Eucharistie du Dimanche 13 Octobre 2019 : Vingt-huitième Dimanche du Temps Ordinaire (Année C).

Eucharistie du Dimanche 13 Octobre 2019 : Vingt-huitième Dimanche du Temps Ordinaire (Année C).

Fête de Notre-Dame de Fatima (13 Octobre 1917 : fin des apparitions, miracle du soleil).

Fête de Saint Géraud d'Aurillac (854-909).
Fête de la Bienheureuse Alexandrina-Maria da Costa de Balazar (1904-1955).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Deuxième livre des Rois 5,14-17... Psaume 98(97),1.2.3ab.3cd-4... Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 2,8-13... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,11-19.
Commentaire de Saint Bruno de Segni (v. 1045-1123), Évêque.
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Dimanche 13 Octobre 2019 : Fête de Notre-Dame de Fatima (13 Octobre 1917 : fin des apparitions, miracle du soleil).
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Notre-Dame de Fatima (13 Octobre 1917 : fin des apparitions, miracle du soleil).

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Dimanche 13 Octobre 2019 : Fête de Saint Géraud d'Aurillac (854-909).
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Saint Géraud d'Aurillac.

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Dimanche 13 Octobre 2019 : Fête de la Bienheureuse Alexandrina-Maria da Costa de Balazar (1904-1955).
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Bienheureuse Alexandrina-Maria da Costa de Balazar.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Deuxième livre des Rois 5,14-17.
En ces jours-là, le général syrien Naaman, qui était lépreux, descendit jusqu’au Jourdain et s’y plongea sept fois, pour obéir à la parole de l’homme de Dieu ; alors sa chair redevint semblable à celle d’un petit enfant : il était purifié !
Il retourna chez l’homme de Dieu avec toute son escorte ; il entra, se présenta devant lui et déclara : « Désormais, je le sais : il n’y a pas d’autre Dieu, sur toute la terre, que celui d’Israël ! Je t’en prie, accepte un présent de ton serviteur. »
Mais Élisée répondit : « Par la vie du Seigneur que je sers, je n’accepterai rien. » Naaman le pressa d’accepter, mais il refusa.
Naaman dit alors : « Puisque c’est ainsi, permets que ton serviteur emporte de la terre de ce pays autant que deux mulets peuvent en transporter, car je ne veux plus offrir ni holocauste ni sacrifice à d’autres dieux qu’au Seigneur Dieu d’Israël. »

 

Psaume 98(97),1.2.3ab.3cd-4.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire.

Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s'est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d'Israël.

La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez !

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 2,8-13.
Bien-aimé, souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, le descendant de David : voilà mon évangile.
C’est pour lui que j’endure la souffrance, jusqu’à être enchaîné comme un malfaiteur. Mais on n’enchaîne pas la parole de Dieu !
C’est pourquoi je supporte tout pour ceux que Dieu a choisis, afin qu’ils obtiennent, eux aussi, le salut qui est dans le Christ Jésus, avec la gloire éternelle.
Voici une parole digne de foi : Si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons.
Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons. Si nous le rejetons, lui aussi nous rejettera.
Si nous manquons de foi, lui reste fidèle à sa parole, car il ne peut se rejeter lui-même.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,11-19.
En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance
et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. »
À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés.
L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.
Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain.
Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ?
Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! »
Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

 

Commentaire du jour.
Saint Bruno de Segni (v. 1045-1123), Évêque.
Commentaire sur l'Évangile de Luc, 2, 40 ; PL 165, 426-428 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 449)

La Foi qui purifie

Que représentent les dix lépreux sinon l'ensemble des pécheurs ?... Lorsque Le Christ Notre Seigneur est venu, tous les hommes souffraient de la lèpre de l'âme, même s'ils n'étaient pas tous atteints de celle du corps... Or la lèpre de l'âme est bien pire que celle du corps.

Mais voyons la suite. « Ils s'arrêtèrent à distance et lui crièrent : 'Jésus, Maître, prends pitié de nous' ».
Ces hommes se tenaient à distance car ils n'osaient pas, étant donné leur état, s'avancer plus près de lui.
Il en va de même pour nous : tant que nous demeurons dans nos péchés, nous nous tenons à l'écart.
Donc, pour retrouver la santé et guérir de la lèpre de nos péchés, supplions d'une voix forte et disons : « Jésus, Maître, prends pitié de nous ».
Cette supplication ne doit toutefois pas venir de notre bouche, mais de notre cœur, car le cœur parle d'une voix plus forte.
La prière du cœur pénètre dans les Cieux et s'élève très haut, jusqu'au trône de Dieu.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/28eme-Dimanche-TO-C.html
Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).

« L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. »

Dans la tradition biblique et la culture juive, nous le savons, la lèpre n’est pas une maladie comme les autres, car tout d’abord, elle condamne le malade à vivre en marge de la société.
Et ce n’est pas avant tout par rejet de cette personne, mais bien pour se protéger de cette maladie mortelle et contagieuse.
La législation du Lévitique en témoigne : « Le lépreux portera ses vêtements déchirés et ses cheveux dénoués […] et il criera : Impur ! Impur ! […]
Tant que durera son mal il demeurera à part, sa demeure sera hors du camp » (Lv13,45). De plus, cette maladie a une interprétation spirituelle, la lèpre qui touche le corps témoigne de l’œuvre du péché dans le cœur de l’homme.
C’est pourquoi celui qui est touché par cette maladie est identifié aussi à l’homme pécheur. Réprouvé par Dieu, le lépreux l’est aussi par les hommes qui se détournent de lui, on ne peut vivre avec lui, ni le toucher.

Pour ne pas encourir les rigueurs de la loi, et contrairement à son habitude, Jésus ne s’approche pas des 10 lépreux qui demandent leur guérison, et il peut encore moins les toucher.
Jésus ne leur adresse même pas une parole d’encouragement, si ce n’est cette demande un peu incongrue de se rendre auprès des prêtres du Temple de Jérusalem pour constater leur guérison.
Demande incongrue en effet, car ils ne sont pas encore guéris, ils ne le seront qu’en chemin.

Mais sur la Parole de Jésus, ils se mettent en route vers la ville sainte, et chemin faisant, il constate leur guérison.
En obéissant à la Parole de Jésus, les 10 lépreux ont fait preuve d’une certaine Foi, d’une certaine confiance en sa Parole, et ce n’est pas rien.
Ils se sont mis en marche alors qu’ils constataient encore la lèpre sur leur corps.

Il leur fallait tout de même une belle audace et confiance en Jésus pour lui obéir. Il y avait là une épreuve pour leur Foi bien supérieure à celle qu’avait demandée le prophète Élisée au général syrien Naaman, qui devait simplement se baigner 7 fois dans le Jourdain.

Une fois constatée leur guérison, parmi les 10 lépreux, un seul fait marche arrière pour venir remercier Jésus, et glorifier Dieu à pleine voix.
Et Jésus s’étonne avec une certaine déception que seul le samaritain ait eu cette réaction : « Est-ce que tous les dix n’ont pas été purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils ? On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu ; il n’y a que cet étranger ! ».

L’obéissance à la Parole de Jésus de la part des 9 autres lépreux qui continuent leur chemin vers le temple, cette obéissance n’a pas suffi à Jésus pour leur rendre hommage.
À l’obéissance, Jésus a préféré le sacrifice d’action de grâces du samaritain. Et ce retour vers Jésus va comme achever le miracle de la guérison : « Relève-toi et va : ta Foi t’a sauvé. »

Ce retour dans l’action de grâces achève le miracle, car si tous sont purifiés de leur lèpre extérieure, les 9 anciens lépreux, qui recevront du prêtre du temple leurs certificats de guérison extérieure, ne recevront pas de Jésus cette Parole qui constate la guérison intérieure.

La guérison de la lèpre s’achève par l’acte de Foi et d’action de grâces pour l’œuvre de Salut opéré par Dieu à travers la personne de Jésus.
Le samaritain ne revient pas vers Jésus comme était revenu le général syrien Naaman vers le prophète Élisée en voulant s’acquitter d’une dette et faire un don en retour.

Le lépreux revient en glorifiant Dieu à pleine voix, reconnaissant par-là l’œuvre d’Amour de Dieu pour lui.
C’est par cet acte de Foi que le samaritain accède à la plénitude du Salut.

Car si la lèpre a une valeur symbolique signifiant le péché qui ronge le cœur de l’homme, la seule guérison profonde et totale de la lèpre ne sera pas seulement la guérison du corps, mais celle du cœur et de l’esprit qui sait reconnaître sa faute et surtout l’auteur de la véritable guérison et purification du cœur, à savoir l’Amour de Dieu manifesté en Jésus.
Sans cet achèvement de la guérison par l’acte de Foi en la personne de Jésus, Sauveur de l’homme, la guérison corporelle de la lèpre reste un demi-miracle.

Cet acte de Foi et d’action de grâces est le seul véritable le cadeau que nous pouvons faire à Dieu en remerciement de ce qu’il fait pour nous, de son œuvre de Salut.

Nous ne pouvons offrir à Dieu ni or, ni argent, ni même les mérites de nos actions mais nos chants d’action de grâce, l’eucharistie de nos vies.
Dans cet Évangile, Jésus nous montre quelle considération il a pour celui qui vient remercier Dieu.
Cet épisode du lépreux purifié et qui revient dans la louange vers Jésus, nous aide à comprendre un des aspects de toutes nos Messes.

À chaque Eucharistie, nous revenons vers Dieu pour lui rendre grâce, pour le remercier de ce qu’il a fait dans nos vies.
Malgré toutes nos occupations, nous savons faire retour sur nous-mêmes, nous savons quitter le quotidien de nos existences pour rendre grâce à Dieu, le placer au centre de notre vie.

Célébrer l’Eucharistie est une œuvre sacrée, non seulement parce que nous Célébrons l’Eucharistie de Jésus, son action de grâce, le mémorial de notre Salut, mais aussi parce que le temps que nous prenons pour remercier Le Seigneur, c’est le seul véritable cadeau que nous pouvons lui faire.
L’homme debout, guéri et purifié, l’homme eucharistique, qui sait rendre grâce à Dieu, c’est ainsi que Dieu est glorifié.
Fr. Antoine-Marie Leduc

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_252
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).

«Jésus, maître, prends pitié de nous»

Aujourd'hui, nous pouvons constater, une fois de plus, comment notre attitude peut remuer le cœur de Jésus-Christ.
Le fait c'est que quelques lépreux, en vainquant la réprobation sociale que souffraient ceux qui avaient la lèpre, et avec une bonne dose d'audace, s'approchent de Jésus et —nous pourrions dire entre guillemets— l'obligent avec leur supplique si rassurée: «Jésus, maître, prends pitié de nous» (Lc 17,13).

La réponse est immédiate et foudroyante: «Allez vous montrer aux prêtres» (Lc 17,14). Lui, qui est Le Seigneur, montre son pouvoir car, «en cours de route, ils furent purifiés» (Lc 17,14).

Ceci nous montre déjà que la mesure des miracles du Christ est, justement, la mesure de nôtre Foi et notre confiance en Dieu.
Or, que devons-nous faire —pauvres créatures— devant Dieu, outre nous confier pleinement à Lui?
Mais avec une Foi opérative qui nous encourage à bien obéir aux indications de Dieu. Il suffit d'avoir un minimum de sens commun pour comprendre que «rien n'est trop difficile à croire quand il s'agit de Celui pour qui rien n'est trop difficile à faire» (Bienheureux J. H. Newman).

Si nous ne voyons plus des miracles c'est parce que nous “obligeons” Le Seigneur trop peu avec notre manque de confiance et d'obéissance à sa volonté. Comme Saint Jean Chrysostome a dit, «un peu de Foi peut beaucoup».

Et, comme consécration de la confiance en Dieu, il nous arrive le débordement de la Joie et de la gratitude: en effet, «l'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce» (Lc 17,15-16).

Mais..., quel dommage! Des dix bénéficiaires de ce miracle, seulement un est revenu. Que nous sommes ingrats tout en oubliant si facilement que tout ce que nous avons nous vient de Dieu, à qui nous devons tout!
Faisons-notre le propos de l'obliger en nous montrant confiant en Dieu et en le remerciant, Lui.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=078dfcefda&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=8ed7ca2619

 

HYMNE : VOICI LA NUIT

Voici la nuit,
L'immense nuit des origines.
Et rien n'existe hormis l'Amour,
Hormis l'Amour qui se dessine :
En séparant le sable et l'eau,
Dieu préparait comme un berceau
La Terre où il viendrait au jour.

Voici la nuit,
L'heureuse nuit de Palestine,
Et rien n'existe hormis l'Enfant,
Hormis l'Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair,
Dieu transformait tous nos déserts
En Terre d'immortels printemps.

Voici la nuit,
L'étrange nuit sur la colline,
Et rien n'existe hormis le Corps,
Hormis le Corps criblé d'épines :
En devenant un crucifié,
Dieu fécondait comme un verger
La Terre où le plantait la mort.

Voici la nuit,
La sainte nuit qui s'illumine,
Et rien n'existe hormis Jésus,
Hormis Jésus où tout culmine :
En s'arrachant à nos tombeaux,
Dieu conduisait au jour nouveau
La Terre où il était vaincu.

Voici la nuit,
La longue nuit où l'on chemine,
Et rien n'existe hormis ce lieu,
Hormis ce lieu d'espoirs en ruines :
En s'arrêtant dans nos maisons,
Dieu préparait comme un Buisson
La Terre où tomberait le Feu !

 

HYMNE : Ô PÈRE DES SIÈCLES DU MONDE

Ô Père des siècles du monde,
Voici le dernier-né des jours
Qui monte
À travers nous, à la rencontre
Du Premier-né de ton amour.

C’est lui qui pour toi fit éclore,
C’est lui qui devant toi chantait
L’aurore,
Quand il n’était pas d’homme encore
Pour avoir part à sa beauté.

Par lui tout demeure en genèse,
Nos jours dans leur vieillissement
Se dressent
À leur éveil vers sa jeunesse,
Car il se lève à l’Orient.

C’est lui qui sans cesse ranime,
C’est lui qui sur les temps maintient
Cette hymne
Émerveillée dès l’origine
Devant l’ouvrage de tes mains.

Voici la nouvelle lumière
Montant au plus secret des corps ;
Ô Père,
Envoie le souffle sur la terre
Du Premier-né d’entre les morts.

 

HYMNE : PEUPLES, CRIEZ DE JOIE

Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.

Loué soit notre Dieu,
Source et Parole fécondes :
Ses mains ont tout créé
Pour que nos cœurs lui répondent ;
Par Jésus Christ,
Il donne l’être et la vie :
En nous sa vie surabonde.

Loué soit notre Dieu
Qui ensemence la terre
D’un peuple où son Esprit
Est plus puissant que la guerre ;
En Jésus Christ,
La vigne porte du fruit
Quand tous les hommes sont frères.

Loué soit notre Dieu
Dont la splendeur se révèle
Quand nous buvons le vin
Pour une terre nouvelle ;
Par Jésus Christ,
Le monde passe aujourd’hui
Vers une gloire éternelle.

Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Nous t'en prions, Seigneur, que ta Grâce nous devance et qu'elle nous accompagne toujours, pour nous rendre attentifs à faire le bien sans relâche.

 

Parole de Dieu : (2 Tm 2, 8.11-13)... (Office des Laudes).
Souviens-toi de Jésus-Christ, le descendant de David : il est ressuscité d’entre les morts. Voici une parole sûre : si nous sommes morts avec Lui, avec Lui nous vivrons.
Si nous supportons l’épreuve, avec Lui nous régnerons. Si nous le rejetons, Lui aussi nous rejettera.
Si nous sommes infidèles, Lui, il restera fidèle, car il ne peut se rejeter Lui-même.

 

Parole de Dieu : (He 12, 22-24)... (Office des Vêpres).
Vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la cité du Dieu vivant, la Jérusalem Céleste, vers des milliers d’anges en fête, et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les Cieux.
Vous êtes venus vers Dieu, le Juge de tous les hommes, et vers les âmes des justes arrivés à la perfection.
Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une Alliance nouvelle, et vers son Sang répandu sur les hommes, son Sang qui parle plus fort que celui d’Abel.

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