Eucharistie du Dimanche 29 Septembre 2019 : Vingt-sixième Dimanche du Temps Ordinaire (Année C).

Eucharistie du Dimanche 29 Septembre 2019 : Vingt-sixième Dimanche du Temps Ordinaire (Année C).

L’Église Célèbre la Fête des Saints Archanges Michel, Gabriel, Raphaël et toute l'armée Céleste.

(Mais la Célébration du 26ème Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la Célébration de la Fête des Saints Archanges Michel, Gabriel, Raphaël et toute l'armée Céleste).

Fête de Saint Jan de Dukla, Prêtre Franciscain Conventuel (? 1484).
Fête de Saint René Goupil, Chirurgien, frère s.j., Missionnaire et Martyr au Canada (1608-1642).
Fête du Bienheureux Jean de Montmirail, vaillant et célèbre chevalier qui se fit humble Moine (1165-† 1217).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre d'Amos 6,1a.4-7... Psaume 146(145),6c.7.8.9a.9bc-10... Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 6,11-16... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,19-31.
Commentaire de Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
HOMÉLIE DE SAINT  GRÉGOIRE LE GRAND : Les noms des Anges.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu puis Prière à Saint Michel Archange.

Archanges saints michel gabriel et raphael 11

Dimanche 29 Septembre 2019 : Fête des Saints Archanges Michel, Gabriel, Raphaël et toute l'armée Céleste.
Saint Michel est le protecteur, le gardien de la Foi de la France. Il est le Saint Patron de l’Église Catholique, de l’Allemagne, de la Normandie, de la ville de Bruxelles, etc…, mais aussi de différents corps de métiers comme les parachutistes (emblème du 9ème régiment de chasseurs parachutistes)…

Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Fête des Saints Archanges Michel, Gabriel, Raphaël et toute l'armée Céleste.

San giovanni da dukla b 2

Dimanche 29 Septembre 2019 : Fête de Saint Jan de Dukla, Prêtre Franciscain Conventuel (? 1484).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jan de Dukla.

Renegoupil 2

Dimanche 29 Septembre 2019 : Fête de Saint René Goupil, Chirurgien, frère s.j., Missionnaire et Martyr au Canada (1608-1642).
Martyr à Ossernenon (aujourd’hui Auriesville, État de New York). La naissance au Ciel de Saint René Goupil, dont la mémoire est célébrée le 19 Octobre.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » en date du 19 Octobre ou sur le lien suivant :
Saint René Goupil.

Jean montmirail 1183

Dimanche 29 Septembre 2019 : Fête du Bienheureux Jean de Montmirail, vaillant et célèbre chevalier qui se fit humble Moine (1165-† 1217).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Jean de Montmirail.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Amos 6,1a.4-7.
Ainsi parle le Seigneur de l’univers :
Malheur à ceux qui vivent bien tranquilles dans Sion, et à ceux qui se croient en sécurité sur la montagne de Samarie.
Couchés sur des lits d’ivoire, vautrés sur leurs divans, ils mangent les agneaux du troupeau, les veaux les plus tendres de l’étable ;
ils improvisent au son de la harpe, ils inventent, comme David, des instruments de musique ;
ils boivent le vin à même les amphores, ils se frottent avec des parfums de luxe, mais ils ne se tourmentent guère du désastre d’Israël !
C’est pourquoi maintenant ils vont être déportés, ils seront les premiers des déportés ; et la bande des vautrés n’existera plus.

 

Psaume 146(145),6c.7.8.9a.9bc-10.
Le Seigneur garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.

Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l'étranger.

Il soutient la veuve et l'orphelin,
il égare les pas du méchant.
D'âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !

 

Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 6,11-16.
Toi, homme de Dieu, recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la persévérance et la douceur.
Mène le bon combat, celui de la foi, empare-toi de la vie éternelle ! C’est à elle que tu as été appelé, c’est pour elle que tu as prononcé ta belle profession de foi devant de nombreux témoins.
Et maintenant, en présence de Dieu qui donne vie à tous les êtres, et en présence du Christ Jésus qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation, voici ce que je t’ordonne :
garde le commandement du Seigneur, en demeurant sans tache, irréprochable jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ.
Celui qui le fera paraître aux temps fixés, c’est Dieu, Souverain unique et bienheureux, Roi des rois et Seigneur des seigneurs ;
lui seul possède l’immortalité, habite une lumière inaccessible ; aucun homme ne l’a jamais vu, et nul ne peut le voir. À lui, honneur et puissance éternelle. Amen.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,19-31.
En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux.
Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères.
Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères.
Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra.
Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui.
Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise.
– Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance.
Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.”
Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père.
En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !”
Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent !
– Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.”
Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »

 

Commentaire du jour.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Homélies sur l'Évangile de Matthieu, n°50, 3-4 (trad. bréviaire)

Reconnaître Le Christ pauvre

Tu veux honorer le Corps du Christ ? Ne le méprise pas lorsqu'il est nu. Ne l'honore pas ici, dans l'église, par des tissus de soie tandis que tu le laisses dehors souffrir du froid et du manque de vêtements.
Car celui qui a dit : « Ceci est mon Corps » (Mt 26,26), et qui l'a réalisé en le disant, c'est lui qui a dit : « Vous m'avez vu avoir faim, et vous ne m'avez pas donné à manger » et aussi : « Chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, c'est à Moi que vous ne l'avez pas fait » (Mt 25,42.45).
Ici le Corps du Christ n'a pas besoin de vêtements, mais d'âmes pures ; là-bas il a besoin de beaucoup de sollicitude...
Dieu n'a pas besoin de vases d'or mais d'âmes qui soient en or.

Je ne vous dis pas cela pour vous empêcher de faire des donations religieuses, mais je soutiens qu'en même temps, et même auparavant, on doit faire l'aumône...
Quel avantage y a-t-il à ce que la table du Christ soit chargée de vases d'or, tandis que Lui-même meurt de faim ?
Commence par rassasier l'affamé et, avec ce qui te restera, tu orneras son autel. Tu fais une coupe en or, et tu ne donnes pas « un verre d'eau fraîche » ? (Mt 10,42)...

Pense qu'il s'agit aussi du Christ, lorsqu'il s'en va, errant, étranger, sans abri ; et toi, qui as omis de l'accueillir, tu embellis le pavé, les murs et les chapiteaux des colonnes, tu attaches les lampes par des chaînes d'argent ; mais lui, tu ne veux même pas voir qu'il est enchaîné dans une prison.
Je ne dis pas cela pour t'empêcher de faire de telles générosités, mais je t'exhorte à les accompagner ou plutôt à les faire précéder par les autres actes de bienfaisance...
Donc, lorsque tu ornes l'église n'oublie pas ton frère en détresse, car il est un temple et de tous le plus précieux.

 

HOMÉLIE DE SAINT  GRÉGOIRE LE GRAND

Les noms des Anges

Il faut savoir que le nom d’Anges désigne leur fonction, et non leur nature. Car ces esprits bienheureux de la patrie Céleste sont bien toujours des esprits, mais on ne peut les appeler toujours des « anges », parce qu’ils ne sont des anges que lorsqu’ils portent un message.
On appelle « anges » ceux qui portent les messages moins importants, et « archanges » ceux qui annoncent les plus grands événements.

C’est pourquoi l’Archange Gabriel fut envoyé à la Vierge Marie, et non pas un ange quelconque : pour ce ministère, il s’imposait d’envoyer un ange du plus haut rang annoncer le plus haut de tous les événements.

En outre, certains d’entre eux sont désignés par un nom propre, afin de signifier par les mots la nature de leur action.
En effet, ce n’est pas dans la sainte cité, où la vision de Dieu tout-puissant confère une connaissance parfaite, qu’ils reçoivent leurs noms particuliers, comme si, sans l’aide de ces noms, on n’avait pas pu connaître leurs personnes.

C’est lorsqu’ils viennent vers nous pour exercer un ministère qu’ils reçoivent chez nous des noms tirés de leur fonction.
C’est ainsi que Michel veut dire « Qui est comme Dieu ? », Gabriel : « Force de Dieu ». Raphaël : « Dieu guérit ».

Chaque fois qu’il est besoin d’un déploiement de force extraordinaire, c’est Michel qui est envoyé : son action et son nom font comprendre que nul ne peut faire ce qu’il appartient à Dieu seul de faire.

L’antique ennemi, qui a désiré par orgueil être semblable à Dieu, disait : J’escaladerai les Cieux, par-dessus les étoiles du Ciel j’érigerai mon trône, je ressemblerai au Très-Haut.
Or, l’Apocalypse nous dit qu’à la fin du monde, lorsqu’il sera laissé à sa propre force, avant d’être éliminé par le supplice final, il devra combattre contre l’Archange Michel : Il y eut un combat contre l’Archange Michel.

À la Vierge Marie, c’est Gabriel qui est envoyé, dont le nom signifie « Force de Dieu » : ne venait-il pas annoncer celui qui voulut se manifester dans une humble condition pour triompher des puissances démoniaques ?
C’est donc par la « force de Dieu » qu’il devait être annoncé, celui qui venait comme le Dieu des armées, le vaillant des combats.
 

Raphaël, comme nous l’avons dit, se traduit : « Dieu guérit ». En effet, il délivra des ténèbres les yeux de Tobie lorsqu’il les toucha comme pour remplir l’office de soignant.
Celui qui fut envoyé pour soigner est bien digne d’être appelé « Dieu guérit ».

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/26eme-Dimanche-T-O-Luc-16-19-31.html
Frère Jean-Christian Lévêque o.c.d. (Carmel).

Le destin de Lazare

Seul Saint Luc nous a gardés des paraboles en deux scènes, comme celle que nous lisons aujourd’hui.
Double récit, double leçon ; mais aussi, avouons-le, double malaise pour nous, Chrétiens du XXIe siècle. Commençons par analyser notre malaise, afin de mieux entrer dans la pensée de Jésus.

Tout d’abord la manière dont est décrit l’au-delà nous désarçonne un peu. Rassurons-nous : Jésus n’entend pas décrire la géographie du séjour des morts. Il reprend simplement l’imagerie traditionnelle dans son pays, pour mieux se faire comprendre et aller plus vite à l’essentiel.

Un autre point nous gêne : le récit semble dire que le riche est puni parce qu’il est riche, et le pauvre récompensé parce qu’il est pauvre.
En réalité Jésus fait allusion à une histoire populaire bien connue de son temps en Judée, celle du pauvre scribe et du riche publicain Bar Mayan, qui avait vécu comme un impie notoire.

Tous les auditeurs de Jésus savaient donc à quoi s’en tenir dès les premiers mots de la parabole : il s’agit d’un riche qui ne s’occupe ni des hommes ni de Dieu.
C’est l’irréligion et l’égoïsme qui sont punis, et inversement Dieu récompense la piété et la confiance du pauvre.
C’est d’ailleurs pourquoi Jésus lui donne un nom qui est tout un programme : Lazare, « Dieu est venu en aide ».

Une fois écartées ces difficultés, les leçons de la parabole apparaissent plus clairement. La première concerne la mort comme limite absolue.
Que l’on ait vécu dans le lin et la pourpre, ou couvert d’ulcères, mendiant à la porte des autres, un moment vient toujours où les choses prennent leur vraie valeur.
Et dans la pensée de Jésus, ce moment-là doit éclairer toute la vie d’un croyant.

La mort, qui totalise toutes les fidélités d’une existence, fixe aussi l’homme définitivement dans ses choix. C’est donc avant qu’il faut se convertir ; c’est avant qu’il faut choisir et ouvrir les yeux.
Or le riche de la parabole s’est aveuglé à longueur de vie. Il n’a pas vu le besoin qu’il avait de Dieu et de son pardon ; il n’a pas vu Lazare, qui ne réclamait rien, et qui guettait, non pas tellement les miettes qui tombaient de la nappe, mais ces morceaux de mie dont on se servait, dans les maisons très riches, pour s’essuyer les doigts, et qu’on jetait sous la table.

Jusqu’au dernier moment le scénario des choses d’ici-bas peut faire illusion : Lazare meurt, dans l’oubli général ; le riche meurt à son tour, et toute la ville est là pour le porter en terre. Mais au-delà, tout change. L’au-delà, c’est le domaine de Dieu, et rien ni personne n’empêchera jamais Dieu d’être à la fois, et mystérieusement, le Créateur et le Juge, l’infiniment bon et l’infiniment lucide.

La mort égalitaire n’opère pas la justice, et c’est Dieu Lui-même qui se réserve d’apprécier pour chacun, au-delà de la qualité de la vie, la qualité du cœur.
Nous voudrions pouvoir échapper à cette logique de nos propres choix ; mais Jésus insiste, et il met sur les lèvres d’Abraham des paroles étranges : « Entre vous et nous un grand abîme a été disposé. »
Ce n’est qu’une image, bien sûr, mais c’est l’image de l’irréversible. Il fut un temps, le temps même de la vie, où le riche impie pouvait quelque chose pour Lazare : les bouchées de pain qu’il gaspillait en un repas auraient nourri le pauvre toute une semaine.
Mais maintenant, dans l’au-delà, même Lazare, même l’ami d’Abraham ne peut plus rien pour lui.

L’autre leçon de la parabole a trait aux six frères, et rappelle sous une autre forme l’exigence de la conversion.
S’il est trop tard pour le frère mort, il est encore temps pour les cinq survivants ; mais Jésus ne veut pas qu’on s’illusionne sur les moyens à prendre.
Ce qui convertit, ce ne sont pas les expériences extraordinaires. Même si l’un de nos défunts revenait parmi nous, passé le premier saisissement, nous retomberions dans notre médiocrité.

Car personne ne peut répondre à notre place, et si la Parole de Dieu ne suffit pas pour nous retourner le cœur, que pourrait faire une parole d’homme ?
Nous avons Moïse, nous lisons les Prophètes ; bien plus, « en ces jours qui sont les derniers, Dieu nous a parlé par Son Fils » (Hb 1,2).
Si nous ne sommes pas convaincus par une telle preuve d’Amour, qui pourra jamais nous parler d’Espérance ?

Ce qui change une vie et la retourne vers Dieu, c’est la décision d’accueillir la Parole de son Envoyé.
C’est bien le sens de notre démarche ce matin. Si nous sommes réunis, malgré toutes nos différences, malgré le poids de nos richesses ou de nos pauvretés, c’est parce que nous croyons que Le Christ, aujourd’hui encore, nous ouvre la route de la conversion, et que son Évangile peut encore donner sens à notre Vie.

Si nous sommes là, unis dans la prière, c’est parce que nous mettons ensemble notre Espérance dans le même Seigneur, et c’est pour nous ouvrir ensemble à la Vie qu’il nous apporte.
Il vient de nous rappeler avec force son message de solidarité ; il nous invite maintenant à sa table pour un avant-goût du banquet de l’au-delà.
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d ;

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_234
Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne).

«Mon enfant (…) rappelle-toi: Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur»

Aujourd'hui, Jésus nous confronte à l'injustice sociale qui naît de l'écart croissant entre les riches et les pauvres.
Comme s'il s’agît de ces images angoissantes que nous sommes habitués à voir sur l'écran de la TV, le récit de Lazare nous secoue et atteint l'effet sensationnaliste qui émeut: «c'étaient plutôt les chiens qui venaient lécher ses plaies» (Lc 16,21).
La différence est tout à fait claire: l'homme riche portait des vêtements de luxe alors que le pauvre n'était couvert que de plaies.

La situation d'égalité est arrivée par la suite: tous deux moururent. Mais, en même temps, la différence s'accentue: car, lorsqu'un arrive au côté d'Abraham, l'autre est seulement enterré.
Si nous n'eussions jamais entendu parler de cette histoire et eussions appliqué, par contre, les valeurs de notre société, nous pourrions bien conclure que celui qui a gagné le prix a été le riche, et le pauvre, qui a été abandonné dans le sépulcre.
C'est clair, en toute logique.

Mais des lèvres d'Abraham, le père dans la Foi, jaillit la sentence, en nous éclaircissant le dénouement final: «Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi: Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur» (Lc 16,25).
La Justice de Dieu a rectifié la situation. Dieu ne peut pas permettre que le pauvre demeure pour toujours dans la souffrance, la faim et la misère.

Cette parabole a remué des millions de cœurs de riches tout au long de l'histoire et a mené à la conversion des foules; mais, de quelle sorte de message aurons-nous besoin, dans notre monde développé, hyper-communiqué, globalisé, pour nous rendre compte des injustices sociales dont nous sommes les auteurs ou, tout au moins, les complices?
Tous ceux qui écoutaient le message de Jésus songeaient à pouvoir demeurer dans le sein d'Abraham, mais, combien, dans notre monde actuel, ne devront-ils se contenter d'être enterrés à leur mort, sans vouloir recevoir la consolation du Père au Ciel?

La vraie richesse est celle d'arriver un jour à voir Dieu, et ce qui nous manque n'est que ce que Saint Augustin affirme: «Passe par l'homme et tu arriveras à Dieu».
Que les Lazare de nos jours nous aident à trouver Dieu.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=078dfcefda&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=73131680ff

 

HYMNE : VICTOIRE DE LUMIÈRE

R/ Victoire de Lumière,
Terreur des ténèbres sur la terre,
Michel,
au moindre appel
ton cri traverse les sept cieux :
« Qui est comme Dieu ? »

Où la force ne peut suffire,
où le danger touche au pire,
tu fais lever en profondeur
la Puissance du Seigneur !

Feu vertical, ton glaive tranche
C'est au plus sec de la branche
comme à la racine du cœur
la Présence du Seigneur !

Ange de justice, rappelle
que la mort n'est pas mortelle
si l'homme attend, de son Sauveur,
la Sentence du Seigneur

 

HYMNE : ANGES DU SEIGNEUR

Anges du Seigneur
et serviteurs de sa Parole,
votre désir guettait son mystère :
il vous est révélé.
Le Père vous a choisis
pour accompagner vers sa lumière
les héritiers du salut.

R/Envoyés de Dieu, conduisez-nous 
à la rencontre de son Fils !

Dans le silence de la nuit,
vous annoncez aux bergers
le Sauveur couché dans une crèche.

À l'aube de la Pâque nouvelle,
vous rendez témoignage
au Premier-né d'entre les morts.

À l'heure où Jésus disparaît
aux yeux des Apôtres,
vous allumez dans leur cœur
l'espérance de son retour en gloire.

 

HYMNE/ GLOIRE A TOI, SEIGNEUR DES ANGES

Gloire à toi, Seigneur des anges,
Pour leur beauté où se déploient
La splendeur de ta présence
Et l'écho de ta voix.
Dans l'éclosion de leur louange,
Ils s'élancent près de toi.

Ils jouaient dans ton aurore
Avant que lève notre jour,
L'univers n'était encore
Qu'un projet de l'amour.
Ils adoraient le Fils de l'homme
Au sommet de leur parcours.

Frémissant devant ta face,
À pleine joie ils crient ton nom.
Que l'un d'eux descende et passe
Nous toucher d'un tison :
Alors nos lèvres rendront grâce,
Purifiées par le pardon.

Quelle paix, sinon la tienne,
Tes messagers annoncent-ils
Dans leurs chants qui nous reprennent
À la nuit de l'exil ?
La porte s'ouvre, ils nous entraînent
Jusqu'à l'arbre de la vie.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dans ta Sagesse admirable, Seigneur, tu assignes leurs fonctions aux anges et aux hommes ; fais que nous soyons protégés sur cette Terre par ceux, qui dans le Ciel servent toujours devant ta Face.

 

Parole de Dieu : (Gn 28, 12-13a)… (Office des Laudes).
Jacob eut un songe : une échelle était dressée sur la Terre, et son sommet touchait le Ciel ; des anges de Dieu montaient et descendaient.
Le Seigneur se tenait près de lui. Il lui dit : Je suis Le Seigneur, le Dieu d’Abraham, ton père, le Dieu d’Isaac.

 

Parole de Dieu : (Tb 12, 15.18.20a)… (Office de None).
Je suis Raphaël, l’un des sept anges qui se tiennent devant La Gloire du Seigneur et pénètrent en Sa présence.
Quand j’étais avec vous, ce n’était pas par un effet de ma bienveillance que j’étais avec vous, mais par la volonté de Dieu.
C’est Lui que vous devez Bénir tout au long des jours. Bénissez donc Le Seigneur sur cette Terre et Célébrez Dieu. Voici que je remonte vers Celui qui m’a envoyé.

 

Parole de Dieu : (Ap 1,4b-5)… (Office des Vêpres).
Que la Grâce et la Paix vous soient données, de la part de Celui qui est, qui était et qui vient, de la part des sept esprits qui sont devant son Trône, et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né d’entre les morts, le souverain des rois de la Terre, Lui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son Sang.

 

Prière à Saint Michel Archange.
Saint Michel Archange, défendez-nous dans les combats.
Soyez notre protecteur contre la méchanceté et les embûches du démon.
Que Dieu lui commande, nous L'en supplions, et vous, prince de la milice Céleste, par le pouvoir qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Ainsi soit-il.
Prière rédigée par le Pape Léon XIII, le 13 Octobre 1884.

Date de dernière mise à jour : 29/09/2019

Ajouter un commentaire