32. Quelques Méditations...2ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

QUELQUES MEDITATIONS…2ème Partie.

 

DEUXIEME ET DERNIERE PARTIE.

2/ La signification de Ses 7 Douleurs :

Extrait des Révélation de Marie à Maria Valtorta du 20 Mai 1944 (dans les Cahiers de 1944).

Marie dit :

De même qu’aucune Joie ne m’a concernée moi seule, car cela aurait été de l’égoïsme, aucune Souffrance ne m’a fait mal pour moi seule : étant la Mère des croyants, je vous porte tous en moi, si bien que j’ai ressenti en moi toutes les blessures de vos âmes.

 

Si, pour moi, les joies ont uniquement fleuri sous forme de roses au moment des faits (et des roses, elles tenaient leur courte durée de vie, car la main de l’homme et le souffle de Satan massacrèrent cette floraison et la détruisirent pour beaucoup, et trop tôt), les douleurs furent des épines enfoncées dans mon cœur dès le premier instant, et jamais plus enlevées.

 

Voilà pourquoi les peintres ne me représentent pas avec sept roses qui s’épanouissent de mon cœur, mais bien avec sept épées. Et s’il en est qui l’encerclent de roses, c’est d’une telle manière que cette ceinture fleurie est en elle-même une torture, car leurs tiges sont pleines d’épines.

Je suis « la Rose mystique » et, si je n’ai pas d’épines sur ma tige, c’est parce que je suis aussi « la Pleine de Grâce ».

C’est dans mon cœur que se trouvent toutes les épines des fautes humaines qui me privent de mes enfants et offensent Dieu.

 

Ma Première Douleur ne concernait pas seulement mon Amour de Mère de Dieu.

Je connaissais mon sort. Je le connaissais parce que je n’ignorais pas Le destin du Rédempteur.

Les prophéties annonçaient Sa grande Souffrance. L’Esprit de Dieu, uni à moi, m’éclairait plus encore que ce qu’en disaient les prophéties.

C’est pourquoi, à partir du moment où j’ai dit : « Voici la Servante du Seigneur », j’ai embrassé La Souffrance en même temps que L’Amour.

 

Mais quelle Douleur était-ce de sentir et, déjà, de voir que les hommes allaient se saisir du Bien fait Chair pour en faire un Mal pour eux-mêmes.

Dans les moqueries adressées à Syméon* (Luc 2 22-38), j’ai vu les innombrables moqueries, les négations sacrilèges d’un nombre incalculable d’hommes.

Jésus était venu apporter La Paix. Or les hommes, en Son Nom ou contre Lui, allaient faire la guerre pour Lui ou entre eux.

Tous les schismes, toutes les hérésies étaient là devant moi...comme un tapis d’épées, ils m’attendaient pour me déchirer le cœur.


* Dans les moqueries adressées à Syméon…voir l’épisode dans l’extrait suivant des Révélations de Jésus à Maria Valtorta.

Présentation de Jésus au Temple. 

J'entends les paroles du saint vieillard Siméon  et je vois le regard étonné de Joseph, l'émotion de Marie, les réactions du petit groupe des personnes présentes, les unes étonnées et émues aux paroles du vieillard  , les autres prises d'un fou rire.

Parmi ces derniers se trouvent des hommes barbus et de hautains membres du Sanhédrin qui hochent la tête. Ils regardent Siméon avec une ironique pitié. Ils doivent penser que son grand âge lui a fait perdre la tête.

Le sourire de Marie s'éteint en une plus vive pâleur, lorsque Siméon lui annonce la douleur. Bien qu'elle sache, cette parole lui transperce l’âme. .

Marie s'approche davantage de Joseph pour trouver du réconfort; elle serre passionnément son Enfant sur son sein et, comme une âme altérée, et le boit les paroles d'Anne  qui, étant femme, a pitié de la souffrance de Marie et lui promet que l'Éternel adoucira l'heure de sa douleur en lui communiquant une force surnaturelle :

"Femme, Celui qui a donné le Sauveur à son peuple ne manquera pas de te donner son ange pour soulager tes pleurs. L'aide du Seigneur n'a pas manqué aux grandes femmes d'Israël et tu es bien plus que Judith et que Yaël. Notre Dieu te donnera un cœur d'or très pur pour résister à la mer de douleur par quoi tu seras la plus grande Femme de la création, la Mère. Et toi, Petit, souviens-toi de moi à l'heure de ta mission."

 

Ma Seconde Douleur, n’est pas due uniquement aux embarras de la fuite. Elle étaient pétrie de l’amertume de voir que la concupiscence de la puissance rendait le pauvre pouvoir humain (qui n’existe qu’aussi longtemps que Dieu le permet) assassin et déicide au lieu de jouer le rôle de bouclier pour protéger La Puissance véritable et devenir « grand » en se faisant « serviteur de Dieu ».

Assassin des innocents. C’était déjà un grand péché. Mais assassin de Dieu, c’était un péché sans comparaison. Et si L’Eternel ne l’a pas permis, cela n’empêche pas que la faute était quand même active.

Car le désir de faire le mal et la tentative de l’accomplir sont à peine inférieurs à la faute consommée.

 

Néanmoins, que de « grands » personnages, depuis cette époque et jusqu’à La Fin des Temps, allaient imiter Hérode et fouler Dieu aux pieds pour devenir « dieux » !

Je voyais donc ces chacals tuer pour détruire Dieu et, avec Mon Fils, je serrais sur mon cœur tous les persécutés pour La Foi, j’en entendais les saints gémissements mêlés aux blasphèmes des puissants.

Alors, comme Je ne savais pas maudire, je pleurais. La route de Bethléem à l’Egypte fut marquée par mes larmes.

 

Ma Troisième Douleur : je cherchais Jésus, perdu sans qu’Il y ait faute de ma part ou de la part de mon époux.

Mon enfant avait voulu agir ainsi pour lancer un premier appel aux cœurs et pour leur annoncer : « L’heure de Dieu est venue ». 

Mais, sur les millions d’êtres qui allaient exister, combien allaient perdre Dieu ! On le perd par sa propre faute ou de son plein gré.

Lorsque La Grâce meurt, on perd Dieu. Lorsque Dieu veut vous amener à une Grâce plus grande, Il se cache.

Dans l’un et l’autre cas, c’est la désolation.

 

Le pécheur mort à La Grâce n’est pas heureux. Il parait l’être, mais il ne l’est pas. Même s’il connaît des instants d’exultation qui l’empêche de comprendre son état, il ne manque pas de moments où quelque rappel de la vie lui fait sentir sa condition de séparé de Dieu.

 

C’est alors la désolation, cette torture que Dieu fait éprouver à ses bien-aimés pour qu’ils deviennent, comme Son Verbe, des Sauveurs.

Tu sais ce que c’est. L’abandon de Dieu ! C’est une horreur plus grande que la mort.

Et si c’est une telle horreur pour ceux chez qui c’est simplement une « épreuve », médite sur ce que doit être pour ceux chez qui c’est la réalité.

 

Ma Troisième Douleur fut de voir la foule de ceux qui allaient devoir boire à ce Calice pour perpétuer l’œuvre de Rédemption. Il m’était encore plus amer de voir le grand nombre de ceux qui périraient dans le Désespoir.

Oh ! Maria ! Si les hommes savaient chercher Dieu sans arrêt ! La plante du désespoir cesserait de secréter son venin, parce qu’elle mourrait pour toujours.

 

Ma Quatrième Douleur : j’étais Mère, et voir mon Enfant sous La Croix était une souffrance naturelle.

Mais  ce m’était une douleur plus grande, surnaturelle, de voir la haine, bien plus torturante que le bois, accabler mon Fils.

Que de Haine ! Une Mer infinie ! C’est de cette foule qui vociférait Blasphèmes et moqueries qu’allaient provenir, par filiation spirituelle, tous ceux qui allaient haïr Le Saint Martyr.

 

Si j’avais pu retirer à mon Jésus Sa Croix pour la prendre sur mes épaules de Mère, j’aurais moins souffert que de voir, par les yeux de l’esprit, tous ceux qui allaient crucifier Leur Sauveur.

Ceux qui tentent de l’abolir pour ne pas rencontrer Son Trône de Juge, sans savoir que pour eux seuls Il sera un Juge, mais pour les autres un Ami.

 

La Cinquième épée fut de savoir que l’on Blasphémerait toujours contre ce Sang, qui coule comme autant de ruisseaux de Salut des membres déchirés de Jésus.

Il parlait cependant ce Sang, et il parle. Il crie d’une voix amoureuse, et il appelle. Mais les hommes n’ont pas voulu l’entendre, et pas davantage aujourd’hui.

Ils se pressaient autour du Messie pour Lui demander la guérison de leurs maladies et ils le suppliaient de leur dire une Parole.

Or au moment où Il ne s’est plus servi de son doigt, ni de poussière et de salive, mais Il a donné Sa Vie et Son Sang pour les guérir de leur seule vraie Maladie, la « faute » indélébile, ils l’ont fui plus qu’un lépreux.

 

Ils le fuient aujourd’hui encore (Matthieu 27 25). « Que Son Sang retombe sur nous ! ».

Oh ! Oui, il retombera au dernier jour pour leur demander raison de leur haine et, puisqu’ils n’ont pas voulu L’Aimer, Il maudira.

Alors moi, La Mère, ne devrais-je pas souffrir à la vue du grand nombre de mes enfants qui ont mérités d’être maudits et retranchés pour toujours de La Famille Spirituelle du Ciel, dont je suis La Mère et Mon Jésus Le Premier-Né et Le Frère Aîné ???   

 

Lorsque J’ai reçu Le Corps inanimé de Mon Dieu et Fils (et j’aurais pu vous énumérer Ses plaies une par une), j’ai senti mon sein se déchirer.

Oh ! Certes, Je n’ai pas connu la souffrance de l’enfantement. Mais J’ai connu celle-ci et il n’est aucune douleur d’accouchement qui puisse y être comparée.

Toute ma douleur de croyante, toute ma douleur de mère n’ont plus fait qu’un. Cette unique Souffrance est La Base de Ma Croix comme Le Calvaire l’était pour La Croix de Mon Seigneur.

De là provient Ma Douleur.

 

Je n’ai pas vu Jésus mort dans vos cœurs. Car ce n’est pas Lui qui meurt, ce sont vos cœurs qui meurent à Lui.

J’ai vu la foule de cœurs dans lesquels Il allait être déposé comme une froide dépouille.

 

Pour combien de personnes aura-t-Il ordonné inutilement : « Lève-toi ! », pour ces hommes qui ne veulent pas vivre, qui ne veulent pas se lever.

Le Sacrement de La Vie refusé ou accueilli de manière Sacrilège, même quand vos jours sont comptés.

Ces Judas innombrables qui ne savent pas se convertir honnêtement pour se rendre dignes de recevoir Leur Dieu blessé, alors que La Repentance les guérirait. 

 

Vois, Maria. Tout vaut mieux que d’être les nouveaux Judas Iscariote. C’est pourtant le péché que l’on commet dans la plus grande indifférence.

C’est d’ailleurs loin d’être le fait des grands pécheurs, mais aussi de beaucoup qui paraissent ou se croient fidèles à Mon Fils. Il les appelle « les pharisiens d’aujourd’hui ».

Tu peux les reconnaître à leurs œuvres.

 

Le contact avec Mon Fils ne les rend pas meilleurs. Au contraire, leur vie est la négation de La Charité, et donc de Dieu.

Ce sont des morts, si ce n’est à La Grâce du moins à ses fruits. Ils n’ont aucune vitalité.

Jésus ne peut agir en eux parce qu’Il ne trouve pas en eux de répondant.

 

Ce sont eux qui précèdent d’un cran seulement ceux qui ne sont Chrétiens que de nom. Ils sont des temples désaffectés et profanés par la pourriture de tous les vices, eux chez qui le nom, le seul nom, du Christ se trouve comme le fut Le Corps de Mon Jésus dans Le Sépulcre.

Ils sont eux aussi, sans vie.

 

Et si, à Gethsémani, la connaissance de tous ceux pour qui son Sacrifice allait être inutile constitua Le Martyre Spirituel de Mon Fils, cette Vision fut ma Torture au moment où j’embrassais Jésus en un ultime adieu.  

 

Elle ne cesse pas, d’ailleurs. Les épées sont toujours plongées dans mon cœur, car l’homme continue à lui infliger Ses Sept Douleurs.

Tant que le nombre des sauvés ne sera pas complet de même que La Gloire de Dieu en Ses bienheureux, je souffrirais de ma double Douleur de Mère qui voit son Fils premier-né offensé, et de Mère qui voit un trop grand nombre de Ses enfants préférer l’exil éternel à La Maison du Père.

 

Lorsque tu pries sous le titre de Notre-Dame des Douleurs, pense à mes paroles. Dans tes propres souffrances, abolis tout égoïsme pour m’imiter.

Pour ma part, j’ai élargi mes Douleurs de Mère de Jésus à tous ceux qui sont nés. Je suis La Nouvelle Eve.

Toi, sers-toi de tes souffrances en faveur de tes frères. Amène-les à Dieu. A moi.


J’en arrive maintenant à la dernière partie de cette Réflexion, en rappelant l’importance de lire, de connaître et de vivre L’Evangile.

Jésus nous le rappelle dans ses Révélations à Maria Valtorta…

L’Evangile est La Parole de Dieu, cette nourriture qui, à l’image de la multiplication des pains, à partir de quelques paroles Divines, se multiplient à l’infini au cours des siècles et des millénaires…jusqu’à la fin du Monde…

Cette nourriture qui est « source » de Vie éternelle.   


Extrait des Révélation de Jésus à Maria Valtorta du 28 Mars 1944 (dans les Cahiers de 1944).

Jésus dit :

Votre lecture distraite de L’Evangile fait que trop de vérités vous échappent. Vous prenez les grands enseignements, mais mal eux aussi, et vous les adaptez à votre façon de voir actuelle.

 

Vous savez pourtant que ce n’est pas à L’Evangile de s’adapter à vous, mais bien l’inverse. Lui, Il est ce qu’il est. Son Enseignement est celui de son premier siècle d’existence et sera le même au dernier, même si ce dernier siècle devait advenir dans des milliards d’années.

 

Vous ne saurez plus vivre selon L’Evangile (vous le savez déjà bien mal), mais ce n’est pas pour autant qu’il sera différent.

Il vous dira toujours les mêmes vérités de vie.

 

Votre volonté d’adapter L’Evangile à votre manière de vivre est une confession de votre misère spirituelle.

Si vous aviez Foi dans les vérités éternelles et en Moi qui vous les ai proclamées, vous vous efforceriez de vivre L’Evangile intégralement, comme le faisaient les premiers Chrétiens.

 

Et ne dites pas : « La vie actuelle est telle que nous ne pouvons suivre à La Perfection ces Enseignements. Nous les admirons, mais nous sommes trop différents pour les suivre. »

 

Les païens des premiers siècles étaient eux aussi très différents, sinon trop, de L’Evangile, et cependant ils ont su les suivre.

Luxurieux, avides, noceurs, cruels, sceptiques, vicieux comme ils l’étaient, ils surent extirper toutes ces pieuvres, se mettre l’âme à nu, la faire saigner pour l’arracher aux tentacules de la vie païenne et, ainsi blessés dans leur pensée, dans leurs affections, dans leurs habitudes, venir à Moi en disant (Matthieu 8  2) : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me guérir ».

Et Moi, Je les ai guéris. J’ai cicatrisé leurs blessures.

 

Car c’est de l’héroïsme de savoir arracher un mal de soi par Amour d’une Loi acceptée totalement. C’est de l’héroïsme de se mutiler de tout ce qui empêche de Me suivre.

C’est l’héroïsme que je vous ai indiqué (Matthieu 19 28-29) :

« En vérité je vous dis que, pour me suivre, il faut quitter maison, champs, richesses et affections. Et quiconque sait tout abandonner pour venir à Moi, pour L’Amour de Mon Nom, recevra le centuple dans La Vie Eternelle. En vérité je vous le dis, celui qui m’a suivi dans La Régénération possèdera Le Royaume et viendra avec Moi juger les hommes au dernier jour. »

 

Il faut renaître. Il faut être régénéré, se refaire une âme nouvelle, vous, les païens du vingtième siècle.

Cela n’est possible qu’en abandonnant compromis et idées du monde pour embrasser mon Idée et la vivre, la vivre vraiment, intégralement. (Jean 3 1-21).

 

Il ne suffit pas de se dire Chrétien pour l’être ! Ce n’est pas parce qu’on a reçu Le Baptême pour la forme qu’on l’est !

Etre Chrétien signifie être ce que Le Christ nous a dit d’être, comme L’Evangile vous le répète.

 

Or, cet Evangile, vous le lisez peu, vous le lisez mal, vous l’élaguez de ce qui vous ennuie dans ses grands Enseignements.

En outre, vous ne remarquez même pas les passages les plus délicats.

 

Dites-Moi donc : Quand un artiste s’apprête à réaliser une œuvre, se borne-t-il aux opérations de dégrossissage s’il est sculpteur, d’esquisse s’il est peintre ou d’élévation des murs s’il est architecte ? Non.

Après ce gros-œuvre, il en vient aux détails. Beaucoup plus long à réaliser que le gros-œuvre, ce sont eux qui créent le chef-d’œuvre.

 

Voyez ce peintre. Sa toile est terminée. Elle est belle, du moins elle semble belle, parfaite. Mais lui ne se repose pas.

Voilà : une ombre bleue-noire ici, une touche de rouge carmin là. Sur cette fleur qui resplendit dans la main de cette vierge, il faut encore une étincelle de soleil pour en faire ressortir la blancheur nacrée. Sur cette joue, une larme donnera vie à la joie extatique qui survit sous les tortures….

Le peintre ne prend pas de repos avant que son œuvre soit si parfaite que l’on puisse dire : « C’est vrai ! ».

L’architecte et le musicien font de même, tout comme les vrais artistes qui veulent laisser au monde des chefs-d’œuvre.

 

C’est ainsi que vous devez agir, vous aussi, envers ce chef-d’œuvre qu’est votre vie spirituelle.

 

Que croyez-vous donc ? Que Moi, qui étais si étranger aux discours, j’ai ajouté des paroles pour le simple plaisir de parler ? Non.

J’ai dit seulement ce qui est nécessaire pour vous mener à La Perfection.

Or s’il se trouve, dans le grand Enseignement Evangélique, de quoi permettre Le Salut de vos âmes, les plus petits détails contiennent le moyen d’atteindre La Perfection.

 

Les premiers sont Les Commandements. Y désobéir entraîne La Mort à La Vie.

Les seconds sont les conseils. Y obéir signifie acquérir une sainteté toujours plus rapide et s’approcher toujours plus prés de La Perfection du Père.

 

Dans L’Evangile selon Saint Matthieu, il est dit (Matthieu 24 12) :

« Par suite de l’iniquité croissante, L’Amour se refroidira chez le grand nombre ».


Voilà, mes enfants, une grande vérité que l’on médite peu.

 

De quoi souffrez-vous maintenant ? Du manque d’Amour.

Que sont les guerres, au fond ? De la Haine. Qu’est-ce que la Haine ? L’antithèse de L’Amour.

Les raisons politiques ? L’espace vitale ? Une frontière injuste ? Un affrontement politique ? Ce ne sont là que des excuses.

 

Vous ne vous aimez pas. Vous ne vous sentez pas frères. Vous ne vous rappelez pas que vous provenez tous du même sang, que vous êtes tous nés de la même façon, que vous mourrez tous de la même façon, que vous avez tous faim, soif, froid, sommeil de la même façon et besoin de pain, de maison, de feu de la même façon.

Vous ne vous souvenez pas que j’ai dit : (Jean 13 34-35 et 15 12).

« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimé. A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples. Aimez votre Prochain comme vous-même. »

 

Vous prenez ces vérités pour des fables. Vous prenez ma doctrine pour celle d’un fou. Vous la substituez par beaucoup de pauvres doctrines humaines, pauvres ou mauvaises selon leur créateur.

Mais même les plus parfaites sont imparfaites si elles diffèrent de La Mienne.

 

Comme la statue mythique (Daniel 2 31-45), elle seront pour une grande part en métal précieux.

Mais la base sera d’argile et provoquera finalement l’écroulement de toute la doctrine, et par là la ruine de ceux qui s’y sont appuyés.

La Mienne ne s’écroule pas.

 

Celui qui s’y appuie ne craint pas la ruine, mais il s’élève au contraire vers une sécurité croissante :

Il s’élève vers Le Ciel, vers L’Alliance avec Dieu sur La Terre, vers La Possession de Dieu au-delà de la Terre.

 

Toutefois, La Charité ne peut exister là où règne l’iniquité. Car La Charité est Dieu, et Dieu ne cohabite pas avec Le Mal.

C’est pourquoi qui aime Le Mal hait Dieu. En haïssant Dieu, il accroît son iniquité et se sépare toujours plus du Dieu-Charité.

C’est là un cercle vicieux dont on ne sort pas, et qui se resserre pour vous torturer.

 

Que vous soyez puissants ou humbles, vous avez augmenté vos fautes.

Vous avez négligé L’Evangile, tourné Les Commandements en dérision, oublié Dieu (car on ne peut dire que ceux qui vivent selon la chair, selon l’orgueil de l’esprit ou selon les conseils de Satan s’en souviennent).

 

Ce faisant, vous avez foulé la famille aux pieds, volé, blasphémé, tué, porté de faux témoignages, menti, forniqué, vous avez transformé l’illicite en licite.

Ici en volant un emploi, une femme, des biens. Là, plus haut, en confisquant un pouvoir ou une liberté nationale, en augmentant votre vol par un mensonge coupable pour justifier devant les peuples votre action qui les envoie à la mort.

Ces pauvres peuples ne demandent pourtant qu’à vivre tranquilles !

Mais vous les excitez par des mensonges empoisonnés, vous les jetez les uns contre les autres pour vous garantir un bien-être qu’il ne vous est pas permis d’obtenir au prix du sang, des larmes, du sacrifice de nations entières.

 

Quant aux individus, quelle est leur faute au sein de la grande faute des puissants !

C’est la somme des petites fautes individuelles qui sert de soubassement à la Faute.

 

Si chacun vivait saintement, sans convoitise charnelle, sans avidité d’argent, de pouvoir, comment la Faute pourrait-elle se créer ?

Certes, il y aurait encore des délinquants. Mais ils seraient rendus inoffensifs parce que personne ne voudrait les servir.

Tels des fous isolés de tout, ils continueraient à délirer sur leurs rêves obscènes d’abus de pouvoir. Mais leurs rêves ne deviendraient jamais réalité.

 

Même si Satan leur venait en aide, celle-ci serait neutralisée par l’unité contraire de toute l’humanité sanctifiée par sa vie conforme à Dieu.

En outre, l’humanité aurait Dieu avec elle, bienveillant envers ses enfants bons et obéissants. La Charité serait au fond des cœurs, vivante et sanctifiante.

Alors l’iniquité disparaîtrait.

 

Voyez-vous, Mes enfants, combien il est nécessaire d’Aimer pour ne pas être mauvais, et combien il est nécessaire de ne pas être mauvais pour Aimer ?

Efforcez-vous d’Aimer. Si vous Aimiez…ne serait-ce qu’un tout petit peu ! Si vous commenciez à Aimer ! Un début suffirait, ensuite les progrès se feraient tout seuls.

 

Mettez dans chaque cœur une semence, une petite semence de Charité. Laissez-vous en pénétrer. Faites en sorte qu’elle croisse en vous. Changez votre avidité nue en une féconde floraison d’œuvres Saintes toutes nées de La Charité.

 

La Terre, jusqu’alors composée entièrement de ronces et d’épines, modifierait son aspect et son âpreté, qui vous torture, en une demeure paisible et bonne qui serait une anticipation de Ciel Bienheureux.

S’Aimer les uns les autres, c’est déjà être au Ciel, car Le Ciel n’est rien d’autre que de L’Amour.

 

Lisez, lisez L’Evangile, jusque dans ses moindres phrases. Vivez-le sous ses teintes de perfection.

Commencez par L’Amour. Cela semble le plus difficile des préceptes et conseils.

Or c’est La Clé de tout, de tout Le Bien, de toute La Joie, de toute La Paix. 

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

 

                              PIERRE

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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