Savoir faire appel à Dieu.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES

 

Savoir faire appel à Dieu.


Pour cette troisième Réflexion, il y a deux jours, en attendant l’Eucharistie du Samedi soir, je me suis senti poussé à lire une Parole de L’Evangile, et je l’ai reçue en ouvrant un livre des Révélations de Jésus à Maria Valtorta. Je suis tombé sur « La tempête apaisée ».

(Matthieu 8 23-27…Marc 4 35-41…Luc 8 22-25).

Je vous la livre, avec le commentaire qu’en fait Jésus ensuite.

La tempête apaisée.

C'est à cette époque que se produit un évènement qui impressionne grandement  les apôtres. Jésus, rompu de fatigue, dort dans la barque qui les transporte. La tempête se lève. "Seigneur, au secours !" - "Pourquoi avez-vous peur, hommes de peu de foi ?" Et il commande aux éléments qui, immédiatement, se calment.
"Qui est-il pour que la mer et les vents lui obéissent ?" se demandent les apôtres.


Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 3, chapitre 45 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé)… (3.45) 

Pierre et André observent le ciel et le lac et se disposent à manœuvrer pour accoster. Mais le vent s'abat sur le lac, et en quelques minutes, tout bouillonne et écume.

Les flots qui s'entrechoquent et heurtent le bateau, l'élèvent, l'abaissent, le retournent en tous sens, empêchent la manœuvre du gouvernail comme le vent gêne celle de la voile qu'il faut carguer.

Jésus dort. Ni les pas, ni les voix excitées des disciples, ni non plus le sifflement du vent et le choc des vagues contre les flancs du bateau et la proue ne l'éveillent. Ses cheveux flottent au vent et il reçoit quelques embruns.

Mais Lui dort. Jean va de la proue à la poupe et le couvre de son manteau qu'il a tiré de dessous une tablette. Il le couvre avec un délicat amour.

 

La tempête devient de plus en plus brutale. Le lac est noir comme si on y avait versé de l'encre, strié par l'écume des vagues. La barque engloutit de l'eau et se trouve poussée au large par le vent.

Les disciples suent à la manœuvre et pour écoper l'eau que les vagues projettent. Mais cela ne sert à rien. Eux maintenant pataugent dans l'eau qui leur arrive à mi-jambe et la barque ne cesse de s'alourdir.

Pierre perd son calme et sa patience. Il donne le gouvernail à son frère, et en titubant va vers Jésus qu'il secoue vigoureusement. Jésus s'éveille et lève la tête.

 

"Sauve-nous, Maître, nous périssons !" Lui crie Pierre (il lui faut crier pour se faire entendre).

Jésus regarde son disciple fixement, il regarde les autres et puis il regarde le lac :

"As-tu foi que je puisse vous sauver ?"

 

"Vite, Maître" crie Pierre, alors qu'une vraie montagne d'eau, partant du milieu du lac se dirige rapidement sur la pauvre barque. On dirait une trombe tant elle est élevée et effrayante.

Les disciples qui la voient venir s'agenouillent et s'agrippent où et comme ils peuvent, persuadés que c'est la fin.

Jésus se lève, debout sur la tablette de la proue. Sa figure blanche se détache sur la tempête livide. Il étend les bras vers la lame et dit au vent : "Arrête et tais-toi" et à l'eau : "Calme-toi. Je le veux."

Alors l'énorme vague se dissout en écume qui retombe sans dégâts. Un dernier rugissement qui s'éteint en un murmure, comme était le sifflement du vent qui se change en un soupir. Et sur le lac pacifié revient la sérénité du ciel et l'espérance et la foi dans le cœur des disciples.

 

La majesté de Jésus je ne puis la décrire. Il faut la voir pour la comprendre. Et je la goûte en mon intime, car elle m'est toujours présente et je revois comme était tranquille le sommeil de Jésus et comme était puissant son empire sur les vents et les flots.

 

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 3, chapitre 46 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé)… (3.46) 

"Les malheurs servent à vous persuader de votre néant"

 

Jésus dit ensuite : « Je ne te commente pas l'Évangile dans le sens où tous le commentent. Je vais t'éclairer ce qui précède le passage de l'Évangile.

Pourquoi est-ce que je dormais ? Est-ce que par hasard je ne savais pas que la bourrasque allait arriver ? Oui, Je le savais. J'étais seul à le savoir. Et alors, pourquoi est-ce que je dormais ?

Les apôtres étaient des hommes, Maria. Animés de bonne volonté, mais encore seulement des "hommes".

L'homme se croit toujours capable de tout. Quand, ensuite, il est réellement capable dans une chose, il est plein de suffisance et d'attachement à son "savoir faire".

 

Pierre, André, Jacques et Jean étaient de bons pêcheurs et pour ce motif ils se croyaient insurpassables dans la manœuvre des bateaux.

Moi, pour eux, j'étais un grand "Rabbi" mais une nullité comme marin. C'est pourquoi ils me jugeaient incapable de les aider et, quand ils montaient dans la barque pour traverser la mer de Galilée, ils me priaient de rester assis parce que j'étais incapable d'autre chose.

Leur affection aussi y était pour quelque chose, et ils ne voulaient pas m'imposer des fatigues matérielles.

Mais l'attachement à leur "savoir faire" dépassait encore l'affection.


Je ne m'impose que dans des cas exceptionnels, Maria. Généralement je vous laisse libres et j'attends.

Ce jour-là j'étais fatigué et on me priait de me reposer c'est-à-dire de les laisser faire, eux qui étaient si capables. Alors je me mis à dormir.

Dans mon sommeil se mêlait aussi cette constatation de ce que l'homme est "homme" et qu'il veut agir par lui-même sans se rendre compte que Dieu ne demande qu'à l'aider.   

 

En ces "sourds spirituels" en ces "aveugles spirituels" je voyais tous les sourds et aveugles spirituels qui pendant des siècles et des siècles iraient à leur ruine pour vouloir agir par eux-mêmes", alors que je suis penché sur leurs besoins en attendant qu'ils m'appellent à l'aide.

 

Quand Pierre cria : "Sauve-nous !" mon amertume tomba comme un caillou qu'on laisse aller. Je ne suis pas "homme", je suis le Dieu-Homme.

Je n'agis pas comme vous agissez. Vous, quand quelqu'un a repoussé votre conseil ou votre aide, et que vous le voyez dans l'embarras, même si vous n'êtes pas assez méchants pour vous en réjouir, vous l'êtes assez pour rester dédaigneux, indifférents, à le regarder sans vous émouvoir de son appel à l'aide.

Par votre attitude, vous lui faites comprendre : "Quand j'ai voulu t'aider, tu n'as pas voulu ? Maintenant, débrouille-toi".

Mais Moi, je suis Jésus. Je suis le Sauveur. Et je sauve, Maria. Je sauve toujours dès qu'on m'appelle.

 

Les pauvres hommes pourraient objecter : "Et alors pourquoi permets-tu aux tempêtes isolées ou généralisées de se former ?"

Si, par ma puissance, je détruisais le mal, quelque il soit, vous arriveriez à vous croire les auteurs du Bien qui en réalité serait un don de ma part et vous ne vous souviendriez plus jamais de Moi. Jamais plus.

Vous avez besoin, pauvres fils, de la douleur pour vous rappeler que vous avez un Père. Comme le fils prodigue qui se rappela qu'il avait un père quand il eut faim.

 

Les malheurs servent à vous persuader de votre néant, de votre déraison, cause de tant d'erreurs, et de votre méchanceté, cause de tant de deuils et de douleurs, de vos fautes, cause de punitions que vous vous donnez à vous -mêmes, et de mon existence, de ma puissance, de ma bonté.

Voilà ce que vous dit l'Évangile d'aujourd'hui. "Votre" Évangile de l'heure présente, pauvres fils.

Appelez-moi. Jésus ne dort que parce qu'il est angoissé de vous voir sans amour pour Lui. Appelez-moi et je viendrai. »

 

J’aimerais compléter ce passage de la tempête apaisée, où Jésus nous reproche (les hommes en général … (à chacun de se sentir concerné ou pas !!!!) de penser savoir tout faire par nous-même, sans avoir besoin de Dieu, et surtout, sans vouloir lui demander Son aide.

 

On retrouve cet appel de Dieu (à faire appel à Lui) dans le passage où Jésus vient à la rencontre des apôtres, en marchant sur les eaux. (Matthieu 14 22-33…Marc 6 45-52).

Je vous la livre, avec le commentaire qu’en fait Jésus ensuite.

Jésus marche sur les eaux.

Après la multiplication des pains, Jésus est resté seul à prier. Il rejoint la barque des apôtres. "Ordonnes que je vienne à toi" dit Pierre impulsif. Mais il a préjugé de ses forces. Il s'enfonce avant d'être rattrapé par Jésus : "homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté et voulu ne compter que sur tes forces ?".


Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 4, chapitre 137 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé)… (4.137) 

Jésus sort de sa méditation. Il se lève. Il regarde le lac. Il y cherche, à la lumière des étoiles qui restent et de l'aube malade, et il voit la barque de Pierre qui avance péniblement vers la rive opposée, mais n'y arrive pas.

Jésus s'enveloppe étroitement dans son manteau dont il relève le bord, qui traîne et qui le gênerait dans la descente, sur sa tête, comme si c'était un capuchon, et il descend rapidement, non par la route qu'il avait suivie mais par un sentier rapide qui rejoint directement le lac. Il va si vite qu'il semble voler.

Il parvient à la rive fouettée par les vagues qui font sur la grève une bordure bruyante et écumeuse. Il poursuit rapidement son chemin comme s'il ne marchait pas sur l'élément liquide tout agité, mais sur un plancher lisse et solide.

Maintenant Lui devient lumière. Il semble que le peu de lumière qui arrive encore des rares étoiles qui s'éteignent et de l'aube orageuse se concentre sur Lui et elle forme une sorte de phosphorescence qui éclaire son corps élancé.

Il vole sur les flots, sur les crêtes écumeuses, dans les replis obscurs entre les vagues, les bras tendus en avant avec son manteau qui se gonfle autour des joues et qui flotte, comme il peut, serré comme il est autour du corps, avec un battement d'ailes.

 

Les apôtres le voient et poussent un cri d'effroi que le vent apporte à Jésus.

« Ne craignez pas. C'est Moi. » La voix de Jésus, malgré le vent contraire, se répand sans difficulté sur le lac.

« Est-ce bien Toi, Maître ? » demande Pierre. « Si c'est Toi, dis-moi de venir à ta rencontre en marchant comme Toi sur les eaux. »

Jésus sourit : « Viens » dit-il simplement, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde de marcher sur l'eau.

Et Pierre, demi-nu comme il est avec une courte tunique sans manches, fait un saut par-dessus bord et va vers Jésus.

Mais, quand il est à une cinquantaine de mètres de la barque et à peu près autant de Jésus, il est pris par la peur.

Jusque là, il a été soutenu par son élan d'amour. Maintenant l'humanité a raison de lui et...il tremble pour sa vie.

Comme quelqu'un qui se trouve sur un sol qui se dérobe ou sur des sables mouvants, il commence à chanceler, à s'agiter, à s'enfoncer. Plus il s'agite et tremble de peur, plus il s'enfonce.

 

Jésus s'est arrêté, et le regarde. Sérieux, il attend mais il ne lui tend même pas la main. Il garde ses bras croisés. Il ne fait plus un pas et ne dit plus un mot.

Pierre s'enfonce. Disparaissent les chevilles, puis les jambes, puis les genoux. Les eaux arrivent à l'aine, la dépassent, montent vers la ceinture.

La terreur se lit sur son visage. Une terreur qui paralyse aussi sa pensée. Ce n'est plus qu'une chair qui a peur de se noyer. Il ne pense même pas à se jeter à l'eau. A rien. Il est hébété par la peur.

Finalement, il se décide à regarder Jésus. Et il suffit qu'il le regarde pour que son esprit commence à raisonner, à saisir où se trouve le salut. « Maître, Seigneur, sauve-moi. »

 

Jésus desserre ses bras et, comme s'il était porté par le vent et par l'eau, il se précipite vers l'apôtre et lui tend la main en disant :

« Oh ! Homme de peu de foi. Pourquoi as-tu douté de Moi ? Pourquoi as-tu voulu agir tout seul ? »

Pierre, qui s'est agrippé convulsivement à la main de Jésus, ne répond pas. Il le regarde pour voir s'il est en colère, il le regarde avec un reste de peur qui se mêle au repentir qui s'éveille.

 

Mais Jésus sourit et le tient étroitement par le poignet jusqu'à ce que, après avoir rejoint la barque, ils en franchissent le bord et y entrent.

Et Jésus commande : « Allez à la rive. Lui est tout trempé. » Et il sourit en regardant le disciple humilié.


Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 4, chapitre 138 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé)… (4.138)

"Si vous avez la foi, je viens et je vous soustrais au danger"

Jésus dit :

« Bien des fois, je n'attends même pas qu'on m'appelle quand je vois un de mes fils en danger. Et bien des fois j'accours aussi pour celui qui est envers Moi un fils ingrat.

Vous dormez, ou bien vous êtes pris par les occupations de la vie, par les soucis de la vie.

 

Moi, je veille et je prie pour vous. Ange de tous les hommes, je me tiens penché sur vous et rien ne m'est plus douloureux que de ne pouvoir intervenir parce que vous refusez mon secours, en préférant agir par vous-mêmes ou, ce qui est pire, en demandant de l'aide au Mal.

 

Comme un père qui s'entend dire par un fils : "Je ne t'aime pas. Je ne veux pas de Toi. Sors de ma maison", je reste humilié et affligé comme je ne l'ai pas été pour les blessures.

Mais si seulement vous ne me commandez pas : "Va-t-en" et si vous êtes seulement distraits par la vie, je suis l'Eternel Veilleur, prêt à venir...avant même d'être appelé.

 

Et si j'attends que vous me disiez une parole, parfois je l'attends, c'est pour m'entendre appeler. Quelle caresse, quelle douceur de m'entendre appeler par les hommes ! Sentir qu'ils se souviennent que je suis "le Sauveur".

Et je ne te dis pas quelle joie infinie me pénètre et m'exalte quand il y a quelqu'un qui m'aime et m'appelle sans attendre l'heure du besoin.

 

Il m'appelle parce qu'il m'aime plus que toute autre chose au monde et sent qu'il se remplit d'une joie semblable à la mienne rien qu'à m'appeler: "Jésus, Jésus", comme font les enfants quand ils appellent: "Maman, maman" et qu'il leur semble que du miel s'écoule sur leurs lèvres parce que le seul mot "maman" apporte avec lui la saveur des baisers maternels.

 

Les apôtres voguaient, obéissant à mon commandement d'aller m'attendre à Capharnaüm. Et Moi, après le miracle des pains, je m'étais isolé de la foule, non par dédain pour elle ou par lassitude.

Je n'avais pas de dédain pour les hommes, même s'ils étaient méchants avec Moi. C'est seulement quand je voyais la Loi piétinée et la maison de Dieu profanée que j'arrivais à m'indigner.

Mais alors, ce n'était pas Moi qui étais en cause, mais les intérêts du Père. Et Moi, j'étais sur la terre le premier des serviteurs de Dieu pour servir le Père des Cieux.

Je n'étais jamais las de me dévouer aux foules, même si je les voyais fermées, lentes, humaines, au point de faire perdre cœur à ceux qui sont les plus confiants dans leur mission.

 

Et même justement, parce qu'ils étaient si déficients, je multipliais mes explications à l'infini, je les prenais vraiment comme des élèves en retard, et je guidais leurs esprits dans les découvertes et les initiations les plus rudimentaires, comme un maître patient guide les petites mains maladroites des écoliers pour tracer les premières lettres, pour les rendre toujours plus capables de comprendre et de faire.

 

Que d'amour j'ai donné aux foules ! Je les sortais de la chair pour les amener à l'esprit. Je commençais Moi aussi par la chair, mais alors que Satan part de celle-là pour les amener à l'Enfer, j'en partais pour les conduire au Ciel.

 

Je m'étais isolé pour remercier le Père du miracle des pains. Ils avaient été plusieurs milliers de personnes à en manger et j'avais recommandé de dire : "Merci" au Seigneur.

Mais après avoir obtenu l'aide, l'homme ne sait pas dire "merci".

Je le disais pour eux. Et après, Et après, je m'étais fondu avec mon Père pour lequel j'avais une infinie nostalgie d’amour.

 

J'étais sur la terre, mais comme une dépouille sans vie. Mon esprit s'était jeté à la rencontre de mon Père que je sentais penché sur son Verbe et je Lui disais: "Je t'aime, ô Père Saint !". C'était ma joie de Lui dire : "Je t'aime". Le Lui dire comme homme en plus de le Lui dire comme Dieu.

Lui humilier mon sentiment d'homme, comme je Lui offrais ma palpitation de Dieu. Il me semblait être l'aimant qui attirait à Lui tous les amours de l'homme, de l'homme capable d'aimer Dieu quelque peu, de les accumuler, de les offrir dans le creux de mon Cœur. Il me semblait être Moi seul : l'Homme, c'est-à-dire la race humaine qui revenait, comme aux jours de l'innocence, converser avec Dieu dans la fraîcheur du soir.

 

Mais bien que ma béatitude fût complète, parce que c'était une béatitude de charité, elle ne m'éloignait pas des besoins des hommes et je remarquai le danger de mes fils sur le lac. Et je quittai l'Amour pour l'amour. La charité doit être empressée.

Ils m'ont pris pour un fantôme. Oh ! Que de fois, pauvres fils, vous me prenez pour un fantôme, pour un épouvantail !

Si vous pensiez toujours à Moi, vous me reconnaîtriez tout de suite. Mais vous avez tant d'autres phantasmes dans le cœur et cela vous donne le vertige. Mais Moi, je me fais connaître. Oh ! Si vous saviez m'écouter !

 

Pourquoi Pierre s'enfonce-t-il, après avoir marché pendant plusieurs mètres ? Je l'ai dit : parce que l'humanité domine son esprit.

Pierre était très homme. Si c'était Jean, il n'aurait pas eu tant d'audace et n'aurait pas, par inconstance, changé d'idée.

La pureté donne de la prudence et de la fermeté. Mais Pierre était "homme" dans toute l'acception du mot. Il désirait se distinguer des autres, faire voir que "personne" n'aimait le Maître comme lui. Il voulait s'imposer et, pour la seule raison qu'il était un des miens, il se croyait déjà au-dessus des faiblesses de la chair.

 

Au contraire, pauvre Simon, dans les épreuves, il donnait des contre-épreuves qui n'avaient rien de sublime. Mais c'était nécessaire pour qu'il fût, par la suite, celui qui perpétuerait la miséricorde du Maître dans l'Eglise naissante.

Pierre non seulement se laisse dominer par la peur pour sa vie en danger, mais il devient uniquement, comme tu l'as dit, "une chair qui tremble".

Il ne réfléchit plus, il ne me regarde plus.

 

Vous aussi vous vous comportez de même. Et plus le danger est imminent et plus vous voulez agir par vous-mêmes. Comme si vous pouviez faire quelque chose ! Jamais comme dans les heures où vous devriez espérer en Moi et m'appeler, vous vous éloignez, me serrez le cœur et même me maudissez.

 

Pierre ne me maudit pas, mais il m'oublie et je dois libérer le pouvoir de volonté pour appeler à Moi son esprit : pour lui faire lever les yeux vers son Maître et Sauveur.

 

Je l'absous d'avance de son péché de doute parce que je l'aime cet impulsif qui, une fois confirmé en grâce, saura aller de l'avant, sans plus se troubler ou se lasser, jusqu'au martyre, en jetant inlassablement jusqu'à la mort son filet mystique pour amener les âmes à son Maître. Et quand il m'appelle, je ne marche pas, je vole à son secours et je le tiens étroitement pour le conduire en lieu sûr.

 

Plein de douceur est mon reproche, parce que je comprends tout ce qui atténue les faiblesses de Pierre. Je suis le meilleur défenseur et le meilleur juge qui soit et qui n’aura jamais été. Pour tous. Je vous comprends, mes pauvres fils ! Et même si je vous dis un mot de reproche, mon sourire vous l'adoucit. Je vous aime. Voilà tout.

 

Je veux que vous ayez foi. Mais, si vous l'avez, je viens et je vous soustrais au danger.   Oh ! Si la Terre savait dire : "Maître, Seigneur, sauve-moi !"

II suffirait d'un cri, mais de toute la Terre, pour que instantanément Satan et ses séides tombent vaincus.

Mais vous ne savez pas avoir foi. Je vais, multipliant les moyens pour vous amener à la foi. Mais ils tombent dans votre vase comme une pierre dans la vase d'un marais et ils y restent ensevelis.

Vous ne voulez pas purifier les eaux de votre esprit, vous aimez être une fange putride :

Peu importe. Je fais mon devoir de Sauveur Eternel.


Et si même je ne peux sauver le monde parce que le monde ne veut pas être sauvé, je sauverai du monde ceux qui, parce qu'ils m'aiment comme je dois être aimé, n'appartiennent plus au monde.

 

                                      EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                

                                                                             PIERRE

 

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

Commentaires

  • maged habib

    1 maged habib Le 01/02/2014

    Je vous remerci pour cette troisième Réflexion
  • JEANNETTE EBOUMBOU

    2 JEANNETTE EBOUMBOU Le 17/12/2014

    Bonjour,

    Je suis très émerveillée par toutes vos réflexions, car elles me réconfortent énormément. Je suis très éprouvée par tant de problèmes qui se multiplient et je suis à la recherche de la délivrance par JESUS que j'appelle sans cesse. Pouvez-vous m'aider ?
    parrot pierre

    parrot pierre Le 18/12/2014

    Je vais prier Le Seigneur Jésus pour vous, car Lui seul peut vous donner Sa Paix que vous désirez tant. Jésus vient en petit bébé dans la crèche de Noël pour être accueilli dans nos cœurs et nous combler de son Amour de bébé. Que Dieu vous Bénisse et réponde à votre attente.

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