Eucharistie du Jeudi 17 Octobre 2019 : Jeudi de la 28ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Eucharistie du Jeudi 17 Octobre 2019 : Jeudi de la 28ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Ignace d'Antioche, Évêque, Patriarche d'Antioche, Martyr, Docteur de l'Église († c.115).

Fête de Saint Jean de Lycopolis dit " L'Égyptien" ou "Jean l'obéissant", Ermite († 394).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 3,21-30… Psaume 130(129),1-2.3-4b.4c-6… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,47-54.
Commentaire de Saint Grégoire de Nazianze (330-390), Évêque et Docteur de l'Église.
LETTRE DE SAINT IGNACE AUX ROMAINS.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Pedro-José YNARAJA i Díaz (El Montanyà, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Jeudi 17 Octobre 2019 : Fête de Saint Ignace d'Antioche, Évêque, Patriarche d'Antioche, Martyr, Docteur de l'Église († c.115).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Ignace d'Antioche.

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Jeudi 17 Octobre 2019 : Fête de Saint Jean de Lycopolis dit " L'Égyptien" ou "Jean l'obéissant", Ermite († 394).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean de Lycopolis dit " L'Égyptien" ou "Jean l'obéissant", Ermite.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 3,21-30.
Mais aujourd’hui, indépendamment de la Loi, Dieu a manifesté en quoi consiste sa justice : la Loi et les prophètes en sont témoins.
Et cette justice de Dieu, donnée par la foi en Jésus Christ, elle est offerte à tous ceux qui croient. En effet, il n’y a pas de différence :
tous les hommes ont péché, ils sont privés de la gloire de Dieu,
et lui, gratuitement, les fait devenir justes par sa grâce, en vertu de la rédemption accomplie dans le Christ Jésus.
Car le projet de Dieu était que le Christ soit instrument de pardon, en son sang, par le moyen de la foi. C’est ainsi que Dieu voulait manifester sa justice, lui qui, dans sa longanimité, avait fermé les yeux sur les péchés commis autrefois.
Il voulait manifester, au temps présent, en quoi consiste sa justice, montrer qu’il est juste et rend juste celui qui a foi en Jésus.
Alors, y a-t-il de quoi s'enorgueillir ? Absolument pas. Par quelle loi ? Par celle des œuvres que l’on pratique ? Pas du tout. Mais par la loi de la foi.
En effet, nous estimons que l’homme devient juste par la foi, indépendamment de la pratique de la loi de Moïse.
Ou bien, Dieu serait-il seulement le Dieu des Juifs ? N’est-il pas aussi le Dieu des nations ? Bien sûr, il est aussi le Dieu des nations,
puisqu’il n’y a qu’un seul Dieu : il rendra justes en vertu de la foi ceux qui ont reçu la circoncision, et aussi, au moyen de la foi, ceux qui ne l’ont pas reçue.

 

Psaume 130(129),1-2.3-4b.4c-6.
Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière !

Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l'homme te craigne.

Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l'homme te craigne.
J'espère le Seigneur de toute mon âme ;
je l'espère, et j'attends sa parole.

Mon âme attend le Seigneur plus qu'un veilleur ne guette l'aurore. Plus qu'un veilleur ne guette l'aurore,

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,47-54.
Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués.
Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.
C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront.
Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde,
depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération.
Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. »
Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ;
ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.

 

Commentaire du jour.
Saint Grégoire de Nazianze (330-390), Évêque et Docteur de l'Église.
3ème Discours théologique (trad. Gallay, Migne 1995, p.100 rev.)

« Ils se mirent à lui en vouloir terriblement et ils le harcelaient »

Celui que tu méprises maintenant, il fut un temps où il était au-dessus de toi ; celui qui est homme maintenant était éternellement parfait. Il était au commencement, sans cause ; puis il s'est soumis aux contingences de ce monde... C'était pour te sauver, toi qui l'insultes, toi qui méprises Dieu parce qu'il a pris ta nature grossière...

Il a été enveloppé de langes, mais en se levant du tombeau il s'est débarrassé de son linceul. Il a été couché dans une mangeoire, mais glorifié par les anges, annoncé par une étoile, adoré par les Mages...
Il a dû fuir en Égypte, mais il a libéré ce pays des superstitions des Égyptiens. Il n'avait « ni forme ni beauté » (Is 53,2) devant ses ennemis, mais pour David il était « le plus beau des enfants de hommes » (Ps 44,3) et sur la montagne il a resplendi, plus éblouissant que le soleil (Mt 17,1s).
Comme homme, il a été Baptisé ; mais comme Dieu, il a effacé nos péchés ; il n'avait pas besoin d'être purifié, mais il voulait sanctifier les eaux. Comme homme, il a été tenté ; mais comme Dieu, il a triomphé, lui qui a « vaincu le monde » (Jn 16,8)...
Il a eu faim, mais il a nourri des milliers, lui qui est « le Pain vivant descendu du Ciel » (Jn 6,48). Il a eu soif, mais s'est écrié : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive » (Jn 7,37)... Il a connu la fatigue, mais il est le repos de tous ceux qui « peinent et ploient sous le fardeau » (Mt 11,28)...
Il se fait appeler « Samaritain et possédé du démon » (Jn 8,48) ; mais c'est lui qui sauve l'homme qui était tombé aux mains des voleurs (Lc 10,29s) et qui met les démons en fuite... Il prie, mais c'est lui-même qui exauce les prières. Il pleure, mais c'est lui qui fait cesser les pleurs. Il est vendu à vil prix ; mais c'est lui qui rachète le monde, et à grand prix : par son propre sang.

Comme une brebis, on le mène à la mort, mais il conduit au vrai pâturage Israël (Ez 34,14), et aujourd'hui toute la terre.
Comme un agneau, il se tait ; mais il est la Parole annoncée par la voix de celui qui crie au désert (Mc 1,3).
Il a été infirme et blessé ; mais c'est lui qui guérit toute maladie et toute infirmité (Mt 9,35). Il a été élevé sur le bois et il y a été cloué ; mais c'est lui qui nous restaure par l'arbre de vie...
Il meurt, mais il fait vivre et détruit la mort. Il est enseveli, mais il ressuscite et, montant aux Cieux, libère les âmes des enfers.

 

LETTRE DE SAINT IGNACE AUX ROMAINS.

J'écris, moi, à toutes les Églises, et je fais savoir à tous que de grand cœur je mourrai pour Dieu, si vous ne m'en empêchez pas. Je vous en supplie, ne me portez pas une pitié importune.
Laissez-moi devenir la pâture des bêtes : elles m'aideront à atteindre Dieu. Je suis son froment : moulu sous la dent des fauves, je deviendrai le pain pur du Christ.

Suppliez Le Christ pour que ces animaux fassent de moi une victime offerte à Dieu.

Que me feraient les douceurs de ce monde et les empires de la terre ? II est plus beau de mourir pour Le Christ Jésus que de régner jusqu'aux extrémités de l'univers.
C'est Lui que je cherche, qui est mort pour nous ; c'est Lui que je désire, Lui qui a ressuscité pour nous.
Mon enfantement approche. De grâce, mes frères. Ne m'empêchez pas de vivre, ne complotez pas ma mort.
Ne livrez pas au monde ni aux séductions de la terre celui qui veut appartenir a Dieu. Laissez-moi embrasser la lumière toute pure.

Quand j'y aurai réussi, je serai homme. Acceptez que j'imite la Passion de Mon Dieu. Si quelqu'un le possède en lui, qu'il se laisse fléchir par mon appel ; il connaît l'angoisse qui m'étreint ; qu'il ait pitié de moi.

Le Prince de ce monde entend m'arracher à Dieu et abîmer les sentiments que je lui porte. Vous qui serez là, ne volez pas à son secours.
Soyez plutôt de mon côté, c'est-à-dire du côté de Dieu.
N'ayez pas Jésus-Christ sur les lèvres et le monde dans le cœur. Ne vous laissez pas gagner par l'envie.
Quand je serai près de vous, restez sourds aux appels que je vous lancerai peut-être. Fiez- vous plutôt à ce que je vous écris.
Car c'est en pleine vie que j'affirme ma volonté de mourir. Mes passions ? Crucifiées. En moi, plus de feu qu'attise la matière, mais une eau vive qui murmure et chuchote à mon cœur :
« Viens auprès du Père. »
Je ne peux plus savourer les nourritures périssables ou les douceurs de cette vie. C'est du pain de Dieu que je suis affamé, de la Chair de Jésus Christ, fils de David ; et pour boisson, je veux son Sang, qui est l'incorruptible Amour.

Je ne tiens plus à vivre parmi les hommes. Il dépend de vous que mon vœu soit exaucé. Partagez mon désir, afin qu'un jour l'on partage aussi le vôtre.
Je vous le demande en peu de mots. Croyez-moi. Jésus Christ témoignera de ma sincérité, par sa bouche sans mensonge en laquelle Le Père a parlé en vérité.

Priez pour ma victoire. Ce n'est pas mon corps qui m'inspire cette requête, c'est l'esprit de Dieu. Ma mort apportera la preuve de votre tendresse. Mais si j'échappe au supplice, c'est que vous m'aurez haï.

 

Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus continue à dénoncer l’hypocrisie des pharisiens. Ils bâtissent des tombeaux aux prophètes pour réparer les fautes de leurs pères qui les avaient fait assassiner.
Mais ils ont les mêmes dispositions qu’eux : « Malheureux êtes-vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués. Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux, ils ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. »

En effet, pourquoi construire ou décorer les tombeaux des prophètes ? Pour honorer les prophètes ou pour se disculper d’être comme ses pères ? En réalité, Jésus accuse les pharisiens de détourner l’honneur rendu aux prophètes au profit de leur déclaration d’innocence, laquelle va de pair avec la condamnation de leurs pères.
Autrement dit, chez ces légistes, la disculpation appelle l’inculpation. Celui qui ne reconnaît pas son péché se retrouve, en effet, dans l’obligation de l’attribuer à un autre.
C’est en ce sens que ces pharisiens sont homicides (Cf. le parallèle en Mt 23, 29ss). Et c’est leur inflexion vers la mort et non pas vers le Royaume que Jésus dénonce ici. Ils se sont fermé les portes du Royaume des Cieux.

En honorant ainsi les tombeaux des prophètes disparus, ils montrent que pour eux seul des morts peuvent être porteurs de la Parole de Dieu.
Par ses reproches, Jésus révèle à ces légistes le choix de mort qu’ils ont déjà fait. Un prophète ou un Apôtre pourrait bien intervenir et les appeler à la conversion, eux aussi le mettraient à mort.
N’est-ce pas d’ailleurs ce qui arrivera à Jésus, lui le prophète ultime, l’envoyé par excellence, l’intermédiaire parfait entre Dieu et les hommes à la fois pleinement homme et pleinement Dieu ?

Voilà pourquoi Jésus leur oppose la Sagesse divine. Les apôtres, ses envoyés, auront beau être tués, la Parole qu’ils proclament, la Sagesse qu’ils annoncent aura le dernier mot.
La Sagesse divine, elle aussi a déjà pris sa décision : la Bonne Nouvelle sera proclamée et le Salut étendu à tous. Et de surcroît, Justice sera faite, il faudra répondre du sang innocent versé.

La dureté de ces propos vient de l’urgence de la situation. Jésus, la Sagesse incarnée, est là et ceux qui, par leur connaissance des Écritures, avaient les moyens de la discerner et de la faire connaître ont rejeté cet appel.
Ceux qui détenaient la clef qui donne accès à la connaissance de Dieu et au Salut ont refusé d’en user.
C’est ainsi que non seulement ils ne sont pas entrés dans le Royaume des Cieux survenu au milieu d’eux dans la personne même de Jésus-Christ, mais qu’ils ont empêché les autres d’y accéder.

« Seigneur, donne-nous ton Esprit de Sagesse. Qu'il nous enseigne à te reconnaître dans ta Parole. Qu’il nous fortifie dans le témoignage de notre Foi que nous avons à rendre chaque jour. Seigneur, que nous sachions accepter dans l’humilité lorsque par ta Parole tu nous reprends pour nous sortir de tous nos choix de mort.
Que nous sachions aussi mettre résolument et courageusement nos pas dans tes pas sans craindre le sort réservé à ceux qui t’annoncent »

Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_256
Abbé Pedro-José YNARAJA i Díaz (El Montanyà, Barcelona, Espagne).

«Malheureux êtes-vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués»

Aujourd'hui, on nous présente le sens, l'acceptation et le comportement envers les prophètes: «Je leur enverrai des prophètes et des apôtres, ils tueront les uns et en persécuteront d'autres» (Lc 11,49).
Les prophètes sont des personnes de n'importe quelle condition sociale ou religieuse, qui ont reçu un message céleste et qui se sont imprégnés de ce message et impulsés par L'Esprit ils l'expriment par des signes ou des paroles adaptées à leur époque.
C'est un message transmis par des discours, jamais très flatteurs, ou des actions qui sont presque toujours très difficiles à accepter.
L'une de caractéristiques de la prophétie est qu'elle met mal à l'aise.
Le don est une incommodité pour celui qui le reçoit, car cela brûle intérieurement et met ses proches mal à l'aise, malaise qui, de nos jours grâce à internet, s'étend à une population beaucoup plus étendue.

Les contemporains du prophète ont tendance à le condamner au silence, le calomnier et le discréditer jusqu'à ce qu'il meure.
Une fois mort, lorsqu'il ne dérange plus, c'est alors le moment de lui édifier un grand monument pour sa tombe et d'organiser des cérémonies en son honneur.
Nous ne manquons pas de prophètes de nos jours. Mère Térésa, Jean XXII, Monseigneur Romero… nous rappelons-nous de ce pourquoi ils se battaient et ce qu'ils demandaient?
Est-ce que nous mettons en pratique ce qu'ils nous ont enseigné?
Notre génération devra rendre des comptes sur le trou dans la couche d'ozone, sur le gaspillage d'eau et la sécheresse causée, mais aussi sur l'exclusion à laquelle nous avons réduit nos prophètes.

Il y a encore des personnes qui se réservent le "droit de savoir tout en exclusivité", qui partagent —dans le meilleur des cas— avec les leurs, uniquement avec ceux qui leur permettent de continuer à croire à leurs succès et célébrité.
Des personnes qui ferment la porte à tous ceux qui tentent de rentrer dans leur milieu, au cas où leurs connaissances seraient égales ou supérieures à la leur et qu'ils les devancent: «Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance; vous-mêmes n'êtes pas entrés, et ceux qui essayaient d'entrer, vous les en avez empêchés» (Lc 11,52).

De nos jours, comme à l'époque de Jésus, certains analysent les phrases et textes de ceux qui par leurs paroles dérangent dans le seul but de les discréditer: est-ce que nous agissons de la sorte?
«Il n'y a rien de plus dangereux que de juger les choses de Dieu avec des discours humains» (Saint Jean Chrysostome).

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=078dfcefda&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=0b0c340faa

 

HYMNE : QU'IL SOIT BÉNI

Qu'il soit béni, qu'il vienne, 
Le Roi, notre Seigneur !
Ouvrez, ouvrez vos portes, 
Ne fermez plus vos cœurs !
Il vient à nous sans faste, 
Grandeur ni majesté,
Vêtu comme le pauvre 
Dans son humilité ! 

Qu'il soit béni, qu'il vienne, 
Le Roi, notre Seigneur !
Entendez-le qui parle, 
Sortez tous de l'erreur !
Malheur à l'homme riche 
S'il ne veut écouter
Le Christ de la Promesse 
Qui vient nous racheter ! 

Qu'il soit béni, qu'il vienne, 
Le Roi, notre Seigneur !
Il montre à tous les humbles 
La face du Sauveur !
A lui sont en partage 
La gloire et le pouvoir,
Ce qu'à la fin des âges 
Les peuples pourront voir ! 

Qu'il soit béni, qu'il vienne, 
Le Roi, notre Seigneur !
Il donne aux misérables 
La paix du Bon Pasteur,
Il est doux. Il est humble. 
Son joug sera léger!
Et c'est lui qui nous mène 
Jusqu'à la liberté !

 

HYMNE : PÈRE DU PREMIER MOT

Père du premier mot
Jailli dans le premier silence
Où l’homme a commencé,
Entends monter vers toi,
Comme en écho,
Nos voix
Mêlées aux chants que lance
Ton Bien-Aimé.

Père du premier jour
Levé sur les premières terres
Au souffle de l’Esprit,
Voici devant tes yeux,
Comme en retour,
Le feu
Qui prend au cœur les frères
De Jésus Christ. 

Père du premier fruit
Gonflé de la première sève
Au monde ensemencé,
Reçois le sang des grains
Qui ont mûri,
Et viens
Remplir les mains qui cherchent
Ton Premier-Né.

 

HYMNE : Ô PÈRE, SOURCE DE L’AMOUR

Ô Père, 
Source de l’amour, 
Tu nous as gardés en ce jour 
Dans ta tendresse. 
Si je n’ai pas compris ta voix, 
Ce soir je rentre auprès de toi, 
Et ton pardon me sauvera 
De la tristesse. 

Seigneur,
Étoile sans déclin,
Toi qui vis aux siècles sans fin,
Près de ton Père !
Ta main, ce jour, nous a conduits,
Ton corps, ton sang nous ont nourris :
Reste avec nous en cette nuit,
Sainte lumière. 

Seigneur,
Esprit de vérité,
Ne refuse pas ta clarté
À tous les hommes.
Éteins la haine dans les cœurs,
Et que les pauvres qui ont peur
D’un lendemain sans vrai bonheur
En paix s’endorment. 

Seigneur,
Reviendras-tu ce soir
Pour combler enfin notre espoir
Par ta présence ?
La table est mise en ta maison
Où près de toi nous mangerons.
Pour ton retour, nous veillerons
Pleins d’espérance.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Ignace d’Antioche.
Dieu éternel et tout-puissant, tu veux que le témoignage des saints Martyrs soit l'honneur du Corps tout entier de l'Église ; fais que la passion de Saint Ignace d'Antioche, qui lui valut une Gloire éternelle, soit aussi pour nous une source de courage.

 

Parole de Dieu : (2 Co 1 3-5)… (Office des Laudes)...(Commun des Martyrs).
Béni soit Dieu, Le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, Le Père plein de Tendresse, Le Dieu de qui vient tout réconfort.
Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu.
De même que nous avons largement part aux souffrances du Christ, de même, par Le Christ, nous sommes largement réconfortés.

 

Parole de Dieu : (1 P 4, 13-14)… (Office des Vêpres)...(Commun des Martyrs).
Puisque vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la Joie et l’allégresse quand sa Gloire se révèlera.
Si l’on vous insulte à cause du Nom du Christ, heureux êtes-vous, puisque L’Esprit de Gloire, L’Esprit de Dieu, repose sur vous.

Date de dernière mise à jour : 17/10/2019

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