Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse. Fête le 27 Novembre.

Lundi 27 Novembre 2023 : Fête de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (1830).

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http://www.evangelium-vitae.org/documents/188/guetteurs-veilleurs/vie-spirituelle/27-novembre--fete-de-la-medaille-miraculeuse--ste-catherine-laboure-raconte.htm

27 Novembre : Fête de la Médaille Miraculeuse
- Ste Catherine Labouré raconte

Extrait du récit de l'apparition à Ste Catherine Labouré

En ce moment, je sentis l'émotion la plus douce de ma vie, et il me serait impossible de l'exprimer.
La Sainte Vierge m'expliqua comment je devais me conduire dans mes peines, et, me montrant de la main gauche le pied de l'autel, elle me dit de venir me jeter là et d'y répandre mon cœur, ajoutant que je recevrais là toutes les consolations dont j'aurais besoin.

Puis elle me dit encore : Mon enfant, je veux vous charger d'une mission ; vous y souffrirez bien des peines, mais vous les surmonterez à la pensée que c'est pour la Gloire du Bon Dieu. Vous serez contredite, mais vous aurez la grâce, ne craignez point ; dites tout ce qui se passe en vous, avec simplicité et confiance.
Vous verrez certaines choses ; vous serez inspirée dans vos Oraisons, rendez-en compte à celui qui est chargé de votre âme.

Je demandai alors à la Sainte Vierge l'explication des choses qui m'avaient été montrées. Elle me répondit : Mon enfant, les temps sont très mauvais ; des malheurs vont fondre sur la France ; le trône sera renversé, le monde entier sera bouleversé par des malheurs de toutes sortes.
(La Sainte Vierge avait l'air très peinée en disant cela).
Mais venez au pied de cet autel : là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont, sur les grands et sur les petits.

Un moment viendra où le danger sera grand ; on croira tout perdu. Je serai avec vous, ayez confiance ; vous reconnaîtrez ma visite, la protection de Dieu et celle de Saint Vincent sur les deux Communautés.
Ayez confiance, ne vous découragez pas, je serai avec vous !

Il y aura des victimes dans d'autres Communautés. (La Sainte Vierge avait les larmes aux yeux en disant cela).
Dans le clergé de Paris, il y aura des victimes, Monseigneur l'Archevêque mourra (à ces mots, ses larmes coulèrent de nouveau).
Mon enfant, la Croix sera méprisée, on la jettera par terre, on ouvrira de nouveau le côté de Notre Seigneur ; les rues seront pleines de sang ; le monde entier sera dans la tristesse.

(...) Je ne saurais dire combien de temps je suis restée auprès de la Sainte Vierge ; tout ce que je sais, c'est qu'après m'avoir parlé longtemps, elle s'en est allée, disparaissant comme une ombre qui s'évanouit.

Le 27 Novembre 1830, qui était un samedi et la veille du premier Dimanche de l'Avent, à cinq heures et demie du soir, faisant la méditation dans un profond silence, j'ai cru entendre, du côté droit du sanctuaire, comme le bruit d'une robe de soie.
J'aperçus alors la Sainte Vierge auprès du tableau de Saint Joseph ; sa taille était moyenne et sa figure si belle, qu'il me serait impossible d'en décrire la beauté.

Elle était debout, vêtue d'une robe blanc-aurore, de la forme qu'on appelle " à la Vierge ", c'est-à-dire montante et à manches plates.
La tête était couverte d'un voile blanc qui descendait de chaque côté jusqu'aux pieds. Elle avait les cheveux en bandeaux, et, par-dessus, une espèce de serre-tête garni d'une petite dentelle posée à plat sur les cheveux.
La figure était assez découverte, et les pieds reposaient sur un globe, ou mieux, une moitié de globe ; du moins, je n'en vis que la moitié.
Ses mains, élevées à la hauteur de la poitrine, tenaient d'une manière très aisée un autre globe.

Elle avait les yeux élevés vers le Ciel, et sa figure s'illumina pendant qu'elle offrait le globe à Notre Seigneur.

Tout à coup, ses doigts se sont remplis d'anneaux et de pierres précieuses très belles ... Les rayons qui en jaillissaient se reflétaient de tous côtés, ce qui l'enveloppait d'une telle clarté, que l'on ne voyait plus ni ses pieds, ni sa robe.
Les pierreries étaient plus ou moins grosses, et les rayons qui en sortaient étaient proportionnellement plus ou moins éclatants.

Je ne saurais dire ce que j'éprouvai, ni tout ce que j'ai appris en si peu de temps.

Comme j'étais occupée à la Contempler, la Sainte Vierge abaissa les yeux sur moi et une voix me dit au fond du cœur :
Ce globe que vous voyez représente le monde entier et particulièrement la France et chaque personne en particulier.

Et la Sainte Vierge ajouta : Voilà le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent, me faisant entendre ainsi combien elle est généreuse envers ceux qui la prient.
Dans ce moment, j'étais ou je n'étais pas ... je ne sais ... je jouissais ! Il se forma alors, autour de la Sainte Vierge, un tableau un peu ovale, sur lequel on lisait, écrites en lettres d'or, ces paroles :
O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.

Alors une voix se fit entendre qui me dit : faites, faites frapper une médaille sur ce modèle, toutes les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces ; en la portant au cou, les grâces seront abondantes pour les personnes qui la porteront avec confiance.

A l'instant le tableau m'a paru se retourner où j'ai vu le revers de la médaille ; inquiète de savoir ce qu'il fallait mettre du côté du revers de la médaille, après bien des prières, un jour, dans la méditation, il m'a semblé entendre une voix qui me disait : l'M et les deux cœurs en disent assez.
 

Ce 27 Novembre, l’Église Orthodoxe fête la Vierge Marie en son icône du signe. Nous allons voir que ces deux Fêtes sont intimement liées.

Vierge du signe1Vierge du signe. Faites par le Père Nicodème, qui est Prêtre-Moine Orthodoxe et iconographe.
Son adresse : "Les Mandariniers", 18 Avenue BELLEVUE, 06100 Nice - France
Email : nicodim1@hotmail.com
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http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9970/Fete-de-la-Vierge-Marie-en-son-icone-du-signe.html

Fête de la Vierge Marie en son icône du signe

Miracle commémoré chaque année

Novgorod en Russie possédait une icône de la Mère de Dieu sur le modèle byzantin de la Vierge du Signe.
Ce modèle représente Marie portant en médaillon, sur le devant, Le Christ enfant et Bénissant.

Son nom évoque le "signe de la Vierge enceinte" annoncé par le prophète Isaïe.
Le 27 Novembre 1150, la ville est assiégée.
Son Archevêque place l’icône au-dessus des remparts ; la Vierge est frappée d’une flèche, les ténèbres couvrent la ville et les ennemis doivent lever le siège.
Ce miracle est commémoré chaque année.

Six cent quatre vingt ans plus tard, la Mère de Dieu apparaît à une humble Religieuse, Sœur Catherine Labouré que nous fêterons demain, 28 Novembre et lui fait réaliser une médaille, la Médaille Miraculeuse, en raison des innombrables miracles qui lui sont attribués.

Voir aussi: Le site officiel de la chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse - Les apparitions un 27 novembre... - 27 novembre Fête de la Médaille Miraculeuse
- Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse... (Diocèse de Paris).


Réjouis-toi, Mère de Dieu, joie des anges et des hommes ; réjouis-toi, ferme espoir et protection de la ville ; réjouis-toi, car par ta puissance, nous terrassons nos ennemis ; réjouis-toi, Mère du soleil spirituel qui éclaire les fidèles et plonge les infidèles dans l’obscurité ; réjouis-toi, ô Vierge, louange des Chrétiens.

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Icoana Maicii Domnului „?arskoe Selo”

http://aux2tables-elisabeth.blogspot.com/2013/11/fete-de-la-vierge-marie-en-son-icone-du.html

Fête de la Vierge Marie en son icône du signe.

Cette icone est particulièrement  honorée chez nos Frères Orthodoxes.
Le vocable de cette icône semble avoir deux origines:

- La première dénomination de Signe, est rattachée par certains à la prophétie que fit Isaïe, concernant la Vierge qui devait enfanter: 
"Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : voici, la jeune fille est enceinte, elle va enfanter un fils et elle lui donnera le nom d'Emmanuel", faisant de cette icône, l'image prophétique de l'Incarnation.

-La seconde origine de la dénomination de Vierge du Signe, semble être liée à un miracle, signe de la protection maternelle de la Très Sainte Vierge Marie, au temps du siège de la cité de Novgorod, par les soldats de Souzdal en 1170.

Épuisés par une lutte inégale, les habitants de Novgorod placèrent leur espoir dans Le Seigneur et Sa Mère Toute Pure.
L'Archevêque Ioann, mû par une inspiration Divine, alla chercher l'icône de la Mère de Dieu dans l'Église du Sauveur, sur le Lac Il'Men, puis il l'apporta sur le murs de la ville, tandis que les fidèles, accourus sur le lieu de l'attaque ennemie, continuaient leur supplication éplorée.

Une flèche lancée par les troupes de Souzdal frappa l'image sacrée, qui se retourna vers Novgorod en laissant couler ses larmes sur la chape de l'Archevêque. Les ténèbres couvrent la ville et les ennemis doivent lever le siège.

C'est ainsi que l'icône miraculeuse donna aux assiégés le « Signe » que la Reine du Ciel priait Son Divin Fils pour la libération de la cité. Et Novgorod fut sauvée.

En souvenir de cet évènement, la Fête de la Vierge du Signe a été fixée au 27 Novembre.

Chapelle rue du bacEn ce même jour, l'on honore dans l'Église Catholique, les apparitions de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse à Sainte Catherine Labouré, Rue du Bac, à Paris en 1830, qui demanda la frappe de la célèbre médaille, qui du fait des innombrables prodiges, promis à ceux qui la porteraient, gagna rapidement son nom de Médaille Prodigieuse, ou Médaille Miraculeuse.

Ces Fêtes sont intimement liées, non seulement par la date mais par Marie, qui ne cesse de nous accorder des signes en tous genres, quand nous l'invoquons sous les doubles vocables fêtés ce 27 Novembre.
 

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http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20161127&id=284&fd=1

  Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

Entrée au noviciat depuis quelques jours seulement,  Ste Catherine Labouré  fut gratifiée de plusieurs faveurs célestes. La Très Sainte Vierge Marie daigna lui apparaître à six reprises.
La seconde apparition eut pour objet la manifestation de la Médaille Miraculeuse.

Voici en substance le rapport que la voyante en a fait à son confesseur, le Père Jean-Marie Aladel :
« Le 27 Novembre 1830, un samedi avant le Premier Dimanche de l'Avent, à cinq heures et demie du soir, j'étais à la chapelle quand il m'a semblé entendre du bruit du côté de l'épître, comme le froufrou d'une robe de soie.
Ayant regardé de ce côté-là, j'aperçus la Sainte Vierge. Elle était debout, habillée de blanc, une robe en soie blanche aurore à manches plates, un voile blanc qui descendait jusqu'en bas.

En-dessous du voile, j'ai aperçu Ses cheveux en bandeaux ; la figure était assez découverte et Ses pieds appuyés reposaient sur une boule.
Elle tenait aussi une boule dans Ses mains représentant le globe terrestre.
Ses mains étaient élevées à la hauteur de l'estomac, d'une manière très aisée et les yeux élevés vers le Ciel.

Sa figure était de toute beauté ; je ne pourrais la dépeindre. Et puis, tout à coup, j'ai aperçu des anneaux à Ses doigts revêtus de pierreries plus belles les unes que les autres ; leur éclat couvrait tout le bas et je ne voyais plus Ses pieds.

Aversm10 2A ce moment, il s'est formé un tableau un peu ovale autour de la Vierge Sainte, avec au haut, ces mots écrits en lettres d'or : "O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous".
Une voix se fit alors entendre qui me dit : “Faite frapper une médaille sur ce modèle ; toutes les personnes qui la porteront au cou recevront de grandes grâces. Les grâces seront abondantes pour tous ceux qui la porteront avec confiance.”    

  Revers10 2Le tableau se retourna soudain et je pus contempler le revers de la Médaille sur lequel était gravé le monogramme de la Sainte Vierge, composé de la lettre M, surmonté d'une Croix, avec une barre à la base. Au-dessous de cette lettre M, côte à côte, les deux Saints Cœurs de Jésus et de Marie. »
 
L'approbation officielle de l'Église, les merveilles opérées en si grand nombre, et enfin la prodigieuse humilité de la voyante garantissent l'authenticité de l'origine Céleste de la Médaille Miraculeuse.

Dans le courant de Décembre, Ste Catherine Labouré a une nouvelle apparition très semblable à celle du 27 Novembre, et au même moment, pendant l’Oraison du soir : la messagère choisie par l’Immaculée reçoit de nouveau l’ordre de faire frapper la Médaille par l’entremise de son Confesseur, le prudent Père Aladel.
Ce sera quand même fait en 1832 avec la permission de l’Archevêque de Paris, Monseigneur de Quélen.

Symbole suffisamment clair, cette Médaille nous rappelle que nous sommes des Chrétiens rachetés par un Dieu Crucifié en face de sa Mère douloureuse ; que nous sommes les enfants d’un Dieu qui nous aime, qui nous donne son Cœur et qui demande en retour le nôtre pour étendre son Royaume d’Amour et de Paix parmi les hommes, et en priorité parmi les plus souffrants, comme va le faire Sœur Catherine.
Méditons ce langage convaincant de la Médaille ! Elle est un saisissant raccourci de notre Foi Chrétienne.

P1030812 2Pour un approfondissement voir et lire :
>>> Chapelle rue du Bac - Paris

 

Vierge miraculeuse 2

http://medaillemiraculeuse.wordpress.com/2009/10/01/neuvaine-a-notre-dame-de-la-medaille-miraculeuse/.

Pendant un an, Sainte Catherine Labouré fut traitée de visionnaire par son directeur. Marie vint de nouveau la visiter en cet endroit et se plaignit de ce que la Médaille n’avait pas encore été frappée.
Dès son premier entretien avec le Père Aladel, Sœur Catherine lui avait fait promettre de ne jamais révéler son nom à qui que ce soit; elle-même garda inviolablement son secret.

Le Père Aladel confia ses scrupules à Monseigneur de Quélen, Archevêque de Paris. Le pieux prélat l’encouragea à faire frapper la Médaille, ce qui n’engageait en rien l’autorité ecclésiastique et ne pouvait que contribuer à faire honorer la Très Sainte Vierge Marie.

Le Père Aladel n’hésita plus et commanda vingt mille médailles.
En trois ans, plus de cinq millions de médailles furent vendues. Sa diffusion internationale fut accompagnée d’incessants prodiges, de guérisons et d’innombrables conversions
Pendant que la Médaille Miraculeuse inondait les cinq continents de ses inénarrables bienfaits, Sainte Catherine Labouré continuait de se dévouer dans l’obscurité au service des vieillards.

A l’âge de soixante-dix ans, juste avant de mourir, elle confia son secret à sa supérieure. L’approbation officielle de l’Église, les merveilles opérées en si grand nombre, et enfin la prodigieuse humilité de la voyante garantissent l’authenticité de l’origine Céleste de la Médaille Miraculeuse.

Copie 14

Premier jour de la neuvaine (Cliquer sur le lien pour prier la neuvaine entière).

La première apparition
Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830, la Sainte Vierge apparaît pour la première fois à Sainte Catherine Labouré que son Ange gardien réveille et conduit du dortoir jusqu’à la chapelle. « J’entends comme un bruit, comme le frou-frou d’une robe de soie, qui venait du côté de la tribune, auprès du tableau de Saint Joseph, qui venait se poser sur les marches de l’autel, du côté de l’Évangile, dans un fauteuil pareil à celui de Sainte Anne. (…)

Alors, regardant la Sainte Vierge, je n’ai fait qu’un saut auprès d’Elle, à genoux sur les marches de l’autel, les mains appuyées sur les genoux de la Sainte Vierge. Là, il s’est passé le moment le plus doux de ma vie. »

Ô Très Sainte Vierge, ô ma Mère, regardez mon âme avec Miséricorde, obtenez-moi un esprit d’Oraison qui me fasse toujours recourir à vous ; obtenez-moi les grâces que je vous demande et inspirez-moi surtout de vous demander les grâces que vous voulez le plus me donner.

Merechapel 2

http://missel.free.fr/Sanctoral/11/27.php.

Notre Dame de la médaille miraculeuse

Extrait du récit de l'apparition à Ste Catherine Labouré

En ce moment, je sentis l'émotion la plus douce de ma vie, et il me serait impossible de l'exprimer.
La Sainte Vierge m'expliqua comment je devais me conduire dans mes peines, et, me montrant de la main gauche le pied de l'autel, elle me dit de venir me jeter là et d'y répandre mon cœur, ajoutant que je recevrais là toutes les consolations dont j'aurais besoin.

Puis elle me dit encore : Mon enfant, je veux vous charger d'une mission ; vous y souffrirez bien des peines, mais vous les surmonterez à la pensée que c'est pour la gloire du Bon Dieu. Vous serez contredite, mais vous aurez la grâce, ne craignez point ; dites tout ce qui se passe en vous, avec simplicité et confiance. Vous verrez certaines choses ; vous serez inspirée dans vos oraisons, rendez-en compte à celui qui est chargé de votre âme.


Je demandai alors à la Sainte Vierge l'explication des choses qui m'avaient été montrées. Elle me répondit : Mon enfant, les temps sont très mauvais ; des malheurs vont fondre sur la France ; le trône sera renversé, le monde entier sera bouleversé par des malheurs de toutes sortes. (La Sainte Vierge avait l'air très peinée en disant cela). Mais venez au pied de cet autel : là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont, sur les grands et sur les petits.
Un moment viendra où le danger sera grand ; on croira tout perdu. Je serai avec vous, ayez confiance ; vous reconnaîtrez ma visite, la protection de Dieu et celle de saint Vincent sur les deux communautés. Ayez confiance, ne vous découragez pas, je serai avec vous !
Il y aura des victimes dans d'autres communautés. (La Sainte Vierge avait les larmes aux yeux en disant cela). Dans le clergé de Paris, il y aura des victimes, Monseigneur l'Archevêque mourra (à ces mots, ses larmes coulèrent de nouveau).
Mon enfant, la Croix sera méprisée, on la jettera par terre, on ouvrira de nouveau le côté de Notre Seigneur ; les rues seront pleines de sang ; le monde entier sera dans la tristesse.

(...) Je ne saurais dire combien de temps je suis restée auprès de la Sainte Vierge ; tout ce que je sais, c'est qu'après m'avoir parlé longtemps, elle s'en est allée, disparaissant comme une ombre qui s'évanouit.

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Le 27 Novembre 1830, qui était un samedi et la veille du premier Dimanche de l'Avent, à cinq heures et demie du soir, faisant la méditation dans un profond silence, j'ai cru entendre, du côté droit du sanctuaire, comme le bruit d'une robe de soie.
J'aperçus alors la Sainte Vierge auprès du tableau de saint Joseph ; sa taille était moyenne et sa figure si belle, qu'il me serait impossible d'en décrire la beauté.
Elle était debout, vêtue d'une robe blanc-aurore, de la forme qu'on appelle " à la Vierge ", c'est-à-dire montante et à manches plates.
La tête était couverte d'un voile blanc qui descendait de chaque côté jusqu'aux pieds. Elle avait les cheveux en bandeaux, et, par-dessus, une espèce de serre-tête garni d'une petite dentelle posée à plat sur les cheveux.
La figure était assez découverte, et les pieds reposaient sur un globe, ou mieux, une moitié de globe ; du moins, je n'en vis que la moitié. Ses mains, élevées à la hauteur de la poitrine, tenaient d'une manière très aisée un autre globe.
Elle avait les yeux élevés vers le ciel, et sa figure s'illumina pendant qu'elle offrait le globe à Notre Seigneur.

Tout à coup, ses doigts se sont remplis d'anneaux et de pierres précieuses très belles ... Les rayons qui en jaillissaient se reflétaient de tous côtés, ce qui l'enveloppait d'une telle clarté, que l'on ne voyait plus ni ses pieds, ni sa robe.
Les pierreries étaient plus ou moins grosses, et les rayons qui en sortaient étaient proportionnellement plus ou moins éclatants.

Je ne saurais dire ce que j'éprouvai, ni tout ce que j'ai appris en si peu de temps.

Comme j'étais occupée à la contempler, la Sainte Vierge abaissa les yeux sur moi et une voix me dit au fond du cœur : Ce globe que vous voyez représente le monde entier et particulièrement la France et chaque personne en particulier.
Et la Sainte Vierge ajouta : Voilà le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent, me faisant entendre ainsi combien elle est généreuse envers ceux qui la prient.
Dans ce moment, j'étais ou je n'étais pas ... je ne sais ... je jouissais ! Il se forma alors, autour de la Sainte Vierge, un tableau un peu ovale, sur lequel on lisait, écrites en lettres d'or, ces paroles : O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.


Alors une voix se fit entendre qui me dit : faites, faites frapper une médaille sur ce modèle, toutes les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces ; en la portant au cou, les grâces seront abondantes pour les personnes qui la porteront avec confiance.
A l'instant le tableau m'a paru se retourner où j'ai vu le revers de la médaille ; inquiète de savoir ce qu'il fallait mettre du côté du revers de la médaille, après bien des prières, un jour, dans la méditation, il m'a semblé entendre une voix qui me disait : l'M et les deux cœurs en disent assez.

Nd bach2wEn 1830, la Sainte Vierge apparaît à une novice des Filles de la Charité : Sœur Catherine Labouré.
Elle lui apparaîtra 3 fois (en la chapelle du 140 de la rue du bac à Paris). (Pour voir en grand format : nd-bach2w.jpg nd-bach2w.jpg).

http://nouvl.evangelisation.free.fr/medaille_miraculeuse.htm.

La Médaille Miraculeuse
Apparitions de Marie à Sainte Catherine Labouré
(1830)

En guise d’introduction…

Vers la fin de l'année 1841, un jeune banquier israélite, d'une famille distinguée de Strasbourg, Alphonse Ratisbonne, s'arrête à Rome lors d'un voyage vers l'Orient.
Ses dispositions religieuses sont très hostiles à l'Église Catholique, surtout depuis que son frère, Théodore, s'est converti au Catholicisme et a reçu le Sacerdoce.
Dans la Ville Sainte, il se rend chez un ami, Gustave de Bussière. En l'absence de celui-ci, son frère, Théodore de Bussière, Catholique fervent, le reçoit.
Au cours de la conversation, Alphonse laisse éclater son animosité contre la Foi Catholique et affirme son attachement inébranlable au judaïsme.
Sous l'inspiration de la grâce, M. de Bussière lui offre une médaille miraculeuse, en disant : « Promettez-moi de porter toujours sur vous ce petit cadeau que je vous supplie de ne pas refuser ». Alphonse accepte par politesse.

Quelques jours après, le 20 janvier 1842, les deux amis se rendent à l'église Saint-André delle Frate. M. de Bussière quitte un moment Alphonse pour s'entretenir avec un Prêtre.
Lorsqu'il revient, il trouve le jeune homme dans la chapelle de saint Michel, prosterné dans un profond recueillement. Après un moment, Alphonse tourne vers lui un visage baigné de larmes.
« J'étais depuis un instant dans l'église, dira-t-il plus tard, lorsque tout d'un coup je me suis senti saisi d'un trouble inexprimable. J'ai levé les yeux; tout l'édifice avait disparu à mes regards; une seule chapelle avait, pour ainsi dire, concentré toute la lumière, et au milieu de ce rayonnement, a paru, debout sur l'autel, grande, brillante, pleine de majesté et de douceur, la Vierge Marie, telle qu'elle est sur ma médaille; une force irrésistible m'a poussé vers elle. La Vierge m'a fait signe de la main de m'agenouiller, elle a semblé me dire : C'est bien! Elle ne m'a point parlé, mais j'ai tout compris ».
Le 31 janvier, Alphonse reçoit le Baptême. Plus tard, il deviendra Prêtre. En attendant, s'étant renseigné sur l'origine de la Médaille Miraculeuse, il souhaite rencontrer Sœur Catherine Labouré, la religieuse qui en a reçu la révélation.
Mais c'est compter sans la profonde humilité de cette dernière qui désire rester inconnue et refuse l'entrevue.

Où trouver la force ?

La religieuse si discrète qui, elle aussi, a vu la Très Sainte Vierge, et que le Pape Pie XII appellera la Sainte du silence, est née le 2 mai 1806 au village de Fain-les-Moutiers (Bourgogne). Elle a reçu le lendemain, à son Baptême, le prénom de Catherine. Son père, Pierre Labouré, est un cultivateur aisé. Catherine est la huitième de dix enfants.
Elle n'a que neuf ans lorsque sa mère meurt à 46 ans, le 9 octobre 1815. Catherine grimpe sur une chaise, se hausse sur la pointe des pieds, atteint la statue de la Très Sainte Vierge qui domine sur un meuble et, tout en larmes, la supplie de lui tenir lieu de maman. Monsieur Labouré rappelle l'aînée de ses filles, Marie-Louise, 20 ans, qui est à Langres chez une tante, pour remplacer sa mère à la ferme.
Le 25 janvier 1818, Catherine fait sa première Communion avec beaucoup de ferveur. Marie-Louise, constatant la maturité précoce de sa sœur, l'initie aux travaux du ménage afin de réaliser sans plus attendre son projet de se donner à Dieu.
D'un ton décidé, Catherine dit alors à Tonine, sa plus jeune sœur : « À nous deux, nous ferons marcher la maison ».
Voilà donc Catherine reine dans cette grande ferme. Le matin, elle est la première levée. Sa principale fonction quotidienne est de préparer et servir les trois repas. La fermière est servante; elle paie de sa personne plus que tout autre.
 Il lui faut aussi s'occuper des bêtes. Catherine trait les vaches, matin et soir ; elle distribue le fourrage et conduit le troupeau à l'abreuvoir municipal. Elle verse aux porcs une soupe épaissie, ramasse les œufs au poulailler, s'occupe des 700 à 800 pigeons qui se posent familièrement sur elle alors qu'elle leur lance généreusement du grain.
Avec cela, elle va tirer l'eau au puits, fait la lessive, pétrit la farine pour faire le pain, se rend le jeudi au marché à Montbard (15 km), etc.
Durant les longues soirées d'hiver, la veillée se fait devant le feu de la cheminée: nouvelles, souvenirs, contes, puis prière du soir. Le dimanche, Catherine visite les pauvres et les malades.
D'où lui vient cette capacité d'assumer une tâche écrasante ? Son secret est caché dans ses échappées hors de la ferme.
Elle disparaît un bon moment chaque jour pour aller à l'église, toute proche, prier longuement sur les dalles froides.
Le tabernacle est vide, car le village est sans Prêtre depuis la Révolution. Mais la présence du Seigneur se révèle au fond du cœur de la jeune fille. C'est là qu'elle trouve la force de faire bon visage et bon service. « Les Prières n'avancent pas l'ouvrage, c'est du temps perdu », disent parfois les voisines. Catherine ne s'en soucie guère ; elle prie, et le travail est fait à temps. Son désir profond est d'être Religieuse.
Un rêve vient la confirmer dans sa vocation. Elle voit un Prêtre âgé, très bon, qui la regarde avec insistance... puis elle se trouve, toujours en rêve, au chevet d'une malade. Le vieux Prêtre, encore présent, lui dit : « Ma fille, c'est bien de soigner les malades... Un jour vous viendrez à moi. Dieu a des desseins sur vous, ne l'oubliez pas ».
Cependant pour devenir Religieuse, il faudrait savoir lire et écrire. Une cousine se propose de prendre Catherine à Châtillon-sur-Seine dans un pensionnat réputé qu'elle dirige. Tonine, qui a maintenant 16 ans, est capable d'assumer les tâches de la ferme. Malgré ses réticences, M. Labouré laisse partir Catherine.

« Je ne change pas ! »

À Châtillon-sur-Seine, la jeune fille rend visite aux Filles de la Charité, et elle reconnaît avec étonnement sur un portrait le Prêtre qui lui est apparu en songe.
« Qui est-ce ? demande-t-elle ? C'est notre bon Père saint Vincent de Paul », lui répond une religieuse. Elle se tait; mais cette fois elle est sûre que Dieu la veut Fille de la Charité. Lorsqu'elle atteint l'âge de la majorité de l'époque, 21 ans, elle annonce à son père sa décision de se consacrer à Dieu.
M. Labouré s'y oppose formellement : il a déjà donné une fille à Dieu, cela suffit. Et puis, Catherine est utile, elle est gaie, elle ne boude pas les fêtes des villages des environs, et on l'a même demandée en mariage.
Mais la jeune fille est déterminée : « Je ne veux pas me marier ».
Tonine insiste, et Catherine lui répond : « Je te l'ai dit, je ne me marierai jamais. Je suis fiancée à Notre-Seigneur. ? Tu ne changes pas d'avis, alors, depuis tes douze ans ? - Non, je ne change pas ».
Après avoir patienté quelques mois, Catherine obtient enfin l'accord de son père. Le 21 avril 1830, elle se rend rue du Bac, à Paris, pour y commencer son noviciat chez les Filles de la Charité.
Dès les premiers mois de sa vie religieuse, elle est favorisée de grâces exceptionnelles : Jésus se montre à elle dans le Saint-Sacrement pendant la Messe; le Cœur de saint Vincent de Paul lui apparaît; elle a le pressentiment d'une Révolution, toute proche.
Elle relate tout à son confesseur, M. Aladel, Prêtre lazariste, qui, dubitatif, l'invite au calme et à l'oubli.

Medaille 27 nov 1831(Pour voir en grand format: medaille-27-nov-1830.jpg medaille-27-nov-1830.jpg).

Au cours de la nuit du 18 au 19 Juillet, Sœur Catherine est réveillée par un appel : « Ma Sœur ! Ma Sœur ! »
Un petit enfant de 4 à 5 ans, habillé de blanc, est là : « Levez-vous vite et venez à la chapelle, la Sainte Vierge vous attend ! ? Mais on va m'entendre ! ? Soyez tranquille, il est 11 heures et demie, tout le monde dort ».

Elle s'habille et suit l'enfant qui émet des rayons de lumière partout où il passe. Dans la chapelle, tous les cierges et flambeaux sont allumés. Au bout d'un moment, Sœur Catherine voit une grande Dame qui, après s'être prosternée devant le Tabernacle, vient s'asseoir dans un fauteuil.

D'un bond elle est près d'elle, à genoux, les mains appuyées sur les genoux de la Sainte Vierge : « Mon enfant, lui dit Marie, le Bon Dieu veut vous charger d'une mission qui vous causera bien de la peine... Il faudra tout dire à votre confesseur. Des malheurs vont fondre sur la France... Venez au pied de cet autel. Là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur. On croira tout perdu. Mais je serai là avec vous. Ayez confiance, vous connaîtrez ma visite et la protection de Dieu, et celle de saint Vincent sur vos communautés ».

Quand Marie s'en va, vers 2 heures du matin, c'est comme une lumière qui s'éteint. Sœur Catherine retourne se coucher sous la conduite du petit enfant. Elle ne se rendort pas : cela prouve qu'elle n'a pas rêvé.

M. Aladel, informé, ne voit en tout cela qu'« illusion » et « imagination ». La prophétie d'une nouvelle révolution lui paraît invraisemblable : la France est prospère et en Paix.

Mais la révolution éclate soudain, les 27 et 28 juillet. Les émeutiers poursuivent Prêtres et Religieuses. Cependant, la violence s'arrête à la porte des Maisons fondées par Saint Vincent de Paul.
Le 27 Novembre suivant, pendant l'Oraison du soir, Sœur Catherine voit apparaître un tableau représentant la Sainte Vierge : Marie tend les bras vers elle, et il sort de ses mains des rayons de lumière d'un éclat ravissant.
Au même instant, une voix se fait entendre : « Ces rayons sont les symboles des grâces que Marie obtient aux hommes ».

Autour du tableau, Sœur Catherine lit, en caractères d'or, l'invocation suivante : « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».
Puis le tableau se retourne et au verso, paraissent la lettre M, initiale de « Marie », surmontée d'une Croix et, au bas, les saints Cœurs de Jésus et de Marie.

La voix précise très distinctement : « Il faut faire frapper une médaille sur ce modèle, et les personnes qui la porteront indulgenciée et qui feront avec piété cette courte invocation, jouiront d'une protection toute spéciale de la Mère de Dieu ».

Sœur Catherine rapporte tout à M. Aladel qui la reçoit fort mal : « Pure illusion ! Si vous voulez honorer Notre-Dame, imitez ses vertus, et gardez-vous de l'imagination ! »
Maîtresse d'elle-même, la Sœur se retire, calme, et sans s'inquiéter davantage.
Mais le choc a été rude.

Des pierreries mystérieuses

En Décembre 1830, Marie apparaît une troisième fois à Sœur Catherine et lui montre le tableau représentant la médaille. Aux doigts de la Très Sainte Vierge brillent des pierreries d'où partent vers la Terre des rayons lumineux.
Mais, de certaines pierreries il ne sort pas de rayons : « Ces pierreries d'où il ne sort rien, ce sont les grâces que l'on oublie de me demander », dit la Vierge Marie.

Puis, elle ajoute : « Vous ne me verrez plus, mais vous entendrez ma voix pendant vos Oraisons ».
Sœur Catherine se trouve prise entre la demande renouvelée de la Sainte Vierge et l'Obéissance à son Confesseur qui ne veut plus entendre parler de ces « imaginations ». Notre-Dame n'ayant rien urgé, elle opte pour le silence.

Le 30 Janvier 1831, elle prend l'habit et on l'affecte à l'hospice d'Enghien, dans un faubourg de Paris.
Là, elle est à son affaire : le poulailler, le jardin, les pigeons, plus tard les vaches. Mais la voix intérieure la presse de faire frapper la médaille.

M. Aladel, à nouveau pressenti, soumet le « cas » à un confrère. Ils s'en rapportent tous deux à Mgr de Quélen, Archevêque de Paris.
L'apparition de Marie dans le mystère de son Immaculée Conception rencontre chez le prélat un attrait profond :
« Nul inconvénient à frapper la Médaille, elle n'a rien que de conforme à la Foi et à la Piété. On n'a pas à préjuger de la nature de la vision, ni à en divulguer les circonstances. Qu'on diffuse cette médaille tout simplement. Et l'on jugera de l'arbre à ses fruits ».

Dix millions de médailles

Rassuré, M. Aladel commande des médailles à un graveur parisien, et il ébruite le récit des Apparitions, sans nommer la Sœur qui en a été favorisée.
Les 1500 premiers exemplaires de la médaille sont livrés le 30 Juin 1832. Très rapidement les miracles se multiplient, au point que, dès Février 1834, la Médaille est couramment qualifiée de “miraculeuse”.

En 1839, plus de 10 millions d'exemplaires en ont déjà été répandus. Des récits de guérisons arrivent des États-Unis, de Pologne, de Chine, de Russie...

Sœur Catherine est dans l'action de grâces ; la bonne nouvelle annoncée par Isaïe redevient actuelle : Les aveugles voient, les boiteux marchent, les pauvres sont évangélisés.
La Médaille est une “Bible” des pauvres, le signe d'une présence, celle de Marie, dans la Lumière du Christ, à l'ombre de la Croix. Les bienfaits de la protection mariale se font sentir d'une manière toute spéciale dans les familles religieuses fondées par saint Vincent de Paul, notamment par l'affluence des vocations.

Les succès incomparables de la Médaille Miraculeuse manifestent le plaisir que Notre-Seigneur prend à voir sa Mère ainsi honorée.

Au jour de l'Annonciation, l'ange Gabriel l'a saluée comme pleine de grâce (Lc 1, 28). Dans l'expression pleine de grâce, qui a presque la valeur d'un nom, le nom que Dieu donne à Marie, l'Église a reconnu le privilège de l'Immaculée Conception, dogme proclamé solennellement, en 1854, par le Pape Pie IX :
« Nous déclarons, nous prononçons et définissons que la doctrine qui affirme que la Bienheureuse Vierge Marie, dès le premier instant de sa conception, par grâce et par privilège spécial de Dieu tout-puissant, en considération des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, fut préservée de toute tache du péché originel, est une doctrine révélée par Dieu, et que, pour cette raison, elle doit être fermement et constamment crue par tous les fidèles » (Bulle Ineffabilis Deus, 8 décembre 1854).

Depuis la chute d'Adam, le péché le plus grand de tous les maux, emporte l'humanité comme un torrent ; cependant il s'arrête devant le Rédempteur et sa fidèle Collaboratrice, Marie. Mais il y a une différence notable : Le Christ est totalement Saint en vertu de la grâce qui, dans son Humanité, dérive de sa Personne Divine ; Marie est toute Sainte en vertu de la grâce reçue par les mérites de Jésus-Christ.
Celle qui allait devenir Mère du Sauveur et Mère de Dieu devait être pure de toute souillure. Ainsi, Marie a été rachetée d'une façon admirable : non pas à travers la libération du péché, mais à travers la préservation du péché.

L'exemption du péché originel comporte comme conséquence l'immunité de la concupiscence, tendance désordonnée qui provient du péché et pousse au péché.
La Très Sainte Vierge Marie, fidèle à la Grâce de sa Conception Immaculée, n'a cessé de grandir en sainteté, sans jamais tomber dans aucune faute, même vénielle. « C'est pour cela que Marie représente, pour les croyants, le signe lumineux de la Miséricorde Divine et un guide sûr vers les hauts sommets de la perfection évangélique et de la sainteté »
(Jean-Paul II, 19 Juin 1996).

Les précautions de l'Humilité

L'ascension vers les « hauts sommets de la perfection » suppose la vertu d'Humilité, si chère à la Vierge Marie.
Devant le torrent des grâces obtenues par la Médaille Miraculeuse, Sœur Catherine se comporte elle aussi, en vraie fille de Saint Vincent, avec une Humilité déconcertante.
Monseigneur de Quélen avait autorisé discrètement la diffusion de la Médaille.
Mais bientôt, il décide d'ouvrir un procès officiel afin d'avaliser le mouvement de grâces qui s'est produit.

Cependant, lorsqu'il demande à voir Sœur Catherine, fût-ce le visage couvert, il essuie un refus devant lequel il s'incline. « La répugnance de la Sœur à comparaître est le fait de sa seule humilité », dira M. Aladel.
On se contentera donc du témoignage du Confesseur, lui-même autorisé par la voyante à révéler les faits. Quant à Sœur Catherine, elle s'efforcera toute sa vie de garder l'incognito, déjouant de son mieux par sa finesse paysanne, les questions indiscrètes.

En attendant, elle poursuit son travail, transformant peu à peu le jardin de la maison d'Enghien en une petite ferme.
Elle sert aussi à la cuisine, puis à la lingerie et à la porterie, recevant les pauvres avec une grande délicatesse, soignant leurs corps mais aussi leurs âmes, selon le conseil de Monsieur Vincent.
Cependant, sa principale fonction est de s'occuper des vieillards-hommes. La tâche n'est certes pas facile, car il lui faut tenir tête aux anciens gardes-chasse, valets de chambre, maîtres d'hôtel, portiers, nostalgiques de leurs livrées d'or. Elle s'applique surtout à aimer ses vieillards, laissant paraître une certaine préférence pour les plus désagréables, comme s'ils avaient droit à des attentions particulières.
(…)
Dieu le Père ayant envoyé Son Fils au monde par Marie, c'est aussi par Marie que les hommes s'approchent de Jésus, obtiennent le pardon de leurs fautes et mènent à bonne fin le travail de leur sanctification.
Nous prions la Très Sainte Vierge ainsi que Saint Joseph, pour vous et tous ceux qui vous sont chers, vivants et défunts.
Dom Antoine Marie osb, Abbé.

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http://www.chapellenotredamedelamedaillemiraculeuse.com/prions/
Prière de Jean-Paul II à la Chapelle et photos

Prière de Saint Jean Paul II à la Chapelle

« Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous »

Telle est la Prière que tu as inspirée, ô Marie, à Sainte Catherine Labouré, en ce lieu même, voilà cent cinquante ans; et cette invocation, désormais gravée sur la Médaille, est maintenant portée et prononcée par tant de fidèles dans le monde entier! […]

Tu es bénie entre toutes les femmes!
Tu as été associée intimement à toute l'œuvre de notre Rédemption, associée à la Croix de notre Sauveur; ton cœur a été transpercé, à côté de Son Cœur. Et maintenant, dans la Gloire de Ton Fils, tu ne cesses d'intercéder pour nous, pauvres pécheurs.
Tu veilles sur l'Église dont tu es la Mère. Tu veilles sur chacun de tes enfants. Tu obtiens de Dieu, pour nous, toutes ces grâces que symbolisent les rayons de lumière qui irradient de tes mains ouvertes, à la seule condition que nous osions Te les demander, que nous approchions de Toi avec la confiance, la hardiesse, la simplicité d'une enfant.
Et c'est ainsi que Tu nous mènes sans cesse vers Ton Divin Fils.

Jean-Paul II (1980)

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Date de dernière mise à jour : 27/11/2023

Commentaires

  • Epiphane

    1 Epiphane Le 24/11/2016

    Bonjour à vous!!!
    Je suis ivoirien et je réside à Abidjan. Depuis quelque temps j'ai pu entré en possession d'une médaille de de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse. Mais ayant fait des recherches à propos de la médaille j'ai remarqué qu'elle était fausse à cause de la disposition des étoiles et aussi que, sur la médaille on ne voit pas Marie écraser la tête du serpent. J'ai essayé d'obtenir une autre médaille et constat fait toutes les médailles sont pareille fausse!
    Pourtant je veux obtenir une médaille une vraie!!!
    Surtout que la fête de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse est pour bientôt.
    Aidez moi SVP!!!
    Aidez nous.
    Merci!!!(^.^)!!![/image]
  • Matthieu Jeannet

    2 Matthieu Jeannet Le 10/05/2019

    Je m'appelle Matthieu et je travaille pour Hozana.org, réseau social de prière chrétien, qui rassemble 300 000 priants et permet à chacun de rejoindre des communautés de prière autour de propositions spirituelles.

    Dans le but d'évangéliser sur internet, nous sommes entrain de créer un grand guide de la prière, pour apprendre à prier et pour découvrir ou redécouvrir toute la richesse de la prière catholique : les prières aux saints, le chapelet, la liturgie des heures, l'oraison...

    Nous avons notamment un article sur une Neuvaine de prière à l’Immaculée Conception, sur le Je vous salue Marie et sur une Prière du soir à Marie. Et j'ai pensé que celui-ci pourrait vous intéresser et intéresser vos lecteurs. Accepteriez-vous de faire un lien vers cet article depuis votre site, afin de nous aider à faire connaître la prière à la Vierge Marie ? Vous pourriez par exemple insérer le lien dans le corps de texte de votre page consacrée à la Vierge Marie sur l'expression "Vierge Marie" etc, ou rajouter une phrase en bas de page du type "Découvrir pourquoi et comment prier la Vierge Marie".

    Sinon, pourquoi pas un widget de Prions Marie qui défait les nœuds ?

    Il serait pertinent d'insérer le widget ou le lien de cette neuvaine sur (et / ou) :

    · Votre home page

    · Votre page consacrée à Sainte Marie.

    Cette communauté permanente vous permet de prier Sainte Marie toute l'année.

    Pour installer le widget, il suffit simplement d’ajouter une ligne de code dans les codes sources de votre site. C'est très simple ! Ainsi, la communauté de prière sera directement affichée sur votre page internet et vos visiteurs y auront directement accès. Exemple du widget installé sur le site Oraweb.



    Veuillez trouver le mode d'emploi d'installation de ce widget en pièce jointe. Je suis également à votre disposition et vous pouvez me contacter directement au 06 38 53 25 17 pour toute question.



    Dans l'attente de votre réponse, je vous remercie vivement,

    Cordialement,

    Matthieu

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