Eucharistie du Dimanche 28 Octobre 2018 : Trentième Dimanche du Temps Ordinaire (Année B).

Eucharistie du Dimanche 28 Octobre 2018 : Trentième Dimanche du Temps Ordinaire (Année B).

L’Église Célèbre la Fête de Saint Simon (le Zélote) et Saint Jude (Thaddée), Apôtres (Ier s.).

(Mais la Célébration du 30ème Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la Célébration de la Fête de Saint Simon (le Zélote) et Saint Jude (Thaddée), Apôtres (Ier s.)).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de Jérémie 31,7-9… Psaume 126(125),1-2ab.2cd-3.4-5.6… Lettre aux Hébreux 5,1-6… Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,46b-52.
Commentaire de Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301), Moniale Bénédictine.
COMMENTAIRE DE SAINT CYRILLE D'ALEXANDRIE SUR L'ÉVANGILE DE JEAN.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Pere CAMPANYÀ i Ribó (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Simon and jude 11

Dimanche 28 Octobre 2018 : Fête de Saint Simon (le Zélote) et Saint Jude (Thaddée), Apôtres (Ier s.).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Simon (le Zélote) et Saint Jude (Thaddée).

Val arbre 3

Petit schéma sur l’arbre généalogique de Jésus pour montrer le lien de parenté entre Jude Thaddée et Jésus.
Jude Thaddée est le fils d’Alphée, frère de Saint Joseph, père de Jésus. Jude est donc le cousin en ligne directe de Jésus.
Simon le Zélote que l’on fête aussi aujourd’hui ne fait pas parti de la famille biologique  de Jésus, mais a été le compagnon d’évangélisation de Jude Thaddée.
http://www.maria-valtorta.org/Travaux/Val-arbre.jpg

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Jérémie 31,7-9.
Car ainsi parle le Seigneur : Poussez des cris de joie pour Jacob, acclamez la première des nations ! Faites résonner vos louanges et criez tous : « Seigneur, sauve ton peuple, le reste d’Israël ! »
Voici que je les fais revenir du pays du nord, que je les rassemble des confins de la terre ; parmi eux, tous ensemble, l’aveugle et le boiteux, la femme enceinte et la jeune accouchée : c’est une grande assemblée qui revient.
Ils avancent dans les pleurs et les supplications, je les mène, je les conduis vers les cours d’eau par un droit chemin où ils ne trébucheront pas. Car je suis un père pour Israël, Éphraïm est mon fils aîné.

 

Psaume 126(125),1-2ab.2cd-3.4-5.6.
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, 
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie.

Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : 
nous étions en grande fête !

Ramène, Seigneur, nos captifs, 
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes 
moissonne dans la joie.

Il s'en va, il s'en va en pleurant, 
il jette la semence ; 
il s'en vient, il s'en vient dans la joie, 
il rapporte les gerbes.

 

Lettre aux Hébreux 5,1-6.
Tout grand prêtre est pris parmi les hommes ; il est établi pour intervenir en faveur des hommes dans leurs relations avec Dieu ; il doit offrir des dons et des sacrifices pour les péchés.
Il est capable de compréhension envers ceux qui commettent des fautes par ignorance ou par égarement, car il est, lui aussi, rempli de faiblesse ;
et, à cause de cette faiblesse, il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés comme pour ceux du peuple.
On ne s’attribue pas cet honneur à soi-même, on est appelé par Dieu, comme Aaron.
Il en est bien ainsi pour le Christ : il ne s’est pas donné à lui-même la gloire de devenir grand prêtre ; il l’a reçue de Dieu, qui lui a dit : ‘Tu es mon Fils, moi, aujourd'hui, je t’ai engendré,’
car il lui dit aussi dans un autre psaume : ‘Tu es prêtre de l’ordre de Melkisédek pour l’éternité.’

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,46b-52.
En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin.
Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »
Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »
Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. »
L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.
Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin.

 

Commentaire du jour.
Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301), Moniale Bénédictine.
Les Exercices, n°6 ; SC 127 (trad. SC p. 223 rev.).

« Maître, que je voie »

En Toi, Dieu vivant, mon cœur et ma chair ont tressailli, et mon âme s'est réjouie en Toi, mon vrai Salut.
Quand mes yeux te verront-ils, Dieu des dieux, Mon Dieu ? Dieu de mon cœur, quand me réjouiras-tu de la vue de la douceur de ton visage ? Quand combleras-tu le désir de mon âme par la manifestation de ta Gloire ?

Mon Dieu, tu es mon héritage choisi entre tous, ma force et ma gloire ! Quand entrerai-je en ta puissance pour voir ta Force et ta Gloire ?
Quand donc au lieu de l'esprit de tristesse me revêtiras-tu du manteau de la louange, pour qu'unie aux anges, tous mes membres t'offrent un sacrifice d'acclamation ?
Dieu de ma Vie, quand entrerai-je dans le Tabernacle de ta Gloire, afin de te chanter en présence de tous les Saints, et de proclamer d'âme et de cœur que tes Miséricordes pour moi ont été magnifiques ?
Quand est-ce que le filet de cette mort se brisera, pour que mon âme puisse te voir sans intermédiaire ?...
Qui se rassasiera à la vue de ta Clarté ? Comment l'œil pourra-t-il suffire à voir et l'oreille à entendre, dans l'admiration de la Gloire de ton Visage ? (Références bibliques : Ps 83,3 ; Ps 70,16 ; Lc 1,47 ; Is 61,10 ; Ps 26,6 ; Gn 19,19)

 

COMMENTAIRE DE SAINT CYRILLE D'ALEXANDRIE 

SUR L'ÉVANGILE DE JEAN.

Notre Seigneur Jésus-Christ a institué des guides et des enseignants pour le monde entier, et des intendants de ses mystères divins.
Il leur a prescrit de briller et d'éclairer comme des flambeaux non seulement dans le pays des Juifs, ~ mais partout sous le soleil, pour les hommes habitant sur toute la surface de la terre.
Elle est donc vraie, cette parole de Saint Paul : On ne s'attribue pas cet honneur à soi-même, on le reçoit par appel de Dieu.
Notre Seigneur Jésus-Christ, en effet, a appelé à ce très glorieux apostolat ses disciples avant tous les autres.

Les saints disciples ont donc été comme les colonnes et le soutien de la Vérité. Le Seigneur dit qu'il les a envoyés comme Le Père l'avait envoyé Lui-même.
Il montre ainsi quelle est la dignité de l'apostolat et la gloire incomparable du pouvoir qu'il leur a donné.
En même temps, semble-t-il, il fait entrevoir la route de la fonction apostolique.

Car, s'il estimait devoir envoyer ainsi ses propres disciples comme Le Père l'avait envoyé Lui-même, comment n'était-il pas nécessaire que ceux-ci, destinés à être ses imitateurs, découvrent pour quelle tâche Le Père avait envoyé son Fils ?
Celui-ci nous a donc expliqué de diverses manières le caractère de sa mission. Il a dit un jour : Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs pour qu'ils se convertissent.
Et encore : Je suis descendu du Ciel non pas pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.
Et une autre fois : Dieu n'a pas envoyé Son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui.

Il résumait en quelques paroles la fonction des Apôtres en disant qu'il les a envoyés comme Le Père l'avait envoyé Lui-même : ils sauraient par là qu'il leur incombe d'appeler les pécheurs à se convertir, de soigner les malades, corporellement et spirituellement; dans leurs fonctions d'intendants, de ne chercher aucunement à faire leur propre volonté, mais la volonté de celui qui les a envoyés ; enfin de sauver le monde dans la mesure où il recevra les enseignements du Seigneur.

Nous pourrons facilement voir comment les saints disciples ont excellé dans toutes ces tâches ~ nous lisons les Actes des Apôtres et les écrits de Saint Paul.

 

Autre commentaire du jour.
https://www.carmel.asso.fr/30eme-Dimanche-T-O-Mc-10-46-52.html
Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).

L’aveugle Bar Timée

Jésus, avant d’aborder la longue montée vers Jérusalem, traverse Jéricho, dans la vallée du Jourdain, puis il sort de la ville, accompagné d’une foule assez nombreuse, celle des pèlerins qui montaient comme lui, pour la Pâque, à la Ville Sainte. C’est à ce moment précis que Saint Marc situe l’épisode de l’aveugle Bar Timée.

Pour mieux saisir et ressaisir ce qui s’est passé, nous allons suivre les faits : d’abord du point de vue de la foule, puis du point de vue de Jésus, et enfin du point de vue de Bar Timée lui-même, avant d’actualiser l’épisode dans notre vie de Chrétiens.

Pour la foule, c’est bien simple : Bar Timée est un gêneur. Non seulement il est dépendant des autres pour ses longs déplacements, non seulement il mendie, mais voilà qu’il se met à crier ! Les handicapés sont toujours ressentis comme gênants par les sociétés où règne le confort, même lorsqu’ils ne crient pas, même lorsqu’ils n’ont pas de voix pour se faire entendre.

Et le plus grave des handicaps, c’est de ne pas pouvoir accéder à la Foi, soit à cause de barrières culturelles, soit à cause des séquelles d’une éducation, soit à cause du contre-témoignage des croyants, ou encore à cause du poids d’une vie de péché.
Combien d’hommes et de femmes, combien de jeunes, sont encore là , au bord de la route, entendant passer ceux qui marchent avec Jésus, ceux qui ont Jésus, ceux qui parfois se servent de Jésus, sans pouvoir faire autre chose que de tendre la main vers un peu d’amitié vers un regard, vers un moment de dialogue.

Pour Jésus, la présence de l’aveugle Bar Timée va être, une fois de plus, l’occasion d’entamer et de contester l’égoïsme de la foule, l’égoïsme de chacun lorsqu’il est dans la foule.
Pourtant Jésus est, ce jour-là, l’homme de la foule, le héros de la foule. Ces gens qui l’accompagnent, qui l’entourent, qui l’accaparent, sont les mêmes qui vont, à la fin du voyage, l’acclamer à Jérusalem.

Or Jésus, malgré le brouhaha des conversations, entend le cri isolé de l’aveugle. Jésus, en s’arrêtant, fait s’arrêter la foule.
Car cet homme, cet aveugle que la foule néglige, et même qu’elle rabroue pour le faire taire, est, aux yeux de Jésus, unique, irremplaçable, et il sera, ce jour-là, le privilégié de son Amour.

Jésus, comme à son habitude, va se comporter en éducateur. Il éduque la foule à la charité active ; sans faire aucun reproche à tous ces gens qui passaient sans voir l’aveugle, sans le remarquer, Jésus dit simplement : « Appelez-le ». La foule devient ainsi le relais de la Charité de Jésus.

Quant à l’aveugle, c’est sa Foi qui va être éduquée. Jésus attend qu’il arrive devant lui, et lui demande : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
Cela nous semble évident, mais Jésus sait l’importance de la parole pour cet aveugle : Bar Timée ne voit pas Jésus ; il ne peut rien lire, rien deviner, dans les yeux de Jésus.

Il faut que Jésus lui parle pour qu’il y ait communication entre eux deux.
Et puis surtout, Jésus veut donner à cet homme la joie d’exprimer sa confiance : « Rabbûn?, que je retrouve la vue ! »
Rabbûn? : c’est plus et mieux que « rabb? » ; c’est non seulement : « maître », mais « mon maître ! »

Nous sommes maintenant à même de revivre cette guérison comme Bar Timée l’a vécue, en nous disant : l’aveugle, c’est moi.
Une grande foule n’est pas toujours une aubaine pour un mendiant ; et Bar Timée aurait pu se résigner ce jour-là.
Mais entendant dans la foule parler de Jésus, le prophète de Nazareth, il se met à crier : « Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ! »
Autrement dit : « Jésus, Toi qui es Le Messie attendu, aie pitié de moi ! » Le passage de Jésus à Jéricho, c’est la chance de sa vie : il ne la laissera pas passer. Il a deux minutes pour crier, deux minutes pour attendrir Jésus.

Les instants que nous passons ensemble pour la liturgie de ce matin peuvent être les minutes d’une rencontre intense du Christ.
Jésus s’arrête pour nous ; le tout est d’oser crier, d’oser lui faire confiance : « Jésus, aie pitié de moi, ton aveugle ».
Bar Timée sent qu’on s’approche de lui, et il perçoit tout à coup quelques paroles, les plus belles que l’on puisse entendre sur terre de la part de compagnons ou de compagnes : « Confiance, lève-toi, Jésus t’appelle ! » Rejetant son manteau, il se lève d’un bond : « Rabbûn?, que je revoie ! »

Et nous voici, d’un bond, aveugles, devant Jésus que nous devinons sans le voir encore. Aveugles, mais confiants ; aveugles, mais certains que Jésus se rendra maître de notre aveuglement.

Rabbûn?, que je retrouve la vue ! Que je sache reconnaître ta visite, discerner les traces de ton Amour, voir ta main qui m’invite.
Que je voie comment me situer en Chrétien dans un monde de plus en plus complexe, de plus en plus dur.
Que je sente ton Amour et ta Fidélité à l’œuvre dans ma vie communautaire, familiale, personnelle.
Que j’aperçoive comment rester constructif là même où les efforts et les intentions sont faussés par les idéologies ou dénaturés par les mass media. Que je sache voir ton dessein d’Amour même lorsqu’il y a à souffrir dans l’Église, avec l’Église, par l’Église, pour l’Église et le Salut du monde.

Rabbûn?, que je voie de nouveau par quel chemin rajeunir mon premier Amour. Que je trouve les mots pour témoigner de Toi, et les gestes qui enjambent le conflit des générations.
Que je t’entende aujourd’hui me dire : « Va, ta Foi t’a sauvé ! »
Que je m’attache à tes pas pour te suivre sur la route en « glorifiant Dieu ».
fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_269
+ Abbé Pere CAMPANYÀ i Ribó (Barcelona, Espagne).

«‘Que veux-tu que je fasse pour toi?’. ‘Rabbouni, que je voie’»

Aujourd'hui, nous contemplons un homme qui dans sa misère, rencontre le vrai Bonheur grâce au Christ.
Il s'agit d'une personne qui manque de deux choses: la vision corporelle et la faculté de pouvoir trouver un travail pour gagner sa vie ce qui l'oblige à mendier.
Il a besoin d'aide et il se place à côté du chemin, à la sortie de Jéricho là où il y a beaucoup de passants.

Par chance pour lui, c'est Jésus qui passe ce jour-là, accompagné de ses disciples et d'autres personnes.
Sans doute l'aveugle a entendu parler de Jésus, on lui aurait dit qu'il accomplissait des prodiges et sachant qu'Il n'est pas loin il commence à crier «Fils de David, aie pitié de moi!» (Mc 10,47).

Pour ceux qui accompagnent le Maître les cris de l'aveugle sont gênants, ils ne se rendent pas compte de la triste situation de cet homme, ils ont une attitude égoïste.
Mais Jésus veut répondre à ce mendiant et demande qu'on l'appelle.
Immédiatement l'aveugle se retrouve face au Fils de David et commence le dialogue entre eux avec une question et une réponse:
«Jésus lui dit: ‘Que veux-tu que je fasse pour toi?’. ‘Rabbouni, que je voie’».(Mc 10,51). Et alors Jésus lui accorde la double vision: la vision physique et, la plus importante, la vision intérieure de Dieu.
Saint Clément d'Alexandrie disait: «Mettons fin à l'oubli de la Vérité, débarrassons-nous de l'ignorance et de l'obscurité que, comme un nuage, couvre nos yeux et contemplons celui qui est réellement Dieu».

Très fréquemment nous nous plaignons et nous disons: —Je ne sais pas prier.
Prenons exemple de l'aveugle de l'Évangile: Il insiste en appelant Jésus, et avec pas plus de trois mots lui dit tout ce dont il a besoin.
Est-ce que nous manquons de Foi? Alors disons-lui: —Seigneur augmente ma Foi.
Avons-nous des amis ou de la famille qui a abandonné la pratique de la Religion? Prions ainsi: «Seigneur Jésus fait qu'ils voient».

Est-ce que la Foi est si importante? Si nous la comparons à la vision physique, que dirions-nous?
La situation de l'aveugle est triste, mais beaucoup plus triste est celle du non croyant. Disons-leur: —Le Maître t'appelle dis-Lui quels sont tes besoins et Jésus te répondra avec une grande générosité.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=8858ed9d9e

 

HYMNE : LES VOICI RASSEMBLÉS

Les voici rassemblés
Dans la maison du Père,
Les compagnons d'épreuve
Qui t'ont vu crucifié.
Tu ouvrais le passage,
Ils marchaient sur tes traces,
O Seigneur des Vivants.

Ils portaient dans leur cœur
Pour éclairer le monde
La mystérieuse image
De ta gloire humiliée.
Messagers d'espérance,
Ils semaient ta parole
Et c'est toi leur moisson.

Ils ont place au festin
Dans le Royaume en fête,
Pour avoir bu la coupe
De l'amour partagé.
Tu leur montres le Père
Et ta joie les habite,
O Jésus, Fils de Dieu !

 

HYMNE : FAÇONNÉS PAR LA PAROLE DU SEIGNEUR

Façonnés par la Parole du Seigneur,
Passés au crible de sa Passion,
Et désormais revenus de toute peur,
Apôtres de Jésus, pour son Église
Vous êtes pierres de fondation
Dont rien n'ébranle l'assise.

Mais de vous il fait encore ses ouvriers,
Il se remet lui-même en vos mains :
Lui, l'architecte, le maître du chantier,
Devient la pierre d'angle qui vous porte,
Pierre vivante et pain quotidien
Pour qui l'annonce et l'apporte.

Quelle ivresse, pure et sobre, vous surprend ?
Quelle folie d'amour et de feu ?
Quelle sagesse plus folle que le vent ?
L'Esprit souffle sur vous, hommes du large :
Jetez en nous le désir de Dieu
Et relancez notre marche !

 

HYMNE : LE JOUR S’ACHÈVE

Le jour s’achève,
Mais la gloire du Christ
Illumine le soir. 
Le pain rompu, 
Le vin nouveau
Portent leur fruit de louange : 
Béni sois-tu, ô notre Père, 
En Jésus, le Vivant ! 

L’Esprit nous garde
Sous l’alliance du Christ
Et le signe pascal. 
La vie reçue, 
La vie donnée
Rythment le temps de l’Église : 
Nous sommes tiens, ô notre Père, 
En Jésus, le Vivant ! 

Le monde marche 
Vers le règne du Christ, 
Et sa nuit prendra fin. 
Nos cœurs l’ont su, 
Nos yeux verront : 
L’œuvre de Dieu est lumière. 
Tu nous l’as dit, ô notre Père, 
En Jésus, le Vivant ! 

Que l’on découvre
Le visage du Christ
À la joie des sauvés ! 
Il est venu, 
Il vient encore, 
Dieu tient toujours ses promesses : 
Tu nous bénis, ô notre Père, 
En Jésus, ton enfant ! 

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui nous a conduits à la connaissance de ton Nom par la prédication des Apôtres, fais qu'à la Prière des Saints Simon et Jude, ton Église ne cesse de grandir en accueillant toujours de nouveaux croyants.

 

Parole de Dieu : (Ep 2, 19-22)… (Office des Laudes).
Vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour Fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est Le Christ Jésus Lui-même.
En Lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un Temple Saint dans Le Seigneur.
En Lui, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par L’Esprit Saint la demeure de Dieu.

 

Parole de Dieu : (Ep 4, 11-13)… (Office des Vêpres).
Les dons que Le Christ a faits aux hommes, ce sont d'abord les Apôtres, puis les prophètes et les Missionnaires de l'Évangile, et aussi les pasteurs et ceux qui enseignent.
De cette manière, le peuple saint est organisé pour que les tâches du Ministère soient accomplies, et que se construise le Corps du Christ.
Au terme, nous parviendrons tous ensemble à l'unité dans la Foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à l'état de l'Homme parfait, à la plénitude de la stature du Christ.

Date de dernière mise à jour : 28/10/2018

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