Adam, Ève et la Création. Les conséquences du Péché Originel.

Adam, Ève et la Création. Les conséquences du Péché Originel.?

La creation selon le livre de la genese gn 1 1 2 2

Récit de la Création du monde (Gn. 1, 1-31; 2, 1-3)

1.
01 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.

02 La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l'abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.

03 Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut.

04 Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres.

05 Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le premier jour.

06 Et Dieu dit : « Qu'il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu'il sépare les eaux. »

07 Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi.

08 Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le deuxième jour.

09 Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu'elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme. » Et ce fut ainsi.

10 Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon.

11 Dieu dit : « Que la terre produise l'herbe, la plante qui porte sa semence, et l'arbre à fruit qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi.

12 La terre produisit l'herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l'arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon.

13 Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le troisième jour.

14 Et Dieu dit : « Qu'il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu'ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ;

15 et qu'ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi.

16 Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour régner sur le jour, le plus petit pour régner sur la nuit ; il fit aussi les étoiles.

17 Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre,

18 pour régner sur le jour et sur la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon.

19 Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.

20 Et Dieu dit : « Que les eaux foisonnent d'une profusion d'êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le firmament du ciel. »

21 Dieu créa, selon leur espèce, les grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et viennent et qui foisonnent dans les eaux, et aussi, selon leur espèce, tous les oiseaux qui volent. Et Dieu vit que cela était bon.

22 Dieu les bénit par ces paroles : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez les mers, que les oiseaux se multiplient sur la terre. »

23 Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le cinquième jour.

24 Et Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bestiaux, bestioles et bêtes sauvages selon leur espèce. » Et ce fut ainsi.

25 Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce, et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce. Et Dieu vit que cela était bon.

26 Dieu dit : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu'il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre. »

27 Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme.

28 Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »

29 Dieu dit encore : « Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture.

30 Aux bêtes sauvages, aux oiseaux du ciel, à tout ce qui va et vient sur la terre et qui a souffle de vie, je donne comme nourriture toute herbe verte. » Et ce fut ainsi.

31 Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait : c'était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le sixième jour.

2.
01 Ainsi furent achevés le ciel et la terre, et tout leur déploiement.

02 Le septième jour, Dieu avait achevé l'œuvre qu'il avait faite. Il se reposa, le septième jour, de toute l'œuvre qu'il avait faite.

03 Et Dieu bénit le septième jour : il en fit un jour sacré parce que, ce jour-là, il s'était reposé de toute l'œuvre de création qu'il avait faite.

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La fameuse théorie de l’évolution de Darwin est de retour.
Pourtant, elle n’a aucun sens…car si l’homme descend du singe (ou du poisson) de qui le singe et le poisson descendent-t-ils ???
Comment est arrivé le premier animal, et même avant, comment sont arrivés les arbres, les plantes, les fleurs, la nature et encore avant comment est arrivé la première cellule vivante ???

Le regretté Joe Sobran, auteur en 2010, a inventé le terme « Darwiniaque » pour décrire les idéologues fanatiques qui promeuvent l'évolutionnisme Darwinien et néo-Darwinien dans les écoles publiques et qui ont réussi à persuader un juge fédéral que l'enseignement du « design intelligent » dans la nature comme alternative à l'insistance des Darwiniaques sur l'évolution aveugle des molécules jusqu’aux hommes constitue la « religion ».

Le « dogme du Darwinisme » écrit Sobran, « passe pour être « la neutralité religieuse » ( au moins parmi le courant dominant moderne de l'irréligieux ).
Comme toujours, le libéralisme joue son vieux jeu de « Compromettons mon chemin ». Le juste milieu entre le théisme et l'athéisme est l'athéisme.
En autant que vous ne l'appelez pas athéisme, bien sûr. ( Vous devriez l'appeler Science ) ».

Mais cette soi-disant science, qui ne peut même pas expliquer l'origine de la première cellule vivante, est en réalité une pseudo-science dissimulant à peine une idéologie.
C'est ce que le généticien évolutionniste Richard Lewontin a admis, avec une remarquable franchise, dans sa critique d'un livre de son confrère idéologue, le regretté Carl Sagan.


Dans les Révélations de Jésus à Maria Valtorta, Jésus condamne  de nombreuses fois et avec des mots très durs cette théorie…qui n’a aucun sens et qui nie la puissance de Dieu et peut tout créer à partir de rien.

Je voudrais mettre une vidéo très courte sur la Création exprimée par Jésus à Maria Valtorta, c’est cinglant et sans appel !!!

Ceci, sans parler des nombreuses fois où il en parle de manière ferme, voir même Le Saint-Esprit qui explique toute la Création de plus en plus performante jusqu’à la Création parfaite de l’homme (Adam) puis de sa compagne (Ève), puis leur péché et ses conséquences, cela de manière très détaillé et simple (Dans le livre de Maria Valtorta « Leçons sur l’Épitre de Saint Paul aux Romains »).

Voilà déjà, en une courte vidéo (12 mn), ce que dit Jésus à Maria Valtorta !!

JESUS parle de la théorie de l’évolution (Maria Valtorta)

Hft

Le Pape Pie XII engage l’infaillibilité Pontificale.
Durant deux mille ans, de nombreux Pape en ont parlés jusqu’à Vatican II et même le Pape Pie XII engage l’infaillibilité Pontificale sur le sujet, ce qui en fait un Dogme de notre FOI.

De plus, dans Humani Generis, le Vénérable Pie XII, tout en permettant la discussion des affirmations évolutionnistes par des experts, à condition qu'ils ne soient pas présentés comme des faits, interdit formellement aux croyants de croire que la race humaine descend d'un groupe de proto-humains, cette notion ne peut pas être réconciliée avec le Dogme du péché originel comme l'héritage de nos deux premiers parents.

Pie XII a également affirmé la croyance bimillénaire de l'Église qu'Adam a été fait du limon de la terre et qu'Ève a été faite d'Adam, la création d'Ève ex Adamo étant un enseignement infaillible du Magistère ordinaire et universel.

(Perso: impossible de retrouver actuellement cette affirmation ci-dessus (vu à l'époque dans Wikipedia, mais disparue depuis)....donc je ne peux confirmer ces paroles ci-dessus et ne peux que rester prudent à ce sujet) ...si je retrouve quelque part cette affirmation, je la joindrais alors.
 

http://www.vatican.va/content/pius-xii/fr/encyclicals/documents/hf_p-xii_enc_12081950_humani-generis.html

HUMANI GENERIS

LETTRE ENCYCLIQUE 
DE SA SAINTETÉ LE PAPE PIE XII
 SUR QUELQUES OPINIONS FAUSSES 
QUI MENACENT DE RUINER 
LES FONDEMENTS DE LA DOCTRINE CATHOLIQUE

Extraits :
La fiction de cette fameuse évolution, faisant rejeter tout ce qui est absolu, constant et immuable, a ouvert la voie à une philosophie nouvelle aberrante, qui, dépassant l'idéalisme, l'immanentisme et le pragmatisme, s'est nommé existentialisme, parce que, négligeant les essences immuables des choses, elle n'a souci que de l'existence de chacun.

A cela s'ajoute un faux historicisme qui, ne s'attachant qu'aux événements de la vie humaine, renverse les fondements de toute vérité et de toute loi absolue dans le domaine de la philosophie et plus encore dans celui des dogmes chrétiens.

En présence d'une telle confusion d'opinions, nous pourrions être sans doute un peu consolés de voir ceux qui étaient nourris jadis des principes du rationalisme désirer revenir aujourd'hui aux sources de la vérité divinement révélée, reconnaître et professer que la Parole de Dieu, conservée dans la Sainte Ecriture, est bien le fondement de nos sciences sacrées.

En outre, le sens littéral de la Sainte Ecriture et son explication faite laborieusement, sous le contrôle de l'Eglise, par tant d'exégètes de si grande valeur doivent céder, d'après les inventions qui plaisent aux novateurs, à une exégèse nouvelle, dite symbolique et spirituelle; et ainsi seulement, les Livres Saints de l'Ancien Testament, qui seraient aujourd'hui encore ignorés dans l'Eglise, comme une source qu'on aurait enclose, seraient enfin ouverts à tous. Ils assurent que toutes les difficultés, par ce moyen, s'évanouiront, qui ne paralysent que ceux-là qui se tiennent attachés au sens littéral de la Bible.

C'est pourquoi le magistère de l'Eglise n'interdit pas que la doctrine de l' " évolution "dans la mesure où elle recherche l'origine du corps humain à partir d'une matière déjà existante et vivante….

Mais quand il s'agit d'une autre vue conjecturale qu'on appelle le polygénisme, les fils de l'Eglise ne jouissent plus du tout de la même liberté.

Les fidèles en effet ne peuvent pas adopter une théorie dont les tenants affirment ou bien qu'après Adam il y a eu sur la terre de véritables hommes qui ne descendaient pas de lui comme du premier père commun par génération naturelle, ou bien qu'Adam désigne tout l'ensemble des innombrables premiers pères.

En effet on ne voit absolument pas comment pareille affirmation peut s'accorder avec ce que les sources de la vérité révélée et les Actes du magistère de l'Eglise enseignent sur le péché originel, lequel procède d'un péché réellement commis par une seule personne Adam et, transmis à tous par génération, se trouve en chacun comme sien (12).

Comme dans le domaine de la biologie et de l'anthropologie, il en est qui, dans le domaine de l'histoire, négligent audacieusement les limites et les précautions que l'Eglise établit.

Et en particulier, il Nous faut déplorer une manière vraiment trop libre d'interpréter les livres historiques de l'Ancien Testament, dont les tenants invoquent à tort, pour se justifier, la lettre récente de la Commission Pontificale biblique à l'Archevêque de Paris (13),

Cette lettre, en effet, avertit clairement que les onze premiers chapitres de la Genèse, quoiqu'ils ne répondent pas exactement aux règles de la composition historique, telles que les ont suivies les grands historiens grecs et latins et que les suivent les savants d'aujourd'hui, appartient néanmoins au genre historique en un sens vrai, que des exégètes devront étudier encore et déterminer:

cette Lettre dit encore que les mêmes chapitres, dans le style simple et figuré, bien approprié à l'état des esprits d'un peuple peu cultivé, rapportent les vérités essentielles sur lesquelles repose la poursuite de notre salut éternel, ainsi qu'une description populaire de l'origine du genre humain et du peuple élu.

Si par ailleurs, les anciens hagiographes ont puisé quelque chose dans les narrations populaires (ce qu'on peut assurément concéder), on ne doit jamais oublier qu'ils l'ont fait sous l'inspiration divine qui les a préservés de toute erreur dans le choix et l'appréciation de ces documents.

Mais tout ce qui a été emprunté aux narrations populaires et accueilli dans les Saintes Lettres ne peut absolument pas être équiparé aux mythologies ou aux fables du même genre, qui procèdent bien plutôt de l'imagination dénuée de tout frein que de ce remarquable souci de vérité et de simplicité qui éclate dans les Saintes Lettres, même de l'Ancien Testament, à ce point que nos hagiographes doivent être proclamés nettement supérieurs aux écrivains profanes de l'antiquité.

Nous savons, certes, que la plupart des maîtres catholiques dont les travaux profitent aux lycées, aux séminaires, aux collèges d'instituts religieux demeurent éloignés de ces erreurs aujourd'hui répandues ouvertement ou on secret, soit par passion de nouveauté, soit même par un propos mal réglé d'apostolat.

Mais nous savons aussi que ces nouveaux systèmes peuvent gagner des imprudents ; c'est pourquoi Nous préférons Nous opposer à elles dès leur principe, plutôt que d'avoir à porter remède à un mal déjà invétéré.

Aussi, après avoir mûrement pesé et considéré la chose devant Dieu, pour ne pas manquer à Notre devoir sacré, Nous enjoignons aux Evêques et aux Supérieurs de familles religieuses, leur en faisant une très grave obligation de conscience, de veiller avec le plus grand soin à ce que ces opinions ne soient pas exposées dans les écoles, dans les réunions, dans n'importe quels écrits, et qu'elles ne soient pas enseignées on quelque manière que ce soit aux clercs et aux fidèles.

Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 12 août 1950, en la douzième année de Notre Pontificat.
 

Pour citer le Pape Pie X sur ce point : 

907, la Commission Biblique Pontificale sous le Pape Saint Pie X a défendu l'enseignement constant du Magistère quant au « sens historique littéral » du récit de la Genèse « dans le cas des faits racontés dans les mêmes chapitres qui touchent aux fondements de la religion Chrétienne ».
La Commission a précisé ces faits comme suit :

  • la création de toutes choses par Dieu au commencement des temps ;
  • la création spéciale de l'homme ;
  • la formation de la première femme à partir du premier homme ;
  • l'unité de la race humaine [descendante d'Adam et Ève] ;
  • la félicité originelle de nos Premiers Parents dans l'état de justice, d'intégrité et d'immortalité ;
  • l'ordre donné par Dieu à l'homme d’éprouver son obéissance ;
  • la transgression du commandement divin à l'instigation du diable sous la forme d'un serpent ;
  • la dégradation de nos Premiers Parents de cet état primitif d'innocence ...

 

Pour citer le Pape Léon XIII sur ce point : 

« Nous rappelons donc des choses qui sont connues de tous et ne font doute pour personne.

Après avoir, au sixième jour (*) de la Création, formé l'homme du limon de la terre, et après avoir envoyé sur sa face le souffle de vie, Dieu voulut lui adjoindre une compagne, qu'il tira merveilleusement du flanc de l'homme endormi »………..

(* Parenthèse personnelle ; ce qui signifie à la 6ème étape ou à la sixième période)
* Comme le précise bien Jean Aulagnier (Dans son livre : « Maria Valtorta, Qui es-tu ? ») en parlant de la Création à travers les révélations de Jésus à Maria Valtorta (et cela on ne le sait malheureusement pas, faute d’avoir étudié le grec et l’hébreu : « le mot « jour » traduit de l’hébreu, du grec puis du latin doit évidemment être pris dans son acceptation : époque, moment, étape, phase (je ferais cela un jour) et non de durée de 24 heures.

Exactement le même problème de traduction que l’on retrouve dans les Évangiles avec les mots qui reviennent plusieurs fois de « frères et sœurs de Jésus » qui font douter que Marie est restée vierge, alors que c’est un Dogme de l’Église !!!
Alors, qu’en fait ce sont les cousins et cousines de Jésus par le frère de Saint Joseph !!!


Daniel-Rops dans "Jésus en son temps" (p. 141) rappelle que le mot "aha" en araméen ou "ah" en hébreu, désigne aussi bien le frère, le demi-frère, le cousin, voir même le proche parent. Plusieurs langues utilisent d’ailleurs cette globalisation.

Ou encore Jésus dans les Révélation de Jésus à Maria Valtorta :
Jésus défend la Virginité de Marie et dit :
Oncle et Tante : "Pour les chicaneurs, je dis que j'ai employé les termes "oncle" et "tante", qui n'existent pas dans les langues de Palestine, pour apporter des éclaircissements et mettre un point final à une question irrespectueuse sur ma condition de Fils Unique de Marie, et sur la
Virginité de ma Mère, avant et après l'enfantement, sur la nature spirituelle et divine de l'union dont j'ai reçu la vie.
Je le redis encore une fois, ma Mère ne connut pas d'autres unions et n'eut pas d'autres enfants.
Chair Inviolée, que Moi-même je n'ai pas déchirée, fermée sur le mystère d'un sein-tabernacle, trône de la Trinité et du Verbe Incarné".


Soleil lune1

(Suite de * sur Jean Aulagnier qui explique la Création à la lumière de la science actuelle et des écrits de la Genèse, totalement identiques !!!

Laissons parler la science actuelle et lisons le récit (toujours par Jean Aulagnier).
1/La Science :
le temps et l’espace sont apparus simultanément, il y a environ 15 milliards d’années…il convient de parler d’époque, à laquelle l’Univers a émergé à la connaissance physique. Le terme de big-bang est extrêmement mal choisi »

Le récit de la Genèse : En un Commencement (traduction littérale de l’hébreu), Dieu créa le Ciel et la Terre (Genèse 1,1 ).


2/ La Science : La Terre ne fut d’abord qu’une boule, en train de se solidifier à lécorce non encore stabilisée, au sein d’une atmosphère gazeuse, très dense en  vapeur d’eau, ne laissant filtrer pratiquement aucune lumière.

Le récit de la Genèse : Il n’y a que de la ténèbre (littéralement : une masse informe) à la surface de l’abîme (Genèse 1, 2).


3/ La Science : Peu à peu la Terre se refroidit, le super brouillard qui l’entoure se condense, devient moins épais et sur Terre, la différence entre nuit et jour devient perceptible.

Le récit de la Genèse : Puis Dieu sépara la lumière des ténèbres ; Dieu appela la lumière : jour, et la ténèbre : nuit (Genèse 1, 3 à 5).


4/ La Science : Puis la vapeur d’eau se dissipa de plus en plus autour de la Terre et, pour la première fois, le Ciel se dégagea et la voûte céleste se révéla dans sa splendeur étoilée.

Le récit de la Genèse : Dieu dit alors : « qu’il y ait un firmament » (Genèse 1, 6).


5/ La Science : La Terre était encore chaude ; une phase nouvelle d’évaporation de l’eau s’instaura autour de la Terre ; la niveau de la mer baissa et LE premier continent apparut (dont vont dériver les cinq que nous connaissons aujourd’hui (cf. les données les plus récentes sur la tectonique des plaques et la dérive des continents).

Le récit de la Genèse : Dieu dit : que LE continent apparaisse (Genèse 1, 9) (alors qu’à l’époque de cette rédaction (il y a 27 à 29 siècles) la géographie terrestre était sensiblement la même qu’aujourd’hui).


6/ La Science : Puis la vie se développe avec les plantes sous l’alternance bénéfique (chlorophylle, etc…) avec l’alternance soleil-lune.

Le récit de la Genèse : les plantes = le troisième jour (Genèse 1, 11 à 13)….le soleil et la lune = le quatrième jour (Genèse 1, 14 à 19).


7/ La Science : puis se développèrent les animaux (au sein de la mer, puis sur Terre), puis l’homme.

Le récit de la Genèse : d’abord dans la mer (Genèse 1, 20 à 22), le cinquième jour….puis sur Terre (Genèse 1, 22 à 28), le sixième jour.

Honnêtement, que pouvait-on attendre de mieux, dans leur vocabulaire à la fois sommaire et imagé, sur ce qu’il faut bien appeler l’essentiel de la première représentation scientifique sérieuse de la Création de la Terre, dans une succession chronologique irréprochable, alors que la mythologie, qui régnait alors, était, au mieux, celle de dieux vivant en famille, guerroyant, festoyant, se querellant ou se réconciliant ?

Qui oserait ici nier que ces rédacteurs ont véritablement été bénéficiaires d’une Révélation ????

Jean Aulagnier.

Maxresdefault 1

C’est vrai que c’est avant Vatican II, et cela vient de toute la Tradition bimillénaire de l’Église !!!
Alors que depuis Vatican II on nous dit que tout est symbole et que rien n’est vrai, en oubliant que L’Esprit-Saint peut révéler des vérités même des millions d’années plus tard, comme il le fait avec Maria Valtorta sur des évènements passés deux mille ans plus tôt !!!

Dans les Révélation du Saint-Esprit à Maria Valtorta.
Là aussi L'Esprit-Saint parle des 6 jours de la Création comme 6 étapes dans la Création :

Pourquoi l'Infini, Celui dont les attributs n'ont pas de mesure, a-t-il été occupé pendant six jours, six étapes sidérales, pour faire la Création visible, en départageant l'œuvre de cette création en six ordres de création ascensionnelle qui évoluait, elle oui, vers des perfections toujours plus hautes ?

Adam et eve

Adam et Ève.
Si Jésus est le nouvel Adam et Marie la nouvelle Ève, qui ont été Adam et Ève dont nous parle la Bible et dont Jésus explique leur venue dans la Création et leur chute dans les Révélations de Jésus à Maria Valtorta (Tout est particulièrement bien expliqué dans le livre des Révélations de Jésus à Maria Valtorta ayant pour titre « Leçons sur l’Épitre de Saint Paul aux Romains »)

http://www.maria-valtorta.org/Epitre/Epitre23.htm
Leçons sur l'Épître de Saint Paul aux Romains
Leçon n° 23 – Commentaires de
Romains 7, 14-25
Vendredi 21-28 Mai 1948.

L’épreuve.
Jésus dit :
Lorsque l’homme s’est réveillé de son premier sommeil et a trouvé près de lui la compagne de sa vie, il a senti que Dieu avait rendu total son bonheur.
Le bonheur d’Adam était déjà grand, même avant, car tout en lui, à l’extérieur comme à l’intérieur, tout, avait été fait pour lui permettre de jouir d’un bonheur complet, fait de santé et de sainteté.
Les délices, c’est-à-dire, l’Eden, n’étaient pas seulement autour d’Adam, mais aussi au-dedans de lui.
Adam était entouré d’un jardin peuplé de merveilles végétales, animales et marines, mais un jardin de beautés spirituelles fleurissait aussi à l’intérieur de lui.
C’était un jardin rempli de vertus de tout genre, prêtes à mûrir en fruits de sainteté parfaite.

Il y avait l’arbre de la science, une science proportionnée à son état, et il y vait celui de la vie surnaturelle : la Grâce.
Il y avait aussi la source Divine aux eaux précieuses qui se départissaient en quatre branches et arrosaient constamment les vertus de l’homme, les nourrissant abondamment en vue de leur croissance glorieuse de sorte que l’homme devienne un miroir de Dieu toujours plus fidèle.


En tant que créature naturelle, Adam jouissait de ce qu’il voyait : La beauté d’un monde vierge, à peine sorti de la puissance créatrice de Dieu. Il jouissait de ce qu’il pouvait : De son empire sur toutes les créatures inférieures.

Dieu avait disposé toute chose pour que l’homme soit bien servi. Depuis le soleil jusqu’au moindre insecte, tout avait été conçu pour que tout lui fût délice.
Comme créature surnaturelle, il jouissait (c’était là une extase très suave de la raison) de la compréhension de l’Essence de Dieu, qui est L’Amour.
Il jouissait des rapports d’Amour entre l’Immense qui se donnait et sa créature qui l’Aimait dans un état d’Adoration.

Cette capacité accordée à l’homme de communiquer avec Son Créateur est décrite dans la Genèse (Gn 3-8), de façon voilée, dans la phrase : « Ayant entendu la voix de Dieu qui se promenait dans le jardin d’Eden, dans la brise du soir ».


Même si les fils adoptifs de Dieu étaient déjà doués d’une science proportionnée à leur état, Le Père leur apprenait encore des choses, car L’Amour de Dieu est Infini.
Après avoir donné, Dieu Le Père désire donner encore et encore. Et cela d’autant plus que la créature lui est plus fidèle.
Dieu se donne toujours à celui qui se donne avec générosité.

Alors donc que l’homme, à son réveil, a vu la femme qui lui ressemblait, il a senti que son bonheur de créature était complet.
Il possédait le tout humain et le Tout surhumain, L’Amour s’étant livré à l’amour humain.


La seule limite que Dieu avait fixée aux immenses possessions de l’homme était l’interdiction de cueillir les fruits de l’Arbre de la Science du bien et du mal.
Vouloir cueillir de ce fruit inutile était sans raison, vu que l’homme avait déjà la science qui lui était nécessaire, et qu’une mesure supérieure à celle établie par Dieu ne pouvait que lui causer dommage.

Remarquez bien. Dieu n’interdit pas de cueillir les fruits de l’Arbre de La Vie. L’homme en avait besoin pour vivre une vie saine et prolongée sur le plan naturel, jusqu’au moment où Dieu, poussé par un désir plus vif de se dévoiler totalement à son fils adoptif, aurait prononcé les Paroles :
« Mon fils, monte à Ma Demeure, viens te plonger en Ton Dieu ».
Ce qui aurait permis à Adam de monter au Paradis Céleste sans la souffrance de la mort.


L’Arbre de La Vie dont il est question au début et à la fin de La Grande Révélation, La Bible (Gn 2, 9 et 3, 22. Ap 22, 2 et 14), représente Le Verbe Incarné (dont le fruit, La Rédemption, a été suspendu au Bois de La Croix), ce Jésus-Christ qui est Pain de Vie, Source d’Eau Vive, Grâce, et qui vous a rendu La Vie avec Sa Mort.
Vous pouvez toujours manger et boire de ce Fruit pour vivre la vie des Justes et parvenir à La Vie éternelle.


Dieu n’interdit pas à Adam de toucher aux fruits de l’Arbre de La Vie. Il interdit de toucher aux fruits inutiles de l’Arbre de la Science.
En effet, un surplus de savoir aurait réveillé l’orgueil chez l’homme, qui par la nouvelle science acquise se croirait l’égal de Dieu.
Il deviendrait assez sot pour se croire capable de posséder cette science sans danger, ce qui aurait entraîné un droit abusif à l’auto-censure de ses propres actions, et la conviction de pouvoir agir contre son devoir de filiale obéissance envers Son Créateur (vu la supposée égalité désormais acquise sur le plan du savoir avec Son Créateur), envers Son Dieu qui lui avait Amoureusement expliqué soit directement, soit par Grâce et la science infuse, ce qui est permis et ce qui est défendu.

La mesure donnée par Dieu est toujours la bonne.

Celui qui en veut plus, manque de prudence, est intempérant, imprudent, irrévérent. Il blesse L’Amour.
Celui qui s’arroge le droit de prendre ce qui ne lui est pas offert est un voleur et un violent. Il blesse L’Amour.
Celui qui agit indépendamment de toute Loi surnaturelle et naturelle est un rebelle. Il blesse L’Amour.

Devant l’ordre donné par Dieu, les Premiers Parents auraient dû obéir sans se poser trop de « pourquoi », dont le résultat est toujours la naufrage de L’Amour, de La Foi et de L’Espérance.

Lorsque Dieu donne un ordre, ou agit, il faut obéir et faire Sa Volonté, sans demander le pourquoi de ceci et de cela.
Tout ce que Dieu fait, est bien fait, même si la créature, limitée dans son savoir, n’arrive pas à s’en convaincre.


Pourquoi n’auraient-ils pas dû s’approcher de cet arbre, cueillir de ses fruits et en manger ??? Inutile de le savoir.
Ce qui est utile, c’est d’obéir, rien d’autre. Se contenter du beaucoup qu’on a reçu.
L’obéissance est Amour et respect, elle est la mesure de L’Amour  et du respect. Plus on Aime et vénère une personne, plus on lui obéit.


Ici, en l’occurrence, les ordres venaient de Dieu (L’Infiniment Grand, L’Infiniment Bon, Le Bienfaiteur très généreux de l’homme), celui-ci aurait dû, en signe de reconnaissance, Lui donner non seulement « beaucoup » d’Amour, mais « tout » L’Amour et toute l’Adoration dont il était capable.
Il aurait dû Lui donner toute son obéissance sans songer aux raisons de la prohibition Divine.

Les discussions présupposent le droit de juger par soi-même et de critiquer les ordres ou les actions d’autrui. Juger n’est pas chose facile, et il est rare que le jugement soit juste.
Il ne l’est jamais lorsqu’on déclare inutile, erroné ou injuste un ordre Divin.

L’homme devait obéir. L’épreuve aurait prouvé en lui cette capacité d’obéissance. La mesure de son Amour et de sa révérence consistait dans la façon dont il aurait ou n’aurait pas su obéir.


L’orgueil de l’homme est tel qu’il croit tout connaître et avoir tout le savoir…sans se rendre compte que d’autres avant lui ont eu affaire aux mêmes épreuves…que Dieu a éclairées avant leur arrivée !!!
L’Obéissance est une des choses les plus difficiles (elle s’attaque directement aux racines de notre propre orgueil et nous oblige à des actes d’humilité et de Foi), surtout si elle est vécue non pas par peur et contrainte, mais par Amour, et Foi, sûr que ce que Dieu nous demande (directement, par l’intermédiaire de notre Prochain ou enfin par ceux qui ont autorité sur nous) est pour notre bien, toujours pour notre bien (celui de notre âme)…même si nous ne comprenons rien ou si nous ne sommes pas d’accord !!!

L’Obéissance est une des choses les plus difficiles car souvent nous voudrions obéir et suivre les Commandements de Dieu que nous sentons en nous, mais pour de multiples raisons, nous ne nous en sentons pas capable (cela peut aussi bien être parce que les tentations que nous subissons nous semblent trop fortes et impossible à résister, cela peut aussi bien être parce que notre douleur face aux drames ou aux souffrances que nous vivons, est beaucoup trop forte, etc…)…alors, il nous faut d’une part éviter de nous attarder à regarder fixement et continuellement nos tentations, notre douleur (etc…), l’objet qui semble nous empêcher d’en être capable, car Satan nous séduit ainsi comme Il a séduit Ève.

(Gn 3-6 : La femme vit que l’arbre était bon à manger et séduisant à voir, et qu’il était, cet arbre, désirable pour acquérir le discernement. Elle prit de son fruit et mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était avec elle, et il mangea)alors, il nous faut prendre, en plus, la décision ferme et définitive d’obéir, car Dieu vient au secours des faiblesses des âmes de bonne volonté et répands Sa Grâce en fonction de la force de la tentation, de la douleur, etc…
2 Co 12 9
Mais il m'a déclaré : " Ma grâce te suffit : car la puissance se déploie dans la faiblesse.  "
C'est donc de grand cœur que je me glorifierai surtout de mes faiblesses, afin que repose sur  moi la puissance du Christ.


Jésus, Le Pur, L’Innocent, a obéit au Père, par Amour, jusqu’à souffrir sous les tortures d’une Passion horrible et mourir sur Le Bois de La Croix et Pardonner à ses bourreaux (à nous tous, à chacun d’entre nous) tout en demandant au Père de Pardonner aussi…et à Sa Mère, au pied de La Croix, de nous accepter pour Ses enfants.

La Très Sainte Vierge Marie a obéit au Père, par Amour, jusqu’à assister à La Passion, aux tortures et à la mort de Son Fils (Il était Dieu et Il était son Fils) Innocent, Pur et ayant passé Sa vie à faire le bien, soigner les malades, révéler L’Amour du Père…
Pensez à ce que peut vivre une mère devant un acte aussi horrible et injuste, et qui doit assister aux horribles tortures, souffrances, agonie et mort de son « enfant »…

Pensez à cette « maman » à qui Son Fils, cloué sur La Croix et en pleine agonie, lui demande de, non seulement, Pardonner à Ses bourreaux, à ceux qui se sont enfuis et l’ont abandonné malgré leurs serments, mais aussi de devenir leur « mère », de les Aimer comme une mère Aime ses petits-enfants…de nous Aimer tous ainsi !!!

Pensez à cette « maman », notre très Sainte Maman qui tout au long de sa vie jusqu’à son Assomption en passant par son agonie au moment de la Passion, de la Mort et du séjour au tombeau de Son Fils Jésus, Notre Dieu, a dit :

« Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon Sa Volonté » !!!

Alors, qui sommes-nous pour chercher à comprendre l’incompréhensible, avant d’accepter ou de refuser d’obéir.
Dieu, Jésus et La Très Sainte Vierge Marie (le nouvel Adam et la nouvelle Ève) nous montrent l’exemple et nous demande de le suivre… uniquement par Amour, un Amour total et Vrai, même au milieu des plus grandes Souffrances, sans chercher à comprendre…ce que nous ne comprendrons qu’au Ciel !!!

Dieu se sert de notre obéissance (même si elle nous parait injuste ou injustifiée ou esclavagiste) pour faire avancer Le Royaume de Son Amour au milieu de la corruption du monde (Jésus a Lui-même accepté de devenir l’esclave des hommes corrompus…qui ne vivaient plus selon La Loi d’Amour de Dieu, mais selon leurs règles leur accordant toujours plus de puissance et de Gloire humaine)…

Alors que Satan se sert de nos refus d’obéir (même si les raisons nous paraissent bonnes, voir excellente et imparables) pour faire avancer Son Royaume de Haine et d’Orgueil !!!


Amour, Obéissance, Humilité font avancer Le Royaume de Dieu sur Terre et dans les âmes (les notres et celles des Prochains que Dieu nous confie).
Haine, Refus d’Obéir et Orgueil, font avancer Le Royaume de Satan sur Terre et dans les âmes (les notres et celles des Prochains que Dieu nous confie).


Le moyen.
Jésus dit :
L’arbre et la pomme. Deux choses, menues, insignifiantes si on les compare aux richesses de toutes sortes que Dieu avait accordées à l’homme.
Et quoi donc ??? Dieu s’était donné Lui-même et Il voudrait empêcher que l’on touche à un fruit ???
Quoi donc ??? Dieu avait donné à la poussière la vie naturelle et surnaturelle, Il avait transmis à l’homme Son propre Souffle, et maintenant Il lui défendrait de cueillir un fruit ???
Quoi donc ??? Dieu avait créé l’homme roi de toutes les créatures, lui avait accordé le statut de fils plutôt que celui de sujet, et maintenant Il lui défendait de manger un fruit ???
A ceux qui ne savent pas réfléchir avec sagesse, cet épisode peut paraître inexplicable, tel l’entêtement capricieux d’un bienfaiteur qui, après avoir recouvert un mendiant de toutes sortes de richesses, lui défend par la suite de ramasser un petit caillou perdu dans la poussière. Mais ce n’est pas ainsi.

La pomme n’était pas seulement une réalité : celle d’un fruit. La pomme était aussi un symbole.

Le symbole du droit Divin et du devoir Humain.

Ainsi lorsque Dieu appelle des êtres, et les gratifie de ses Dons extraordinaires, les personnes gratifiées devraient toujours se rappeler que c’est Lui qui est Dieu, et que l’homme ne devrait jamais abuser des privilèges qui lui sont accordés, même s’il se rend compte que Dieu l’Aime de façon extraordinaire.


Pourtant, les élus qui savent surmonter cette épreuve sont peu nombreux. Bon nombre d’entre eux en veulent plus par rapport à ce qu’ils ont déjà reçu, et vont cueillir ce qui ne leur est pas donné. C’est ainsi qu’ils trouvent Le Serpent et ses fruits empoisonnés.

Faites attention, ô vous les élus !!! Rappelez-vous que dans votre jardin, si bien rempli des Dons du Très-Haut, il y aura toujours un arbre pour vous mettre à l’épreuve.
C’est autour de cet arbre que l’Adversaire de Dieu, qui est aussi le vôtre, tâche constamment de s’enrouler.

Il est là pour essayer d’arracher à Dieu un de ses instruments en vous séduisant par l’orgueil, l’avidité, la rébellion.
Ne touchez pas aux droits de Dieu. Ne piétinez pas La Loi de votre devoir. Jamais.


Les instruments de Dieu semblent être nombreux. Selon certains d’entre vous, ces « voix » (ces envoyés) seraient même trop nombreuses.
Et bien croyez, vous tous, théologiens ou simples fidèles, que ces instruments seraient encore plus nombreux, des centaines de fois plus nombreux, si tous ceux qui sont appelés par Dieu à ce genre de ministère particulier pouvaient vaincre la tentation d’en prendre encore plus, s’ils savaient s’abstenir de cueillir ce que Dieu n’a pas donné.


Pour tous les fidèles, Le Décalogue, arbre de la science du Bien et du Mal, est un test destiné à vérifier leur Foi, leur Amour, leur Obéissance.
Pour les « voix » et les instruments extraordinaires, cet arbre est encore plus attrayant, encore plus et mieux piégé par Satan.

Plus le Don est grand, plus l’orgueil, l’avidité, la présomption de pouvoir se sauver quoi qu’il advienne, sont faciles à surgir.
Mais Je vous dis, Moi, que celui qui reçoit beaucoup a le devoir d’être plus Parfait que les autres s’il veut éviter de recevoir une plus grande Condamnation.

Celui qui aura peu reçu aura la circonstance atténuante d’avoir peu reçu. Sa Condamnation ne pourra pas être aussi grave que celle réservée à celui qui a reçu beaucoup.


Voici une question que Je voudrais prévenir. Est-ce que l’arbre en question portait à la fois des bons fruits et des mauvais fruits ???
Il n’était pas différent des autres. Il portait les mêmes fruits. Mais il était l’arbre du Bien et du Mal. Il le devenait en fonction du comportement de l’homme, pas tellement à l’égard de l’arbre, qu’à l’égard de l’Ordre Divin.

Obéir, c’est bien. Désobéir, c’est mal.

Dieu savait que Satan aurait approché l’arbre en question dans le but de séduire. Dieu sait tout.
Le mauvais fruit était La Parole de Satan avalée par Ève. Le danger d’approcher cet arbre était dans la Désobéissance.
A la science pure que Dieu avait donnée, Satan a injecté Sa malice impure, malice qui avait bientôt fini par fermenter jusque dans la chair.

Mais Satan, dans un premier temps, a corrompu l’esprit. Il l’a rendu rebelle. Dans un deuxième temps, Il a corrompu l’intelligence, Il l’a rendu fourbe.


Oh, oui !!! Ils l’ont bien connue, après coup, la science du Bien et du Mal, car tout, même leur nouveau regard, qui leur a fait prendre conscience d’être nus, les avertissait de la perte du Don de La grâce et de la conséquente disparition de la vie surnaturelle qui jusque-là les avaient rendus heureux dans leur savoir innocent.

Nus !!! Dépouillés moins des vêtements corporels que des Dons de Dieu. Pauvres !!! Pauvres pour avoir voulu être comme Dieu. Morts !!! Morts pour avoir eu peur de disparaître avec leur espèce s’ils n’avaient pas pris l’initiative d’agir directement.


Le premier acte contre L’Amour a été commis par l’orgueil, la désobéissance, la méfiance, le doute, la rébellion et la concupiscence Spirituelle.
En dernier, il a été achevé par la concupiscence de la Chair. J’ai bien dit : en dernier.


Plusieurs pensent le contraire : que l’acte de concupiscence de la chair ait été le premier. Non. Dieu est ordre en toutes choses.

Même dans ses rapports avec La Loi Divine, l’homme a péché premièrement contre Dieu. Il a voulu être semblable à Dieu. Il a voulu être « dieu » dans la connaissance du Bien et du Mal.


Il a voulu une liberté d’agir absolue, donc illicite. Il a voulu la liberté d’agir selon son bon vouloir et plaisir, contre tout conseil ou prescription Divine.
Deuxièmement, il a péché contre L’Amour. Il s’est aimé de façon abusive, en niant à Dieu L’Amour révérenciel qui Lui revient, en mettant son propre « moi » à la place de Dieu, et en témoignant de la haine pour son Prochain à venir. A sa propre race, il a transmis l’héritage de la faute et de la condamnation.
En dernier lieu, il a péché contre sa dignité de créature royale, créature qui avait reçu le Don de la parfaite maîtrise sur ses propres sens.

Le péché de la chair ne pouvait pas avoir lieu tant que l’état de Grâce et les autres états conséquents étaient encore présents et actifs.
Tant que persistait l’innocence, et donc la domination de la raison sur les sens, la tentation sensuelle aurait pu survenir, mais l’homme n’aurait pas consommé la faute sensuelle.


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Le châtiment.
Jésus dit :
Il n’a pas été disproportionné, mais juste.
Pour comprendre ce châtiment, il faut prendre en considération la Perfection d’Adam et Ève. Si on considère le sommet où Adam et Ève se trouvaient, on peut mesurer la Profondeur de l’abîme dans lequel ils sont tombés.

Si certains parmi vous étaient pris et placés par Dieu dans un nouvel Eden, tels que vous êtes à l’état actuel, mais ayant reçu les mêmes ordres qu’avait reçu Adam, croyez-vous que, vous rendant coupables de son péché, vous seriez traités avec la même rigueur dont a été traité Adam ???
Non ? Dieu est Juste. Il connaît le terrible héritage qui est en vous.


Les conséquences du Péché Originel ont été réparées par Le Christ pour ce qui est de La Grâce.
Mais la faiblesse de la blessure qui a été infligée à votre perfection originelle demeure. Cette faiblesse consiste en la présence en vous de mauvais appétits, ou penchants, qui comme des germes d’infection latents, mais présents, sont tous prêts à se révolter en vous et à accabler votre personne.
Ils sont présents même chez les saints.

Au fond, la sainteté n’est autre chose que le fruit de la lutte continuelle que l’âme et le raison des justes mènent contre les assauts de leurs mauvais penchants, et fruit de la victoire qu’ils remportent dans l’effort de demeurer fidèles à L’Amour.


Aujourd’hui, Dieu, qui est Infiniment Juste, ne serait pas inexorable avec personne de vous comme Il le fut avec Adam.
Avec Adam, oui, Il a été sévère, car Adam avait tout pour vaincre la tentation, et la vaincre facilement.
Mais dans le châtiment même, où l’on voit que si l’homme prévaricateur n’a pas respecté les limites posées par Dieu, Dieu, Lui, a respecté les limites qu’il s’était fixées à l’égard de l’homme.


Dieu n’a pas violé le libre arbitre de l’homme. L’homme, par contre, a violé les droits de Dieu.
Dieu n’a pas violé la liberté d’action de l’homme, ni avant, ni après la faute. Il avait soumis l’homme a une épreuve.
Il savait, étant Dieu, que l’homme ne l’aurait pas surmontée. Mais il était juste que l’homme y fût soumis pour pouvoir être confirmé en Grâce.
Les anges, pour les mêmes raisons, ont subi leur épreuve, et Dieu a confirmé en Grâce ceux qui en sont sortis victorieux.
En soumettant l’homme à l’épreuve, Dieu, pour la même fin, l’a laissé libre d’agir à sa guise.


Si Dieu eût voulu violer le libre vouloir de l’homme de se choisir une destinée, dans ce cas ou Il ne l’aurait pas soumis à l’épreuve, ou bien Il lui aurait lié les puissances du vouloir de façon à l’empêcher de mal agir.
De même, s’Il eût voulu le récompenser à n’importe quel prix, Il le Pardonnerait à l’avance, ou bien, pour avoir un prétexte pour lui Pardonner, Il aurait suscité dans son cœur la contrition parfaite, ou alors, du moins, une forme d’attrition, un regret des biens perdus.
Ensuite, avec un rayon de Son Amour, Il aurait aidé l’homme à passer de cette attrition imparfaite, conçue pour les biens perdus dans le présent et l’avenir, à une forme de contrition parfaite, conçue pour l’offense faite à Dieu et pour la perte de Sa Grâce et de Sa Charité.

Dans tous les cas, cependant, il y aurait eu une injustice envers les anges, qui ont été soumis à l’épreuve sans que la puissance de leur volonté ne soit liée, sans Pardon anticipé, et sans qu’aucun mouvement de contrition ou d’attrition ne soit provoqué par Dieu pour justifier un Pardon Divin.

Il faut dire que pour les anges il était bien plus facile d’éviter le péché que pour les hommes, et cela à cause de leurs Dons de Grâce et de nature (esprits sans corps, libre du poids des sens), et aussi parce qu’ils étaient exempts des pressions externes (causées par le serpent). En plus, ils avaient la connaissance de Dieu.
Ils ont néanmoins péché, sans la moindre circonstance atténuante qui pourrait dériver de l’ignorance ou des stimulations sensuelles, par pure malice et par volonté sacrilège de pécher. De toute façon il n’en fut rien, ni du côté de Dieu, ni du côté de l’homme.

Dieu a respecté la volonté humaine. L’homme a persévéré dans son état de révolte envers Son Divin Bienfaiteur.
C’est avec orgueil qu’Adam est sorti du jardin d’Eden, après avoir menti (son pacte avec le Mensonge étant déjà avenu) et après avoir essayé de justifier son péché avec de pauvres excuses.
Ce n’est pas parce qu’ils étaient nus et ce n’est pas par honte de comparaître tels devant Celui qui les avait créés et habillés seulement de Grâce et d’Innocence, qu’ils se sont fait des ceintures de feuilles.

Mais c’est parce que, se sentant coupables, ils ont eu peur de comparaître  devant Dieu.

La peur, oui. Le repentir, non.

Raison pour laquelle, après les avoir chassé de l’Eden, Dieu « plaça deux chérubins à la porte de ce paradis » (Gn 3-24), de façon à empêcher les deux prévaricateurs d’y entrer à nouveau par ruse, dans le but de profiter indûment des fruits de l’arbre de La Vie, ce qui aurait rendu vaine une partie du juste châtiment de Dieu, et dépossédé Dieu de Son Droit : Celui de donner La Vie ou de la reprendre après l’avoir gardée saine, heureuse et longue avec les fruits bienfaisants de l’arbre de La Vie.

Ainsi le châtiment fut juste. Privation de ce que l’homme avait spontanément méprisé : la Grâce, l’intégrité, l’immortalité, l’immunité, la science.
Perte subséquente de la Charité Paternelle de Dieu et de Son soutien puissant, faiblesse de l’âme blessée, fièvre de la chair réveillée qui délire et la raison étouffée, peur de Dieu, perte de l’Eden où la vie coulait sans peine ni souffrance, sans fatigue, ni mort, ni assujettissement de la femme à l’homme, ni inimitiés entre les hommes, entre frères, entre fils de la même mère, ni délits, ni abus, tous les maux qui tourmentent depuis l’humanité, la peur de mourir et la peur du Jugement, chagrin d’avoir engendré la douleur et chagrin de la transmettre avec la vie même aux êtres les plus chers.
 


Conséquences.
Jésus dit :
Le péché Originel, en plus de la condamnation immédiate qu’il a provoquée sur les personnes d’Adam et Ève, a eu des conséquences qui pèsent sur toute l’Humanité, et qui dureront jusqu’à la fin des temps.
Comme premier père de la famille humaine, Adam a transmis son infirmité à tous ses descendants.
La même chose se produit lorsqu’un homme taré engendre des enfants. Les germes de sa tare sont transférés d’une génération à l’autre. Même si, à l’aide de médicaments appropriés, la virulence de ce germe héréditaire est réduit et muée de façon à diminuer ses ravages, il reste que les descendants de cette lignée ne peuvent être aussi parfaits que ceux qui sont engendrés par une constitution parfaitement saine.
« Par l’œuvre d’un seul homme, le péché est entré dans le monde » (Rm 5 12). Cela est écrit, et c’est la vérité.

Cette douleur, avant même d’être proclamée par Paul, elle l’a été par la Sagesse (Sg 2, 24), par l’Enseignement du Verbe (He 1 1-3), et par les Psalmistes (Ps 6,38 et 51,88). Il s’agit toujours de la Voix de Dieu, car ces personnes ont été inspirées par Lui.

Cette douleur emplit le monde et se transmet de génération en génération. Elle continuera de se transmettre ainsi jusqu’à la fin du monde.
Elle a couvert de son hurlement les lieux où Adam, laborieusement, à la sueur de son front, tirait de la terre le pain de sa subsistance. Et ce cri s’est répandu sur toute la Terre.

Les horizons, les vallées, les forêts, les animaux l’ont entendu et se le sont répété en frissonnant.
Ce cri a montré à Adam et Ève, comme une lumière aveuglante, l’immensité de leur péché, commis non seulement contre Dieu mais aussi contre leur propre chair et leur propre sang.

Jusque-là, le verdict de Dieu n’avait pas encore brisé la rébellion de l’homme. Celui-ci, avec l’esprit d’adaptation de l’animal (car l’homme privé de la Grâce n’est rien d’autre que le plus parfait des animaux) s’était vite adapté à son nouveau destin.
Même si ce nouveau destin n’était pas aussi facile et joyeux que le premier, il n’était pas dépourvu de joies humaines qui compensaient les douleurs.
La libido se satisfaisait dans l’union des deux chairs qui s’unissaient pour n’en former qu’une.


Fusion, oui, mais pas fusion sainte comme Dieu la voulait, et comme l’homme innocent et rempli de science l’avait comprise dans le jardin d’Eden.
C’était dorénavant la joie de créer de nouvelles vies par soi-même (oh ! l’orgueil persistant) et de se croire pour cela semblables à Dieu Créateur.
C’était la joie de dominer les animaux. C’était la satisfaction des récoltes et celle de se suffire à soi-même, sans se sentir obligé de remercier personne.
Joies sensuelles, mais joies tout de même.

Oh ! Que d’obscurité de la fumée d’orgueil de ces deux insolents !!! Que d’obscurité dans le brouillard de leurs concupiscences effrénées !!! Que d’obstination !!!


La maternité se réalisait dans la douleur, mais la joie des enfants compensait cette douleur. La nourriture n’était pas facile à pourvoir, mais le ventre s’emplissait quand même, et avec satisfaction, puisque la Terre était remplie de bonnes choses.
La maladie et la mort étaient très loin, car les corps, créés parfaits, jouissaient d’une santé et d’une virilité qui faisaient croire aux deux arrogants que la vie était bien longue, sinon éternelle.

Et l’orgueil en fermentation suscitait la pensée railleuse : « Le châtiment de Dieu ??? Où est-il ??? Nous sommes heureux même sans Dieu ».

Mais un jour, l’herbe verte des champs, parsemée des fleurs que Dieu avait créées, est apparue tachée du vermeil du premier sang versé sur Terre (Gn 4 1-16).
La mère hurla sur le corps inerte du doux Abel, et le père a compris que ce n’était pas vaine menace que Dieu lui avait annoncé (Gn 3 19) : « Tu retourneras à la terre d’où tu es venu, car tu es poussière et tu redeviendras poussière ».

C’est ainsi qu’Adam mourut deux fois, la première à la mort de son fils (car un père meurt dans la mort de son fils) et la deuxième, au moment de sa propre mort.
Quant à Ève, elle accoucha d’une douleur déchirante en rendant à la Terre le corps inanimé de son fils chéri. C’est là qu’elle comprit ce que c’est que d’accoucher dans le péché.

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Mais au moment même où le châtiment de Dieu frappait comme la foudre (c’était encore de la Miséricorde) l’orgueil mourut, et à sa place commença à germer le repentir.

C’était la nouvelle vie. Elle permit aux deux Coupables de remonter le sentier escarpé de la Justice, et de mériter après une longue expiation et une longue attente,
le Pardon de Dieu par les mérites du Christ.


Et de Marie. Oh !!! Laissez que Je célèbre ici cette vérité sur L’Immaculée, qui a été et qui est toujours à Moi.
Grâce à notre Amour conjoint, elle a donné au monde le Verbe qui s’est fait chair : L’Emmanuel.

Par l’infidélité de la femme, le genre humain a connu le péché, la douleur, la mort. Par la fidélité de la Femme, le genre humain a pu renaître à la Grâce, et donc au Pardon, à la Joie Pure, à la Vie.

Par la concupiscence, est venue la mort, toutes les morts. Par la Pureté d’une triple virginité (de corps, de pensée et d’esprit) est venue la Vie, la vraie Vie, chez les justes ressuscités à la Vie éternelle. Non seulement la vie de la chair, mais aussi celle de la pensée enfin ouverte à la Vérité, et celle de l’esprit enfin ressuscité à la Grâce.

Par le mariage avec Satan est entrée la Haine fratricide et déicide. Par le mariage avec Dieu est entré l’Amour fraternel et l’amour spirituel : Deux amours qui embrassent Humanité et Divinité, qui se déversent sur l’une et sur l’autre, qui se prodiguent pour l’une et pour l’autre.

L’Amour incarné et L’Amour virginal se sont offerts tous deux volontairement et totalement.
Tous les deux ont été consommés pour que Dieu soit consolé, et que l’homme soit sauvé.


La mort d’Abel a brisé l’orgueil d’Adam et rendu Ève experte de l’atrocité que comporte le fait d’accoucher pour les Ténèbres.

La mort du Christ a broyé le Péché et montré à l’Humanité ce que coûte l’accouchement à la Grâce.
Le hurlement d’Ève correspond au cri émis par Marie à la mort de Son Fils Très Saint.

A ceux qui croient que Marie était au-dessus de la douleur parce que pleine de Grâce, Je dis qu’Ève, la coupable, n’a pas souffert la désolation que Marie a soufferte dans son innocence. Si le rugissement d’Ève signe la naissance du repentir, le cri de Marie signa, lui, la naissance de l’ère nouvelle.

Et si l’heure marquée par l’effusion du premier sang humain, répandu par violence criminelle qui fait que la Terre a été maudite deux fois, a été le commencement d’un retour vers la Justice, de façon analogue l’a été l’heure de none qui marque l’effusion de la dernière goutte de Sang du Fils de Dieu.

Par-là est descendue des Cieux La Rédemption, comme un fleuve de Salut, sortie des deux cœurs innocents et blessés du Fils et de la Mère.

La vie que vous avez, vous l’avez eue non seulement par les mérites de Jésus, mais aussi par les mérites de Marie.
La Mère de la Vie, la Mère Vierge, la Pure et l’Innocente, qui en mettant au monde Son Jésus n’avait pas connu les douleurs de l’accouchement (selon la loi de la chair déchue) a connu, et bien connu, les souffrances de l’accouchement le plus douloureux, le vôtre, de celui qui a permis à l’Humanité pécheresse de renaître à la nouvelle Vie de la Grâce.

A cause d’un seul homme l’humanité a connu la mort. Grâce à un seul Homme elle connaît maintenant La Vie.
Par Adam, l’Humanité a hérité du Péché et de ses conséquences. Par Jésus, qui est Fils de Dieu et de Marie, l’Humanité hérite à nouveau de la Grâce et de ses conséquences.


Cette Grâce ne supprime pas, il est vrai, les conséquences terrestres de la faute originelle (car la douleur, la mort vous rattristent et les appétits de la chair persistent en vous, et vous dérangent, vous font peur, vous gardent dans la lutte), mais elle vous aide puissamment à supporter vos présentes douleurs, dans l’espoir du Ciel à venir.
Cette même Grâce vous aide à affronter la peur de la mort, par la connaissance de La Miséricorde Divine.
Elle vous aide aussi à vous opposer à la chair, à dompter ses appétits avec l’aide surnaturelle obtenue par les mérites du Christ, et les Sacrements qu’Il a institués
.


J’avais dit : « La Grâce ne supprime pas les conséquences terrestres de la Faute… ». C’est là justement le point qui provoque la rébellion de plusieurs, qui s’exclament : « Où est la justice dans tout cela ??? Le Rédempteur, ne pouvait-Il pas nous remettre la perfection dans son ensemble ??? ».
Il est juste qu’il en fût ainsi. Tout ce que Dieu fait est Juste.

L’homme n’a pas été blessé lors d’un affrontement avec Dieu, de façon à ce que Dieu soit dans l’obligation de réparer Lui-même les dommages causés volontairement ou involontairement.

L’homme s’est blessé par lui-même, consciemment et volontairement.

Lorsque, dans la vie de tous les jours, un homme se blesse de façon tellement grave, qu’il s’en sort mutilé, taré, ou tout au moins marqué de graves cicatrices, pas même le meilleur des médecins n’est en mesure de tout réparer, ou de tout refaire, surtout lorsqu’il s’agit d’un membre amputé.
Adam s’est amputé lui-même, et par lui-même, de la Grâce, de la vie surnaturelle, de l’innocence, de l’intégrité, de l’immunité, de l’immortalité et de la science.
Comme chef de file de toute la famille humaine, il a transmis se pénible hérédité à toute sa descendance.

Mais l’Humanité, plus chanceuse que l’homme individuel, a pu obtenir sa guérison par les mérites de Jésus, Rédempteur et Sauveur.
Elle a reçu même davantage : la « re-création » dans la Grâce, qui est la vie de l’âme.

A travers les Sacrements que Jésus a institués, et les vertus transmises par ces Sacrements, à travers aussi Mes Dons, Il vous a obtenu les moyens qui vous font grandir toujours plus dans la perfection.
Cette perfection atteint son point culminant avec la « super-création », c’est-à-dire la sainteté.


Toutefois, même le Sacrifice de l’Homme-Dieu, qui pourtant vous a remis les Dons perdus, et vous a fait remonter à l’ordre surnaturel (c’est-à-dire à la capacité de connaître, Aimer et servir Dieu en cette vie, pour pouvoir ensuite Le posséder et jouir de Sa présence au Paradis pour l’éternité), pas même ce Sacrifice, dis-je, n’a effacé les cicatrices des grandes blessures que l’homme s’est infligées volontairement.

Surtout la cicatrice de la triple concupiscence, laquelle est toujours prête à s’ouvrir et à s’infecter à nouveau si l’esprit ne veille pas pour tenir sous contrôle les passions mauvaises.


J’avais dit aussi : « La connaissance de la Miséricorde Divine ». Oui. L’héritage de la Faute vous a obtenu Le Rédempteur, mais aussi, le dévoilement de La Miséricorde de Dieu, la révélation de Sa Charité, de Sa Sagesse et de Sa Divine Puissance.
L’homme, engendré à nouveau comme fils de Dieu grâce à Jésus, connaît ce qu’Adam ne connaissait pas.
Il connaît l’immensité de L’Amour du Père, capable de donner Son Fils Unique pour qu’Il efface avec Son Sang le décret de condamnation de l’Humanité, déchue dans son Chef de file.


Adam en savait long sur L’Amour que Dieu avait pour lui. Il le savait par sa science infuse, mais surtout par la Grâce, qui en l’élevant à l’ordre surnaturel, l’en avait rendu capable.
Tout lui parlait de L’Amour Divin autour de lui et à l’intérieur de lui. Par son élection à l’ordre surnaturel, Adam savait beaucoup Aimer.

Il savait Aimer selon la bonne mesure, celle que Dieu avait jugée suffisante à la préparer durant la vie pour La Vision Béatifique prévue pour après son passage de la terre au Ciel.

Cependant jamais, pas même dans ses transports d’Amour les plus ardents, Adam, l’innocent, n’a pu atteindre, par sa soif de connaître et d’Aimer, le centre de la vérité.
Jamais il n’a pu s’abîmer dans cette fournaise ardente d’Amour qui est aussi Vérité. Jamais il n’avait pu posséder la connaissance totale de cette vérité qui s’appelle : Amour Infini.


L’homme qui vit sur Terre ne peut voir Dieu tel qu’Il est. L’Homme-Adam qui venait d’être créé, et qui était riche de toutes sortes de Dons, lui non plus ne pouvait pas voir Dieu tel qu’Il est.
Tout lui faisait penser à Dieu. Tout lui parlait de Dieu. Tout l’attirait vers Dieu. L’homme était tendrement Aimé et tout recouvert de Dons qui l’aidaient à Aimer.

Mais entre l’homme et Dieu il y a toujours un abîme. Au fait ce sont deux abîmes qui se regardent, où le Majeur attire le mineur.
L’abîme majeur attire l’esprit de l’abîme mineur, étincelle devant lui et l’enrichit de ses feux de lumière.
Dieu darde ses lumières sur l’esprit de l’homme comme pour une infusion continuelle de sagesse.


Pour l’homme, L’Amour Divin est un geste d’invitation : le geste de deux bras et d’un sein qui s’ouvrent et qui s’offrent pour l’étreinte Béatifiante.

L’amour humain lui donne des ailes pour oublier la Terre et se lancer vers le Ciel, vers Dieu qui l’appelle.
Mais une Loi de Justice veut que la rencontre totale, la fusion, ait lieu seulement après l’épreuve qui confirme l’homme dans la Grâce.


De sorte que, plus l’homme monte vers Dieu, plus Dieu se retire et fuit dans son abîme sans fin.
Ce n’est pas par cruauté de la part de Dieu, mais pour garder active la volonté que l’homme a de Le rejoindre, et pour creuser ainsi en lui une plus grande capacité à être comblée par les fruits de la Grâce, c’est-à-dire par Dieu Lui-même.
En effet, plus l’homme avance activement, inlassablement, intensément vers Dieu, plus il devient apte à recevoir et à posséder Dieu et Sa Très Sainte Grâce
.


Or J’ai parlé au temps présent. Car telle est toujours la condition de l’homme face à l’immensité Divine, incompréhensible pour l’intelligence de la créature.
Même les plus grands contemplatifs ne sont pas parvenus à la connaissance de l’Inconnaissable, de leur vivant.


Ici les noms de Jean (Ap 12, 1)) et de Paul (2 Co 12, 2), deux apôtres déjà rachetés par Le Christ, pour qui le Ciel s’est ouvert jusqu’au troisième et jusqu’au septième degré.

Et aussi Moïse (Ex 33 18-23), Ezéchiel, Daniel, qui ont vu respectivement « le dos de Dieu », « la lumière laissée par la Lumière Infinie », « L’Etre d’apparence humaine » (Ez 1 25-28) mais qui était « feu d’electre » et « voix qui se faisait entendre au-dessus du firmament », « L’Ancien des jours, dont le visage était voilé par le fleuve de feu qui coulait rapidement devant lui » (Dn 7 9-10) et qui laissait voir seulement ses cheveux et ses vêtements.


Aussi longtemps que Jean et Paul ont été parmi les mortels, ils n’ont pas été admis à la connaissance de l’Inconnaissable.
Les trois autres ont dû attendre que La Rédemption soit accomplie, avant de pouvoir y accéder.


Mais telle était surtout la condition d’Adam, élevé à l’ordre surnaturel. Adam était doué, comme vous rendus et fidèles à la Grâce, d’une intelligence spirituelle capable de se rapprocher beaucoup de la Vérité de Dieu, mais non pas de connaître le Mystère de Dieu.

C’est seulement par Jésus que l’homme a pu pénétrer plus loin (oh, combien plus loin !!!), franchir les distances, soulever les voiles, s’approcher de l’ardeur du Foyer Un et Trine, et connaître l’Immensité de L’Amour avec une Profondeur restée inconnue à Adam.

Inconnue par mesure de protection. Dieu a voulu éviter à Adam le risque de répéter le Péché de Lucifer, devenu Satan pour avoir nié L’Adoration à L’Amour fait chair.
Il a évité de lui demander d’Adorer Le Verbe, incarné par Amour et par l’œuvre de L’Amour.


Si Dieu eût proposé Le futur Christ à Adam, Adam aurait peut-être refusé lui aussi d’Adorer Le futur Christ, Vraie Synthèse de L’Amour Trinitaire.

Car Lucifer a prétendu orgueilleusement de pouvoir lui-même racheter l’homme, en jugeant que sa propre ressemblance avec Dieu était non plus une participation de nature, mais (croyait-il) substantielle*, donc le rendant L’Égal de Dieu en savoir, en puissance et en beauté.

Il a ainsi offensé gravement L’Esprit-Saint, dispensateur des Lumières, des Vérités et de La Sagesse qui se trouvait en Dieu.
Or les péchés contre L’Esprit-Saint (Mt 12 30-32, Mc 3 28-30, Lc 12 8-12), qui ont été commis par Lucifer et par ses compagnons rebelles, comme ils sont encore commis par beaucoup d’hommes, ces péchés ne sont pas Pardonnés.


*Distinction importante dès cette vie, par l’élévation à la vie de Grâce, l’homme Baptisé, en Grâce, participe à la Vie de Dieu. Il ne change pas de substance, il ne devient pas Dieu.
Un jour, si son sort éternel sera immortalisé au Ciel, il participera au sort de Dieu, à Sa Béatitude.
C’est ce qui est dit dans l’offertoire de la Messe Traditionnelle : « Dieu, qui d’une manière admirable avez créé la nature humaine et qui l’avez restaurée d’une manière plus admirable encore, accordez-nous…de prendre part à La Divinité de Celui qui a daigné partager notre humanité ».

Dieu voulait Pardonner à l’homme. C’est pour cela qu’Il lui a proposé le test de l’obéissance. Mais Il lui a épargné l’épreuve de L’Adoration du Verbe fait Homme, afin de lui éviter Le Péché impardonnable.
Aussi bien celui de jalouser Le Christ, que celui de la présomption de pouvoir se sauver et de pouvoir sauver sans passer par Le Christ.
Ou enfin, celui de rejeter comme impossible La Vérité qui vous est connue, à savoir que L’Incréé pourrait se faire « créé » en naissant de la femme, que L’Esprit très Pur, qui est Dieu, pourrait se faire homme en assumant la chair humaine.

Mais vous, non !!! Vous qui avez été rachetés par Le Christ, qui êtes arrivés après La Venue du Christ, et surtout après Le Sacrifice du Christ, vous connaissez tout de L’Amour de Dieu.

Vous savez tout cela, car Le Christ vous a révélé cet Amour Infini. Il vous l’a dévoilé et expliqué par Sa propre Personne, ainsi qu’avec Sa Parole, Son exemple et Ses actions.


Vous regardez Le Christ bébé qui pleure dans une grotte, et vous n’en n’êtes pas effrayés. Son indigence même attire votre faiblesse spirituelle, qui ne se sent ni découragée, ni effrayée devant L’Enfant-Dieu.
Ce Dieu qui s’est tellement anéanti, Lui L’Immense, dans ses petits membres, Lui Le Tout-Puissant, dans des membres qui avaient besoin de tous les secours car incapbles de prendre soin de son organisme.

Vous regardez Le Christ enfant, et vous n’en n’êtes pas effrayés. Sa Sagesse est douce. En peu de mots, Il vous indique la voie pour vous rendre avec sécurité à la Maison du Père : « S’occuper de ce que Dieu veut, de ce qui Lui revient » (Luc 2 41-52).
Toute La Loi est condensée dans cette phrase brève mais tellement riche en Sagesse.

Il vous dit, en s’adressant à ceux qui représentent l’humanité choisie, si chère au Seigneur : « Ne savez-vous pas qu’il faut faire ceci, seulement ceci, ceci au-dessus de tout le reste, qu’il faut mettre cet Amour au-dessus de tout autre Amour, pour avoir une place au Ciel ??? ».


Le Christ-Maître est déjà tout présent dans les paroles brèves qu’Il adresse à Marthe (Lc 10 38-42) : « Tu t’occupes de trop de choses, une seule est nécessaire », et lorsqu’Il dit au disciple encore trop attaché aux choses de ce monde (Mt 8 21-22, Lc 9 59-60) : « Laisse les morts enterrer les morts », et aussi (Lc 9 61-62) : « Celui qui, après avoir mis la main à la charrue, se retourne pour regarder en arrière, n’est pas apte au Royaume de Dieu ».

Le Christ qui Aime sa Mère avec Perfection, ne la fait pas passer avant sa mission (Mt 12 46-50, Mc 3 31-35, Lc 8 19-21).

Il dit clairement que « sa mère et sa famille sont ceux qui font la Volonté de Dieu », et Il en donne l’exemple le premier, car L’Amour envers Dieu est, comme cela se doit, toujours le plus grand par rapport aux autres amours, tous, y compris celui de La Mère très Sainte.

Le Christ, c’est bien Lui encore qui repousse Pierre (Mt 16 21-23, Mc 8 31-33), en l’appelant « Satan » parce que celui-ci Le tente à ne pas faire La Volonté du Père.

Et puis Le Christ des Béatitudes (Lc 6 20-49). Présent dans la dernière : « Bienheureux ceux qui mettent en pratique La Parole de Dieu » (Lc 11 27-28). Il s’agit encore de La Loi.

Le Christ, le voilà lorsqu’Il apprend à Nicodème comment le vieil homme, l’homme déchu par l’héritage d’Adam, peut connaître la régénération et voir Le Royaume de Dieu « en renaissant à La Vie par l’eau et Le Saint-Esprit » (Jn 3 1-8).

L’eau vous est donnée par Le Christ Lui-même, L’Esprit-Saint vous vient de L’Amour.
L’Amour, c’est faire la volonté de Dieu. Pour ce qui concerne tous, c’est d’obéir à Sa Loi. Pour ce qui concerne chacun, c’est d’obéir à Ses décrets particuliers.

Le Christ est là, qui enseigne La Religion Vraie, celle qui mérite la récompense de La Divine Justice (Jn 5 30, 6 38-40) : « Je ne cherche pas Ma Volonté, mais la Volonté de Celui qui m’a envoyé ».


Le Christ vous donne Dieu de façon à ce que vous puissiez L’Aimer selon votre manière sensible (Jn 14 9-10) :
« Jusqu’ici, jamais vous n’avez entendu La Voix de Dieu, ni vu Son Visage. Alors, me voici. Je suis Celui qur lequel Dieu a imprimé Son Sceau.
Celui qui me voit, voit Celui qui m’a envoyé. Celui qui m’écoute, écoute Le Père. Je n’ai pas parlé en Mon Nom. J’ai dit ce que Le Père m’a dit de vous dire ».

Le Christ vous dévoile L’Amour du Père, ce Père qui, à partir de la faute d’Adam, trouve moyen de vous encourager à un plus grand Amour, une connaissance plus exacte de Lui, une Union plus étroite (Jn 8 9) : « La Volonté de Mon Père est que vous me connaissiez pour Celui que Je suis : Dieu ».

Le Christ, entendez-Le qui proclame (Jn 8 29) : « Je ne fais rien en Mon nom. Je dis et Je fais ce que Mon Père veut. Je fais toujours ce qui Lui plaît ».


Voyez Le Christ Bon-Pasteur lorsqu’Il dévoile le vrai pourquoi du grand Amour que Le Père a pour Lui (Jn 10 17) :
« Le Père m’Aime parce que Je donne Ma Vie volontairement pour que vous soyez sauvés. C’est cela le désir de Mon Père, que vous soyez sauvés ».

Entendez Le Christ, lorsqu’Il dit, à la veille de Sa Passion (Jn 17 3) : « Mon Père m’a envoyé, et m’a prescrit ce que Je dois dire et faire.
Je sais que Son Commandement est La Vie éternelle ».


Le Christ, c’est Lui qui absout Pilate quand il dit (Jn 19 11) : « Tu n’aurais sur Moi aucun pouvoir si ce pouvoir ne te fût donné d’en haut. Pour cela, celui qui m’a livré entre tes mains est plus coupable de Ma mort que toi ».

Mais en réalité Celui qui l’abandonnait aux mains des autorités, dans une Divine Folie d’Amour pour l’homme, c’était Son Père, Le Dieu Infini devant qui Le Fils dit Son Oraison Parfaite :
« Que Ta Volonté soit faite et non la mienne. Que Ta Volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel ».


C’est Dieu Le Père qui permet aux autorités de la Terre de jouer leur rôle le temps qu’il faut, après quoi ni la force des armes, ni aucune autre force ne peut les garder au poste de commande.

Oh !!! Le Christ qui obéit à partir de Sa naissance jusqu’à Sa mort !!! Le Christ qui dit « Oui » avec son premier vagissement, et « Oui » avec sa dernière Parole au sommet du Golgotha.
Il est Le Verbe du « Oui » éternel à Son Père.

Il ne fait jamais peur, il n’effraye pas avec Sa Loi, Il vous donne l’exemple qui montre que cette Loi peut être suivie par l’homme, vu que Lui (L’Homme) l’a suivie avant même de vous la montrer.

Ce Dieu-Homme qui se livre à la mort, aux ennemis, aux insultes, à la fatigue, à la pauvreté, à la chair (ce n’est pas par erreur que J’ai placé la mort en premier et la chair en dernier, mais parce qu’il a été plus facile pour Le Sauveur d’accepter la mort, que pour Le Verbe-Dieu d’accepter de se renfermer dans une chair) vous donne, ô hommes, la connaissance de ce qu’est Dieu-Amour.
Ce Père très Divin, qui Sacrifie Son Fils Bien-Aimé, vous donne la mesure de L’Amour de Dieu pour vous.


On a dit (Jn 15 13) : « Il n’y a pas d’Amour plus grand que L’Amour de celui qui donne sa vie pour ses amis ».
Mais on devrait dire aussi qu’il y a un Amour encore plus grand : C’est L’Amour du Père qui Sacrifie Son Vrai et Unique Fils pour sauver la vie de ses enfants adoptifs qui, tels de vrais enfants prodigues, ont volontairement abandonné la maison paternelle, se sont rendus malheureux et ont fait souffrir Le Père.

Voilà de quel Amour Dieu vous a Aimés. Il a Sacrifié Son Fils Unique pour sauver l’Humanité coupable, cette Humanité qui, de même qu’au commencement des jours, lorsqu’elle jouissait du beaucoup qu’elle avait reçu de Dieu gratuitement, n’a pas su lui témoigner ni reconnaissance, ni obéissance, ni Amour…

Pareillement aujourd’hui elle ne Lui témoigne ni reconnaissance, ni obéissance, ni amour, même si depuis 20 siècles elle reçoit plus que beaucoup, car elle reçoit Le Tout, L’Immense, Dieu s’étant livré Lui-même dans Sa Deuxième Personne.


Après avoir médité tout cela, il est doux de conclure que même si le châtiment a été grand, sans toutefois être injuste, La Miséricorde a été encore plus grande, Infiniment plus grande que le châtiment.

En plus de vous rendre les Dons, dont Adam vous avait fraudés, de vous les rendre au Prix de Sa Douleur, de Son Sang et de Sa Mort sur La Croix, cette Miséricorde se donne Elle-même à vous dans La Sainte Eucharistie.


Elle met à votre disposition les Eaux de La Vie dont Elle est La Source, une Source qui jaillit et monte jusqu’au Ciel.
Elle vous donne Sa douce Loi d’Amour, Son exemple, Son Humanité, Sa Divinité, Son Esprit-Saint.

Son Humanité vous est donnée pour que, grâce à Elle, il soit plus facile à votre humanité de L’Aimer.
Sa Divinité vous est donnée pour que, grâce à Elle, Son Père entende vos prières comme si elles sortaient de la bouche même de Son Fils Bien-Aimé qui habite en vous.
Son Esprit-Saint vous est donné pour que, grâce à Ses Dons, les vertus infuses au Baptême soient puissamment aidées à se développer et se perfectionner.


Ces Dons aident puissamment le Chrétien à vivre sa vie Chrétienne, c’est-à-dire sa vie Divinisée, sa vie de fils de Dieu.
Même si ces Dons n’effacent pas vos mauvais penchants, ils vous transmettent néanmoins la force de les contrôler, de sorte que pour vous, ces penchants qui sont un mal, deviennent un « bien »…
C’est-à-dire héroïsme, moyen de victoire, couronne et habit de gloire.

Comme pour Paul, la vie de chacun de vous est une lutte intérieure entre la chair et l’esprit, entre le désir de Bien et l’action pas toujours bonne.
Lutte dans laquelle Dieu vous aide et vous réconforte.


Ceci dit, que personne ne se scandalise si l’un ou l’autre de ses frères avoue en paroles ou par actions, d’être comme Paul : « charnel, sujet à la chair ».
Et que personne ne se décourage s’il découvre être lui-même sujet à la chair.
Que l’exemple de Paul vous serve de guide et vous soutienne.

(Source, cliquer sur le lien : Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains).

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Date de dernière mise à jour : 13/02/2021

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