38. La Fête de La Visitation...2ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

LA FETE DE LA VISITATION…2ème Partie.

 

DEUXIEME PARTIE.

Mais qui est Jean-Baptiste ???

Alors que Jésus parcourt le pays en guérissant et en enseignant avec ses apôtres et ses disciples, Jean-Baptiste continue d’appeler à la conversion, entouré par ses propres disciples.

 

Et comme partout (y compris de nos jours) des querelles arrivent entre disciples de Jean et disciples de Jésus, chacun voulant que « son Maître » soit Le Messie…même si Jean-Baptiste n’a jamais favorisé cette idée, ne se reconnaissant « pas digne d’enlever ses sandales…Lui vous baptisera dans L’Esprit-Saint et Le Feu… ».  (Matthieu 3 11). 

 

Alors des disciples de Jean viennent trouver Jésus pour lui demander s’Il est celui qui doit venir ???

Voir ce passage et la réponse de Jésus dans tout le chapitre 11 de Matthieu.

 

Je désirerais maintenant vous faire part de ce qu’en dit Jésus dans les Révélations à Maria Valtorta (qui approfondit ce passage dans Matthieu…ou encore en : Luc 7 18-35) :

 

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 4, chapitre 129 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

"Es-tu le Messie?" demandent les envoyés du Baptiste.

 

"Maître trois fois saint, puis-je te saluer ?" demande l'un des trois hommes qui sont survenus et qui se sont arrêtés respectueusement derrière Jésus, en attendant qu'il congédie la femme, et qui ont donc entendu la promesse de Jésus. Et cet homme qui salue, c'est Manaën.

 

Jésus se tourne et dit avec un sourire : "Paix à toi, Manaën ! Tu t'es donc souvenu de Moi ?"

 

"Toujours, Maître. Et j'avais décidé de venir te trouver chez Lazare ou au Jardin des Oliviers pour être avec Toi.

Mais avant la Pâque, le Baptiste a été pris. Il a été repris par trahison, et moi je craignais qu'en l'absence d'Hérode, venu à Jérusalem pour la Pâque, Hérodiade ne commandât de tuer le Saint.

Elle n'a pas voulu aller à Sion pour les fêtes, disant qu'elle était malade. Malade, oui, de haine et de luxure...

Je suis allé à Machéronte pour surveiller... et retenir la femme perfide qui serait capable de tuer de sa main...

Et elle ne le fait pas par crainte de perdre la faveur d'Hérode qui... par peur ou par conviction, défend Jean, en se limitant à le garder en prison.

En ce moment Hérodiade a fui la chaleur accablante de Machéronte pour aller dans un château qui lui appartient.

Et je suis venu avec mes amis et disciples de Jean. Il les a envoyés pour t'interroger et je me suis uni à eux."

 

Les gens, entendant parler d'Hérode et comprenant quel est celui qui en parle, s'empressent avec curiosité autour du groupe de Jésus et des trois.

"Que vouliez-vous me demander ?" demande Jésus après les échanges de salutations avec les deux austères personnages.

 

"Parle, Manaën, toi qui sais tout, et Lui es plus attaché" dit l'un des deux.

"Voici, Maître. Tu dois être indulgent si, par trop d'amour, les disciples arrivent à se méfier de Celui qu'ils croient opposés à leur maître ou désireux de le supplanter.

C'est ce que font les tiens et de même ceux de Jean.

C'est une jalousie compréhensible qui montre tout l'amour des disciples pour leurs maîtres.

 

Quant à moi,...je suis impartial, et eux qui sont avec moi peuvent le dire, car je te connais et je connais Jean; et je vous aime avec justice, au point que t'aimant Toi, pour ce que tu es, j'ai préféré faire le sacrifice de rester près de Jean parce que je le vénère, lui aussi, pour ce qu'il est, et actuellement parce qu'il est plus en danger que Toi.

 

Maintenant, à cause de cet amour qu'attisent par leur rancœur les pharisiens, eux sont arrivés à douter que tu es le Messie.

Et ils l'ont avoué à Jean, croyant lui faire plaisir en lui disant : "Pour nous, c'est toi qui es le Messie. Il ne peut y avoir quelqu'un de plus saint que toi".

 

Jean a commencé par leur faire des reproches en les appelant blasphémateurs et puis, après les reproches, avec plus de douceur, il leur a expliqué tout ce qui te désigne comme le vrai Messie. 

Enfin, voyant qu'ils n'étaient pas encore persuadés, il a pris deux d'entre eux, ceux-ci, et leur a dit :

"Allez le trouver et dites-lui en mon nom : 'Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?' ".

 

Il n'a pas envoyé les disciples autrefois bergers, car eux croient et il n'aurait servi à rien de les envoyer.

Mais il a choisi parmi ceux qui doutent pour qu'ils t'approchent et que leurs paroles dissipent les doutes de ceux qui sont comme eux.

Je les ai accompagnés pour pouvoir te voir. J'ai parlé. Toi, maintenant, apaise leurs doutes."

 

"Mais ne nous crois pas hostiles, Maître ! Les paroles de Manaën pourraient te le faire penser. Nous... nous... Nous connaissons depuis des années le Baptiste et nous l'avons toujours vu saint, pénitent, inspiré.

Toi... nous ne te connaissons que par les paroles d'autrui. Et tu sais ce qu'est la parole des hommes... Elle crée et détruit renommée et louange par le contraste entre ceux qui exaltent et ceux qui dénigrent, comme un nuage se forme et se dissipe par l'effet de deux vents contraires."

 

"Je sais, je sais. Je lis dans votre esprit, et vos yeux lisent la vérité dans ce qui vous entoure, de même que vos oreilles ont entendu mon entretien avec la veuve. Cela suffirait pour vous persuader.

Mais je vous dis : observez ce qui m'entoure. Ici, il n'y a pas de riches ni de jouisseurs, il n'y a pas de personnes scandaleuses.

Mais des pauvres, des malades, des israélites honnêtes qui veulent connaître la Parole de Dieu. Et rien d'autre.

 

Celui-ci, celui-là, cette femme, et puis cette fillette, et ce vieillard sont venus ici malades et maintenant ils sont en bonne santé.

Interrogez-les et ils vous diront ce qu:ils avaient et comment je les ai guéris, et comme ils sont maintenant.

Faites, faites. Moi, pendant ce temps, je parle avec Manaën" et Jésus va se retirer.

 

"Non, Maître. Nous ne doutons pas de tes paroles. Donne-nous seulement une réponse à apporter à Jean, pour qu'il voie que nous sommes venus et pour qu'il puisse se baser sur elle pour persuader nos compagnons."

 

"Allez rapporter ceci à Jean : "Les sourds entendent, cette fillette était sourde et muette, Les muets parlent, et cet homme était muet de naissance. Les aveugles voient".

Homme, viens ici. Dis-leur ce que tu avais» dit Jésus en prenant un miraculé par le bras.

 

Celui-ci dit : "Je suis maçon, et il m'est tombé sur la figure un seau plein de chaux vive. Elle m'a brûlé les yeux. Depuis quatre ans j'étais dans les ténèbres.

Le Messie a humecté mes yeux desséchés avec sa salive et ils sont redevenus plus frais que quand j'avais vingt ans. Qu'il en soit béni."

 

Jésus reprend : "Et avec les aveugles, les sourds, les muets guéris, se redressent les boiteux et courent les estropiés.

Voilà ce vieillard qui était tout à l'heure déformé et qui maintenant est droit comme un palmier du désert et agile comme une gazelle.

Se guérissent les maladies les plus graves.

 

Toi, femme, qu'avais-tu ?"

"Un mal au sein pour avoir trop donné de lait à des bouches voraces et le mal, avec le sein, me rongeait la vie.

Maintenant, regardez" et elle entrouvre son vêtement, montrant son sein intact et elle ajoute : "Ce n'était qu'une plaie et ma tunique encore couverte de pus le montre.

Maintenant je m'en vais à la maison mettre un vêtement propre. Je suis forte et heureuse. Alors que seulement hier j'étais mourante, amenée ici par des gens charitables, et si malheureuse... à cause des enfants qui allaient être sans mère. Louange éternelle au Sauveur !"

 

"Vous entendez ? Et vous pouvez interroger le chef de la synagogue de cette ville sur la résurrection de sa fille (Luc 8 40-56) et, en allant à Jéricho, passez par Naïm.

Informez-vous au sujet du jeune homme  (Luc 7 11-17) ressuscité en présence de toute la ville et au moment où on allait le mettre au tombeau.

Vous pourrez ainsi rapporter que les morts ressuscitent. Que beaucoup de lépreux sont guéris, vous pouvez le savoir dans de nombreuses localités d'Israël, mais si vous voulez aller à Sicaminon, cherchez-en parmi les disciples et vous en trouverez plusieurs.

Dites donc à Jean que les lépreux sont purifiés. Et dites, puisque vous le voyez, que la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres.

Et bienheureux celui qui ne sera pas scandalisé à mon sujet. Dites cela à Jean.


Et dites-lui que je le bénis avec tout mon amour."

 

"Merci, Maître. Bénis-nous aussi avant notre départ."

"Vous ne pouvez partir par cette chaleur. Soyez donc mes hôtes jusqu'au soir.

Vous vivrez pendant un jour la vie de ce Maître qui n'est pas Jean, mais que Jean aime parce qu'il sait qui il est.

 

Venez à la maison. Il y fait frais et je vous restaurerai. Adieu, mes auditeurs. La paix soit avec vous" et après avoir congédié les foules, il rentre à la maison avec les trois hôtes...

 

...Je ne sais pas ce qu'ils disent pendant ces heures de chaleur étouffante. Ce que je vois maintenant, ce sont les préparatifs du départ des deux disciples pour Jéricho.

Il semble que Manaën reste car on n'a pas amené son cheval avec les deux ânes robustes devant l'ouverture du mur de la cour.

Les deux envoyés de Jean, après plusieurs inclinations au Maître et à Manaën, montent en selle et se retournent encore pour regarder et saluer jusqu'à ce qu'un détour de la route les dérobe à la vue.

 

Beaucoup de gens de Capharnaüm se sont rassemblés pour voir ce départ, car la nouvelle de la venue des disciples de Jean et la réponse que leur a faite Jésus ont fait le tour du pays et je crois aussi des autres pays voisins.

Je vois des personnes de Bethsaïda et de Corozaïn, qui se sont présentées aux envoyés de Jean en demandant de ses nouvelles et en lui envoyant leurs salutations -ce sont peut-être d'anciens disciples du Baptiste - qui restent maintenant en groupe avec des gens de Capharnaüm pour commenter.

Jésus, avec à son côté Manaën, va rentrer dans la maison en parlant. Mais les gens se pressent autour de Lui, curieux d'observer le frère de lait d'Hérode et ses manières pleines de respect pour Jésus et ils désirent parler avec le Maître.

 

Il y a aussi Jaïre, le chef de synagogue mais, grâce à Dieu, il n'y a pas de pharisiens. C'est justement Jaïre qui dit : "Jean sera content ! Non seulement tu lui as envoyé une réponse exhaustive mais aussi, en les retenant, tu as pu les instruire et leur montrer un miracle."

 

"Et puis, quel miracle !" dit un homme. "J'avais amené exprès ma fillette aujourd'hui pour qu'ils la voient.

Elle n'a jamais été aussi bien et, pour elle, c'est une joie de venir trouver le Maître. Vous avez entendu, hein ? Sa réponse ?

"Je ne me souviens pas de ce que c'est que la mort. Mais je me souviens qu'un ange m'a appelée en me faisant passer à travers une lumière de plus en plus vive au bout de laquelle était Jésus.

Et comme je l'ai vu alors, avec mon esprit qui revenait en moi, je ne le vois plus maintenant. Vous et moi, en ce moment, nous voyons l'Homme, mais mon esprit a vu le Dieu renfermé dans l'Homme".

Et comme elle est devenue bonne, depuis lors ! Elle l'était bonne, mais maintenant c'est vraiment un ange. Ah ! Pour moi, que tous disent ce qu'ils veulent, il n'y a de saint que Toi !"

"Mais Jean aussi est saint" dit quelqu'un de Bethsaïda.

"Oui, mais il est trop sévère."

"Il ne l'est pas davantage pour les autres que pour lui-même."

"Mais il ne fait pas de miracles et l'on dit qu'il jeûne pour être comme un mage."

"Et pourtant il est saint" la discussion s'étend dans la foule. Jésus lève la main et l'étend avec le geste habituel qu'il a quand il réclame le silence et l'attention parce qu'il veut parler. Le silence se fait tout de suite.

 

Jésus dit : "Jean est saint et grand. Ne regardez pas ses manières de faire ni l'absence de miracles. En vérité je vous le dis : "C'est un grand du Royaume de Dieu".

C'est là qu'il apparaîtra dans toute sa grandeur.

 

Plusieurs se lamentent de ce qu'il était et est sévère jusqu'à paraître dur. En vérité je vous dis que lui a fait un travail de géant pour préparer les voies du Seigneur. Et celui qui travaille ainsi n'a pas de temps à perdre en mollesses.

 

Ne disait-il pas lui, quand il était le long du Jourdain, les paroles où Isaïe l'annonce, lui et le Messie : "Toute vallée sera comblée, toute montagne sera abaissée, les voies tortueuses seront redressées et les voies raboteuses aplanies" (Isaïe 40 3-5) et cela pour préparer les voies au Sauveur et Roi ?

Mais, en vérité, il a fait, lui, plus que tout Israël pour me préparer la route ! Et qui doit abattre les montagnes et combler les vallées, redresser les chemins et rendre douces les montées pénibles, ne peut que travailler avec rudesse.

 

C'est qu'il était le Précurseur et il ne me devançait que de quelques lunes et il fallait que tout soit fait avant que le Soleil soit haut sur le jour de la Rédemption.  

Ce jour est arrivé, le Soleil monte pour resplendir sur Sion et de là sur tout le monde.

 

Jean a préparé la route, comme il le devait.

Qu'êtes-vous allés voir dans le désert ? Un roseau que le vent courbe dans toutes les directions ? Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un homme vêtu souplement ?

Mais ces gens habitent les maisons des rois, enveloppés de vêtements souples et servis avec respect par mille serviteurs et courtisans, courtisans eux aussi d'un pauvre homme.

Ici, il y en a un. Demandez-lui s'il n'a pas de dégoût pour la vie de cour et de l'admiration pour le rocher solitaire et rugueux sur lequel en vain se ruent la foudre et la grêle et sur lequel luttent les vents imbéciles pour l'arracher alors qu'il reste solide avec l'élan de toutes ses parties vers le ciel, avec sa pointe qui d'en haut prêche la joie tant elle est élancée, pointue comme une flamme qui s'élève.

Voilà ce qu'est Jean. C'est ainsi que le voit Manaën car il a compris la vérité de la vie et de la mort, et il voit la grandeur là où elle se trouve, même si elle se cache sous des apparences sauvages.

Et vous, qu'avez-vous vu en Jean quand vous êtes allés le voir ? Un prophète ? Un saint ?

Je vous le dis : il est plus qu'un prophète. Il est plus que beaucoup de saints, plus que des saints, car c'est lui dont il est écrit :

"Voici que J'envoie devant vous mon ange pour préparer ton chemin devant Toi". (Isaïe 45 2)

 

Réfléchissez. Vous savez que les anges sont de purs esprits créés par Dieu à sa ressemblance spirituelle, servant de lien entre l'homme : perfection de la création visible et matérielle, et Dieu : perfection du Ciel et de la Terre, Créateur du Royaume spirituel et du règne animal.

 

Dans l'homme, même le plus saint, il y a toujours la chair et le sang pour mettre un abîme entre lui et Dieu.

Et l'abîme s'approfondit par suite du péché qui alourdit même ce qu'il y a de spirituel dans l'homme.

Voici alors que Dieu crée les anges, créatures qui atteignent le sommet de l'échelle de la création comme les minéraux en marquent la base, les minéraux, la poussière qui forme la terre, les matières inorganiques en général.

Purs miroirs de la Pensée de Dieu, flammes qui s'appliquent à agir par amour, prêts pour comprendre, empressés d'agir, libres dans leur volonté comme nous, mais d'une volonté toute sainte qui ignore les révoltes et l'entraînement du péché.

Voilà ce que sont les anges adorateurs de Dieu, ses messagers auprès des hommes, nos protecteurs, qui nous donnent la Lumière qui les enveloppe et le Feu qu'ils recueillent de leur adoration.

 

Jean est appelé : "ange" par la parole prophétique. Eh bien, je vous le dis :

"Parmi ceux qui sont nés de la femme, il ne s'en est jamais levé un plus grand que Jean Baptiste".

Et pourtant le plus petit du Royaume des Cieux sera plus grand que lui-homme. Car quelqu'un du Royaume des Cieux est fils de Dieu et non fils de la femme.

Tendez donc tous à devenir citoyens du Royaume.

 

Que vous demandiez-vous l'un à l'autre ?"

"Nous disions : "Mais est-ce que Jean sera dans le Royaume ? Et comment y sera-t-il ?""

 

"Lui, en son esprit est déjà du Royaume et il y sera après la mort comme un des soleils les plus brillants de l'éternelle Jérusalem.

Et cela à cause de la Grâce qui, en lui, est sans défaut et à cause de sa propre volonté.

 

Car il a été et il est violent même avec lui-même, pour une fin sainte...

A partir du Baptiste le Royaume des Cieux appartient à ceux qui savent le conquérir par la force opposée au Mal et ce sont les violents qui le conquièrent.

 

Car maintenant, on connaît ce qu'il faut faire et tout est donné pour cette conquête. Ce n'est plus le temps où ne parlaient que la Loi et les Prophètes. Eux ont parlé jusqu'à Jean.

 

Maintenant c'est la Parole de Dieu qui parle et elle ne cache pas un iota de ce qu'il faut savoir pour cette conquête.

Si vous croyez en Moi, vous devez donc voir Jean comme l'Elie qui doit venir. Qu'entende qui a des oreilles pour entendre.

 

Mais, à qui comparerai-je cette génération ? Elle est semblable à celle que décrivent ces garçons qui, assis sur la place, crient à leurs compagnons :

"Nous avons joué et vous n'avez pas dansé; nous avons entonné des lamentations et vous n'avez pas pleuré".

De fait, est venu Jean qui ne mange ni ne boit, et cette génération dit : "Il peut agir ainsi, car il a le démon qui l'aide".

Le Fils de l'homme est venu, qui mange et boit, et ils disent : "C'est un gros mangeur et un buveur, ami de publicains et de pécheurs".

 

Ainsi la Sagesse voit ses fils lui rendre justice ! En vérité je vous le dis que seuls les tout petits savent reconnaître la vérité parce qu'il n'y a pas de malice en eux."

 

"Tu as bien parlé, Maître" dit le chef de la synagogue. "Voilà pourquoi ma fille, encore sans malice, te voit tel que nous n'arrivons pas à te voir.

Et pourtant cette ville et celles voisines voient déborder sur elles ta puissance, ta sagesse et ta bonté et, je dois le reconnaître, elles ne progressent qu'en méchanceté à ton égard.

Elles ne se repentent pas et le bien que tu leur donnes produit une fermentation de haine envers Toi."

 

"Comment parles-tu, Jaïre ? Tu nous calomnies ! Nous sommes ici parce que fidèles au Christ" dit quelqu'un de Bethsaïda.

 

"Oui. Nous. Mais combien sommes-nous ? Moins de cent sur trois villes qui devraient être aux pieds de Jésus.

Parmi ceux qui manquent, et je parle des hommes, la moitié est hostile, un quart indifférent, l'autre je veux penser qu'il ne peut pas venir.

 

N'est-ce pas une faute aux yeux de Dieu ? Et est-ce qu'Il ne punira pas toute cette rancœur et cet entêtement dans le mal ?

Parle Toi, Maître, qui sais et qui, si tu te tais, c'est à cause de ta bonté mais pas parce que tu ignores. Tu es généreux et on prend cela pour de l'ignorance et de la faiblesse.  

Parle donc, et que ta parole puisse secouer au moins les indifférents, puisque les méchants ne se convertissent pas mais deviennent toujours plus méchants."

 

"Oui, c'est une faute et elle sera punie. Car le don de Dieu ne doit jamais être méprisé ni servir à faire du mal.

Malheur à toi, Corozaïn, malheur à toi Bethsaïda, vous qui faites un mauvais usage des dons de Dieu !

Si à Tyr et à Sidon il y avait eu les miracles produits parmi vous déjà depuis longtemps, vêtus de cilice et couverts de cendre, ses habitants auraient fait pénitence et seraient venus à Moi. Aussi je vous dis que pour Tyr et Sidon on usera d'une plus grande clémence que pour vous le jour du Jugement.

 

Et toi, Capharnaüm, tu crois que seulement pour m'avoir donné l'hospitalité tu seras exaltée jusqu'au Ciel ? Tu descendras jusqu'à l'enfer.

Car si à Sodome avaient été faits les miracles que je t'ai donnés, elle serait encore florissante, parce qu'elle aurait cru en Moi et se serait convertie,

Aussi il y aura plus de clémence pour Sodome au jour du Jugement dernier, parce qu'elle n'a pas connu le Sauveur et sa Parole et par conséquent sa faute est moins grande, que pour toi qui as connu le Messie et entendu sa parole et ne t'es pas convertie.

 

Cependant, puisque Dieu est juste, pour ceux de Capharnaüm, de Bethsaïda et de Corozaïn qui ont cru et se sanctifient en obéissant à ma parole, on usera d'une grande miséricorde.

Car il n'est pas juste que les justes soient englobés dans la ruine des pécheurs.

 

Pour ce qui concerne ta fille, Jaïre, et la tienne, Simon, et ton enfant, Zacharie, et tes petits-enfants, Benjamin, je vous dis qu'eux qui sont sans malice voient déjà Dieu.

Et vous voyez comme leur foi est pure et travaille en eux, unie à la sagesse céleste et au désir de charité que les adultes ne possèdent pas."

 

Et Jésus, levant les yeux vers le ciel qui s'assombrit vers le soir, s'écrie :

 "Je te remercie, ô Père, Seigneur du Ciel et de la Terre, d'avoir caché ces choses aux sages et aux savants et de les avoir révélées aux petits. C'est ainsi, Père, parce que c'est ainsi qu'il t'a plu de le faire.

Tout m'a été remis par mon Père, et personne ne le connaît en dehors du Fils et de ceux auxquels le Fils aura voulu le révéler.

 

Et Moi, je l'ai révélé aux petits, aux humbles, aux purs, car Dieu se communique à eux, et la vérité descend comme une semence sur les terres libres, et sur elle le Père fait pleuvoir ses lumières pour qu'elle s'enracine et produise une plante.


En vérité le Père prépare ces esprits de ceux qui sont petits par l'âge ou par leur volonté pour qu'ils connaissent la vérité et que j'aie la joie de leur foi."

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                 

                               PIERRE

 

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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