Eucharistie du Dimanche 14 Novembre 2021 : Trente-troisième Dimanche du Temps Ordinaire, Année B.

Eucharistie du Dimanche 14 Novembre 2021 : Trente-troisième Dimanche du Temps Ordinaire, Année B.

Fête de Saint Laurent O’Toole, Abbé de Glendalough, et Archevêque de Dublin (1128-† 1180).
Fête de la Bienheureuse Maria Luiza Merkert, Co-Fondatrice et 1ère supérieure de la Congrégation de Ste Élisabeth (1817-† 1872).
Fête de Saint Sérapion, Mercédaire et Martyr en Algérie (1179-1240).
Fête de Saint Hypace, Évêque de Gangres et Martyr († IVe s.).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de Daniel 12,1-3… Psaume 16(15),5.8.9-10.11… Lettre aux Hébreux 10,11-14.18… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 13,24-32.
Commentaire de Saint Ephrem (v. 306-373), Diacre en Syrie, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Pedro IGLESIAS Martínez (Rubí, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Dimanche 14 Novembre 2021 : Fête de Saint Laurent O’Toole, Abbé de Glendalough, et Archevêque de Dublin (1128-† 1180).
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Saint Laurent O’Toole, Abbé de Glendalough, et Archevêque de Dublin.

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Dimanche 14 Novembre 2021 : Fête de la Bienheureuse Maria Luiza Merkert, Co-Fondatrice et 1ère supérieure de la Congrégation de Ste Élisabeth (1817-† 1872).
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Bienheureuse Maria Luiza Merkert.

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Dimanche 14 Novembre 2021 : Fête de Saint Sérapion, Mercédaire et Martyr en Algérie (1179-1240).
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Saint Sérapion.

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Dimanche 14 Novembre 2021 : Fête de Saint Hypace, Évêque de Gangres et Martyr († IVe s.).
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Saint Hypace, Évêque de Gangres.

Tous les saints 11

Les Saints du 14 Novembre.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/novembre/saints-saintes-et-fetes-du-jour-9.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Daniel 12,1-3.
En ce temps-là se lèvera Michel, le chef des anges, celui qui se tient auprès des fils de ton peuple. Car ce sera un temps de détresse comme il n’y en a jamais eu depuis que les nations existent, jusqu’à ce temps-ci. Mais en ce temps-ci, ton peuple sera délivré, tous ceux qui se trouveront inscrits dans le Livre.
Beaucoup de gens qui dormaient dans la poussière de la terre s’éveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour la honte et la déchéance éternelles.
Ceux qui ont l’intelligence resplendiront comme la splendeur du firmament, et ceux qui sont des maîtres de justice pour la multitude brilleront comme les étoiles pour toujours et à jamais.

 

Psaume 16(15),5.8.9-10.11.
Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort. »
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.

Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m'abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.

Tu m'apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
A ta droite, éternité de délices !

 

Lettre aux Hébreux 10,11-14.18.
Dans l’ancienne Alliance, tout prêtre, chaque jour, se tenait debout dans le Lieu saint pour le service liturgique, et il offrait à maintes reprises les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais enlever les péchés.
Jésus Christ, au contraire, après avoir offert pour les péchés un unique sacrifice, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu.
Il attend désormais que ses ennemis soient mis sous ses pieds.
Par son unique offrande, il a mené pour toujours à leur perfection ceux qu’il sanctifie.
Or, quand le pardon est accordé, on n’offre plus le sacrifice pour le péché.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 13,24-32.
En ces jours-là, après une pareille détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ;
les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées.
Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire.
Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel.
Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche.
De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte.
Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive.
Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.
Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.

 

Commentaire du jour.
Saint Ephrem (v. 306-373), Diacre en Syrie, Docteur de l'Église.
Commentaire de l'Évangile concordant, 18,15 ; SC 121 (trad. SC, p. 325s ; cf bréviaire 1er jeu. Avent)

« C'est à l'heure où vous n'y pensez pas que le Fils de l'Homme viendra »

Pour empêcher toute question indiscrète sur le moment de son avènement, Jésus déclare : « Cette heure-là, nul ne la connaît, même pas le Fils » (Mt 24,36), et ailleurs : « Ce n'est pas votre affaire de connaître les jours et les temps » (Ac 1,7).
Il nous a caché cela pour que nous veillions et que chacun de nous puisse penser que cet avènement se produira durant sa vie.
Si le temps de sa venue avait été révélé, vain serait son avènement : les nations et les siècles où il se produira ne l'auraient pas désiré.
Il a bien dit qu'il vient, mais il n'a pas précisé à quel moment ; de la sorte toutes les générations et tous les siècles ont soif de Lui.

Certes, il a fait connaître les signes de son avènement ; mais on ne voit pas leur terme. Dans le changement constant où nous vivons, ces signes ont déjà eu lieu et ils sont passés et même ils durent toujours.
Son ultime avènement est en effet semblable au premier : les justes et les prophètes le désiraient ; ils pensaient qu'il paraîtrait en leur temps.
De même aujourd'hui, chacun des fidèles du Christ désire l'accueillir en son propre temps, d'autant plus que Jésus n'a pas dit clairement le jour où il paraîtrait.
Ainsi personne ne pourra imaginer que Le Christ soit soumis à une loi du temps, à une heure quelconque, lui qui domine les nombres et le temps.

 

Autre commentaire du jour.
https://www.carmel.asso.fr/33eme-Dimanche-T-O-Mc-13-24-32.html
Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).

La leçon du figuier

Beaucoup de gens, même parmi les Chrétiens, essaient d’imaginer la fin du monde. On en fait des romans, on en fait des films, comme si l’important était de faire peur. Mais est-ce vraiment ainsi que Jésus voyait les choses ?

Une chose est sûre, et Jésus l’a dit formellement, c’est que sa venue en gloire marquera la fin de l’histoire ; et cette fin, il nous faut à la fois l’attendre, l’espérer et la préparer.
Comme le dit notre Credo : « J’attends la résurrection des morts et la Vie du monde à venir ».

Jésus n’a présenté aucun scénario des derniers temps : il se contente de les évoquer en reprenant les images traditionnelles des prophètes, spécialement Daniel, qu’il cite très souvent.

Néanmoins Jésus, dans ce passage de Marc 13, distingue trois moments :

  1. Le commencement des douleurs : Jésus décrit là tout ce que les générations de chrétiens depuis lors ont connu : les guerres, les tremblements de terre, les faux messies et les persécutions. Le temps des douleurs est-il uniquement un temps de catastrophe ? Non, car c’est aussi le temps où l’Évangile est proclamé à toutes les nations et où l’Esprit Saint parle lui-même pour la défense des disciples de Jésus. D’ailleurs les douleurs sont des douleurs d’enfantement : l’humanité selon Dieu, l’Église de Jésus, est enfantée tout au long de ce commencement.
  2. Viennent ensuite, dans l’Évangile de Marc, « les jours de détresse », qui visent probablement une épreuve plus précise, comme les combats qui ont marqué la prise de Jérusalem.
  3. Mais la fin du monde est encore autre chose. Elle aura lieu « en ces jours-là, après cette détresse ». L’histoire des hommes s’arrêtera ; le soleil et la lune cesseront de marquer les jours et les nuits. Alors on verra le Fils de l’Homme (Jésus Fils de Dieu), venir, entouré de nuées, dans la plénitude de la puissance et dans la gloire.

La fin du monde sera surtout l’irruption du monde nouveau, la manifestation de la Gloire du Christ, et l’immense rassemblement de tous les amis de Jésus, tous ses fidèles, les élus de tous les pays et de tous les temps.

Est-ce là une catastrophe ? Non : c’est la réussite du plan de Dieu, c’est le moment, connu de Dieu seul, où Il déclarera : « C’est fait ; mon Amour a réussi l’homme », c’est le moment de l’enfantement après les douleurs, c’est le premier cri de l’humanité nouvelle, qui ouvrira les yeux à la Gloire du Christ.

La fin du monde, c’est l’été de Dieu, et Jésus y insiste. Qu’est-ce qui rend si tendres les jeunes pousses du figuier ? Qu’est-ce qui fait apparaître les feuilles ?
 – La sève, tout simplement.
Et quand la sève monte, les fruits viennent, sûrement ; l’été arrive, immanquablement ; de même que, lorsque les douleurs surviennent, c’est que l’enfant demande à naître et à vivre. Voilà ce qu’est la fin du monde, aux yeux de Jésus : c’est la poussée victorieuse de la sève ; c’est la naissance de l’homme nouveau selon Dieu.

Les hommes guettent partout la catastrophe ; or la fin du monde sera un moment de maturité, le moment de la maturité.
Déjà le prophète Daniel l’annonçait de la part de Dieu : « En ce temps-là viendra le Salut de tous les peuples, de tous ceux dont le nom se trouvera dans le livre de Dieu ».

Oui, c’est parfois dans la douleur que nous nous préparons à cette victoire de Dieu. Oui, il y a et il y aura des jours de détresse, et c’est pourquoi nous devons rester éveillés, « tout éveillés dans notre Foi » et dans l’Amour fraternel, serrant dans le creux de notre main la perle du Royaume, c’est-à-dire la promesse que Jésus nous a faite et la promesse que nous avons faite à Jésus.
Mais Jésus nous a sauvés une fois pour toutes : il n’aura pas besoin de se lever à nouveau pour souffrir et mourir. Il s’est assis, pour toujours, à la droite de Dieu.
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_296
Abbé Pedro IGLESIAS Martínez (Rubí, Barcelona, Espagne).

«Sachez que Le Fils de l'Homme est proche»

Aujourd'hui, nous nous rappelons, comment au début de l'année liturgique, l'Église nous prépare pour la première arrivée du Christ porteur du Salut. A deux semaines de la fin de l'année elle nous prépare pour la deuxième arrivée, celle dans laquelle se prononce le mot final et définitif à notre sujet.

Sur cet Évangile nous pouvons penser que “je ne m'en fais pas, tout ça est bien loin”, mais «Le Fils de l'Homme est proche» (Mc 13,29). Néanmoins de nos jours dans notre société il est gênant —même incorrect— de parler de la mort.
Mais nous ne pouvons pas parler de résurrection sans penser que nous devons mourir. La fin du monde commence pour chacun de nous le jour de notre mort, moment où prend fin le temps que nous a été accordé pour choisir.
L'Évangile est toujours porteur de la Bonne Nouvelle et le Dieu du Christ est un Dieu de Vie: alors, pourquoi avons-nous peur? Est-ce que c'est parce que nous manquons d'Espérance?

Devant l'imminence de ce Jugement nous devons savoir nous transformer en juges sévères, pas des autres, mais de nous-mêmes.
Ne pas tomber dans les pièges de l'autojustification, de “relativiser” ou encore de “moi je ne le vois pas comme ça”…
Jésus se donne à travers son Église, et avec Lui, nous donne les moyens et outils pour que ce jour-là ne soit pas le jour de notre condamnation, sinon celui d'un spectacle très intéressant, dans lequel, nous aurons enfin les réponses à toutes les vérités cachées des conflits qui ont tant tourmenté les hommes.

L'Église nous annonce un Sauveur, Christ Le Seigneur. Moins de peurs et plus de cohérence entre notre manière de vivre et notre Foi!
«Quand nous arriverons devant Dieu, on nous demandera deux choses: si nous faisions partie de l'Église et si nous travaillions dans l'Église. Tout le reste n'a aucune valeur» (Cardinal JH Newman).
L'Église non seulement nous enseigne la manière de mourir, mais aussi la manière de vivre afin de ressusciter.
Parce que ce que l'Église prêche ce n'est pas son propre message, mais le message de Celui qui Est source de Vie.
C'est uniquement dans cette Espérance que nous pourrons faire face avec sérénité au Jugement de Dieu.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2021-11-14/il-rassemblera-les-elus-des-quatre-coins-du-monde

 

HYMNE : AU COMMENCEMENT

Au commencement 
Etait le Verbe !
Il était en Dieu ! 
Il était Dieu ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Il était la Vie, 
Notre lumière. 
La lumière luit 
Dans notre nuit !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Qui croit en son nom 
A Dieu pour Père !
Qui l'aura reçu 
Ne mourra plus ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Le Verbe fait chair, 
Parmi les hommes 
A manifesté 
La vérité ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Nous tenons de Lui 
Grâce sur grâce !
Il a révélé 
Le Dieu caché ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Et par Jésus Christ, 
Le Fils unique,
Un jour, de nos yeux, 
Nous verrons Dieu ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

 

HYMNE : N’ALLONS PLUS NOUS DÉROBANT

N’allons plus nous dérobant
À l’Esprit qui régénère :
Le Seigneur est ressuscité !
Un sang neuf coule aux artères
Du corps entier.
La nuit du temps
Se change en lumière :
L’homme était mort, il est vivant.

N’allons plus à contre-voie
De Celui qui nous entraîne :
Le Seigneur est ressuscité !
Dans sa chair monte, soudaine,
L’éternité.
Il rend leur poids
Aux jours, aux semaines,
Les achemine vers la joie.

N’allons plus sans feu ni lieu
Quand Jésus nous accompagne :
Le Seigneur est ressuscité !
Le voici pain sur la table
Des baptisés.
Présent de Dieu
Offert en partage :
Christ aujourd’hui ouvre nos yeux.

Nous irons portant plus haut
Notre foi dans la victoire :
Le Seigneur est ressuscité !
L’univers chante la gloire
Des rachetés.
Le feu et l’eau
Emportent l’histoire,
Dieu nous appelle avec l’Agneau

 

HYMNE : RESTE AVEC NOUS, SEIGNEUR JÉSUS

Reste avec nous, Seigneur Jésus, 
Toi, le convive d’Emmaüs ; 
Au long des veilles de la nuit, 
Ressuscité, tu nous conduis.

Prenant le pain, tu l’as rompu, 
Alors nos yeux t’ont reconnu, 
Flambée furtive où notre cœur 
A pressenti le vrai bonheur.

Le temps est court, nos jours s’en vont,
Mais tu prépares ta maison ;
Tu donnes un sens à nos désirs,
À nos labeurs un avenir.

Toi, le premier des pèlerins,
L’étoile du dernier matin,
Réveille en nous, par ton amour,
L’immense espoir de ton retour.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Accorde-nous, Seigneur, de trouver notre joie dans notre fidélité : car c'est un bonheur durable et profond de servir constamment le Créateur de tout bien.

 

Parole de Dieu : (Ap 7, 10.12)… (Office des Laudes).
Le Salut est donné par Notre Dieu, Lui qui siège sur le Trône, et par L’Agneau ! Louange, Gloire, Sagesse et Action de grâce, Honneur, Puissance et Force à Notre Dieu pour les siècles des siècles Amen !

 

Parole de Dieu : (2 Co 1, 3-4)… (Office des Vêpres).
Béni soit Dieu, Le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, Le Père plein de Tendresse, Le Dieu de qui vient tout réconfort.
Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu.

Date de dernière mise à jour : 14/11/2021

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