39. Les Noces de CANA (Signe de L'Eucharistie).

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.
 

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http://www.peintre-icones.fr/PAGES/CALENDRIER/Janvier/6.html
L'Épiphanie signifie "apparition", "manifestation", c'est Le Christ lumière du monde qui est manifesté dans la chair.
Cette Fête est concrétisée par trois épisodes de la vie du Christ où il s'est révélé: la visite des mages (où il est révélé aux nations paîennes), le Baptême (où il reçoit le témoignage du Père et de l'Esprit) et les Noces de Cana (où a lieu son premier miracle, qui inaugure sa vie publique).
En Occident, c'est le premier qui est prépondérant, en Orient c'est le deuxième.

LES NOCES DE CANA (Signe de L’Eucharistie).

J’aimerais aborder aujourd’hui un passage de l’Évangile parmi les plus connus, et mettre en avant différentes interprétations auquel nous ne pensons pas souvent (au moins pour beaucoup de gens...bienheureux ceux qui savent décrypter les sens spirituels les plus élevés de chaque Parole de Jésus).


Le Rôle de Marie :
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 2,1-11.
Il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là.
Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples.
Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. »
Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. »
Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. »

Par ce passage de l’Évangile de ce jour, nous voyons que Marie n’hésite pas à intercéder et à vivre son rôle de Mère, plein d’attention et de Tendresse, auprès de son Fils Jésus, comme auprès des serviteurs nous montre combien Jésus n’hésite pas à enfreindre sa première décision (mon heure n’est pas encore venue) devant la demande de sa Maman…ce que Jésus continue de faire au Ciel lorsque Marie intercède auprès de Lui pour ses enfants qui « dépérissent ».
Contrairement à nous qui, par note humanité, avons tendance à rechigner pour obéir, Jésus, tout Amour, est l’Obéissance même, envers Son Père, envers Sa Mère Marie, comme envers nous, Sa créature humaine…nous voulons de Lui, il vient, nous voulons qu’il parte pour laisser la place aux envies et désirs de notre chair insufflées par Satan (orgueil égoïsme, dureté de cœur, mensonge, paresse, avarice, luxure, gourmandise, etc…), il part, nous voulons quitter les marécages de nos péchés, il vient s’offrir en Sacrifice pour notre Salut, nous voulons nous immerger dans Son Amour pour être purifiés, être nourris, être fortifiés et guéris, il se donne en Nourriture (la seule qui peut nourrir notre âme) dans son repas de Noce où nous invite Son Père lors de chaque Eucharistie…

Maintenant, Marie, qui sait que Le Salut n’est donné que par Jésus, Son Fils, après avoir intercédé auprès de Lui, se tourne vers les serviteurs, car pour que le miracle est lieu il faut que les serviteurs fassent ce que Jésus leur demande…s’ils refusent d’obéir à Jésus, il n’y aura pas de vin….

A plus forte raison pour nous qui sommes les enfants adoptifs de Marie (nous sommes frères adoptifs de Jésus par son Humanité, qui est fils de Marie…par Jésus nous devenons donc fils adoptifs de Marie…demande faite aussi par Jésus à Marie et St Jean sur La Croix), nous sommes aimés d’elle.
Marie est encore plus attentive à tous nos besoins, plus encore qu’elle ne l’avait été aux Noces de Cana avec les mariés et leurs invités, et veut que tous nous prenions le Chemin de Jésus, le seul qui conduit au Bonheur éternel…aussi Marie dit à chacun de nous :
« Faites ce que Jésus vous dit et vous dira ».
Alors Jésus accomplira le miracle…et le vin, dont nous avions tant besoin, sera encore bien meilleur que celui dont nous rêvions !!!

 64 les noces de canaIcônes-Alain
Présentation de l’icône des Noces de Cana

http://iconesalain.free.fr/Presentations/64.Les.noces.de.Cana.Presentation.htm

Les Noces de Cana
Le récit de l'Évangile de St Jean (2,1-11)
Marie, mère de Jésus, est invitée à une noce à Cana, à 14 Km de Nazareth où elle habite. Jésus ainsi que ses disciples sont aussi invités.
Le 3ème jour des noces le vin est épuisé et Marie le fait remarquer à Jésus pour qu'il sauve l'honneur du marié.
Jésus fait remplir 6 énormes jarres d'eau et la transforme en vin du meilleur cru. Cela pourrait être une « fioretti » de Jésus mais il faut lire le texte intégral de Jean, où chaque mot compte pour comprendre sa signification fondamentale pour la compréhension du mystère du projet de Dieu sur le couple et sur l'Humanité.

Le sens profond de ce récit
On peut en effet lire ce récit à la lumière du Prologue de l'Évangile et Jean (J2.1-12.) « Au commencement était le Verbe... » et en référence au récit des 6 jours de la Création (Genèse).
Jésus vient d'être Baptisé par Jean le Baptiste dans le Jourdain où L'Esprit Saint est descendu sur lui et a confirmé sa mission.
Nous sommes au 7ème jour de la semaine inaugurale de sa vie publique d'où le parallèle avec le 7ème jour de la Création qui voit l'achèvement de celle-ci et le retrait de Dieu qui la confie à Adam et Ève, à l’Homme.
Mais l'Homme rompt sa relation avec le Créateur, et la mission de Jésus est de restaurer cette relation. Il est le nouvel Adam et à Cana il en donne les premiers signes de sa mission en créant du vin à partir de l'eau dans le cadre d'une noce, et plus précisément au 3ème jour de cette noce, allusion à ce 3ème jour après sa mort où il ressuscitera et où il scellera définitivement la nouvelle alliance par son Sang et ouvrira les portes de la nouvelle Création, de « son Royaume ».
Juste avant il avait pris du vin et l'a transformé en son Sang. Les relations de Dieu avec Israël et par extension avec l'humanité ont souvent été présentées dans la bible et repris dans les Évangiles comme une alliance nuptiale, ou un repas de noces.
C'est pourquoi ces noces de Cana sont le premier signe de l’accomplissement de cette alliance et introduisent au mystère du projet de Dieu sur l'humanité.

Présentation de l'icône
L'icône présente ce grand mystère par une composition centrée sur Le Christ et plus précisément sur sa main droite qui Bénit le couple et l'eau.
Sa main gauche est en position de « confesser » sa Foi en sa Mission Divine et le trilobe de son auréole atteste de sa nature Divine (il est « le Vivant »,celui qui est, qui était et qui vient :w-o-n »), Son manteau royal rouge rappelle celui dont on le couvrira lors de sa Passion en le nommant roi par dérision.
Marie, discrètement en retrait, révèle cependant l'importance de son rôle par ses gestes : sa main droite atteste de sa Foi en son fils et sa mission, tandis que sa main gauche, tournée vers les serviteurs montre les jarres de vin nouveau et souligne son rôle d'intercession auprès de son Divin Fils.
Elle est la nouvelle Ève en face du nouvel Adam. Elle représente l'Église et l'humanité fiancée au Christ.
Le couple des mariés s'offre humblement, anonymement à ce grand mystère. Ils sont couronnés conformément à la belle tradition du rite orthodoxe car ils sont « roi et prophètes ». L'époux porte le manteau royal car il représente Le Christ et l'épouse celui de la Pureté mariale.
Ils croisent leurs avant-bras, droits sur gauche pour signifier leur propre recherche d'unité intérieure, les épousailles de leurs profondeurs, masculines et féminines, pour « ne former plus qu’un ». Leur alliance est symbole de l’alliance du Christ avec L’Église, de Dieu et avec l’humanité.
Les 4 personnages reposent sur un tapis orné de signes d’alliance et les jarres reposent sur un dallage qui représente Israël et l’humanité (étoile de David et losanges) et toutes les nations appelés à la nouvelle alliance.
L'eau changée en vin est simplement évoquée par la présence de 6 jarres approvisionnées en eau par 3 serviteurs à partir d'un puits, car les rencontres nuptiales dans la bible se font toujours autour d'un puits.
Ces 6 jarres représentent les 6 jours de la Création qui a vocation à être transformée en une nouvelle Création.
L’eau, cet élément vital sur terre a vocation à être transformée en vin du Royaume de Dieu. C’est l'eau de notre quotidien à transformer en le meilleur vin enivrant de L'Esprit Saint.
La transformation de l’eau en vin à Cana est le signe que notre nature humaine est destinée à être unie à la Divinité de celui qui a pris notre humanité, comme le rappelle la goutte d’eau mêlée au vin dans le calice à l’offertoire, vin qui deviendra Sang du Christ à la Messe, dans le Sacrement de l’Alliance, quand « Son heure sera venue ».
La contenance énorme et irréaliste et la qualité du vin mentionnée dans le texte de l’Évangile sont la « marque » des dons du Dieu infiniment bon et généreux au-delà de nos espérances.
La scène est illuminée par une pyramide de lumière délimité par un rideau comme celui du Temple qui s'est déchiré au moment de la mort de Jésus, autre allusion à « Son heure ».
Cette allusion au Temple est confortée par la voûte qui couvre la scène et renvoie à la fois au Christ, nouveau Temple et au couple, église domestique où se célèbre le Sacerdoce Royal du passage des passions naturelles symbolisées par l'eau au vin spirituel de l'Amour du Christ. Dans la voûte, les entrelacs de vignes et raisins sortant de la croix rappellent que Le Christ est la vigne et nous les sarments qui doivent donner leur fruit.

Que la contemplation de cette icône nous fasse entrer dans le mystère de notre propre alliance nuptiale avec Le Christ.
Qu’elle renouvelle notre relation de couple à cette lumière et nous aide à transformer l'eau de notre quotidien en vin d'amour et de joie par L'Esprit Saint et l’intercession de Marie.


Alain, le 27 Décembre 2012
Cette icône a été Bénie le 27.12.2012 lors de la Messe célébrée à Salives par le Père Raoul Mutin, à l’occasion de la Fête de nos « Noces d’Or » en présence de toute la famille.
 

Commentaire des Foyers de Charité de Marthe Robin.
http://www.foyer-de-charite.com/fr/enseignements/141-le-mariage.html?start=4.

Les noces de Cana

Dans l’Évangile de St Jean, chapitre 2.
Cana, signe de la Nouvelle Alliance que Jésus est venu nous apporter.

Jésus a choisi des Noces pour réaliser le premier signe de sa vie publique, preuve que le mariage est une grande vocation.
C’est là le signe de l’alliance nouvelle et éternelle signifiée par Jésus-Christ, avec le signe du vin.
Ce vin auquel nous goûtons tous les jours dans l’Eucharistie, c’est le vin de son Sang.

Le vin de Cana était un bon vin,
signe de toutes les bonnes choses que le Seigneur veut faire dans nos vies,
signe de ce bonheur qu’Il veut nous donner,
signe déjà des fruits de l’Esprit que nous pouvons goûter dans notre vie spirituelle.
Ce vin de la paix, de la joie, cette allégresse qui est donnée par la présence même du Fils de l’Homme.

Jésus qui est l’artisan de cette transformation d’une eau triste en vin joyeux.
C’est lui qui ordonne et dispose, c’est lui qui réalise.
Mais il ne fait pas tout et il nous faut mesurer l’effort qu’a dû demander aux serviteurs, l’acte de remplir six cuves de 100 à 150 litres ! Ils ont remonté cette eau du puits dans des cuves de purification.
Dieu ne transforme pas à partir de rien. Ce n’est pas de la magie.

Ainsi, l’alliance que le Seigneur veut faire avec nous demande un certain nombre d’efforts.
Il nous faut lui montrer notre bonne volonté en apportant notre eau… une eau pas toujours très claire mais peu importe.
Apporter au Seigneur nos vies pas toujours très propres, apporter surtout le dépôt qui peut se former dans le fond et que l’on ne veut pas toujours remuer, pour nous donner ainsi l’illusion que notre eau est claire ! Jésus est venu faire alliance avec l’humanité, et une humanité pécheresse.

Jésus demande aux serviteurs de remplir les jarres « jusqu’au bord ».
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus nous dit qu’il faut se présenter devant Dieu avec toute sa capacité. Il y a un point commun entre un dé à coudre et une jarre de 100 litres : c’est qu’ils peuvent être chacun plein à ras bords. L’effort dans notre vie spirituelle sera d’être toujours plein avec cette capacité que le Seigneur nous donne d’augmenter notre capacité d’aimer.
Cela demande des « étirements » progressifs.
Il faut du temps, et ça fait mal parfois.

Ne pas oublier cette présence fondamentale de la Vierge Marie, discrète :
« Faites tout ce qu’il vous dira. »
Le pouvoir de la Vierge Marie sur le cœur de Dieu, sur le cœur des hommes est manifesté dans cette toute petite phrase.
Le but, ce n’est pas la Vierge Marie mais l’Alliance avec Dieu.
Le but, c’est que nous connaissions le vin de la joie en participant à la Résurrection de Jésus.


Autre commentaire.
http://www.peintre-icones.fr/PAGES/GALERIES/PAGESICONES/IconesMD/MDHodigitria/MDRosaire/cadresCanaR.html.

Les Noces de Cana

" Au repas de Cana en Galilée, en changeant l'eau en vin, Tu montras le premier signe de Ta Divine puissance. Et T'en allant vers la Croix, comme l'Epoux des âmes, Tu manifestas le dernier miracle de Ton amour à ceux qui croyaient en Toi, lorsque Tu changeas le pain en Ton Corps et le vin en Ton Sang, dont je me rassasie pour la vie éternelle tout en Te criant avec gratitude : alléluia! " (acathiste de la communion, kondakion 10).


Le premier miracle, la première intervention publique du Seigneur après son Baptême, et qui est encore une " manifestation de sa gloire ", a lieu au cours de noces.
Et c'est Marie qui le provoque, par son attention et sa Foi. A cet instant, à cette heure, qui sans être encore l'Heure du Fils de l'homme la préfigure, elle " accouche " son Fils à sa mission. L'amour humain de cet homme et de cette femme célébrant leur union, devient alors signe des noces de Dieu et de l'Homme, signe et présence du Royaume annoncé par l'eau transformé en vin.
Toute la vie publique du Christ est contenue dans ce premier évènement, comme sa Pâque sera signifiée et mystérieusement présente dans le repas Eucharistique, par la transformation du pain en son Corps et du vin en son Sang, celui de l'Alliance nouvelle.

 

Pour continuer, je voudrais ensuite laisser à votre méditation ce que Jésus en dit Lui-même, dans les Révélations faites à Maria Valtorta (Les Cahiers de 1947, le 19 Janvier).

EN PREAMBULE.
Extrait des Révélation de Jésus à Maria Valtorta du 19 Janvier 1947 (dans les Cahiers de 1945 à 1950).

Jésus dit :
Ecoute-moi donc, mon petit Jean (surnom donné par Jésus à Maria Valtorta). Je t’ai dit, il y a bien longtemps que tout passage ou épisode évangélique était une mine d’enseignements. T’en souviens-tu ???

Je t’avais montré la seconde multiplication des pains et je t’avais dit que, tout comme j’avais pu rassasier les foules grâce à quelques poissons et quelques pains, vos âmes peuvent se nourrir à l’infini des quelques passages rapportés par les quatre Evangiles.
De fait, voici 20 siècles qu’une foule innombrable d’hommes s’en nourrit.

Et voici que, par l’intermédiaire de mon petit Jean, je suis venu en accroître le nombre d’épisodes et de paroles, car l’inanition menace les âmes, et j’en ai pitié.
Mais même ces quelques épisodes des quatre Evangiles eux-mêmes fournissent depuis vingt siècles, pains et poissons aux hommes pour les rassasier, et il en reste encore.

Tout ceci est L’œuvre de L’Esprit-Saint, Le Maître qui enseigne sur la chaire de l’enseignement évangélique.

Jean 14 26.
« Mais Le Paraclet, L’Esprit-Saint, que Le Père enverra en mon Nom vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit ».

Il vous apprendra le sens profond de chaque mot, de chaque lettre de l’épisode.
C’est en effet le sens du mot, et non le mot en lui-même, qui donne vie à l’âme.

Un mot incompris n’est qu’un son creux.
Il est incompris quand il est réduit à n’être qu’un terme, un son, et non pas « une vie, une semence de vie, une étincelle, une source » qui plonge des racines, embrase, lave et nourrit.


J’aimerais redire ici, ce que je disais dans ma Réflexion n°10 : Être fidèle à Dieu.

Au travers de la lecture de La Bible, et de l’enseignement et la Tradition de l’Eglise, nous retrouvons l’enseignement de Dieu pour nous montrer Le Chemin qui conduit à la Vie Eternelle.

Mais la lecture de La Bible suppose deux choses, bien dites par Le Vatican, dans une dernière Homélie :
1/ La lire de manière érudite, en tenant compte des différences de cultures, de temps et de genre littéraire, en fonction des différentes époques.
2/ La lire avec Foi, sachant que Dieu est Vivant et qu’Il nous parle à nous personnellement dans ce que nous sommes nous-mêmes et ce que nous vivons.

Les deux manières de lire la Bible ne s’excluent pas, mais s’imbriquent et se complètent.

Pour faire une comparaison, Dieu, par La Bible, nous adresse une lettre d’Amour, à nous qui sommes Son Amour (chacun de nous personnellement).

Est-ce que la fiancée, recevant une lettre d’ Amour de Son Fiancé, après avoir ouvert la lettre, va l’examiner avec une quantité de dictionnaires, du point de vue grammaticale et syntaxique, et s’arrêter là, sans y puiser l’Amour qu’elle contient !!!


Extrait des Révélation de Jésus à Maria Valtorta du 19 Janvier 1947 (dans les Cahiers de 1945 à 1950)…(suite du passage ci-dessus)
Jésus dit :
Les Noces de Cana.
Depuis vingt siècles elles servent de point de départ aux maîtres spirituels pour pêcher sur la sainteté du mariage vécu avec la Grâce de Dieu, mais aussi sur la puissance des prières de Marie, sur son enseignement sur l’obéissance (« Faites tout ce qu’Il vous dira »), ou encore sur ma Puissance qui change l’eau en vin, et ainsi de suite…

Aucun de ces fruits tirés de ce passage évangélique n’est erroné.
Mais ce ne sont pas les seuls que cet épisode comporte et que vous pouvez en retirer.

Ma petite amoureuse (Il parle de Maria Valtorta), toi qui m’Aimes et qui est affamée de Moi-Eucharistie, voici l’un des épisodes de ma vie publique où se trouve en germe le dernier miracle de L’Homme-Dieu : L’Eucharistie.


La Résurrection est vraiment un miracle du Dieu-Homme, le premier de tous les miracles advenus depuis que La Victime détruite par Le Sacrifice s’est changée en Jésus Dieu-Homme Glorifié, Le Victorieux.
Auparavant, Dieu était encore caché dans L’Homme.
Sa nature se laissait deviner par éclairs dans ses paroles et ses miracles, à la manière de ces jaillissements de flammes qui couronnent de temps en temps une montagne et font dire :
« Ici se cache le feu, et ce mont, semblable à bien d’autres en apparence, est un volcan : au lieu d’être une simple succession de couches de terres et de roches, Il a le feu pour âme ».

Mais l’Humanité du Christ qui devait souffrir et mourir était en tout point semblable à celle de l’homme : sa chair était sujette à la loi de la matière, il éprouvait le besoin de nourriture, de sommeil, de boisson, de vêtements, il souffrait du froid ou de la chaleur, de la fatigue due à un grand labeur ou à un long chemin, de l’épaisseur de la chair, enfin (quelle misère pour Le Tout-Puissant !) de la contrainte de se trouver à un seul endroit.

Il endurait tout, excepté la faute et ses appétits.
Vraiment tout, et surtout ce qui constitue le martyre des justes : devoir vivre au milieu des pécheurs en voyant (Jésus-Homme voyait dans les âmes) les offenses faites à L’Eternel, ainsi que les descentes de l’homme dans une boue bestiale.
Je te l’assure, Maria (Valtorta), l’Homme a davantage souffert de cela, dans son intelligence et dans son cœur de Juste, que de tout autre chose.

Quelle puanteur du vice et du péché !
Quel grouillement de vers forment toutes les concupiscences !
Je te l’affirme : J’ai commencé à les expier dès qu’elles m’ont approché, tant elles ont mis mon âme et mon intelligence au supplice.
Les anges ont compté ces coups de fouet immatériels que furent les vices des hommes sur mon humanité, aussi nombreux et plus douloureux que ceux du « flagrum » romain.

Après Le Sacrifice, mon Corps véritable, tout en restant un véritable corps, assuma la liberté, la beauté et la puissance des corps glorifiés, que seront aussi les vôtres.
Celles dans lesquelles la matière ressemblera à l’esprit avec laquelle elle aura vécu et lutté pour en faire un roi comme elle est, elle, reine.


Et mon corps devint Glorieux tout comme l’Esprit était Divin en Lui, il ne fut plus sujet à tout ce qui le mortifiait auparavant, l’espace ne fut plus un obstacle pour lui, ni les murs, ni la distance, pas même le fait d’être ici au Ciel et vous sur la terre, ceci afin d’être sur terre comme au Ciel, vrai Dieu et vrai Homme, avec ma Divinité, mon Âme, mon Corps et mon Sang, infini comme il convient à ma nature Divine, contenu dans un morceau de pain comme mon Amour l’a voulu : réel, omniprésent, aimant, vrai Dieu, vrai Homme, vraie nourriture de l’homme jusqu’à la fin des siècles, et vrai joie des élus pour ce qui n’appartient plus au siècle mais à l’éternité.

L’Eucharistie est le dernier miracle de l’Homme-Dieu.

La Résurrection, le premier miracle du Dieu-Homme qui transforme de Lui-même son cadavre en Vivant éternel.

L’Eucharistie, transformation des espèces du pain et du vin en Corps et Sang du Christ, se trouve à la jointure de deux époques comme l’étoile du matin entre ces deux moments qui portent le nom de nuit et de jour.


Lorsque brille l’étoile du matin, le pèlerin se dit : « Le jour vient », bien qu’il ne fasse pas encore clair : il sait en effet que cette lumière, à la limite du ciel, annonce l’aube.
L’Eucharistie est l’Etoile du matin des temps nouveaux.

La lumière de ce miracle d’Amour annonce l’aube, l’aube du temps de la Grâce.

C’est pourquoi, rayonnante de tous ses feux, elle est comme suspendue entre une ère qui s’achève et une autre qui s’ouvre, à la fin de ma prédication et au début de La Rédemption.

De même que l’étoile de l’Epiphanie avait brillé pour annoncer aux rois mages que Le Roi universel était donné au monde, l’étoile de mon Eucharistie a brillé à la Cène Pascale pour annoncer au monde que L’Agneau véritable était sur le point d’être immolé, que déjà il s’immolait en se livrant de son plein gré en nourriture perpétuelle aux hommes afin que son Sang n’arrose pas seulement les montants et les linteaux (Exode 12 7), mais qu’il circule en ne faisant qu’un avec eux, pour les rendre saints, et pour que sa Chair immaculée fortifie leur faiblesse, tandis que l’Âme du Christ et la Divinité du Verbe habitent en eux et leur apportent la présence indivisible du Père et de L’Esprit éternel.

Entre l’annonce de l’étoile de l’Epiphanie et celle de l’étoile Eucharistique brille la lumière du miracle de Cana (accompagnée de ses symboles incompris) pour dire au monde ce que la Sagesse et la Puissance incarnées allaient accomplir dans le cœur de pierre des hommes, avec la pauvre eau de leur pensée.


« Trois jours plus tard, il y eut un banquet » (Jean 2 1-11).
Trois jours : trois époques avant le festin de joie.
La première va de la création du monde à la punition du déluge. La seconde, du déluge à la mort de Moïse. La troisième de Josué (l’une de mes figures) à ma venue.

Et encore trois époques, ou trois jours : les trois années de ma prédication avant la banquet pascal.
Et de même que la préparation d’un banquet nuptial s’intensifie au fur et à mesure que s’approche le moment du festin, il en fut ainsi de mon banquet d’Amour.

Les voix du concert prophétique et les lumières de ceux qui attendaient l’Epoux véritable (qui venait épouser l’humanité pour en faire une reine) devinrent de plus en plus claires.


« La Mère de Jésus était là ».

La Mère ! Pouvait-elle être absente là où l’homme nouveau devait être enfanté ?
Eve pouvait-elle ne pas être là si dorénavant la « Vie » devait prendre la place de la Mort ?
La Femme peut-elle faire défaut quand s’approche l’heure où le Serpent aura la tête écrasée et où des limites seront posées à sa liberté d’action ? Impossible !
La Mère des vivants, l’Eve sans tache, la Femme du « Je vous salue Marie » et du « Qu’il me soit fait selon ta parole », la Femme au talon puissant, la Corrédemptrice est donc présente au banquet où l’union de l’humanité et de la Grâce est inaugurée.


Mais « Le vin venant à manquer », les invités risquaient de ne pas se réjouir en présence de Jésus.
Vraiment, lorsque je suis arrivé à mon banquet de Grâce, j’ai trouvé que le vin a vite manqué. Il y en avait trop peu et il a eu tôt fait d’être bu, si bien que les hommes s’attristèrent, car je décevais leurs espérances de s’enivrer de sucs humains de puissance et de vengeance.


Qu’avais-je trouvé au début de ma mission ?
« Des jarres de pierre destinées aux purifications des juifs »,
autrement dit aux purifications matérielles.

Voilà, après des siècles et des siècles d’assimilation impure de la Sagesse, les cœurs s’étaient changés en jarres de pierre.
Non pas pour se purifier soi-même, du reste, mais pour servir à purifier. C’est là le rigorisme, l’extériorité des rites. Ce rigorisme endurcissait sans servir à nettoyer personne, pas même soi.

C’est l’habituel péché d’orgueil qui consiste à se croire parfait et à considérer les autres comme impurs, la dureté opaque de la pierre opposée à la lumière et à la souplesse de la Sagesse qui illumine et aide à comprendre et à aimer.
Des cœurs fermés. Même l’eau dont ces jarres sont remplies ne les adoucit pas. Elle sert à les glacer, rien de plus.
Une fois l’eau jetée, elles restent sèches, dures et sans parfum.

Voilà l’extériorité des rites qui remplissent sans pénétrer, sans transformer, sans rendre doux ni parfumé.
Ces outres, ces cœurs, étaient vides.
Elles ne contenaient même pas ce minimum utile qu’est l’eau pour purifier les autres. Elles étaient vides. Elles n’avaient même pas pensé à se remplir du minimum.
Elles étaient vides, hargneuses, rêches, inutiles, sombres intérieurement comme un antre, et extérieurement grises de poussière et de vieillesse.


« Remplissez d’eau ces jarres ». Ah, que d’eau vive n’ai-je pas versé dans les cœurs de pierre des juifs pour qu’ils aient au moins ce minimum qui leur permette de servir à quelque chose !
Mais ils n’ont pas changé et, dans leur grande majorité, ils ont rejeté l’eau pour rester vides, durs, sombres et hargneux.


« Puisez maintenant ». Dans les cœurs qui accueillirent l’eau, elle se changea en un vin choisi, à tel point que le maître du repas remarqua :
« Tout homme sert d’abord le bon vin, et quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent ».


En effet, j’ai gardé le meilleur pour la fin, Moi, l’époux du grand Festin.
A la dernière Cène (le dernier acte du Maître) Moi, l’Epoux, j’ai changé non pas l’eau en vin, mais le vin en mon Sang pour une nouvelle transformation destinée à vous aider à être heureux de mon Bonheur, qui est Saint et éternel.


Trois années durant, J’avais rempli les jarres vides de l’Eau venue du Ciel. Désormais, l’eau ne suffisait plus.
Le temps du combat et de la joie était venu. Or le vin est utile au combattant et il ne saurait être absent des festins.
Je vous ai donc donné L’Eucharistie, Mon propre Sang, afin que vous buviez ma Force pour devenir forts, ainsi que ma joyeuse volonté de servir Dieu, pour que vous deveniez des héros à l’instar de votre Maître, et que ma Joie soit en vous.

Ce miracle de la transformation d’une espèce en l’autre n’a pas connu de fin.

Les jarres du banquet de Cana se sont rapidement vidées, laissant enivrés les invités aux noces.
En revanche, Mon Eucharistie remplit toujours les Calices et les Ciboires de la Terre entière depuis des siècles.


Et jusqu’à la fin des siècles les affamés, les épuisés, les assoiffés, les fatigués, les affligés, les mourants et ceux qui commencent à peine à faire preuve de raison, les purs comme les repentants, les malades comme les bien-portants, les prêtres comme les laïcs, les hommes de toute race et condition, qu’ils habitent sur les sommets ou dans les plaines, dans les neiges polaires ou à l’équateur, sur les eaux ou sur terre, viennent boire, manger, se nourrir, se sauver, vivre de mon Sang et de mon Corps, de ce Vin offert à la fin du Banquet, au seuil de la Rédemption, pour qu’il soit le Banquet perpétuel de l’Epoux pour ceux qui l’aiment et pour que se poursuive la Rédemption de vos faiblesses et de vos chutes. 


Les noces de Cana voient la transformation de l’eau en vin.
La Cène de Pâques, la transsubstantiation du pain et du vin en mon Corps et mon Sang.

La première marque le début de ma mission de transformation des juifs de l’Antiquité en disciples du Christ.
La seconde marque le début de la transsubstantiation des hommes en enfants de Dieu par la Grâce qui revit en eux.
C’est le dernier miracle de l’Homme-Dieu, le premier et perpétuel miracle de l’Amour humanisé.


Voilà, mon petit Jean, l’une des applications, et c’est la plus élevée, du miracle des noces de Cana.


EN CONCLUSION.
L’Eucharistie est le Don suprême de Son infini Amour que Jésus nous a donné. Il nous a tout donné, jusqu’à nous donner continuellement son Corps et son Sang pour nous purifier, pour nous sanctifier, pour nous fortifier et pour nous guérir.
(Voir sur L’Eucharistie ma Réflexion n°32 : « Quelques méditations ».

Cependant, n’oublions jamais une chose que je soulignais aussi dans ma Réflexion n°10 « Être fidèle à Dieu » :
Mais Jésus a voulu beaucoup plus pour nous aider.
Il a consacré Le Pain et Le Vin pour qu’ils deviennent, par les mains de ses futurs Prêtres, Son Corps et Son Sang, nourriture vitale pour notre âme,
que nous ne pouvons prendre qu’en totale adoration et saintement, après avoir regretté (sincèrement et du fond du cœur) nos fautes passées dans le Sacrement de Pénitence et s’être engagé à ne plus recommencer.
Jésus nous dit : Si tu as de la rancœur après quelqu’un, va d’abord te réconcilier avec lui.
Après tu pourras venir et ta prière sera entendue.

Jésus est resté au milieu de nous de deux manières, par Sa Parole et par L’Eucharistie.

Nous retrouvons cela lors de l’épisode des disciples d’Emmaüs, après la Résurrection de Jésus. (Luc 24 13-35)
Jésus commence d’abord par Enseigner La Parole de Dieu, en commençant par Moïse et en parcourant tous les Prophètes et en leur interprétant les Ecritures.
Puis une fois à table, Jésus prit le pain, le Bénit et le leur donna…


La Liturgie de La Messe comprend bien ces deux parties : La première avec La Parole (les lectures Bibliques) et L’Enseignement (l’homélie) et la deuxième partie avec l’ensemble de La Liturgie Eucharistique, le pain et le vin que le Prêtre Bénit pour qu’ils deviennent Corps et Sang de Jésus…et le donne aux fidèles.

Son Sang qui, tel un immense brasier ardent, envahit et embrase notre âme, et dont les flammes ardentes, totalement pures et pleines de L’Amour de Dieu, purifient notre âme, détruisent toutes les cochonnerie et les souillures que nous y laissons et font dans leurs sillons s’élever vers le Ciel, vers le Trône de Dieu (Le Père, Le Fils et Le Saint-Esprit à qui sont le Règne, la Puissance et la Gloire pour L’éternité) nos bonnes actions et nos actes d’Amour.

Son Corps flagellé, meurtri, transpercé, crucifié qui est la nourriture que Jésus nous donne pour être Sa Parole et Sa Vie pour nous conduire à La Vie éternelle (et pour en être source de la Vie éternelle en nous dès à présent)…pour être Sa Force dans nos épreuves, dans nos difficultés, dans nos fatigues, dans nos doutes et dans nos souffrances…pour être Le remède, Le médicament qui soulage nos blessures et nos maladies spirituelles, morales et physiques qui affectent notre âme, notre esprit et notre corps.


Cela correspond d’ailleurs à ma Prière, avant chaque Eucharistie, où je demande à Jésus d’accepter de mettre :

1/ Dans le fond du Calice recouvert et submergé par son précieux et Divin Sang, Son Sang qu’Il a entièrement et volontairement versé pour notre Salut,  Son Sang qui s’est mélangé aux Larmes de La Très Sainte Vierge Marie, auquel se sont rajouté le sang et les larmes de tous les saints Martyrs, d’y mettre l’âme de tous ceux que je porte dans mon cœur, à commencer par ma famille (moi, ma femme, mes enfants, leurs conjoints, leurs enfants, mes parents, toute notre famille humaine et spirituelle), tous nos proches, tous ceux que Le Seigneur nous confie, tous ceux que nous portons dans notre cœur, tous ceux qui nous demandent de Prier pour eux ou pour qui on nous demande de Prier, mais aussi toutes mes amies les Saintes âmes qui sont au Purgatoire, y compris celles qui souffrent le plus et celles qui sont les plus délaissées et celles qui viennent d’y rentrer, pour que chacune de nos âmes en soit purifié, pour que toutes les souillures que nous y laissons en soient détruites et pour que nos bonnes actions et nos actes d’Amour montent vers le Ciel, vers le Trône de Dieu.


2/Puis, je demande à Jésus de prendre toutes nos âmes qui sont dans le fond de Son Calice, encore toutes ruisselantes de Son Sang, pour les mettre :
sur la Patène recouvert par Son Corps martyrisé et Crucifié,
Son Corps que Jésus nous donne en nourriture pour qu’il soit Source de Vie éternelle en chacun de nous, Sa Force dans nos épreuves, nos difficultés, nos sacrifices, nos actes de charité, nos pensées, nos paroles et nos actions et Son Remède contre nos blessures, nos fatigues, nos lassitudes, nos infirmités, etc…


3/Enfin, je demande à Jésus de prendre, sous l’inspiration de L’Esprit-Saint, toutes nos âmes avec tout ce qu’elles contiennent de très bon, de bon, de moyen, de mauvais et de très mauvais et de les joindre à toutes les intentions pour lesquelles il s’immole sur l’autel, et ainsi, lavées par son Sang, purifiées par son Sang, recouvertes par son Sang, de les porter vers Son Père, qui est aussi Notre Père et Notre Dieu, qui vit et règne avec Lui et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.


4/ Pour terminer, n’oublions pas que lorsque nous Communions, l’Hostie Consacrée que nous mangeons et qui pénètre à l’intérieur de notre âme, est réellement « Le Corps du Christ », Corps Divin (Dieu nous fait Don de sa Divinité pour nous fortifier dans nos combats et pour guérir nos blessures), mais aussi Corps Mystique et Spirituel avec pour membres de Son Corps, chacun des membres de L’Eglise.
Ainsi, lorsque nous mangeons le Corps réel de Jésus dans l’Hostie Consacrée, c’est tous les membres de L’Eglise, Corps du Christ, qui viennent habiter notre âme (L’Eglise Glorieuse du Ciel, L’Eglise Militante de la Terre, L’Eglise Souffrante du Purgatoire), aussi, je demande à Jésus de permettre à Son Sang qui est dans Son Corps de venir circuler et se répandre entre, autour et dans tous les membres de Son Corps, sans exception afin de nous purifier, de nous guérir, et de nous unir les uns aux autres et à tous les membres de Son Corps.
Je demande enfin, à Jésus, de Bénir, à l’intérieur de mon âme, tous les membres de Son Corps, mais aussi de Bénir tous les membres qui ne font pas encore parti de Son Corps, afin qu’un jour, ils puissent en faire partie.


Mais nous, qui recevons tout de Dieu (y compris Son Corps et Son Sang pour nourriture de notre âme), que Lui donnons-nous ???

Marc 4 21-25.
… « De la mesure dont vous mesurez, on mesurera pour vous, et on vous donnera encore plus. Car celui qui a, on lui donnera, et celui qui n’a pas, même ce qu’il a, lui sera enlevé ».

(On retrouve cela aussi dans la Parabole des talents…je vous conseille de lire et de méditer ma Réflexion n°11 : Les Dons de Dieu…qui en parle tout au long…).

Cela me fait penser à une réalité de notre vie sur terre (laissant à Dieu le voile sur les mystères de notre vie dans Son Royaume...recevant juste ce qu’Il nous en dit…qui est une promesse d’un Bonheur Infini et Eternel)...mais regardons les conséquences sur terre !!!


A notre mort, notre argent, notre fortune (pour ceux qui en auront amassé), notre pouvoir, notre gloire humaine, nos relations (avec des gens bien en vue, très influents et très puissants) disparaîtrons totalement…il n’en restera rien.

Par contre notre Amour (pour Dieu et pour notre prochain) et notre spiritualité resteront…et plus notre Amour sera grand, plus nous aurons fait fructifier les Dons de Dieu en nous…plus notre Amour et notre Gloire (en Dieu) sera grande…et nous hériterons de la Gloire de ceux qui auront gaspillés leurs talents en ne cherchant que Pouvoir, Argent et Gloire humaine…et où l’Amour vrai, pur et sincère est inexistant…et dont la Gloire humaine leur sera retiré.


Connaît-t’on des gens qui ont eu beaucoup de pouvoir et d’argent...et qui ont vécu il y a des siècles, voir même un seul siècle !!!
Même certaines gloires (de la musique, de la chanson, du cinéma ou autre) du début du siècle dernier…meurent actuellement sans que les nouvelles générations les connaissent…alors dans plusieurs siècles !!!
Ils étaient connus à l’époque de leur gloire humaine, de leur fortune, de leur puissance…sans doute y a-t-il eu des milliers de personnes à leur enterrement…voir plus encore.
Mais maintenant, plus personne ne les connaît !!!

Mais de pauvres gens, inconnus ou rejetés de leur vivants, ne vivant que pour Aimer…Aimer Dieu, souffrir avec Lui et pour Lui...Aimer leur prochain, par Amour de Dieu...leur apportant tout le peu qu’ils ont (en biens, en consolation, mais aussi en spiritualité)…mourant dans la solitude…sont maintenant connus du monde entier.
Les exemples sont nombreux…mais prenons Ste Thérèse (promue Docteur de L’Eglise par Jean-Paul II)…est morte uniquement entourée des sœurs du Carmel…soit 30 personnes tout au plus….maintenant le monde entier la vénère.


A celui qui n’a pas (qui n’a pas Aimé, qui a eu une spiritualité froide voir inexistante), on enlèvera même ce qu’il a (argent, gloire, et pouvoir qui n’existent plus après la mort).

A celui qui a, on donnera encore plus (qui a Aimé Dieu et son Prochain, qui a eu une spiritualité intense et profonde…), et il conservera cet Amour après sa mort, et étant unis à Dieu, l’âme totalement pure...recevra Amour, Puissance et Gloire...pour Aimer encore plus et répandre cet Amour Infini de Dieu pour les hommes sur toute la Terre (tous sans exception et chacun en particulier).
(Les talents de ceux à qui ils ont été retirés, faute de les avoir fait fructifier sur terre).


Je voudrais terminer cette Réflexion en soulignant l’importance de rester « simple » et de vivre notre relation avec Dieu et avec notre prochain avec le cœur, avec Amour et non pas avec la tête, avec notre intellect.
L’Eucharistie est une nourriture qui est Parole et Vie pour notre âme, pour notre esprit et pour notre corps…pas pour satisfaire notre intellect (pour cela il y a les bouquins et les études).

Soyons simple et sachons rester simple, en parlant et en vivant avec notre « cœur », avec Amour, tendresse et Compassion…et non pas avec notre « tête ».

Des discours, des conseils ou des enseignements trop « intellectuels » sauront toucher les plus érudits...mais les plus simples...les plus « pauvres intellectuellement »...ceux que Dieu Aime tout particulièrement...eux ne comprendrons rien...et fuiront ce Dieu qu’on leur présente...et ne sauront pas que Dieu les Aime d’un Amour infini !!!

Il en est de même des discours, des conseils, des enseignements que l’on fait payer bien cher. Les pauvres, ceux qui n’ont rien et que Dieu Aime plus que tout…fuiront ce Dieu qui ne s’adresse qu’aux riches…et ils ne sauront pas que Dieu les Aime d’un Amour infini !!!

(Dieu donne à qui met sa confiance en Lui…voir les deux multiplications des pains dans les Evangiles. Jésus n’a pas fait payer…ni ses enseignements, ni les repas donnés à profusion, et pourtant Jésus était plus que tous les orateurs les plus renommé de la terre, Il était Dieu !!!)… alors que souvent, Dieu nous fait cadeau de « dons imprévus et bienvenus »…que nous faisons payer bien cher à notre Prochain, pour les partager et l’en faire bénéficier aussi !!!  


Extrait des Révélation de Jésus à Maria Valtorta du 25 Décembre 1946 (dans les Cahiers de 1945 à 1950).
Jésus dit :
Je viens et je vous tends les bras comme à mes bergers. Ils sont les premiers que j’ai aimés sur la Terre, et j’ai continué à les aimer
parce qu’ils ont continué, eux aussi, à m’aimer du même cœur simple que cette nuit-là.
Je vous les donne en modèle, parce que je veux que, pour m’aimer, vous suiviez la route la plus facile et la plus sûre : celle de la simplicité.

C’est aussi la voie de « notre » Thérèse de l’Enfant-Jésus. C’est aussi la voie de ceux qui, possédant la Sagesse, pressentent que les chemins inaccessibles sont dangereux pour les forts eux-mêmes, alors que les voies simples sont sûres.

L’homme ne doit jamais se fier à ses propres forces. S’il est fort aujourd’hui, il peut être demain plus fragile qu’un jonc, ou même qu’un jonc brisé.
Le poids susceptible de le briser sera justement de rechercher de grandes choses, compliquées, impliquant formules et programmes, méthodes hyperboliques d’une rude ascèse que l’homme ne peut entreprendre par lui-même.

Non, ce n’est pas ainsi qu’on se sauve facilement. C’est par le désir d’aimer, tout simplement. Un enfant sait le faire. Un berger aussi.
Je peux parfaitement me précipiter sur une personne qui m’aime simplement pour l’élever à des hauteurs vertigineuses d’actes héroïques stupéfiants.

Mais croyez-vous que sa joie (la joie paradisiaque de Me posséder au Ciel) sera plus grande que celle d’une âme qui s’est humblement sanctifiée par des actes simples faits par Amour pour Moi ???

Je vous le dis :
Nombre de personnes instruites, après m’avoir aimé, se sont perdues pour avoir voulu me connaître par
une science excessive, ou bien Purifient encore leur culte scientifique et compliqué (ce culte assailli par les rafales glacées de la science) dans le feu Purificateur qui leur apprend à Aimer sans vouloir analyser l’Amour, ni l’objet de l’Amour.

Mieux, je vous l’affirme. Alors que l’un des douze apôtres s’est perdu, aucun des douze bergers ne fut privé de l’auréole des Bienheureux.
La raison en est que, dans leur simplicité, ils furent comblés et pénétrés de ma simplicité d’Enfant.
Ils ne contemplèrent et n’aimèrent que Le Fils né au peuple d’Israël, L’Enfant Sauveur « enveloppé de langes et couché dans une crèche », qu’ils virent plus tard téter et grandir comme tous les enfants.

Sa pauvreté et ses limites d’enfant ne remirent pas en question leur Foi en l’origine Divine de ce petit être né à Bethléem de Judée.
Ils ne calculèrent pas les avantages qu’ils pourraient en tirer, alors que la pupart en Israël rêvaient d’un Roi vengeur, au lieu du Sauveur spirituel de son Peuple et du Monde.
Ils ont Aimé, toujours.

Même ceux qui, par la suite, me virent et me servirent parmi les acclamations de la foule, aimaient.
Ils surent n’Aimer que Le Sauveur. Ils surent ne suivre que Le Sauveur. Ils surent suivre Jésus uniquement pour posséder Le Royaume des Cieux.

Ils ne rêvaient pas et ne furent pas sujets à la désillusion, à l’incrédulité, à la haine, à la vengeance, comme Judas Iscariote qui, voyant son rêve de puissance déçu, en vint au Déicide.


Soyez donc simples.
Il existe deux livres que tout homme de bonne volonté peut lire et comprendre, même s’il est analphabète.

Il lui suffit d’avoir le regard simple de mes bergers.
Ce sont la crèche de Bethléem et la Croix du Golgotha.

Ces deux livres sont parlants, ils disent des paroles éternelles, ils donnent des enseignements en comparaison desquels la sagesse de tous les savants, de Salomon jusqu’au dernier qui existera, est des plus limitées.

Ma naissance dans la misère, pour vous apprendre le détachement des richesses et des honneurs, et pour éteindre en vous la soif des honneurs humains tellement inutiles.

Et Ma mort dans la souffrance, pour vous apprendre que c’est par elle qu’on conquiert Le Royaume pour soi-même et pour les autres, qu’il faut Aimer, Aimer toujours.

« Aimez-vous les uns les autres et Aimez-Moi, et que Ma Paix soit sur vous ».  


L’Amour est si simple...qu’un bébé sait Aimer dès le jour de sa naissance (même alors qu’il est dans le ventre de sa maman)…alors qu’un adulte a tant de mal !!!

Une maman dont le bébé vient de naître aura en son sein la nourriture parfaite qui convient à son bébé.
Elle pourra lui dire : « Viens boire, mon amour, cette nourriture qui apaisera ta faim et ta soif, qui te protègera des maladies et qui te fera grandir ».
Et le bébé, avec son regard, exprimera tout son amour et sa reconnaissance en se précipitant sur la poitrine de sa maman pour boire à pleine bouche et de tout son cœur.


Maintenant, regardons-nous.
Le Père, créateur du Ciel, de la Terre, de l’univers visible et invisible (celui qui nous attend pour l’éternité après notre très bref séjour sur la Terre et où nous retrouveront tous ceux qui ont vécu avant nous)…Le Père donc (sous l’inspiration de L’Esprit-Saint), a crée notre âme (qui est éternelle) dans Son Royaume, pour la déposer dans notre corps sur terre alors que nous sommes encore dans le ventre de notre maman (à quel moment, Dieu seul le sait !!!).

Il est donc notre véritable Père (et Il nous a donné Marie pour Mère) et Il nous attend pour nous faire partager Son Royaume où ne règne (comme je l’ai déjà dit dans mes précédentes Réflexions) que Amour et Pureté…en espérant que nous reviendrons vers Lui, en lui disant, comme l’enfant prodigue de la parabole : « Me voici, Père. Pardonne-moi mes offenses, mes fautes et mes péchés. Mais ne m’abandonne pas au néant éternel où ne règne que souffrances, froid et nuit éternellement et où surtout, tu es absent.
Père, je suis ton fils, aussi accueille-moi dans Ton Royaume d’où j’étais au moment où tu as crée mon âme, avant d’être envoyé sur terre. Je suis de retour, Père, accueille-moi près de Toi ». 

Mais, Le Père, sachant que notre vie sur terre serait un combat permanent entre les forces du Bien (celles de Dieu) qui nous montrent le seul chemin qui conduit au Bonheur éternel, et les forces du Mal (celle de Satan) qui nous montrent le chemin du plaisir, de la jouissance et de l’esclavage à notre chair (notre chair qui est corrompue depuis le péché originel),…Le Père donc, a demandé à Son Fils Jésus de s’offrir en s’immolant en Sacrifice pur pour notre Salut.

Et Jésus nous a fait, non seulement le Don de Sa Vie pour notre Salut, mais nous a donné Son Corps en nourriture perpétuelle et Son Sang en boisson perpétuelle pour nourrir notre âme, pour la Purifier, pour la Fortifier dans les combats et pour la Soigner dans ses blessures.

Le vin et le pain servent à tenir le coup dans les combats et à prendre des forces…alors Jésus nous les donne et les transforme en Son Corps et Son Sang pour que nous ayons Sa Force en nous lors de nos combats sur cette terre contre la mal qui nous assaille en permanence (et jusqu’au dernier souffle de notre vie, le mal ne nous laissera pas tranquille…espérant un moment de faiblesse de notre part…même au tout dernier moment).

La maman a la nourriture humaine idéale pour son bébé.
Le Père (notre Dieu) nous donne la nourriture spirituelle idéale pour nous qui sommes Ses Enfants (Son Fils Jésus en nourriture, et Marie comme Maman).

Et comme la maman dit avec Amour à son bébé : « viens sur ma poitrine boire le lait que j’ai pour toi »…
Le Père nous dit avec un Amour Infini, sans mesure avec notre amour humain si limité : « Viens sur Mon Cœur débordant d’un Amour Infini, viens prendre cette nourriture que je te donne pour ton Salut et pour que tu y puises les forces dont tu auras besoin, pour que tu puisses grandir spirituellement et guérir de tes blessures ».

Répondrons-nous avec le même Amour du bébé à sa maman, en nous précipitant sur cette nourriture qui nous est offert avec tant d’Amour.


Je voudrais terminer cette Réflexion sur Les noces de Cana et sur L’Eucharistie par deux Prières.
La première à Marie, notre Très Sainte Maman, en union avec Elle, lors de La Visitation (voir ma précédente Réflexion) où Marie et Jésus dans son sein ne faisaient qu’un seul Amour pour porter L’Amour de Dieu à leur prochain.

Nous-mêmes, ayant communié au Corps et au Sang du Christ, nous ne faisons plus qu’un seul Amour (Dieu en nous) pour porter L’Amour de Dieu à notre prochain.

Alors laissons éclater notre Joie avec Marie :
Mon âme exalte Le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante, désormais, tous les âges me diront Bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles. Saint est Son Nom !
Son Amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés et renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son Amour.
De la promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa race à jamais.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit pour les siècles des siècles. AMEN


La seconde au Père par l’intermédiaire des mains Immaculées de Marie et du Divin Cœur de Jésus transpercé et nous donnant les dernières gouttes de Son précieux et Divin Sang.
A Toi, Dieu, notre louange !

Nous t’acclamons : Tu es Seigneur !
A Toi, Père éternel, l’hymne de l’univers.

Devant Toi se prosternent les Archanges, les Anges et les esprits des Cieux.
Ils te rendent Grâce, Ils Adorent et ils chantent :

Saint, Saint, Saint, Le Seigneur, Dieu de l’univers.
Le Ciel et la terre sont remplis de Ta Gloire.

C’est Toi que les Apôtres glorifient, Toi que proclament les Prophètes,
Toi dont témoignent les Martyrs.
C’est Toi que par le monde entier, L’Eglise annonce et reconnaît.

Dieu, nous t’Adorons.
Père infiniment Saint, Fils éternel et bien-aimé, Esprit de puissance et de Paix.

Christ, Le Fils du Dieu Vivant, Le Seigneur de La Gloire,
Tu n’as pas craint de prendre chair dans le corps d’une vierge
Pour libérer l’humanité captive.

Par Ta victoire sur La Mort, Tu as ouvert à tout croyant, les portes du Royaume.
Tu règnes à la droite du Père. Tu viendras pour Le Jugement.

Montre-toi le défenseur et l’Ami des hommes sauvés par ton Sang.
Prends-les avec tous les Saints dans Ta Joie et dans Ta Lumière.


EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.


                                      PIERRE 

Date de dernière mise à jour : 17/01/2016

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