Eucharistie du Mardi 13 Octobre 2020 : Mardi de la 28ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Mardi 13 Octobre 2020 : Mardi de la 28ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Fête de Notre-Dame de Fatima (13 Octobre 1917 : fin des apparitions, miracle du soleil).

Fête de Saint Géraud d'Aurillac (854-909).
Fête de la Bienheureuse Alexandrina-Maria da Costa de Balazar (1904-1955).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 5,1-6... Psaume 119(118),41.43.44-45.47-48... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,37-41.
Commentaire de Baudouin de Ford (?-v. 1190), Abbé Cistercien, puis Évêque.
Autre commentaire de Saint Raphaël Arnaiz Baron (1911-1938), Moine Trappiste espagnol.
Autre commentaire de l’Abbé Pedro IGLESIAS Martínez (Rubí, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Mardi 13 Octobre 2020 : Fête de Notre-Dame de Fatima (13 Octobre 1917 : fin des apparitions, miracle du soleil).
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Notre-Dame de Fatima (13 Octobre 1917 : fin des apparitions, miracle du soleil).

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Mardi 13 Octobre 2020 : Fête de Saint Géraud d'Aurillac (854-909).
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Saint Géraud d'Aurillac.

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Mardi 13 Octobre 2020 : Fête de la Bienheureuse Alexandrina-Maria da Costa de Balazar (1904-1955).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Alexandrina-Maria da Costa de Balazar.

Tous les saints 11

Les Saints du 13 Octobre.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/octobre/saints-saintes-et-fetes-du-jour-7.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 5,1-6.
Frères, c’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés. Alors tenez bon, ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage.
Moi, Paul, je vous le déclare : si vous vous faites circoncire, le Christ ne vous sera plus d’aucun secours.
Je l’atteste encore une fois : tout homme qui se fait circoncire est dans l’obligation de pratiquer la loi de Moïse tout entière.
Vous qui cherchez la justification par la Loi, vous vous êtes séparés du Christ, vous êtes déchus de la grâce.
Nous, c’est par l’Esprit, en effet, que de la foi nous attendons la justice espérée.
Car, dans le Christ Jésus, ce qui a de la valeur, ce n’est pas que l’on soit circoncis ou non, mais c’est la foi, qui agit par la charité.

 

Psaume 119(118),41.43.44-45.47-48.
Que vienne à moi, Seigneur, ton amour,
et ton salut, selon ta promesse.
N'ôte pas de ma bouche la parole de vérité,
car j'espère tes décisions.

J'observerai sans relâche ta loi,
toujours et à jamais.
Je marcherai librement,
car je cherche tes préceptes.

Je trouve mon plaisir en tes volontés,
oui, vraiment, je les aime.
Je tends les mains vers tes volontés,
je les aime, je médite sur tes ordres.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,37-41.
En ce temps-là, pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place.
Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas.
Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté.
Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ?
Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous. »

 

Commentaire du jour.
Baudouin de Ford (?-v. 1190), Abbé Cistercien, puis Évêque.
Homélie 6, sur la lettre aux Hébreux, 4,12 ; PL 204, 466 (trad. bréviaire, 9e vendredi ordinaire)

« Vous purifiez l'extérieur... Celui qui a fait l'extérieur n'a-t-il pas fait aussi l'intérieur ?

Le Seigneur connaît les pensées et les intentions de notre cœur. Nul doute que Lui, en effet, les connaisse toutes, mais nous, nous connaissons seulement celles qu'il nous rend manifestes par la grâce du discernement.
Car l'esprit de l'homme ne sait pas toujours ce qui est en lui, et même lorsqu'il s'agit de ses pensées, qu'elles soient voulues ou non, il s'en fait une idée qui ne correspond pas toujours à la réalité.
Même celles qui se présentent avec évidence au regard de son esprit, il ne les discerne pas avec précision, tant son regard est obscurci.

Il arrive souvent, en effet, pour une raison humaine ou qui relève du Tentateur, qu'on soit lancé par sa propre pensée dans ce qui n'est que l'apparence de la piété, et qui, aux yeux de Dieu, ne mérite nullement la récompense promise à la vertu.

C'est qu'en effet certaines choses peuvent prendre l'aspect de vertus véritables, comme d'ailleurs de vices, et tromper les yeux du cœur.
Par leurs séductions, elles peuvent troubler la vue de notre intelligence au point de lui faire prendre souvent pour du bien des réalités mauvaises en fait, et inversement de lui faire discerner du mal là où, en fait, il n'y en a pas.
C'est là un aspect de notre misère et de notre ignorance, qu'il nous faut beaucoup déplorer et grandement redouter...

Qui peut vérifier si les esprits viennent de Dieu, à moins d'avoir reçu de Dieu le discernement des esprits ? ...
Ce discernement est à la source de toutes les vertus.

 

Commentaire du jour.
Saint Raphaël Arnaiz Baron (1911-1938), Moine Trappiste espagnol.
Écrits spirituels, 04/03/1938 (trad. Cerf 2008, p. 374)

« Donnez en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous »

Dieu se trouve dans le cœur détaché, dans le silence de la Prière, dans la souffrance comme sacrifice volontaire, dans le vide du monde et de ses créatures.
Dieu est dans la Croix et, tant que nous n’aimerons pas la Croix, nous ne le verrons pas, nous ne le sentirons pas.
Taisez-vous, les hommes, qui n’arrêtez pas de faire du bruit !

Ah, Seigneur, que je suis heureux dans ma retraite, comme je t’aime dans ma solitude, comme je voudrais t’offrir ce que je n’ai plus, car je t’ai tout donné !
Demande-moi, Seigneur. Mais qu’est-ce que je peux te donner ? Mon corps, tu l’as déjà, il est à Toi ; mon âme, Seigneur, vers quoi soupire-t-elle, si ce n’est vers Toi, pour qu’à la fin tu finisses par la prendre ?
Mon cœur est aux pieds de Marie, pleurant d’amour, et sans plus rien vouloir que Toi. Ma volonté : par hasard, Seigneur, je désire ce que tu ne désires pas ?
Dis-le-moi ; dis-moi, Seigneur, quelle est ta volonté et je mettrai la mienne à l’unisson. J’aime tout ce que tu m’envoies et me donnes, aussi bien la santé que la maladie, aussi bien être ici qu’être là, aussi bien être une chose qu’une autre ; ma vie, prends-la, Seigneur, quand tu voudras.
Comment ne pas être heureux ainsi ?

Si le monde et les hommes savaient. Mais ils ne sauront pas : ils sont très occupés avec leurs intérêts, ils ont le cœur très plein de choses qui ne sont pas Dieu.
Le monde vit beaucoup pour une fin terrestre ; les hommes rêvent de cette vie, dans laquelle tout est vanité, et ainsi, ils ne peuvent pas trouver le vrai Bonheur qui est l’Amour de Dieu.

Peut-être qu’on arrive à comprendre ce Bonheur, mais pour le ressentir il y en a très peu qui renoncent à eux-mêmes et prennent la Croix de Jésus (Mt 16,24), même parmi les Religieux.

Seigneur, quelles choses tu permets ! Ta Sagesse sait ce qu’elle fait. Moi, tiens-moi dans ta main, et ne permets pas que mon pied glisse, car, sans Toi, qui viendra à mon aide ?
Et « si tu ne bâtis la maison » (Ps 126,1)... Ah, Seigneur, comme je t’aime ! Jusqu’à quand, Seigneur ?

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_254
Abbé Pedro IGLESIAS Martínez (Rubí, Barcelona, Espagne).

Donnez plutôt en aumônes ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous.

Aujourd'hui, l'Évangéliste situe Jésus dans un banquet: «un pharisien l'invita pour le repas de midi» (Lc 11,37).
Quelle bonne idée! Quelle tête dû faire l'amphitryon quand son invité négligea la norme rituelle de l'ablution (qui n'était pas un précepte légal, mais provenait de la tradition des anciens rabbins) et, par-dessus le marché, les censura fermement, lui et son groupe social.
Le pharisien ne fut pas inspiré ce jour-là, et le comportement de Jésus ne fut pas, comme on dit aujourd'hui, “politiquement correct”.

Les Évangiles nous montrent quel peu de cas Le Seigneur fait du “qu'en dira-t-on?” et du “politiquement correct”; que cela nous plaise ou non, il doit en aller de même pour qui s'estime Chrétien.
Jésus condamne clairement le comportement typique de la double morale, l'hypocrisie qui cherche la conciliation ou la tromperie:
«Vous les pharisiens, vous purifiez l'extérieur de la coupe et du plat, mais à l'intérieur vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté» (Lc 11,39).

Comme toujours, la Parole de Dieu questionne les us et coutumes de notre vie quotidienne, par lesquels nous finissons par convertir en “valeurs” des chimères qui dissimulent les péchés d'orgueil et d'égoïsme, afin de “globaliser” la morale dans le politiquement correct pour ne pas détoner, ne pas rester en marge, sans qu'importe le prix à payer, ni la noirceur de notre âme, puisque, au bout du compte, tout le monde le fait.

Saint Basile disait que «l'homme prudent ne doit rien fuir davantage que de vivre selon l'opinion des autres».
Si nous sommes des témoins du Christ, nous devons savoir que la Vérité est et sera toujours la Vérité, même s'il pleut des salades.
C'est là notre mission parmi les hommes dont nous partageons l'existence, tout en nous efforçant de nous maintenir purs selon le modèle d'humanité que Dieu nous a révélé dans Le Christ.
La Pureté d'esprit passe par-dessus les formes sociales et, si nous en doutons parfois, rappelons-nous que ceux qui ont le cœur pur verront Dieu.
À chacun de choisir ce qu'il doit voir pour toute l'éternité.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-10-13/Donnez-plutot-en-aumone-ce-que-vous-avez

 

HYMNE : POUR QUE L'HOMME SOIT UN FILS

Pour que l'homme soit un fils à son image,
Dieu l'a travaillé au souffle de l'Esprit :
Lorsque nous n'avions ni forme ni visage,
Son amour nous voyait libres comme lui.

Nous tenions de Dieu la grâce de la vie,
Nous l'avons tenue captive du péché :
Haine et mort se sont liguées pour l'injustice
Et la loi de tout amour fut délaissée.

Quand ce fut le jour, et l'heure favorable,
Dieu nous a donné Jésus, le Bien-Aimé :
L'arbre de la croix indique le passage
Vers un monde où toute chose est consacrée.

Qui prendra la route vers ces grands espaces ?
Qui prendra Jésus pour Maître et pour ami ?
L'humble serviteur a la plus belle place !
Servir Dieu rend l'homme libre comme lui.

 

HYMNE : BÉNI DE DIEU

Béni de Dieu 
En qui le Père se complaît, 
Tu es venu 
baptiser l’homme dans ta mort, 
Et le Jourdain baigna ton corps. 
Ô viens, Seigneur Jésus ! 
Justice du Royaume ; 
Que nous chantions pour ton retour :

R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

Rocher nouveau
D’où sort le Fleuve de la vie,
Tu es venu
abreuver ceux qui croient en toi,
Et tu laissas s’ouvrir ton cœur.
Ô viens, Seigneur Jésus
Fontaine intarissable ;
Que nous chantions pour ton retour : 

R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

 

HYMNE : SEIGNEUR, AU SEUIL DE CETTE NUIT

Seigneur, au seuil de cette nuit, 
Nous venons te rendre l’esprit 
Et la confiance. 
Bientôt nous ne pourrons plus rien ; 
Nous les mettons entre tes mains 
Afin qu’en toi nos vies demain 
Prennent naissance. 

Ce jour en train de décliner, 
Tu nous donnes de le tourner 
Vers le mystère 
Qui fit le premier soir avant 
La première aube sur les temps, 
Et chaque soir au soir suivant 
Dit ta lumière. 

Rappelle-toi lorsque tu vins 
Dans le vent de nuit au jardin 
De la genèse, 
Afin que l'homme trouve au cœur 
Un nouveau jour, plus intérieur, 
Qui le rappelle à son Seigneur, 
Quand l’autre baisse. 

Tu ne l’as pas abandonné ; 
Ton esprit de feu dans la nuée
Resta fidèle. 
Et puis le ciel s’est découvert, 
Quand tu pris chair de notre chair, 
Quand tu donnas à l’univers 
Sa nuit nouvelle. 

Surtout, Jésus, rappelle-toi,
Descendant encore plus bas,
À la mort même :
Puisque tout est renouvelé,
Laisse ce soir nos cœurs aller
Dans cette paix que tu promets
À ceux qui t’aiment.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Augmente en nous la Foi, Seigneur : fais-nous la grâce de tenir, dans ce monde, notre devoir de louange et de service.

 

Parole de Dieu : (Is 55, 1)... (Office des Laudes).
Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau ! Même si vous n’avez pas d’argent, venez acheter et consommer ; venez acheter du vin et du lait, sans argent et sans rien payer.

 

Parole de Dieu : (Col 3, 16)... (Office des Vêpres).
Que la Parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres avec une vraie Sagesse ; par des psaumes, des hymnes et de libres louanges, chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance.

Date de dernière mise à jour : 13/10/2020

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