Eucharistie du Lundi 08 Octobre 2018 : Lundi de la 27ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Lundi 08 Octobre 2018 : Lundi de la 27ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Fête de Sainte Réparate, vierge et martyre († c. 253).
Fête de Sainte Pélagie, la Pénitente d’Antioche (430-457).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 1,6-12... Psaume 111(110),1-2.7-8.9.10c... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,25-37.
Commentaire de Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Ivan LEVYTSKYY CSsR (Lviv, Ukraine).
Commentaire personnel sur l’Évangile de ce jour.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

St reparata pisano opa florence 2

Lundi 08 Octobre 2018 : Fête de Sainte Réparate, vierge et martyre († c. 253).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Réparate.

8 oct pelagia

Lundi 08 Octobre 2018 : Fête de Sainte Pélagie, la Pénitente d’Antioche (430-457).
Ne pas confondre. Deux Saintes sont désignées comme Pélagie d'Antioche :
Sainte Pélagie, la Vierge d'Antioche, morte à 15 ans en 302 (Fête le 9 Juin) et Sainte Pélagie, la Pénitente d'Antioche que nous fêtons aujourd’hui, morte en 407 (Fête le 8 Octobre).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Pélagie, la Pénitente d'Antioche.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 1,6-12.
Frères, je m’étonne que vous abandonniez si vite celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, et que vous passiez à un Évangile différent.
Ce n'en est pas un autre : il y a seulement des gens qui jettent le trouble parmi vous et qui veulent changer l’Évangile du Christ.
Pourtant, si nous-mêmes, ou si un ange du ciel vous annonçait un Évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème !
Nous l’avons déjà dit, et je le répète encore : si quelqu’un vous annonce un Évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème !
Maintenant, est-ce par des hommes ou par Dieu que je veux me faire approuver ? Est-ce donc à des hommes que je cherche à plaire ? Si j’en étais encore à plaire à des hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.
Frères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamé n’est pas une invention humaine.
Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ.

 

Psaume 111(110),1-2.7-8.9.10c.
De tout cœur je rendrai grâce au Seigneur
dans l'assemblée, parmi les justes.
Grandes sont les œuvres du Seigneur ;
tous ceux qui les aiment s'en instruisent.

Justesse et sûreté, les œuvres de ses mains,
sécurité, toutes ses lois,
établies pour toujours et à jamais,
accomplies avec droiture et sûreté !

Il apporte la délivrance à son peuple ;
son alliance est promulguée pour toujours :
saint et redoutable est son nom.
À jamais se maintiendra sa louange.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,25-37.
En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »
L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. »
Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »
Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion.
Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.”
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »

Parabole du bon samaritain 11

Commentaire du jour.
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Commentaire de l'Évangile de Luc, 7, 74s (trad. cf SC 52, p. 34 et Véricel, L'Évangile commenté, p. 241)

« Un Samaritain...arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de pitié »

Un Samaritain descendait par ce chemin. « Qui est descendu du Ciel, sinon celui qui est monté au Ciel, Le Fils de l'homme, qui est au Ciel ? » (cf Jn 3,13).
Voyant à demi mort cet homme que personne avant lui n'avait pu guérir..., il vient près de lui ; c'est-à-dire qu'en acceptant de souffrir avec nous il s'est fait notre proche et qu'en nous prenant en pitié il s'est fait notre voisin.

« Il pansa ses plaies en y versant de l'huile et du vin ». Ce médecin a bien des remèdes par lesquels il a coutume de guérir.
Ses paroles sont un remède : telle parole ligature les plaies, une autre y verse du baume, une autre le vin astringent... « Puis il le chargea sur sa propre monture ».
Ecoute comment il t'y place : « C'étaient nos souffrances qu'il portait et nos douleurs dont il était accablé » (Is 53,4).
Le berger aussi a placé sur ses épaules la brebis fatiguée (Lc 15,5)...

« Il le conduisit à l'hôtellerie et prit soin de lui »... Mais le Samaritain ne pouvait pas demeurer longtemps sur notre Terre ; il devait retourner au lieu d'où il était descendu.
Donc, « le lendemain » –- quel est ce lendemain, sinon le jour de la Résurrection du Seigneur, celui dont il est dit : « Voici le jour que fit Le Seigneur » (Ps 117,24) ? -– « il sortit deux pièces d'argent et les donna à l'hôtelier, en lui disant : Prends soin de lui ».

Qu'est-ce que ces deux pièces ? Peut-être les deux Testaments, qui portent l'effigie du Père éternel, et aux prix desquels nos blessures sont guéries...
Heureux cet hôtelier, qui peut soigner les blessures d'autrui ! Heureux celui à qui Jésus dit : « Ce que tu auras dépensé en plus, c'est moi qui te le rendrai lors de mon retour »... Il promet donc la récompense.
Quand reviendras-tu, Seigneur, sinon au jour du jugement ? Bien que tu sois toujours partout, te tenant au milieu de nous sans que nous te reconnaissions, un jour viendra où toute chair te verra venir. Et tu rendras ce que tu dois. Comment le rendras-tu, Seigneur Jésus ? Tu as promis aux bons une large récompense au Ciel, mais tu rendras encore plus quand tu diras : « Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » (Mt 25,21).

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Homélie 171, sur la lettre aux Philippiens (trad. bréviaire)

« Qui s'est montré le prochain de l'homme tombé entre les mains des brigands ? »

Celui qui est partout, en quel lieu n'est-il pas ? ... « Le Seigneur est proche, ne soyez inquiets de rien. » (Ph 4,6) C'est là un grand mystère : il est monté au-dessus des Cieux, et il est tout proche de ceux qui habitent sur Terre.
Qui donc est à la fois lointain et tout proche, sinon celui qui s'est tellement rapproché de nous par la Miséricorde ?

Car il représente tout le genre humain, cet homme qui gisait sur la route, laissé à demi-mort par les bandits, que le Prêtre et le lévite ont négligé en se détournant, et dont s'est approché un Samaritain qui passait, afin de le soigner et de le secourir...
Notre Seigneur a voulu se représenter lui-même dans la personne de ce Samaritain... Alors qu'il était juste et immortel, et donc éloigné de nous qui sommes mortels et pécheurs, Dieu est descendu jusqu'à nous, pour être tout proche, lui qui était si éloigné. « Le Seigneur est proche, ne soyez inquiets de rien »...

« Car il ne nous a pas traités selon nos péchés. » (Ps 102,10) Nous sommes ses enfants. Qu'est-ce qui nous le prouve ? Il est mort pour nos péchés, lui le Fils unique, pour ne pas demeurer seul.
Il n'a pas voulu être seul, lui qui est mort seul. Le Fils unique de Dieu a fait des enfants de Dieu en grand nombre.
Il s'est acheté des frères par son sang, il les a adoptés, lui qui avait été rejeté ; il les a rachetés, lui qui avait été vendu ; il les a comblés d'honneur, lui qui avait été outragé ; il leur a donné la vie, lui qui avait été mis à mort...
C'est ainsi qu'il vous faut être joyeux, en tout lieu et en tout temps où vous serez (Ph 4,4) ; « Le Seigneur est proche, ne soyez inquiets de rien ».

 

Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

« Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la Vie éternelle ? »

Nous nous trouvons au chapitre 10 de l’Évangile de Saint Luc, dans la section centrale du récit lucanien qui se présente sous la forme de la montée de Jésus vers Jérusalem : « Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem. » (Lc 9, 51)
Pour Saint Luc, Jérusalem représente la cité où se réalise le Salut et le voyage de Jésus vers cette cité est un thème central chez lui.
Le fait que son Évangile commence dans la cité sainte (Lc 1, 5) et finisse dans la même cité (Lc 24, 52) n’est pas fortuit. Et dans cette section centrale, Saint Luc répète avec insistance que Jésus se dirige résolument vers Jérusalem.
Le texte de ce jour, où nous est racontée la parabole du bon Samaritain dans le contexte d’une discussion avec un docteur de la Loi au sujet du « grand commandement », fait aussi partie de cette section. Il n’est donc pas étonnant d’y retrouver à nouveau la thématique du voyage vers Jérusalem.

Les Pères de l’Église, Saint Ambroise, Saint Augustin et bien d’autres, prenant en compte toute la symbolique de « Jérusalem » comme la cité sainte du salut, interprètent ainsi cette parabole : Dans l’homme qui descend de Jérusalem vers Jéricho, ils voient la figure d’Adam représentant toute l’humanité qui s’est exclut du paradis de l’Eden à cause du péché.
Dans les brigands, ils voient le tentateur qui nous éloigne de l’amitié divine, nous poursuit de ses embûches et tient en esclavage notre humanité blessée par le péché.
Dans la figure du Prêtre et du Lévite, ils lisent l’insuffisance de la Loi ancienne à accomplir notre Salut que seul pourra réaliser notre Bon Samaritain qui, partant lui aussi de la Jérusalem Céleste, vient à notre rencontre pour nous soigner de la morsure du péché avec l’huile de sa grâce et le vin de son Esprit.
Dans la figure de l’auberge, ils voient l’image de l’Église et dans l’aubergiste celle des pasteurs à qui Jésus confiera la charge de prendre soin de son peuple.
Ils interprètent le départ du Bon Samaritain de l’auberge comme la Résurrection et l’Ascension de Jésus à la droite du Père mais qui promet de revenir pour donner à chacun sa récompense.
Enfin, ils voient dans les deux deniers la Sainte Écriture et les Sacrements que Jésus laisse à son Église pour nous aider à cheminer vers la sainteté.

Il nous faut revenir alors à la question initiale du docteur de la Loi : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la Vie éternelle ? »
La question était donc bien celle du Salut. Jésus n’avait pas répondu. Il avait simplement posé une autre question : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit, que lis-tu ? »
Que fit alors le docteur de la Loi ? Il répondit, certes. Mais seulement à la première interrogation de Jésus.
Il répéta « ce qui est écrit » dans la Loi : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. »
Mais, il ne dit pas « ce qu’il lisait » c’est-à-dire la manière dont il interprétait ce grand commandement…

C’est précisément pour entrer dans cet effort de lecture de la Loi que Jésus lui raconte la parabole du Bon Samaritain.
Alors, le docteur de la Loi peut « lire » que la Vie éternelle est le fruit d’une vie menée à l’imitation de celle du Christ, le Bon Samaritain.
Il découvre que le Salut s’obtient non pas en aimant celui qui serait reconnu comme son prochain mais en se faisant par Amour, comme Jésus Lui-même, le prochain de tout homme. En effet, Jésus fait basculer la question de « Et qui donc est mon prochain ? » à « Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme qui était tombé entre les mains des bandits ? »

Poser la question « qui est mon prochain ? » implique que certains de le soient pas. A sa suite, Jésus nous appelle à rejoindre nos frères qui cheminent loin de lui, à nous faire proches d’eux, pour les conduire jusque dans la demeure de l’Église où nourris de la Parole et des Sacrements ils pourront renaître à la Vie même de Dieu.
Avec eux, nous pourrons alors partager le fruit du Salut car nous vivrons ensemble de l’Amour gratuit que Dieu a pour tout homme.

« Seigneur, que nous ne nous préoccupions pas tant de savoir qui est notre prochain mais de nous faire proche de tout homme que nous croisons sur notre route.
Enseigne-nous à nous faire les canaux de cette Miséricorde dont tu nous fais grâce et qui nous sauve chaque fois que nous l’implorons. »

Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_244
Abbé Ivan LEVYTSKYY CSsR (Lviv, Ukraine).

«Que dois-je faire pour avoir part à la Vie éternelle?»

Aujourd'hui, le message évangélique montre le chemin de la Vie: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, (…) et ton prochain comme toi-même» (Lc 10,27).
Et parce que Dieu nous a aimé le premier, il nous porte vers l’union avec Lui.
La Bienheureuse Thérèse de Calcutta dit: «Nous avons besoin de cette union intime avec Dieu dans notre vie quotidienne. Et comment y parvenir? À travers la prière».
En étant unis à Dieu, nous commençons à nous rendre compte qu’avec Lui tout est possible, même l’amour du prochain.

Quelqu’un a dit que le Chrétien entre dans une église pour aimer Dieu et qu’il en sort pour aimer son prochain.
Le Pape Benoît souligne que le programme du Chrétien —le programme du bon Samaritain, le programme de Jésus— est «un cœur qui voit». Voir et s’arrêter!
Dans la parabole deux personnes aperçoivent le nécessiteux, mais ne s’arrêtent pas. C’est pourquoi Le Christ reprochait aux pharisiens: «Vous avez des yeux et vous ne voyez pas» (Mc 8,18). Le Samaritain, au contraire, voit et s’arrête, il a pitié et sauve ainsi la vie du nécessiteux et la sienne.

Quand le fameux architecte catalan Antoine Gaudi fut heurté par un tramway, ceux qui passaient par là ne s’arrêtèrent pas pour aider ce vieillard blessé. Il n’avait sur lui aucun papier et par son aspect il ressemblait à un mendiant. Si ces gens avaient su qui était ce prochain, ils auraient fait la queue pour l’aider.

Quand nous faisons le bien, pensons que nous le faisons pour notre prochain mais aussi pour Le Christ: «Je vous l’assure, tout ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait» (Mt 25,40).
Et mon prochain, dit Benoît XVI, c’est toute personne qui a besoin de moi et que je puis aider. Si chacun, voyant son prochain dans le besoin, s’arrêtait et prenait soin de lui, ne serait-ce qu’une fois par jour ou par semaine, la crise diminuerait et le monde deviendrait meilleur. «Rien de tel comme les bonnes œuvres pour nous faire semblable à Dieu» (Saint Grégoire de Nisse).

 

Commentaire personnel.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/articles-divers/commentaires-textes-bibliques/evangile-du-bon-samaritain-luc-10-29-37.html
Extrait.
Pour mieux comprendre et faire le lien avec La Parole d’aujourd’hui, pensons à ce que représente chacun des personnages et des lieux de cette Parabole.
Cet homme qui se fait agressé, dépouillé et laissé à demi-mort c’est Le Prochain, ce malade que Dieu met sur notre route.
Les coups qu’il a reçus proviennent de son esclavage aux désirs de sa chair corrompue, à sa soumission à Satan…qui le laisse en train d’agoniser !!!

Le Prêtre est ce Chrétien qui ne veut pas se souiller avec des individus « louches » qui ne vont pas à l’église et vivent dans le péché.
Le Lévite est ce Chrétien qui connaît bien les Lois et ne veut pas être vu avec quelqu’un qui ne les respecte pas et se compromettre en le fréquentant.

Le Bon Samaritain est cet étranger qui a compris que l’essentiel dans la vie est L’Amour, qui ne se regarde pas, qui ne regarde pas le travail qu’il a, voir qui l’attend d’urgence (comme les représentants qui voyagent pour leur travail), qui s’oublie lui-même complètement (comme la graine mise en terre) pour ne voir qu’une personne souffrante devant lui.

Il lui apporte ce qu’il a avec lui afin de commencer à soigner ses plaies (par l’écoute humaine et spirituelle, le regard intérieur tourné vers Dieu)…puis le prends en charge (le mettant sur sa propre monture, renonçant au repos de voyager sur une monture pour la fatigue de marcher en laissant le blessé profiter de sa monture).

Il l’amène enfin à l’hôtellerie…où Dieu se trouve et va permettre au malade de se reposer et de recevoir tous les soins nécessaires pour panser toutes les plaies et soigner toutes les blessures.

Mais Le Bon Samaritain ne se contente pas de cela en se disant que maintenant…il sera sauvé.
Il le garde dans son cœur en promettant de revenir le voir…et il donne tout ce qu’il a pour que Dieu le guérisse.
Les deux deniers représentant ce qu’il désire offrir à Dieu pour la guérison spirituelle du frère que Dieu a mis sur sa route (ses actes de charités, ses sacrifices, ses pénitences, ses souffrances qu’il offre au Père en Offrande d’Amour pour le Salut de cette âme)…sans oublier la guérison « humaine »…mais qui est donné en surcroît à celui qui a Foi en Dieu.

« Prends soin de Lui » est la Compassion du Bon Samaritain qui tourne sa prière vers Dieu en lui offrant, dans un total élan d’Amour et de Compassion, ce qu’il peut et en demandant à Dieu de soigner cette âme qu’il Aime.
« Ce que tu auras dépensé en plus, je te le rembourserais, moi, à mon retour » représente le désir d’Amour du Bon Samaritain, prêt à offrir davantage si cela est nécessaire pour le Salut de cette âme…qu’il ne veut pas laisser tomber (plus de sacrifices, plus d’actes de Charité, plus d’immolation pour Dieu)…et dont il veut obtenir que Dieu le sauve, quel que soit ce qu’il a fait et les péchés dans lesquels il est tombé…voir retombera par la suite (mais Dieu ne nous dit-Il pas de Pardonner continuellement…surtout lorsque l’on réalise que le pécheur n’est rien d’autre qu’un malade qui ne le sait pas ou n’arrive pas à prendre le traitement qui le guérirait !!!)…

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=9458b1785a

 

HYMNE : DIEU, CE MONDE ÉTAIT ENCORE ABSENT

Dieu, ce monde était encore absent 
Que déjà, depuis toujours,
Toi, Parole en nos commencements, 
Tu portais le poids des choses.
Toi qui penses, toi qui crées, 
L'univers en toi repose. 

Dieu, quand l'homme eut habité le temps, 
Y jetant ses propres cris,
Toi, Parole en nos événements, 
Tu déroules notre histoire.
Toi qui juges, toi qui sauves, 
Jésus Christ nous dit ta gloire.

Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux, 
Ignorant des lendemains,
Toi qui tiens déjà le dernier mot, 
Tu connais le Jour et l'Heure.
Toi qui aimes, qui accueilles, 
Tu prépares la Demeure.

 

HYMNE : SPLENDEUR JAILLIE DU SEIN DE DIEU

Splendeur jaillie du sein de Dieu,
Lumière née de la lumière,
Avant que naisse l’univers
Tu resplendis dans les ténèbres.

Nous t’adorons, Fils bien-aimé,
Objet de toute complaisance ;
Le Père qui t’a envoyé
Sur toi fait reposer sa grâce.

Tu viens au fond de notre nuit
Pour tous les hommes de ce monde ;
Tu es la source de la vie
Et la lumière véritable.

À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.

 

HYMNE : Ô DIEU QUI FIS JAILLIR DE L'OMBRE

Ô Dieu qui fis jaillir de l'ombre
Le monde en son premier matin,
Tu fais briller dans notre nuit
La connaissance de ta gloire.

Tu es l’image de ton Père
Et la splendeur de sa beauté.
Sur ton visage, ô Jésus Christ,
Brille à jamais la joie du monde.

Tu es toi-même la lumière
Qui luit au fond d’un lieu obscur.
Tu es la lampe de nos pas
Sur une route de ténèbres.

Quand tout décline, tu demeures,
Quand tout s’efface, tu es là !
Le soir descend, tu resplendis
Au cœur de toute créature.

Et quand l’aurore qui s’annonce
Se lèvera sur l’univers,
Tu régneras dans la cité
Où disparaissent les ténèbres.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, Roi du Ciel et de la Terre, dirige et sanctifie, ordonne et gouverne aujourd'hui nos cœurs et nos corps, nos pensées, nos paroles et nos actions : fais-nous suivre ta Volonté et tes ordres afin qu'ici-bas et pour toujours nous vivions, par ta Grâce, libres et sauvés.
Toi qui règnes avec Le Fils et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

 

Parole de Dieu : (Jc 2, 12-13)... (Office des Laudes).
Parlez et agissez comme des gens qui vont être jugés par une loi de liberté. Car le Jugement est sans Miséricorde pour celui qui n’a pas fait miséricorde, mais la Miséricorde se moque du Jugement.

 

Parole de Dieu : (Jc 4, 11-12)... (Office des Vêpres).
Frères, cessez de dire du mal les uns des autres ; dire du mal de son frère ou juger son frère, c’est dire du mal de la Loi et juger la Loi.
Or, si tu juges la Loi, tu n’en es plus le fidèle sujet, tu en es le juge. Un seul est à la fois législateur et Juge, celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre.
Pour qui te prends-tu donc, toi qui juges ton prochain ?

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