Eucharistie du Dimanche 23 Octobre 2022 : Trentième Dimanche du Temps Ordinaire, Année C.

Eucharistie du Dimanche 23 Octobre 2022 : Trentième Dimanche du Temps Ordinaire, Année C.

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Jean de Capistran, Prêtre Franciscain, Patron des aumôniers militaires (1386-1456).

(Mais la Célébration du 30ème Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la Célébration de la mémoire de la Fête de Saint Jean de Capistran).

Fête de Saint Pierre Pascal, Religieux de l'Ordre Notre-Dame de la Merci, Évêque de Jaën en Espagne, Martyr (1227-1300).
Fête du Bienheureux Arnould (Jules Nicolas Rèche), Frère des Écoles Chrétiennes (1838- 1890).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de l'Ecclésiastique 35,15b-17.20-22a... Psaume 34(33),2-3.16.18.19.23... Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,6-8.16-18... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 18,9-14.
Commentaire de Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Joan Pere PULIDO i Gutiérrez (Sant Feliu de Llobregat, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint jean de capistran cathedrale vienne 11

Dimanche 23 Octobre 2022 : Fête de Saint Jean de Capistran, Prêtre Franciscain, Patron des aumôniers militaires (1386-1456).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean de Capistran.

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Dimanche 23 Octobre 2022 : Fête de Saint Pierre Pascal, Religieux de l'Ordre Notre-Dame de la Merci, Évêque de Jaën en Espagne, Martyr (1227-1300).
À Grenade en Espagne, l’an 1300, la passion du Bienheureux Pierre Pascal, Évêque de Jaén et Martyr.
Sa Fête est célébrée le 06 Décembre, mais aussi le 23 Octobre dans certains lieux.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » en date du 06 Décembre ou sur le lien suivant :
Saint Pierre Pascal, Religieux de l'Ordre Notre-Dame de la Merci.

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Dimanche 23 Octobre 2022 : Fête du Bienheureux Arnould (Jules Nicolas Rèche), Frère des Écoles Chrétiennes (1838- 1890).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Arnould (Jules Nicolas Rèche).

Tous les saints 11

Les Saints du 23 Octobre.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/octobre/saints-saintes-et-fetes-du-jour-16.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de l'Ecclésiastique 35,15b-17.20-22a.
Le Seigneur est un juge qui se montre impartial envers les personnes.
Il ne défavorise pas le pauvre, il écoute la prière de l’opprimé.
Il ne méprise pas la supplication de l’orphelin, ni la plainte répétée de la veuve.
Celui dont le service est agréable à Dieu sera bien accueilli, sa supplication parviendra jusqu’au ciel.
La prière du pauvre traverse les nuées ; tant qu’elle n’a pas atteint son but, il demeure inconsolable. Il persévère tant que le Très-Haut n’a pas jeté les yeux sur lui,
ni prononcé la sentence en faveur des justes et rendu justice.

 

Psaume 34(33),2-3.16.18.19.23.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !

Le Seigneur regarde les justes,
il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur entend ceux qui l'appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.

Il est proche du cœur brisé,
il sauve l'esprit abattu.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,6-8.16-18.
Bien-aimé, je suis déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu.
J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi.
Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice : le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour sa Manifestation glorieuse.
La première fois que j’ai présenté ma défense, personne ne m’a soutenu : tous m’ont abandonné. Que cela ne soit pas retenu contre eux.
Le Seigneur, lui, m’a assisté. Il m’a rempli de force pour que, par moi, la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout et que toutes les nations l’entendent. J’ai été arraché à la gueule du lion ;
le Seigneur m’arrachera encore à tout ce qu’on fait pour me nuire. Il me sauvera et me fera entrer dans son Royaume céleste. À lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 18,9-14.
En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’
Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’
Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

 

Commentaire du jour.
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
3e sermon sur l'Annonciation, 9-10

« Le publicain... n'osait même pas lever les yeux vers le Ciel »

Quel est le vase où la Grâce se déverse de préférence ? Si la confiance est faite pour recevoir en elle la miséricorde, et la patience pour recueillir la justice, quel récipient pourrons-nous proposer qui soit apte à recevoir la Grâce ?
Il s'agit d'un baume très pur et il lui faut un vase très solide. Or quoi de plus pur et quoi de plus solide que l'humilité du cœur ?

C'est pourquoi Dieu « donne sa grâce aux humbles » (Jc 4,6) ; c'est à juste titre qu'il « a posé son regard sur l'humilité de sa servante » (Lc 1,48).
À juste titre parce qu'un cœur humble ne se laisse pas occuper par le mérite humain et que la plénitude de la Grâce peut s'y répandre d'autant plus librement...

Avez-vous observé ce pharisien en prière ? Il n'était ni un voleur, ni injuste, ni adultère. Il ne négligeait pas non plus la pénitence. Il jeûnait deux fois par semaine, il donnait le dixième de tout ce qu'il possédait...
Mais il n'était pas vide de lui-même, il ne s'était pas dépouillé lui-même (Ph 2,7), il n'était pas humble, mais au contraire élevé.

En effet, il ne s'est pas soucié de savoir ce qui lui manquait encore, mais il s'est exagéré son mérite ; il n'était pas plein, mais enflé.
Et il s'en est allé vide pour avoir simulé la plénitude.
Le publicain, au contraire, parce qu'il s'est humilié lui-même et qu'il a pris soin de se présenter comme un vase vide, a pu emporter une Grâce d'autant plus abondante.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/30eme-Dimanche-TO-C.html
Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).

‘Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis !’

L’une des particularités de l’Évangile selon Saint Luc, par rapport aux 2 autres Évangiles synoptiques de Marc et de Matthieu, est d’insister sur la prière et la miséricorde.
Luc, plus que Marc et Matthieu, nous parle de la prière de Jésus, de ces longs moments qu’il passait auprès de Son Père en se retirant de nuit.

De même, Luc développe particulièrement l’appel de Jésus à une prière fervente, confiante et persévérante en nous offrant 2 paraboles qui ne sont pas reprises par Marc et Matthieu.
Nous avons entendu la première Dimanche dernier, celle du juge inique qui, las des prières incessantes d’une veuve opiniâtre, lui rend tout de même justice.
Aujourd’hui, Jésus poursuit son enseignement sur la prière avec cette parabole du pharisien et du publicain.

Cette parabole est bien caractéristique de St Luc, il y joint ses 2 thèmes favoris de la Prière et de la Miséricorde.
Ainsi elle présente le cœur de la Bonne Nouvelle selon St Luc : « Qui s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé ! »
Sentence que nous retrouvons au fronton de notre Basilique Ste Thérèse de l’Enfant Jésus à Lisieux.
Luc nous dévoile que l’œuvre de Salut se réalise dans le cœur véritablement humble. Devient juste celui qui sait garder un cœur de pauvre et non celui qui est satisfait de lui-même.

La figure du pharisien symbolise ceux qui pensent que Dieu attend de nous avant tout un comportement irréprochable en pratiquant scrupuleusement ses commandements : la prière, le jeûne et l’aumône.
Et il rend grâce à Dieu non pas de ce qu’il aurait reçu du Seigneur, mais d’être satisfait de lui-même, de ce qu’il a pu réaliser par ses propres forces : « Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne. »

Il en est de même pour nous quand nous pensons à Dieu avant tout comme un maître exigeant qui attendrait de nous que nous pratiquions strictement ses Commandements.
Être un bon Chrétien, ce serait devenir juste par la pratique de la loi nouvelle de l’Évangile, le but serait de pouvoir dire à Dieu que l’on a réussi à faire tout ce qui nous demande.

Ainsi nous pensons que Dieu serait satisfait de nous, et nous serions ainsi satisfaits de nous-mêmes aussi !
Poussée jusqu’au bout, cette attitude vise à vouloir en définitive se passer de la Grâce de Dieu, de sa Miséricorde.
Il faudrait utiliser le moins possible cette Grâce et cette Miséricorde, essayer et réussir à obéir à Dieu sans avoir besoin de Lui, de son aide, pour lui offrir dans une fausse action de grâce notre obéissance et notre fidélité à ses Commandements.

Mais tout cela est vain et déforme l’image de Dieu, Notre Père. C’est vain parce que personne ne pourra jamais par lui-même accomplir parfaitement la loi de Dieu.
Car toute la loi consiste en l’Amour de Dieu et de notre prochain.
Or qui peut aimer parfaitement par lui-même ? Personne. Alors quelle est l’image de Dieu, si l’on considère qu’il nous oblige à un Commandement impossible à réaliser ?
Penser que le Commandement de l’Amour est une obligation qui pèse sur nos épaules et que cela nous est imposé par Dieu, aboutit à une culpabilisation incessante et à voir en Dieu l’image d’un maître exigeant qui assigne à ses sujets un but impossible à réaliser.

Tous les grands Saints reconnaissent au contraire que ce qu’ils sont et ce qu’ils font vient de Dieu, que c’est L’Esprit-Saint qui agit à travers eux.
Nous connaissons tous, ici à Lisieux, la petite voie de confiance et d’Amour de Ste Thérèse qui reconnaissait son impuissance et qui attend tout de la Miséricorde du Seigneur, même en ce qui concerne la charité fraternelle.
Ne dit-elle pas dans ses manuscrits autobiographiques : « Seigneur, je sais que vous ne commandez rien d’impossible, vous connaissez mieux que moi ma faiblesse, mon imperfection, vous savez bien que jamais je ne pourrais aimer mes Sœurs comme vous les aimez, si vous-même, ô Mon Jésus, ne les aimiez encore en moi.
C’est parce que vous voulez m’accorder cette Grâce que vous avez fait un Commandement nouveau.
Oh ! Que je l’aime puisqu’il me donne l’assurance que votre Volonté est d’aimer en moi tous ceux que vous me commandez d’aimer ! » (Ms C 12 v°).

Il en est de même pour St Paul qui reconnaît dans la 1re Épître aux Corinthiens : « C’est par la Grâce de Dieu que je suis ce que je suis, et sa Grâce à mon égard n’a pas été stérile. Loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous : oh ! Non pas moi, mais la Grâce de Dieu qui est avec moi. » (1Co 15,10)

Cette parabole du pharisien et du publicain est la quintessence de l’Évangile de Luc parce qu’elle nous invite à reconnaître que notre justification aux yeux du Seigneur nait de notre pauvreté, de notre incapacité à réaliser les Commandements.
Parce que notre pauvreté, et même notre péché, permet à Dieu d’être véritablement Dieu dans notre vie.
En effet, si nous n’avions pas besoin de son Pardon et de sa Miséricorde ou plutôt si, comme le pharisien, nous pensions n’avoir pas besoin du Pardon et de la Miséricorde, quelle serait la place de Dieu dans notre vie ? Lui qui n’est qu’Amour et Miséricorde.

Il me semble qu’on pourrait même comprendre que Le Seigneur puisse se servir de nos faiblesses et de notre péché pour nous le faire comprendre.
Dans certains cas, particulièrement pour des fautes qui nous humilient et cause pas de grands dommages au prochain, en nous laissant nous heurter quotidiennement à nos limites et à nos fautes, Le Seigneur nous invite à comprendre que sans Lui nous ne pouvons rien faire (Jean 15,5).
L’incapacité à dépasser par nous-mêmes nos limites et à réaliser la plénitude de la loi de l’Amour pourra faire naître un jour en nos cœurs et en notre esprit la prière du publicain par laquelle nous serons justifiés : « Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! ».
Peut-être que Le Seigneur nous donnera de dépasser nos limites, de vaincre notre péché, lorsque nous saurons accueillir ces victoires, non pas en pensant qu’elles viennent de nous, mais en reconnaissant, comme Saint-Paul et Sainte Thérèse, que ce sont là les œuvres de Dieu en nous.

Bienheureuse faute qui nous vaudra de reconnaître Notre Sauveur ! Avec St Jean de la Croix nous pouvons dire : « Qui pourra se libérer de ses pauvres manières et de ses pauvres limites, si Toi-même ne l’élèves à Toi en Pureté d’Amour, Mon Dieu ? Comment s’élèvera jusqu’à Toi l’homme engendré et créé dans la bassesse, si Toi-même ne l’élèves, Seigneur, de Ta main qui l’a fait ? » (Prière de l’âme énamourée)

Nous voici donc ensemble réunis autour de l’autel pour recevoir le don de Dieu les mains ouvertes et vides, le cœur contrit.
Tous rassemblés, pécheurs mais pardonnés, mauvais riches mais qui osons lever les yeux au Ciel, pauvres qui n’avons rien n’a donné, ouvriers de la 11e heure et autres voleurs de grâce. C’est pourquoi de nombreuses fois au cours de l’Eucharistie avant de recevoir le Corps du Seigneur nous aimons implorer sa Miséricorde : « prends pitié de nous ! »
Fr. Antoine-Marie Leduc, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_270
Abbé Joan Pere PULIDO i Gutiérrez (Sant Feliu de Llobregat, Espagne).

«Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis!»

Aujourd'hui, nous devons lire très soigneusement cet Évangile de Saint Luc. Une parabole adressée à nos cœurs. Des paroles de vie pour dévoiler notre authenticité humaine et Chrétienne, qui se justifie par l'humilité de nous savoir pécheurs («Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis!»: Lc 18,13), et par la Miséricorde et indulgence de Notre Dieu («Qui s'élève sera abaissé; qui s'abaisse sera élevé»: Lc 18,14).

De l'authenticité, aujourd'hui, plus que jamais!, nous en avons besoin pour nous découvrir nous-mêmes et accentuer la réalité Rédemptrice de Dieu dans nos vies et dans notre société. C'est l'attitude convenable afin que le Vérité de notre Foi arrive, avec tout son pouvoir, aux hommes et aux femmes d'aujourd'hui.
Trois axes supportent cette authenticité évangélique: la force, l'amour et la raison (cf. 2Tm 1,7).

La force, pour connaître la Parole de Dieu et pouvoir la garder dans nos vies, malgré les difficultés. Il faut faire attention à ce point, spécialement de nos jours, car il y a beaucoup d'auto-fraude dans l'ambiance qui nous entoure actuellement.
Saint Vincent de Lérins nous en avertissait déjà: «À peine la putréfaction d'une nouvelle erreur commence à se répandre que celui-ci, pour se justifier, s'empare de quelques strophes des Écritures, lesquelles, en plus, déforme avec fourberie et mystification».

L'Amour, pour regarder avec Tendresse -c'est-à-dire, avec le regard de Dieu- la personne ou l'événement que nous avons en face.
Saint Jean Paul II nous encourage à «promouvoir une spiritualité de la communion», que -parmi d'autres choses- «consiste avant tout en un regard du cœur porté sur le mystère de la Trinité qui habite en nous, et dont la lumière doit aussi être perçue sur le visage des frères qui sont à nos côtés».

Et, finalement, raison, pour pouvoir transmettre cette Vérité avec le langage d'aujourd'hui, incarnant réellement la Parole de Dieu dans notre vie: «Ils croiront à nos œuvres plus qu'à n'importe quel autre discours» (Saint Jean Chrysostome).

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2022-10-23/qui-seleve-sera-abaisse-qui-sabaisse-sera-eleve

 

HYMNE : VOICI LA NUIT

Voici la nuit,
L'immense nuit des origines.
Et rien n'existe hormis l'Amour,
Hormis l'Amour qui se dessine :
En séparant le sable et l'eau,
Dieu préparait comme un berceau
La Terre où il viendrait au jour.

Voici la nuit,
L'heureuse nuit de Palestine,
Et rien n'existe hormis l'Enfant,
Hormis l'Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair,
Dieu transformait tous nos déserts
En Terre d'immortels printemps.

Voici la nuit,
L'étrange nuit sur la colline,
Et rien n'existe hormis le Corps,
Hormis le Corps criblé d'épines :
En devenant un crucifié,
Dieu fécondait comme un verger
La Terre où le plantait la mort.

Voici la nuit,
La sainte nuit qui s'illumine,
Et rien n'existe hormis Jésus,
Hormis Jésus où tout culmine :
En s'arrachant à nos tombeaux,
Dieu conduisait au jour nouveau
La Terre où il était vaincu.

Voici la nuit,
La longue nuit où l'on chemine,
Et rien n'existe hormis ce lieu,
Hormis ce lieu d'espoirs en ruines :
En s'arrêtant dans nos maisons,
Dieu préparait comme un Buisson
La Terre où tomberait le Feu !

 

HYMNE : Ô PÈRE DES SIÈCLES DU MONDE

Ô Père des siècles du monde,
Voici le dernier-né des jours
Qui monte
À travers nous, à la rencontre
Du Premier-né de ton amour.

C’est lui qui pour toi fit éclore,
C’est lui qui devant toi chantait
L’aurore,
Quand il n’était pas d’homme encore
Pour avoir part à sa beauté.

Par lui tout demeure en genèse,
Nos jours dans leur vieillissement
Se dressent
À leur éveil vers sa jeunesse,
Car il se lève à l’Orient.

C’est lui qui sans cesse ranime,
C’est lui qui sur les temps maintient
Cette hymne
Émerveillée dès l’origine
Devant l’ouvrage de tes mains.

Voici la nouvelle lumière
Montant au plus secret des corps ;
Ô Père,
Envoie le souffle sur la terre
Du Premier-né d’entre les morts.

 

HYMNE : PEUPLES, CRIEZ DE JOIE

Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.

Loué soit notre Dieu,
Source et Parole fécondes :
Ses mains ont tout créé
Pour que nos cœurs lui répondent ;
Par Jésus Christ,
Il donne l’être et la vie :
En nous sa vie surabonde.

Loué soit notre Dieu
Qui ensemence la terre
D’un peuple où son Esprit
Est plus puissant que la guerre ;
En Jésus Christ,
La vigne porte du fruit
Quand tous les hommes sont frères.

Loué soit notre Dieu
Dont la splendeur se révèle
Quand nous buvons le vin
Pour une terre nouvelle ;
Par Jésus Christ,
Le monde passe aujourd’hui
Vers une gloire éternelle.

Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !

 

Oraison du matin (Office des Laudes)Propre à Saint Jean de Capistran.
Dieu qui a suscité Saint Jean de Capistran pour fortifier ton peuple dans les épreuves, nous te le demandons avec confiance : mets-nous en sûreté sous ta protection, et garde ton Église dans une Paix durable.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel et tout-puissant, augmente en nous la Foi, l'Espérance et la Charité ; et pour que nous puissions obtenir ce que tu promets, fais-nous aimer ce que tu commandes.

 

Parole de Dieu : (Ez 36, 25-27)… (Office des Laudes).
Je verserai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés. De toutes vos souillures, de toutes vos idoles, je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau.
J’enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon esprit : alors vous suivrez mes lois, vous observerez mes Commandements et vous y serez fidèles.

 

Parole de Dieu : (2 Th 2, 13-14)... (Office des Vêpres).
Nous devons continuellement rendre grâce à Dieu pour vous, frères aimés du Seigneur, car Dieu vous a choisis dès le commencement, pour être sauvés par L’Esprit qui sanctifie et par la Foi en la Vérité.
C’est à cela qu’il vous a appelés par notre Évangile, à posséder la Gloire de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Date de dernière mise à jour : 22/10/2022

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