Eucharistie du Mercredi 24 Octobre 2018 : Mercredi de la 29ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Mercredi 24 Octobre 2018 : Mercredi de la 29ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Antoine-Marie Claret, Évêque, Fondateur des Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie (1807-1870).

Fête de Saint Louis Guanella, Fondateur de la Congrégation des Serviteurs de la Charité et celle des Filles de la Providence (? 1915.).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 3,2-12… Livre d'Isaïe 12,2.4bcde-5a.5bc-6… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,39-48.
Commentaire de Saint Fulgence de Ruspe (467-532), Évêque en Afrique du Nord.
Autre commentaire du Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), Abbé Cistercien.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Josep Lluís SOCÍAS i Bruguera (Badalona, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint antoine marie claret 11

Mercredi 24 Octobre 2018 : Fête de Saint Antoine-Marie Claret, Évêque, Fondateur des Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie (1807-1870).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Antoine-Marie Claret.

Donguanella 11

Mercredi 24 Octobre 2018 : Fête de Saint Louis Guanella, Fondateur de la Congrégation des Serviteurs de la Charité et celle des Filles de la Providence (? 1915.).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Louis Guanella.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 3,2-12.
Frères, vous avez appris en quoi consiste la grâce que Dieu m'a donnée pour vous :
par révélation, il m'a fait connaître le mystère du Christ, dont je vous ai déjà parlé dans ma lettre.
En la lisant, vous pouvez vous rendre compte que j'ai l'intelligence du mystère du Christ.
Ce mystère, il ne l'avait pas fait connaître aux hommes des générations passées, comme il l'a révélé maintenant par l'Esprit à ses saints Apôtres et à ses prophètes.
Ce mystère, c'est que les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l'annonce de l'Évangile.
De cet Évangile je suis devenu ministre par le don de la grâce que Dieu m'a accordée dans la force de sa puissance.
Moi qui suis le dernier de tous les fidèles, j'ai reçu la grâce d'annoncer aux nations païennes la richesse insondable du Christ,
et de mettre en lumière le contenu du mystère tenu caché depuis toujours en Dieu, le créateur de toutes choses ;
ainsi, désormais, les forces invisibles elles-mêmes connaîtront, grâce à l'Église, les multiples aspects de la Sagesse de Dieu.
C'est le projet éternel que Dieu a réalisé dans le Christ Jésus notre Seigneur.
Et c'est notre foi au Christ qui nous donne l'audace d'accéder auprès de Dieu en toute confiance.

 

Livre d'Isaïe 12,2.4bcde-5a.5bc-6.
Voici le Dieu qui me sauve :
j'ai confiance ; je n'ai plus de crainte,
ma force et mon chant, c'est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.

Rendez grâce au Seigneur,
proclamez son nom,
Annoncez parmi les peuples ses hauts faits !
Redites-le : « Sublime est son nom ! »

Jouez pour le Seigneur !
Car il a fait des prodiges que toute la terre connaît.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,39-48.
Jésus disait à ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison connaissait l'heure où le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra. »
Pierre dit alors : « Seigneur, cette parabole s'adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? »
Le Seigneur répond : « Quel est donc l'intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ?
Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail.
Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.
Mais si le même serviteur se dit : 'Mon maître tarde à venir', et s'il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s'enivrer,
son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n'a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups.
Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n'en recevra qu'un petit nombre. A qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage.

 

Commentaire du jour.
Saint Fulgence de Ruspe (467-532), Évêque en Afrique du Nord.
Sermon 1 ; CCL 91A, 889 (trad. Orval)

« Serviteurs du Christ et intendants des mystères de Dieu » (1Co 4,1)

Pour préciser le rôle des serviteurs qu'il a placés à la tête de son peuple, Le Seigneur dit cette parole que rapporte l'Évangile : « Quel est l'intendant sage et fidèle que le maître établira sur les gens de sa maison pour leur donner en temps voulu leur mesure de blé ? Heureux ce serviteur que le maître, à son retour, trouvera occupé de la sorte ».

Qui est ce maître, mes frères ? C'est sans aucun doute Le Christ, qui a dit à ses disciples : « Vous m'appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis » (Jn 13,13).
Et quelle est la maisonnée de ce maître ? C'est évidemment celle que Le Seigneur a lui-même rachetée des mains de l'ennemi et qu'il s'est appropriée.
Cette maisonnée, c'est l'Église sainte et universelle qui se répand avec une merveilleuse fécondité de par le monde et se glorifie d'être rachetée au prix du Sang du Seigneur...

Mais qui est l'intendant fidèle et sage ? L'apôtre Paul nous le montre lorsqu'il dit, parlant de lui-même et de ses compagnons : « Qu'on nous regarde donc comme des serviteurs du Christ et des intendants des mystères de Dieu. Or, ce qu'on exige des intendants c'est de se montrer fidèles » (1Co 4,1-2).
Et pour que nul d'entre nous ne pense que seuls les apôtres sont devenus des intendants ou qu'un serviteur paresseux et infidèle n'abandonne le combat spirituel et ne se mette à dormir, le saint apôtre montre bien que les Évêques sont eux aussi des intendants : « Comme intendant de Dieu, dit-il, l'Évêque doit être irréprochable » (Tt 1,7).
Nous sommes donc les serviteurs du Père de famille, les intendants du Seigneur, et nous avons reçu la mesure de blé à vous distribuer.

 

Autre commentaire du jour.
Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), Abbé Cistercien.
1er Sermon pour l’Avent, 2-3 ; SC 166 (trad. SC p. 95 rev.)

« Tenez-vous prêts »

« Je déborde d'espérance en ta Parole » (Ps 118,81 Vulg)… Espérant en Dieu et même débordant d'espérance, j'ajouterai espoir à espoir, même si l'épreuve s'ajoute à l'épreuve, le délai au délai.
Car je suis certain « qu'il apparaîtra à la fin et ne nous trompera pas ». C'est pourquoi, « même s'il se fait attendre, je l'attendrai car il viendra sans aucun doute et ne tardera pas » (Ha 2,3 Vulg) au-delà du temps déterminé et favorable.

Quel est ce temps favorable ? Celui où sera complet le nombre de nos frères (Ap 6,11), où sera achevé le délai de Miséricorde accordé pour le repentir.
Écoute Isaïe…expliquer pourquoi le Seigneur remet le Jugement : « Si Le Seigneur attend, c'est pour vous faire Miséricorde, car en vous épargnant il sera glorifié. Le Seigneur est un Dieu de Justice ; bienheureux tous ceux qui l'attendent » (30,18).

Vois donc, si tu es sage, comment employer la trêve due à ce délai. Si tu es pécheur, elle t'est donnée pour faire Pénitence et non pour vivre dans la négligence ; si tu es Saint, c'est pour avancer en sainteté et non pour défaillir dans la Foi.
Car « si le mauvais serviteur se dit en son cœur : Mon maître tarde à venir, et qu'il se met alors à frapper les autres serviteurs, à manger et à boire en compagnie des ivrognes, son maître viendra au jour qu'il n'attend pas et qu'il ignore ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles »…

Oui, attendre vraiment Le Seigneur, c'est garder notre Foi en Lui et, même si nous sommes privés de la consolation de sa présence, ne pas suivre le séducteur, mais demeurer suspendu à son retour.
C'est bien ce que dit encore Le Seigneur par le prophète : « Mon peuple sera suspendu à mon retour » (Os 11,7 Vulg).
« Suspendu », expression belle et exacte, qui signifie qu'étant comme entre Ciel et Terre, on ne peut pas encore atteindre les biens Célestes, sans pour autant vouloir toucher les choses de la Terre.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/27
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Vous aussi, tenez-vous prêts : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que Le Fils de l'homme viendra.

Jésus termine une exhortation à la vigilance continuelle de la part des disciples comme celle d’un maître de maison qui ne veut pas être surpris par un voleur.
Pierre pose alors une question qui est ambiguë mais la réponse de Jésus vise une demande comme celle-ci: est-ce que cette demande de vigilance continuelle nous vise aussi nous, les Douze.
Le Seigneur reprend la même parabole et Luc utilise le titre de Seigneur pour souligner que Jésus parle avec toute son autorité pour une déclaration importante.
Dans la parabole, il y a un changement: il ne s’agit plus d’un simple serviteur mais d’un intendant, c’est-à-dire d’un serviteur qui est en charge des autres serviteurs.
Et pour bien souligner qu’il parle de ceux qui seront en autorité après la Résurrection, comme les Douze et leurs successeurs, le verbe est au futur: l’intendant à qui le maître confiera la charge de ses domestiques.
L’intendant qui est considéré veut être fidèle et sensé, c’est-à-dire fidèle, digne de confiance, et avisé ou sage parce qu’il sait que le travail quotidien, ordinaire, est important pour la vie éternelle.
Le maître qui arrivera à l’improviste et le trouvera au travail lui confiera la charge de toute sa maison.

Ce qui suit donne trois sortes d’exemples de la façon dont un intendant, ou un Chrétien en autorité, peut manquer à son devoir.
La première façon est d’abuser de son autorité sur les autres. La seconde est d’oublier que lui aussi doit être toujours vigilant même si le maître tarde à venir. Finalement, c’est de se servir de son poste pour satisfaire ses intérêts.
On sent, dans ces exemples, qu’il y a toujours des dangers dans l’exercice de l’autorité et que l’évangéliste tient à le rappeler.
La conclusion: A qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage.
Jean Gobeil, s.j.
 

Autre commentaire du jour.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Vous aussi, tenez-vous prêts : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que Le Fils de l'homme viendra.

« Vous aussi, tenez-vous prêts ». L’avertissement que nous adresse Le Seigneur Jésus est très clair. Nous sommes dans la même position que ce maître de maison visité à l’improviste par un voleur.
L’image est assez étrange, car si nous sommes le maître de maison qui veille sur son domaine, le Fils de l’Homme est alors le voleur qui perce le mur !

Comment Jésus a-t-il pu employer une image négative pour se décrire lui-même ? Nous comprenons qu’il a d’abord voulu décrire l’effet de surprise.
Le maître de maison assoupi nous représente. Le fait qu’il soit endormi est légitime : la nuit est réservée au sommeil.
Nous ne sommes pas dans un cas comparable à celui des dix vierges qui devaient veiller l’arrivée de l’époux mais qui ont cédé au sommeil.
Pourtant la chute de la parabole est liée au même ressort : nous ne savons pas l’heure où le Fils de l’Homme viendra, qu’il soit représenté par un voleur ou par un marié.

Ce dont il est question est donc un rendez-vous important. « Si le maître de maison connaissait l’heure », « il ne laisserait pas percer le mur ».
Cette évidence que Jésus énonce montre l’aspect inéluctable de la visite du voleur. Quand il est vient, il est impossible de lui résister, parce que la surprise joue toujours en sa faveur.
Ainsi, quand le Seigneur viendra, il n’y aura rien à faire contre lui, il est réellement irrésistible.
Il faut donc préparer sa venue avant qu’elle n’advienne.

La différence majeure vient cependant de l’objet et de la nature de la visite. Le voleur perce en effet le mur de la maison, au milieu de la nuit, pour prendre un bien précieux qu’il convoite mais qui ne lui appartient pas.
Le Seigneur Jésus, Lui, vient également au milieu de la nuit mais il prend un bien qui lui appartient. Là est notre Espérance et notre Joie.

L’homme en effet a fait un choix : il a choisi de s’éloigner de Dieu, il a choisi de vivre sans Lui et de s’enfoncer dans les ténèbres.
Le voici à présent prisonnier d’une nuit qui semble sans fin. Lui qui a été créé libre, pour aimer, est à présent esclave de la mort.
Mais Le Seigneur ne peut pas supporter de voir l’homme ainsi prisonnier, il a donc choisi de venir percer le mur de sa prison et de le soustraire à l’esclavage de la mort.

Cet Évangile est donc un appel à nourrir notre Espérance ; même si notre nuit semble ne jamais devoir finir, nous savons désormais que le Salut est proche, il adviendra au cœur de la nuit.
Nous avons tellement de prix aux yeux du Seigneur, qu’il est prêt à percer les murs pour nous rejoindre.
Nous sommes le trésor qu’il désire et qu’il recherche.

Mais ce qui nourrit notre Espérance construit également notre responsabilité. Le voleur ne s’encombre pas, il file vite dans la nuit.
Nous n’avons donc pas de temps à perdre pour mettre en valeur chaque talent reçu. Tout ce qui sera terne en nous, sera laissé sur place. Tel est le châtiment.
Car même si nous vivons en exil, nous avons un travail de préparation à effectuer pour le retour, la maison de notre âme doit être bien gérée.
Elle ne nous appartient pas et quand son maître viendra, il nous faudra rendre compte de notre gestion.

Seigneur Jésus, tu es le voleur que nous attendons de tout cœur ; viens nous arracher au pouvoir de la nuit que nous avons choisie.
Renouvelle-nous dans les dons de ton Esprit, que nous sachions rester au travail de sanctification de notre âme le jour et la nuit, que nous sachions vivre de ton Évangile à temps et à contretemps, pour te donner la joie de trouver radieux le trésor de notre âme que tu désires tant.
Frère Dominique

 

Autre commentaire du jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_264
Abbé Josep Lluís SOCÍAS i Bruguera (Badalona, Barcelona, Espagne).

Vous aussi, tenez-vous prêts: c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que Le Fils de l'homme viendra

Aujourd'hui, avec la lecture de ce fragment de l'Évangile, nous pouvons nous rendre compte que chaque personne doit être un administrateur: quand nous naissons, nous recevons tous un patrimoine avec nos gènes et facultés pour nous réaliser dans la vie.
Nous découvrons, alors, que ces potentialités, et même notre vie, ce ne sont qu'un don gratuit de Dieu, car nous n'avons rien fait pour les obtenir.
Ce sont un cadeau personnel, unique et intransférable, qui façonne notre personnalité. Ce sont les "talents" dont le même Jésus nous en parle (cf. Mt 25,15), les qualités que nous devons soigner et cultiver tout au long de notre existence.

«C'est à l'heure où vous n'y penserez pas que Le Fils de l'homme viendra» (Lc 12,40), dit Jésus dans le premier paragraphe.
Notre Espérance réside dans la venue du Seigneur Jésus à la fin du temps; mais maintenant et ici, Jésus se fait aussi présent à nous dans notre vie, dans la simplicité et complexité de chaque moment.
C'est aujourd'hui lorsque, avec la force du Seigneur, nous pouvons vivre son Royaume.
Saint Augustin nous les rappelle dans les paroles du Psalm 32,12:
«Heureux le peuple dont Le Seigneur est Le Dieu, heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine!», afin que nous puissions en être conscients, et devenir part de cette nation.

«Vous aussi, tenez-vous prêts» (Lc 12,40), cette exhortation représentant un appel à la fidélité qui n'est jamais subordonnée à l'égoïsme.
Nous sommes responsables de savoir comment "faire valoir" les biens que nous avons reçus avec notre vie.
«Connaissant la Volonté de son maître» (Lc 12,47), c'est ce que nous appelons "notre conscience", et c'est ce qui nous fait dignement responsables de nos actes.
La réponse généreuse de notre part envers l'humanité, vers chacun des êtres vivants, c'est quelque chose juste et pleine d'Amour.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=3c281a0ceb

 

HYMNE : O TOI, L'AU-DELÀ DE TOUT

O toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ?
Quelle hymne te dira, quel langage ?
Aucun mot ne t'exprime.
A quoi l'esprit s'attachera-t-il ?
Tu dépasses toute intelligence.
Seul, tu es indicible,
car tout ce qui se dit est sorti de toi.
Seul, tu es inconnaissable,
car tout ce qui se pense est sorti de toi.
Tous les êtres,
ceux qui parlent et ceux qui sont muets,
te proclament.
Tous les êtres,
ceux qui pensent et ceux qui n'ont point la pensée,
te rendent hommage.
Le désir universel,
l'universel gémissement tend vers toi.
Tout ce qui est te prie,
et vers toi tout être qui pense ton univers
fait monter une hymne de silence.
Tout ce qui demeure, demeure par toi ;
par toi subsiste l'universel mouvement.
De tous les êtres tu es la fin ;
tu es tout être, et tu n'en es aucun.
Tu n'es pas un seul être,
tu n'es pas leur ensemble.
Tu as tous les noms, et comment te nommerai-je,
toi le seul qu'on ne peut nommer?
Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées
qui couvrent le ciel même?
Prends pitié,
Ô toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi?

 

HYMNE : Ô FILS UNIQUE, JÉSUS CHRIST

Ô Fils unique, Jésus Christ,
Nous contemplons en ton visage
La gloire dont tu resplendis
Auprès de Dieu avant les siècles.

Les tiens ne t’ont pas reconnu,
Et les ténèbres te repoussent ;
Mais donne à ceux qui t’ont reçu
De partager ta plénitude.

Toi qui habites parmi nous,
Ô Verbe plein de toute grâce,
Enseigne nous la vérité,
Transforme-nous en ton image.

À toi la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles. Amen.

HYMNE : À LA MESURE SANS MESURE

À la mesure sans mesure
De ton immensité,
Tu nous manques, Seigneur.
Dans le tréfonds de notre cœur
Ta place reste marquée
Comme un grand vide, une blessure.

À l’infini de ta présence
Le monde est allusion,
Car tes mains l’ont formé.
Mais il gémit, en exilé,
Et crie sa désolation
De n’éprouver que ton silence.

Dans le tourment de ton absence,
C’est toi déjà, Seigneur,
Qui nous as rencontrés.
Tu n’es jamais un étranger,
Mais l’hôte plus intérieur
Qui se révèle en transparence.

Cachés au creux de ton mystère,
Nous te reconnaissons
Sans jamais te saisir.
Le pauvre seul peut t’accueillir,
D’un cœur brûlé d’attention,
Les yeux tournés vers ta lumière.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Antoine-Marie Claret.
Dieu qui a donné à Saint Antoine-Marie Claret une Charité et un courage admirables pour enseigner aux hommes la Pureté de l’Évangile, accorde-nous, à sa Prière, de rechercher ce qui est juste et bon, afin de gagner nos frères à Jésus-Christ.
Lui qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

 

Parole de Dieu : (Tb 4,15a.16a.18a.19a.c).
Ce que tu n’aimes pas, ne le fais à personne. Donne de ton pain à celui qui a faim et des vêtements à ceux qui sont nus.
Prends conseil de toute personne avisée. En toute occasion, Bénis Le Seigneur Ton Dieu et demande-lui de rendre droits tes chemins.
Garde en mémoire ces instructions et qu’elles ne s’effacent pas de ton cœur.

 

Parole de Dieu : (Jc 1, 22.25)… (Office des Vêpres).
Mettez la Parole en application, ne vous contentez pas de l’écouter : ce serait vous faire illusion.
Au contraire, l’homme qui se penche sur la loi parfaite, celle de la liberté, et qui s’y tient, celui qui ne l’écoute pas pour l’oublier mais l’applique dans ses actes, heureux sera-t-il d’agir ainsi.

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