Eucharistie du Lundi 04 Octobre 2021 : Lundi de la 27ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Eucharistie du Lundi 04 Octobre 2021 : Lundi de la 27ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint François d'Assise, Fondateur de l'Ordre des Frères Mineurs (o.f.m.) (1181-1226).

Fête du Bienheureux François-Xavier Seelos, Prêtre de la Congrégation du Très Saint Rédempteur ( 1867).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jonas 1,1-16.2,1.11… Livre de Jonas 2,2.3.4.5.8… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,25-37.
Commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Ivan LEVYTSKYY CSsR (Lviv, Ukraine).
Commentaire personnel.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint francois d assise 11

Lundi 04 Octobre 2021 : Fête de Saint François d'Assise, Fondateur de l'Ordre des Frères Mineurs (o.f.m.) (1181-1226).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint François d'Assise.

Beato francesco saverio seelos 2

Lundi 04 Octobre 2021 : Fête du Bienheureux François-Xavier Seelos, Prêtre de la Congrégation du Très Saint Rédempteur ( 1867).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux François-Xavier Seelos.

Tous les saints 11

Les Saints du 04 Octobre.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/octobre/saints-saintes-et-fetes-du-jour-2.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Jonas 1,1-16.2,1.11.
La parole du Seigneur fut adressée à Jonas, fils d’Amittaï :
« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, et proclame que sa méchanceté est montée jusqu’à moi. »
Jonas se leva, mais pour s’enfuir à Tarsis, loin de la face du Seigneur. Descendu à Jaffa, il trouva un navire en partance pour Tarsis. Il paya son passage et s’embarqua pour s’y rendre, loin de la face du Seigneur.
Mais le Seigneur lança sur la mer un vent violent, et il s’éleva une grande tempête, au point que le navire menaçait de se briser.
Les matelots prirent peur ; ils crièrent chacun vers son dieu et, pour s’alléger, lancèrent la cargaison à la mer. Or, Jonas était descendu dans la cale du navire, il s’était couché et dormait d’un sommeil mystérieux.
Le capitaine alla le trouver et lui dit : « Qu’est-ce que tu fais ? Tu dors ? Lève-toi ! Invoque ton dieu. Peut-être que ce dieu s’occupera de nous pour nous empêcher de périr. »
Et les matelots se disaient entre eux : « Tirons au sort pour savoir à qui nous devons ce malheur. » Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Jonas.
Ils lui demandèrent : « Dis-nous donc d’où nous vient ce malheur. Quel est ton métier ? D’où viens-tu ? Quel est ton pays ? De quel peuple es-tu ? »
Jonas leur répondit : « Je suis Hébreu, moi ; je crains le Seigneur, le Dieu du ciel, qui a fait la mer et la terre ferme. »
Les matelots furent saisis d’une grande peur et lui dirent : « Qu’est-ce que tu as fait là ? » Car ces hommes savaient, d’après ce qu’il leur avait dit, qu’il fuyait la face du Seigneur.
Ils lui demandèrent : « Qu’est-ce que nous devons faire de toi, pour que la mer se calme autour de nous ? » Car la mer était de plus en plus furieuse.
Il leur répondit : « Prenez-moi, jetez-moi à la mer, pour que la mer se calme autour de vous. Car, je le reconnais, c’est à cause de moi que cette grande tempête vous assaille. »
Les matelots ramèrent pour regagner la terre, mais sans y parvenir, car la mer était de plus en plus furieuse autour d’eux.
Ils invoquèrent alors le Seigneur : « Ah ! Seigneur, ne nous fais pas mourir à cause de cet homme, et ne nous rends pas responsables de la mort d’un innocent, car toi, tu es le Seigneur : ce que tu as voulu, tu l’as fait. »
Puis ils prirent Jonas et le jetèrent à la mer. Alors la fureur de la mer tomba.
Les hommes furent saisis par la crainte du Seigneur ; ils lui offrirent un sacrifice accompagné de vœux.
Le Seigneur donna l’ordre à un grand poisson d’engloutir Jonas. Jonas demeura dans les entrailles du poisson trois jours et trois nuits.
Alors le Seigneur parla au poisson, et celui-ci rejeta Jonas sur la terre ferme.

 

Livre de Jonas 2,2.3.4.5.8.
Depuis les entrailles du poisson, il pria le Seigneur son Dieu.
Il disait : Dans ma détresse, je crie vers le Seigneur, et lui me répond ; du ventre des enfers j’appelle : tu écoutes ma voix.
Tu m’as jeté au plus profond du cœur des mers, et le flot m’a cerné ; tes ondes et tes vagues ensemble ont passé sur moi.
Et je dis : me voici rejeté de devant tes yeux ; pourrai-je revoir encore ton temple saint ?
Quand mon âme en moi défaillait, je me souvins du Seigneur ; et ma prière parvint jusqu’à toi dans ton temple saint.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,25-37.
Et voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »
L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. »
Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »
Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion.
Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.”
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Homélie 171, sur la lettre aux Philippiens (trad. bréviaire)

« Qui s'est montré le prochain de l'homme tombé entre les mains des brigands ? »

Celui qui est partout, en quel lieu n'est-il pas ? ... « Le Seigneur est proche, ne soyez inquiets de rien. » (Ph 4,6) C'est là un grand mystère : il est monté au-dessus des Cieux, et il est tout proche de ceux qui habitent sur Terre.
Qui donc est à la fois lointain et tout proche, sinon celui qui s'est tellement rapproché de nous par la Miséricorde ?

Car il représente tout le genre humain, cet homme qui gisait sur la route, laissé à demi-mort par les bandits, que le Prêtre et le lévite ont négligé en se détournant, et dont s'est approché un Samaritain qui passait, afin de le soigner et de le secourir...
Notre Seigneur a voulu se représenter lui-même dans la personne de ce Samaritain... Alors qu'il était juste et immortel, et donc éloigné de nous qui sommes mortels et pécheurs, Dieu est descendu jusqu'à nous, pour être tout proche, lui qui était si éloigné. « Le Seigneur est proche, ne soyez inquiets de rien »...

« Car il ne nous a pas traités selon nos péchés. » (Ps 102,10) Nous sommes ses enfants. Qu'est-ce qui nous le prouve ? Il est mort pour nos péchés, lui le Fils unique, pour ne pas demeurer seul.
Il n'a pas voulu être seul, lui qui est mort seul. Le Fils unique de Dieu a fait des enfants de Dieu en grand nombre.
Il s'est acheté des frères par son sang, il les a adoptés, lui qui avait été rejeté ; il les a rachetés, lui qui avait été vendu ; il les a comblés d'honneur, lui qui avait été outragé ; il leur a donné la vie, lui qui avait été mis à mort...
C'est ainsi qu'il vous faut être joyeux, en tout lieu et en tout temps où vous serez (Ph 4,4) ; « Le Seigneur est proche, ne soyez inquiets de rien ».

 

Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

« Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la Vie éternelle ? »

Nous nous trouvons au chapitre 10 de l’Évangile de Saint Luc, dans la section centrale du récit lucanien qui se présente sous la forme de la montée de Jésus vers Jérusalem : « Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem. » (Lc 9, 51)
Pour Saint Luc, Jérusalem représente la cité où se réalise le Salut et le voyage de Jésus vers cette cité est un thème central chez lui.
Le fait que son Évangile commence dans la cité sainte (Lc 1, 5) et finisse dans la même cité (Lc 24, 52) n’est pas fortuit. Et dans cette section centrale, Saint Luc répète avec insistance que Jésus se dirige résolument vers Jérusalem.
Le texte de ce jour, où nous est racontée la parabole du bon Samaritain dans le contexte d’une discussion avec un docteur de la Loi au sujet du « grand commandement », fait aussi partie de cette section. Il n’est donc pas étonnant d’y retrouver à nouveau la thématique du voyage vers Jérusalem.

Les Pères de l’Église, Saint Ambroise, Saint Augustin et bien d’autres, prenant en compte toute la symbolique de « Jérusalem » comme la cité sainte du Salut, interprètent ainsi cette parabole : Dans l’homme qui descend de Jérusalem vers Jéricho, ils voient la figure d’Adam représentant toute l’humanité qui s’est exclu du paradis de l’Eden à cause du péché.
Dans les brigands, ils voient le tentateur qui nous éloigne de l’amitié Divine, nous poursuit de ses embûches et tient en esclavage notre humanité blessée par le péché.
Dans la figure du Prêtre et du Lévite, ils lisent l’insuffisance de la Loi ancienne à accomplir notre Salut que seul pourra réaliser notre Bon Samaritain qui, partant lui aussi de la Jérusalem Céleste, vient à notre rencontre pour nous soigner de la morsure du péché avec l’huile de sa Grâce et le vin de son Esprit.
Dans la figure de l’auberge, ils voient l’image de l’Église et dans l’aubergiste celle des pasteurs à qui Jésus confiera la charge de prendre soin de son peuple.
Ils interprètent le départ du Bon Samaritain de l’auberge comme la Résurrection et l’Ascension de Jésus à la droite du Père mais qui promet de revenir pour donner à chacun sa récompense.
Enfin, ils voient dans les deux deniers la Sainte Écriture et les Sacrements que Jésus laisse à son Église pour nous aider à cheminer vers la sainteté.

Il nous faut revenir alors à la question initiale du docteur de la Loi : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la Vie éternelle ? »
La question était donc bien celle du Salut. Jésus n’avait pas répondu. Il avait simplement posé une autre question : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit, que lis-tu ? »
Que fit alors le docteur de la Loi ? Il répondit, certes. Mais seulement à la première interrogation de Jésus.
Il répéta « ce qui est écrit » dans la Loi : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. »
Mais, il ne dit pas « ce qu’il lisait » c’est-à-dire la manière dont il interprétait ce grand commandement…

C’est précisément pour entrer dans cet effort de lecture de la Loi que Jésus lui raconte la parabole du Bon Samaritain.
Alors, le docteur de la Loi peut « lire » que la Vie éternelle est le fruit d’une vie menée à l’imitation de celle du Christ, le Bon Samaritain.
Il découvre que le Salut s’obtient non pas en aimant celui qui serait reconnu comme son prochain mais en se faisant par Amour, comme Jésus Lui-même, le prochain de tout homme. En effet, Jésus fait basculer la question de « Et qui donc est mon prochain ? » à « Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme qui était tombé entre les mains des bandits ? »

Poser la question « qui est mon prochain ? » implique que certains de le soient pas. A sa suite, Jésus nous appelle à rejoindre nos frères qui cheminent loin de lui, à nous faire proches d’eux, pour les conduire jusque dans la demeure de l’Église où nourris de la Parole et des Sacrements ils pourront renaître à la Vie même de Dieu.
Avec eux, nous pourrons alors partager le fruit du Salut car nous vivrons ensemble de l’Amour gratuit que Dieu a pour tout homme.

« Seigneur, que nous ne nous préoccupions pas tant de savoir qui est notre prochain mais de nous faire proche de tout homme que nous croisons sur notre route.
Enseigne-nous à nous faire les canaux de cette Miséricorde dont tu nous fais grâce et qui nous sauve chaque fois que nous l’implorons. »

Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_244
Abbé Ivan LEVYTSKYY CSsR (Lviv, Ukraine).

«Que dois-je faire pour avoir part à la Vie éternelle?»

Aujourd'hui, le message évangélique montre le chemin de la Vie: «Tu aimeras Le Seigneur Ton Dieu de tout ton cœur, (…) et ton prochain comme toi-même» (Lc 10,27).
Et parce que Dieu nous a aimé le premier, il nous porte vers l’union avec Lui.
La Bienheureuse Thérèse de Calcutta dit: «Nous avons besoin de cette union intime avec Dieu dans notre vie quotidienne. Et comment y parvenir? À travers la prière».
En étant unis à Dieu, nous commençons à nous rendre compte qu’avec Lui tout est possible, même l’Amour du prochain.

Quelqu’un a dit que le Chrétien entre dans une église pour aimer Dieu et qu’il en sort pour aimer son prochain.
Le Pape Benoît souligne que le programme du Chrétien —le programme du bon Samaritain, le programme de Jésus— est «un cœur qui voit». Voir et s’arrêter!
Dans la parabole deux personnes aperçoivent le nécessiteux, mais ne s’arrêtent pas. C’est pourquoi Le Christ reprochait aux pharisiens: «Vous avez des yeux et vous ne voyez pas» (Mc 8,18). Le Samaritain, au contraire, voit et s’arrête, il a pitié et sauve ainsi la vie du nécessiteux et la sienne.

Quand le fameux architecte catalan Antoine Gaudi fut heurté par un tramway, ceux qui passaient par là ne s’arrêtèrent pas pour aider ce vieillard blessé. Il n’avait sur lui aucun papier et par son aspect il ressemblait à un mendiant. Si ces gens avaient su qui était ce prochain, ils auraient fait la queue pour l’aider.

Quand nous faisons le bien, pensons que nous le faisons pour notre prochain mais aussi pour Le Christ: «Je vous l’assure, tout ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait» (Mt 25,40).
Et mon prochain, dit Benoît XVI, c’est toute personne qui a besoin de moi et que je puis aider. Si chacun, voyant son prochain dans le besoin, s’arrêtait et prenait soin de lui, ne serait-ce qu’une fois par jour ou par semaine, la crise diminuerait et le monde deviendrait meilleur. «Rien de tel comme les bonnes œuvres pour nous faire semblable à Dieu» (Saint Grégoire de Nisse).

 

Commentaire personnel.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/articles-divers/commentaires-textes-bibliques/evangile-du-bon-samaritain-luc-10-29-37.html

Extrait.
Pour mieux comprendre et faire le lien avec La Parole d’aujourd’hui, pensons à ce que représente chacun des personnages et des lieux de cette Parabole.
Cet homme qui se fait agressé, dépouillé et laissé à demi-mort c’est Le Prochain, ce malade que Dieu met sur notre route.
Les coups qu’il a reçus proviennent de son esclavage aux désirs de sa chair corrompue, à sa soumission à Satan…qui le laisse en train d’agoniser !!!

Le Prêtre est ce Chrétien qui ne veut pas se souiller avec des individus « louches » qui ne vont pas à l’église et vivent dans le péché.
Le Lévite est ce Chrétien qui connaît bien les Lois et ne veut pas être vu avec quelqu’un qui ne les respecte pas et se compromettre en le fréquentant.

Le Bon Samaritain est cet étranger qui a compris que l’essentiel dans la vie est L’Amour, qui ne se regarde pas, qui ne regarde pas le travail qu’il a, voir qui l’attend d’urgence (comme les représentants qui voyagent pour leur travail), qui s’oublie lui-même complètement (comme la graine mise en terre) pour ne voir qu’une personne souffrante devant lui.

Il lui apporte ce qu’il a avec lui afin de commencer à soigner ses plaies (par l’écoute humaine et spirituelle, le regard intérieur tourné vers Dieu)…puis le prends en charge (le mettant sur sa propre monture, renonçant au repos de voyager sur une monture pour la fatigue de marcher en laissant le blessé profiter de sa monture).

Il l’amène enfin à l’hôtellerie…où Dieu se trouve et va permettre au malade de se reposer et de recevoir tous les soins nécessaires pour panser toutes les plaies et soigner toutes les blessures.

Mais Le Bon Samaritain ne se contente pas de cela en se disant que maintenant…il sera sauvé.
Il le garde dans son cœur en promettant de revenir le voir…et il donne tout ce qu’il a pour que Dieu le guérisse.
Les deux deniers représentant ce qu’il désire offrir à Dieu pour la guérison spirituelle du frère que Dieu a mis sur sa route (ses actes de charités, ses sacrifices, ses pénitences, ses souffrances qu’il offre au Père en Offrande d’Amour pour le Salut de cette âme)…sans oublier la guérison « humaine »…mais qui est donné en surcroît à celui qui a Foi en Dieu.

« Prends soin de Lui » est la Compassion du Bon Samaritain qui tourne sa prière vers Dieu en lui offrant, dans un total élan d’Amour et de Compassion, ce qu’il peut et en demandant à Dieu de soigner cette âme qu’il Aime.
« Ce que tu auras dépensé en plus, je te le rembourserais, moi, à mon retour » représente le désir d’Amour du Bon Samaritain, prêt à offrir davantage si cela est nécessaire pour le Salut de cette âme…qu’il ne veut pas laisser tomber (plus de sacrifices, plus d’actes de Charité, plus d’immolation pour Dieu)…et dont il veut obtenir que Dieu le sauve, quel que soit ce qu’il a fait et les péchés dans lesquels il est tombé…voir retombera par la suite (mais Dieu ne nous dit-Il pas de Pardonner continuellement…surtout lorsque l’on réalise que le pécheur n’est rien d’autre qu’un malade qui ne le sait pas ou n’arrive pas à prendre le traitement qui le guérirait !!!)…

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2021-10-04/Qui-est-mon-prochain

 

HYMNE : BÉNI SOIS-TU, Ô SEIGNEUR

Béni sois-tu, ô Seigneur,
pour notre sœur la terre :
tu l'as faite solide et bonne,
tu en as fixé toutes les mesures ;
tu as posé sa pierre angulaire
dans le concert des astres du matin,
et tu nous l'as confiée
pour que nous la rendions habitable.

R/Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits.

Béni sois-tu et loué
pour notre frère soleil :
c'est toi qui lui commandes,
il brille sur les bons, sur les méchants ;
tu indiques sa place à l'aurore,
elle dissipe les peurs de la nuit,
et le monde se colore à nouveau
dans la clarté de ton visage.

Béni sois-tu et loué
pour notre sœur la mer :
tes doigts l'ont retenue
quand elle jaillit du chaos primordial ;
tu l'habilles d'un voile de nuages,
tu en connais les salines cachées ;
tu lui parles, elle se tait ;
toi seul peux mater sa puissance.

 

HYMNE : BÉNI SOIS-TU ET LOUÉ

Béni sois-tu et loué
pour la lune et les étoiles :
tu fais tenir le Baudrier d'Orion ;
tu conduis la Grande Ourse et ses petits
autour de la Polaire immobile ;
tu sais le nom de leurs myriades,
et chacune obéit à ta voix.

R/Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits.

Béni sois-tu et loué
pour notre sœur la pluie :
c'est toi qui es son père,
c'est toi qui engendres la rosée,
et les sillons se détrempent ;
tu enfantes les cristaux de la neige,
tu enserres de givre les brins d'herbe
et les eaux se figent comme pierre.

Béni sois-tu, oui, béni
pour notre sœur la mort ;
car cette mort ouvre à la vie
depuis que ton Fils Jésus
l'a prise et piégée sur la croix,
depuis qu'il est tombé en terre,
qu'il rapporte plus de cent pour un
et nous greffe à son corps. ( ... )

 

HYMNE : FRÈRE FRANÇOIS

Frère François,
qui parles de joie
parfaite
en parfait dénuement,
que rien n'arrête
notre élan
vers le partage,
le pur courage
et la transparence du cœur
jusqu'au jour du Seigneur !

R/Ta prière nous garde,
et nous aide a prier !
Ton amour nous regarde,
et nous aide à aimer !

Frère François,
les clous de la croix
pesante
sont entrés dans ton corps !
Que chacun tente
son effort
jusqu'à usure
de sa mesure
et souffre l'entière douleur
pour l'amour du Seigneur !

Frère François,
qui chantes ta foi
sereine
à la face du ciel,
que nous entraîne
l'éternel
don de lumière
à cette terre
dans l'universelle ferveur :
bénissons le Seigneur !

Frère François,
quand il reviendra
en gloire,
Celui qui t'a choisi,
pour qu'il s'empare
de tes fils,
mets à l'avance
ta ressemblance
dans leur âme offerte à l'ardeur
de l'Esprit du Seigneur !

 

Oraison de l’aube (Office des Laudes)Propre à Saint François d’Assise.
Dieu qui as donné à Saint François d'Assise de mener une vie humble et pauvre, toute à l'image du Christ, fais-nous emprunter les mêmes chemins pour suivre Ton Fils et vivre unis à toi, pleins de Joie et de Charité.

 

Parole de Dieu : (Jc 2, 12-13)… (Office des Laudes).
Parlez et agissez comme des gens qui vont être jugés par une loi de liberté. Car le Jugement est sans Miséricorde pour celui qui n’a pas fait miséricorde, mais la Miséricorde se moque du Jugement.

 

Parole de Dieu : (Jc 4, 11-12)… (Office des Vêpres).
Frères, cessez de dire du mal les uns des autres ; dire du mal de son frère ou juger son frère, c’est dire du mal de la Loi et juger la Loi.
Or, si tu juges la Loi, tu n’en es plus le fidèle sujet, tu en es le Juge. Un seul est à la fois législateur et Juge, Celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre.
Pour qui te prends-tu donc, toi qui juges ton prochain ?

Date de dernière mise à jour : 04/10/2021

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