. Et il s'ouvre un chemin, même si c'est avec difficulté (cf. Mt 11,12).

Le Pape Saint Jean-Paul II nous le disait au début du troisième millénaire: «Duc in altum» (cf. Lc 5,4). Nous avons parfois la sensation de ne rien faire de profitable, ou même de reculer. Mais ces impressions pessimistes proviennent de calculs trop humains ou de la mauvaise image que, méchamment, certains moyens de communication donnent de nous.
La réalité cachée, qui ne fait pas de bruit, c'est le travail constant réalisé par tous avec la force que nous donne Le Saint-Esprit.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-11-27/Sachez-que-le-royaume-de-Dieu-est-proche

 

HYMNE : RETOURNEZ-VOUS, VOICI L'ESPRIT

Retournez-vous, voici l'Esprit
Du Seigneur, au vent de la nuit,
Qui passe au monde ;
Accueillez-le, ne craignez rien ;
A la croisée de vos chemins,
Laissez-vous couvrir de son ombre.

N'alliez-vous pas vous desséchant
Dans vos lois de chair et de sang,
A perte d'être ?
Hébergez-le, vous renaîtrez,
Car Dieu travaille au plus secret :
Sa lumière luit aux ténèbres.

Ouvrez la fente de vos cœurs,
Et voyez celle du Seigneur,
L'arbre de vie ;
Rapprochez-les, restez greffés,
Buvez la sève désormais
Dont la plaie du Christ est remplie.

Et son Esprit brise les joints
Avec l'arbre mort du jardin
De sève humaine ;
Ne manquez pas ici le bond
Des derniers temps de création
Où l'amour de Dieu nous entraîne.

Ne rompez pas vos nouveaux liens :
Vous croîtrez avec l'Esprit Saint
Jusqu'à cette heure
Du Fils de l'homme éblouissant
Par tous les hommes de son sang
Qui l'auront choisi pour demeure.

 

HYMNE : QUI DONC EST DIEU POUR SE LIVRER PERDANT

Qui donc est Dieu pour se livrer perdant
aux mains de l’homme ?
Qui donc est Dieu, qui pleure notre mal
comme une mère ?

R/Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?

Qui donc est Dieu, qui tire de sa mort
notre naissance ?
Qui donc est Dieu pour nous ouvrir sa joie
et son royaume ?

Qui donc est Dieu pour nous donner son Fils
né de la femme ?
Qui donc est Dieu qui veut à tous ses fils
donner sa mère ?

Qui donc est Dieu pour être notre Pain
à chaque cène ?
Qui donc est Dieu pour appeler nos corps
jusqu’en sa gloire ?

Qui donc est Dieu ? L’Amour est-il son nom
et son visage ?
Qui donc est Dieu qui fait de nous ses fils
à son image ?

 

HYMNE : REGARDE OÙ NOUS RISQUONS D’ALLER

Regarde où nous risquons d’aller
Tournant le dos
À la cité
De ta souffrance !
Ta Pâque est lente aux yeux de chair
De tes bourreaux :
Explique-nous le livre ouvert
À coups de lance.

Comment marcherions-nous vers toi
Quand il est tard,
Si tu ne vas
Où vont nos routes ?
Ne manque pas aux pèlerins
Mais viens t’asseoir :
La nappe est mise pour le pain
Et pour la coupe.

Comment te saurons-nous vivant
Et l’un de nous,
Si tu ne prends
Ces simples choses ?
Partage-nous ton corps brisé
Pour que le jour
Se lève au fond des cœurs troublés
Où tu reposes.

Ce jour que nous sentons lever,
Nous le voyons
Dans la clarté
De ton visage :
Ne laisse pas le vent de nuit
Ni les démons
Éteindre en nous le feu qui luit
Sur ton passage.

Remets entre nos mains tendues
À te chercher
L’Esprit reçu
De ta patience :
Éclaire aussi l’envers du cœur
Où le péché
Revêt d’un masque de laideur
Ta ressemblance.

 

Oraison de l’aube (Office des Lectures).
Accorde-nous, Seigneur, de trouver notre joie dans notre fidélité : car c'est un bonheur durable et profond de servir constamment le Créateur de tout bien.

 

Parole de Dieu : (Ep 2, 13-16)… (Office des Laudes).
Maintenant, dans Le Christ Jésus, vous qui étiez loin, vous êtes devenus proches par le Sang du Christ.
C’est Lui, Le Christ, qui est notre Paix : des deux, Israël et les païens, il a fait un seul peuple ; par sa chair crucifiée, il a fait tomber ce qui les séparait, le mur de la haine, en supprimant les prescriptions juridiques de la loi de Moïse.
Il voulait ainsi rassembler les uns et les autres en faisant la Paix, et créer en Lui un seul Homme nouveau.
Les uns comme les autres, réunis en un seul Corps, Il voulait les réconcilier avec Dieu par la Croix : en sa personne, il a tué la Haine.

 

Parole de Dieu : (1 Co 2, 7-10a)… (Office des Vêpres).
Nous proclamons la Sagesse du mystère de Dieu, Sagesse tenue cachée, prévue par Lui dès avant les siècles, pour nous donner la gloire.
Aucun de ceux qui dominent ce monde ne l’a connue, car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient jamais crucifié Le Seigneur de Gloire.
Mais ce que nous proclamons, c’est, comme dit l’Écriture, ce que personne n’avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l’homme n’avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu.
Et c’est à nous que Dieu, par L’Esprit, a révélé cette Sagesse.

Date de dernière mise à jour : 27/11/2020

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