42c. NOTRE REGARD : SI JE NE VOIS PAS...JE NE CROIRAIS PAS !!! (3ème partie)

Je disais, un peu plus haut : Et ce qu’ils ont vu était tellement merveilleux, tellement au-delà de l’imaginable que mourir en martyr en refusant de renier leur Foi…devenait une grâce pour eux, leur permettant de rejoindre plus vite ce lieu qu’ils attendaient !!!

J’aimerais rapporter quelques exemples.

Le premier vient du Saint fêté ce lundi 23/02/2009. Il s’agit de Saint Polycarpe (mort vers l’an 155) qui était disciple de Saint Jean de Zébédée (L’Evangéliste).

Il était le dernier témoin de l’âge apostolique. Il mourut brûlé vif à 86 ans, à Smyrne (en Turquie actuelle).

En mourant, il a rendu grâce à Dieu « d’avoir été jugé digne d’être compté au nombre des martyrs et de participer au Calice du Christ » !!!

Les autres viennent de Révélations à Maria Valtorta sur un des nombreux exemples de martyrs qu’elle a vu. Extraits du 24 Novembre 1946 :

Vision du 24 Novembre 1946 : prison de l’amphithéâtre où sont tués les Chrétiens.

Des pas lourds et ferrés passent dans le couloir.

"Decimus, tu es encore vivant ? Demandent deux soldats à leur entrée dans la pièce.

— Oui, mes compagnons. Vivant, et pour vous parler de Dieu. Venez. Je ne puis venir à vous car jamais plus je ne verrai la lumière.

  Quel malheur ! Disent les deux soldats.

— Non : quel bonheur ! Je suis heureux. Je ne verrai plus la laideur du monde. Les flatteries de la chair et de l’or ne pourront plus passer par mes pupilles pour me tenter. Dans les ténèbres de la cécité momentanée je vois déjà la Lumière. Je vois Dieu !

— Mais ignores-tu que tu seras bientôt brûlé ? Ne sais-tu pas que, parce que nous t’aimons, nous avons demandé à te voir pour te faire fuir si tu étais encore vivant ?

Fuir ? Me détestez-vous au point de vouloir m’enlever le ciel ? Vous n’étiez pas ainsi lors des mille combats que nous avons soutenus côte à côte pour l’empereur. En ce temps-là, nous nous encouragions mutuellement à être des héros. Et voilà qu’aujourd’hui, alors que je me bats pour un Empereur éternel, d’une immense puissance, vous m’incitez à la lâcheté ? Le bûcher ? Ne serais-je pas volontiers mort dans les flammes à l’assaut d’une cité ennemie pour servir l’empereur et Rome, c’est-à-dire un homme comme moi, et une ville qui existe aujourd’hui et n’existera plus demain ? Et maintenant que je donne l’assaut à mon véritable Ennemi pour servir Dieu et la Cité éternelle où je règnerai avec mon Seigneur, vous voulez que je craigne les flammes ?"

Les soldats se regardent, ébahis.

Quelques heures plus tard, au moment de rentrer dans l’arène.

Les deux soldats en profitent pour suggérer à un enfant :

"Fais semblant d’être mort. Nous te mettrons à l’abri.

Est-ce que, vous, vous trahiriez l’empereur en vous mettant à l’abri alors qu’il a confiance en vous pour sa gloire ?

— Certainement pas, mon garçon.

— Eh bien, moi non plus je ne trahis pas mon Dieu, qui est mort pour moi sur la croix."

Les deux soldats, littéralement abasourdis, se demandent :

"Mais qui leur donne une telle force ?" Puis, le coude contre la muraille pour se soutenir la tête, ils restent là à observer, méditatifs.

J’aimerais en venir à L’Evangile de ce lundi 23/02/2009 qui s’inscrit bien dans le sujet d’aujourd’hui (Saint Marc 9 14-29) et à un extrait de ce passage :

« Mais, si tu peux quelque chose, viens à notre secours, par pitié pour nous ! »

Jésus reprit : « Pourquoi dire : Si tu peux… ? Tout est possible en faveur de celui qui croit ».

Si nous n’avons pas La Foi, si nous nous plaisons à dire continuellement « si je ne vois pas, je ne croirais pas…donc je ne ferais rien…tant que je n’aurais pas vu ».

Alors, effectivement le miracle ne se produit pas…et rien ne se passe. Jésus n’aurait pas fait le miracle de la guérison de cet épileptique (passage ci-dessus), si le père n’avait pas eu la Foi pour dire finalement : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance ! ». Alors, oui, Dieu agit en faveur de ceux qui croient…et qui acceptent de faire…sans avoir vu auparavant…juste par obéissance et avec La Foi de croire que Dieu agira. 

Pour bien montrer cela, je parlerais de mon expérience…mais auparavant, je voudrais montrer un passage au moment de la première multiplication des pains par Jésus…passage que l’on retrouve dans les évangiles : Cf. : Matthieu 14, 15-23 - Marc 6, 35-46 - Luc 9,12-17 - Jean 6,3-13.

Mais je voudrais montrer un extrait des Révélations à Maria Valtorta de ce moment, où l’on voit deux attitudes totalement différentes. Celle de l’enfant qui ne se pose aucune questions et qui croit tout ce que Jésus dit…et celle de Thomas…qui se cache derrière un arbre…pour ne pas distribuer le peu qu’il avait…tant que le miracle n’aurait pas eu lieu …Alors que pour que le miracle ait lieu…il faut d’abord qu’il croit…et qu’il parte distribuer le peu qu’il a dans son panier !!!

En cette fin d'été, la foule ne laisse aucun répit à Jésus. Elle le débusque dans sa retraite du bord du lac. Le soir arrive. Comment nourrir cette foule de plus de 5.000 personnes ? "Donnez-leur vous-même à manger". Les cinq pains et deux poissons se multiplient. La foule est rassasiée et il en reste encore douze corbeilles !

Extrait :

Maître, le soir approche, l'endroit est désert, éloigné des maisons et des villages, ombreux et humide. Sous peu, ici il ne sera plus possible de nous voir ni de marcher. La lune se lève tard. Renvoie le peuple pour qu'il aille à Tarichée ou aux villages du Jourdain pour acheter de la nourriture et chercher un logement."

"Il n'est pas nécessaire qu'ils s'en aillent. Donnez-leur à manger. Ils peuvent dormir ici comme ils ont dormi en m'attendant."

"Il ne nous reste que cinq pains et deux poissons, Maître, tu le sais."

"Apportez-les-moi."

"André, va chercher l'enfant. C'est lui qui garde la bourse. Il y a peu de temps il était avec le fils du scribe et deux autres, occupé à se faire des couronnes de fleurs en jouant au roi." André y va vivement et aussi Jean et Philippe se mettent à chercher Margziam dans la foule toujours en déplacement. Ils le trouvent presque en même temps, avec son sac de vivres en bandoulière, un long sarment de clématite enroulé autour de la tête et une ceinture de clématite de laquelle pend, en guise d'épée, une massette dont la garde est la massette proprement dite, la lame sa tige. Avec lui, il y en a sept autres pareillement chamarrés, et ils font un cortège au fils du scribe, un enfant très grêle, avec l’œil très sérieux de qui a tant souffert qui, plus fleuri que les autres, tient le rôle de roi.

"Viens, Margziam. Le Maître te demande !"

Margziam plante là ses amis et s'en va rapidement, sans même enlever ses... ornements floraux, mais les autres le suivent aussi et Jésus est vite entouré d'une couronne d'enfants enguirlandés. Il les caresse pendant que Philippe sort du sac un paquet avec du pain, au milieu duquel sont enveloppés deux gros poissons : deux kilos de poissons, un peu plus. Insuffisants même pour les dix-sept, ou plutôt les dix-huit avec Manaën, de la troupe de Jésus. On apporte ces vivres au Maître.

"C'est bien. Maintenant apportez-moi des paniers. Dix-sept, un pour chacun. Margziam donnera la nourriture aux enfants ..."

Jésus regarde fixement le scribe qui est toujours resté près de Lui et lui demande : "Veux-tu donner, toi aussi, la nourriture aux affamés ?"

"Cela me plairait, mais moi aussi j'en suis démuni."

"Donne la mienne. Je te le permets."

"Mais... tu as l'intention de rassasier presque cinq mille hommes, et en plus les femmes et les enfants, avec ces deux poissons et ces cinq pains ?"

"Sans aucun doute. Ne sois pas incrédule. Celui qui croit, verra s'accomplir le miracle."

"Oh ! Alors, je veux bien distribuer la nourriture, moi aussi !"

"Alors, fais-toi donner un panier, toi aussi."

Les apôtres reviennent avec des paniers et des corbeilles larges et peu profonds, ou bien profonds et étroits. Et le scribe revient avec un panier plutôt petit. On se rend compte que sa foi ou son manque de foi lui a fait l’a fait choisir comme le plus grand possible.

"C'est bien. Mettez tout ici devant et faites asseoir les foules en ordre, en rangs réguliers, autant que possible."

Et pendant cette opération, Jésus élève les pains avec les poissons par dessus, les offre, prie et bénit. Le scribe ne le quitte pas un instant des yeux .Puis, Jésus rompt les cinq pains en dix-huit parts et de même les deux poissons en dix-huit parts. Il met un morceau de poisson, un bien petit morceau, dans chaque panier et fait des bouchées avec les dix-huit morceaux de pain. Chaque morceau en plusieurs bouchées. Elles sont nombreuses relativement : une vingtaine, pas plus. Chaque morceau est placé dans un panier, après avoir été fragmenté, avec le poisson.

"Et maintenant prenez et donnez à satiété. Allez. Va, Margziam, le donner à tes compagnons."

"Oh ! Comme c'est lourd !" dit Margziam en soulevant son panier et en allant tout de suite vers ses petits amis. Il marche comme s'il portait un fardeau.

Les apôtres, les disciples, Manaën, le scribe le regardent partir ne sachant que penser... Puis ils prennent les paniers, et en secouant la tête, se disent l'un à l'autre : "Le gamin plaisante !  Ce n'est pas plus lourd qu'avant." Le scribe regarde aussi à l'intérieur et met la main pour tâter au fond du panier parce qu'il n'y a plus beaucoup de lumière, là, sous le couvert où Jésus se trouve, alors que plus loin, dans la clairière, il fait encore assez clair. Mais pourtant, malgré la constatation, ils vont vers les gens et commencent la distribution. Ils donnent, ils donnent, ils donnent. Et de temps à autre, ils se retournent, étonnés, de plus en plus loin, vers Jésus qui, les bras croisés, adossé à un arbre, sourit finement de leur stupeur.

La distribution est longue et abondante... Le seul qui ne manifeste pas d'étonnement c'est Margziam qui rit, heureux de remplir de pain et de poisson les mains de tant de pauvres enfants. Il est aussi le premier à revenir vers Jésus, en disant : "J'ai tant donné, tant, tant !... car je sais ce que c'est que la faim ..." et il lève son visage qui n'est plus émacié qu'en un souvenir maintenant disparu cependant il pâlit, en écarquillant les yeux... Mais Jésus le caresse et le sourire revient, lumineux, sur ce visage enfantin qui, confiant, s'appuie contre Jésus, son Maître et Protecteur.

Tout doucement les apôtres et les disciples reviennent, rendus muets par la stupeur. Le dernier, le scribe qui ne dit rien. Mais il fait un geste qui est plus qu'un discours : il s'agenouille et baise la frange du vêtement de Jésus.

"Prenez votre part, et donnez m'en un peu.  Mangeons la nourriture de Dieu."

Ils mangent en effet du pain et du poisson, chacun selon son appétit... Pendant ce temps, les gens, rassasiés, échangent leurs impressions. Même ceux qui sont autour de Jésus se risquent à parler en regardant Margziam qui, en finissant son poisson, plaisante avec les autres enfants.

"Maître" demande le scribe, "pourquoi l'enfant a-t-il tout de suite senti le poids, et nous pas ? J'ai même fouillé à l'intérieur. Il n'y avait toujours que ces quelques bouchées de pain et cet unique morceau de poisson. J'ai commencé à sentir le poids en allant vers la foule, mais si cela avait pesé pour la quantité que j'ai donnée, il aurait fallu un couple de mulets pour le transport, non plus le panier, mais un char complet chargé de nourriture. Au début, j'y allais doucement... puis je me suis mis à donner, à donner, et pour ne pas être injuste, je suis revenu vers les premiers en faisant une nouvelle distribution parce qu'aux premiers j'avais donné peu de chose. Et pourtant, il y en a eu assez."

"Moi aussi, j'ai senti que le panier devenait lourd pendant que j'avançais, et tout de suite j'ai donné abondamment, car j'ai compris que tu avais fait un miracle" dit Jean.

"Moi, au contraire, je me suis arrêté et me suis assis, pour renverser sur mon vêtement le fardeau et me rendre compte... Alors j'ai vu des pains et des pains, et j'y suis allé" dit Manaën.

"Moi, je les ai même compté pour ne pas faire piètre figure. Il y avait cinquante petits pains. Je me suis dit : "Je vais les donner à cinquante personnes, et puis je reviendrai".  Et j'ai compté. Mais, arrivé à cinquante, il y avait toujours le même poids. J'ai regardé à l'intérieur. Il y en avait encore tant. Je suis allé de l'avant et j'en ai donné par centaine. Mais cela ne diminuait jamais" dit Barthélemy.

"Moi, je le reconnais, je n'y croyais pas. J'ai pris dans mes mains les bouchées de pain et ce petit morceau de poisson et je les regardais en disant : "A quoi cela va servir ? Jésus a voulu plaisanter !..." et je les regardais, je les regardais, restant caché derrière un arbre, espérant et désespérant de les voir croître. Mais c'était toujours la même chose. J'allais revenir quand Mathieu est passé et m'a dit: "Tu as vu comme ils sont beaux ?".  "Quoi ?" ai-je dit. "Mais les pains et les poissons !... " "Tu es fou ? Moi je vois toujours des morceaux de pain"

"Va les distribuer avec foi, et tu verras". J’ai jeté dans le panier ces quelques bouchées et je suis allé avec réticence… Et puis… pardonne-moi, Jésus car je suis pécheur !" dit Thomas.

"Non, tu es un esprit du monde. Tu raisonnes comme les gens du monde."

La Foi permet de faire les choses, sans les avoir vu, mais en croyant qu’elles se réaliseront.

Jésus nous dit à tous : "Sans aucun doute. Ne sois pas incrédule. Celui qui croit, verra s'accomplir le miracle."

Ainsi, à l’image de ce que nous venons de voir dans l’épisode de la multiplication des pains, où ceux-ci ne se multiplient que si celui qui a le panier contenant quelques petites portions de pain et de poisson, fait à la fois un acte de Foi et un acte d’obéissance pour aller distribuer la nourriture aux milliers de personnes présentes, alors que celui qui attend sans bouger le miracle, pour seulement ensuite aller faire la distribution…celui-là ne verra rien…et il n’y aura aucun miracle.

J’aimerais apporter mon exemple, même si, pour ma part, je n’ai ni vision, ni paroles surnaturelles, mais mon expérience personnelle (que j’ai déjà décrite) montre combien cela est vrai et se vérifie à chaque fois.

Extrait de ma Réflexion « Les Dons de Dieu » (n°11)…mais aussi en page d’accueil :

Là, le responsable de notre communauté (notre Berger qui était prêtre) m’a demandé de faire les enseignements pour la préparation à l’Effusion de l’Esprit, pour, dans le groupe de prière (une centaine de personnes environ), ceux qui voulaient se préparer à celle-ci. 

Moi, incapable de parler (ni en pensée ni en parole) pendant 3 heures sur un sujet, alors que 10 secondes suffisent …. Alors, faire un enseignement, et en plus, devant un public !!!

Pourtant, par obéissance (sans m’y attarder, je souligne là, la très grande importance de l’obéissance, liée à la confiance en Dieu, à la confiance aux Dons de Dieu, à la confiance en soi, liée au désir de répondre amoureusement à l’Amour de Dieu), j’ai accepté.

C’est vrai que je connaissais le sujet, mais j’aurais pu en parler pendant moins d’une minute pour tout dire…. Sans parler que cela se faisait sur une série d’enseignements !!!

Pourtant, lorsque j’ai commencé à parler, tout devenait clair dans ma pensée, et l’enseignement (puis les autres) furent limpides et toucha le cœur des personnes présentes.

Extrait de ma Réflexion « La Prière » (n°14) :

Je ne reçois jamais deux titres de sujets en même temps. Ce n’est que lorsque j’ai fini d’écrire le premier que je reçois après, le suivant.

Ensuite, une fois le titre du sujet reçu, je ressens quelques grandes lignes qui devront figurer dedans (à n’importe quel moment de la journée ou du soir) tout en me disant que si cela vient de Dieu, L’Esprit Saint me les redonnera le moment venu où je pourrais les écrire sur mon ordinateur et si cela vient de moi, je les oublierais.

Puis quand vient le moment où j’ai le temps d’écrire, les pensées de ce que je dois écrire me viennent au fur et à mesure que j’écris.

Lorsque j’ai fini une réflexion, avec tout ce que j’ai ressenti devoir écrire dessus, je suis en général, le premier surpris par ce que j’ai écrit, auquel je n’aurais jamais pensé au début, et qui est sûrement bien loin de ce que j’aurais écrit par moi-même.

C’est Dieu qui est le semeur, je ne suis que celui qui lui permet de le faire, comme tant d’autres aussi, et Dieu seul sait comment toucher les cœurs qu’Il veut séduire.

A ce titre, et qui est très important, je voudrais revenir sur un autre extrait de cette même Réflexion, car cela montre bien que ce n’est qu’en « se jetant à l’eau » avec Foi et Amour de Dieu que « le miracle se produit ».

Si, maintenant, nous avons à témoigner oralement (ou par écrit) de notre Amour pour Dieu, et de Son Amour pour nous, par un enseignement, par une homélie, ou autrement, ne préparons rien d’avance, mais mettons-nous devant Dieu, en prière, et demandons-lui de nous donner Son Esprit Saint, afin qu’Il nous éclaire.

Que, ce que nous disons, ne soit pas ce que nous voulons dire aux gens qui écoutent ou lisent, mais que ce soit ce que Dieu veut dire à telle ou telle personne, personnellement, par un mot, une phrase qui va toucher cette personne au plus profond de son cœur, et qui ne sera pas forcément le même mot, la même phrase, pour une autre.

Le Seigneur sait, Lui, quelle âme Il veut toucher, quand Il veut la toucher et comment Il veut la toucher. Nous, nous ne le savons pas.

Ce n’est qu’en laissant parler et s’exprimer L’Esprit Saint, à travers nous, que Dieu peut agir.

Et pour cela, ce n’est pas en préparant tout d’avance sans laisser la moindre possibilité à Dieu de s’exprimer que nous pouvons le faire (et souvent après une étude intellectuelle, ou parce que nous voulons envoyer aux autres, notre pensée propre).

Ce n’est que par un temps de prière pris avant, où nous nous reconnaissons pécheur et petit devant La Grandeur de Dieu, incapable d’agir par nous même, et où nous offrons à Dieu cet enseignement, ce témoignage,  et où nous Lui demandons de nous donner Son Esprit Saint pour nous éclairer, puis par une prière intérieure constante (avant, pendant et après), notre regard et nos pensées toujours tournées vers Dieu, L’Esprit saint pourra alors nous inspirer ce qu’Il veut dire (qui n’est pas forcément ce que nous aurions voulu dire).

Quant à moi : Ce que je vis et ce que j’écris dans mes différentes Réflexions, je ne sais pas comment celles-ci sont perçues et si elles touchent certains cœurs, mais je fais confiance à Dieu Le Père pour s’en servir comme Il le désire.

Je sais au moins par un message sur « le livre d’or » ainsi que par un message privé (dont je tairais le nom de l’expéditeur…car privé) que des cœurs sont touchés…même si d’autres personnes y sont totalement insensibles…Dieu touche le cœur de ceux qu’Il veut…et qui ont faim et soif de mieux Le découvrir…et moi, j’ai faim et soif d’apaiser leur faim et leur soif…que seul Dieu peut étancher grâce à Son Eau Vive venant de Son Cœur.

Et cela ce n’est pas de moi-même que je peux le réaliser.

Extrait ci-dessous :

1/ Pour que le monde change, il faut que ce soit Le Regard du Coeur qui s'allume. C'est ce que je ressens Pierre en parcourant ton site....tout me paraît accessible, simple, en fait tes écrits sont à la portée de tout le monde , je sais si peu, grâce à toi, je vais pouvoir avancer , je reviendrai souvent te lire .

2/ Vos réflexions, vos écrits sont exceptionnels et il faut être profondément engagé pour aboutir  à une telle profondeur. Je vous admire,  comme tous ceux qui vous entourent. Les noces de Cana….Quel beau signe de l’Eucharistie : L’eau changé en vin, ……puis le vin  qui devient le sang du Christ.  C’est  beau !       On n’en finit plus de découvrir la grandeur, la profondeur de l’histoire d’amour  du  Christ. J’ai toujours faim de ses paroles…..Quelle paix nous envahit  à chercher et à en découvrir  la portée.

Maintenant pour les plus sceptiques, Le Seigneur permet que Ses Révélations soient données à de nombreuses personnes qui ne se connaissent ni de près, ni de loin…et ce sont toujours les mêmes choses qui sont révélés (même si certaines sont parfois légèrement différentes, le message essentiel reste le même). Ainsi, comme Maria Valtorta…

Trois voyantes ont reçu des visions complètes : la bienheureuse Marie d'Agréda (María Jesús de Ágreda; 1602-1665), la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich (Anna Katharina Emmerick; 1774-1824) et Maria Valtorta (1897-1961).

Toutes ces voyantes ont en commun d'avoir vu une très grande polémique autour de leur œuvre et d'avoir eu une vie de souffrance acceptée.

L'étude comparative des œuvres de ces trois voyantes met en lumière des différences mineures, probablement dû à leur mode de retransmission. On ne peut réellement conclure à l'influence de l'une sur l'autre ou à l'influence des textes apocryphes sur elles. Par contre, il y a des convergences intéressantes entre ces voyantes : Marie confiée au Temple à l'âge de trois ans, les modalités de choix de Joseph comme époux, le mode de crucifixion, …

Toutes restent fidèles à l'Évangile et aucunes ne prétend promulgué un cinquième évangile. Toutefois, l'adhésion à de telles œuvres, même passées aux cribles les plus objectifs, restera toujours un acte personnel. C'est ce que rappelle l'Église.

Les visions de scènes de l'Évangile ne sont pas un cas réservé. De grandes saintes en ont bénéficié comme sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179), sainte Angèle de Bohême (+ 1243), sainte Gertrude de Helfta (1256-1302), sainte Brigitte de Suède (1302-1373), sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), sainte Marie-Madeleine de Pazzi (1568-1607), et d'autres. Mais elles ne fournissent que des visions limitées sur divers aspects de la vie de Jésus.

Justement que peut-on dire des visions « surnaturelles ». La personne qui la reçoit doit le faire sous le contrôle permanent de L’Eglise et d’un directeur spirituel en faisant parti, de façon à éviter les nombreuses déviations possibles.

Qu'est-ce qu'une révélation "privée" ?

On appelle révélations "privées", toutes visions ou toutes révélations survenues après la conclusion du Nouveau Testament, c'est-à-dire ultérieures à la mort du dernier apôtre. Ces révélations, même d'origine divine reconnue, sont distinctes de la Révélation publique (l'Évangile) et n'ont pas la même autorité.

Ces révélations privées peuvent concerner un ou plusieurs points suivants :

1 - la vision d'événements à venir (cas des ''secrets'' de Fatima).

2 - la contemplation d'événements passés (cas des épisodes de la Passion chez certains stigmatisés).

3 - l'explicitation de vérités théologiques particulières (cas du message de Lourdes).

4 - l'exhortation, individuelle ou collective, à des comportements conformes à la sainteté  (cas des méditations de certains mystiques).

On distingue trois formes de perception ou de "vision" :

1 - La vision des sens, (visio sensibilis). Les évènements vus se trouvent extérieurement dans l'espace. Toutes les personnes présentes les voient (soleil de Fatima par exemple). Cependant, ces visions ne sont pas purement objectives car l'objet est connu à travers le filtre des sens, qui le traduisent.

2 - La perception intérieure (visio imaginativa). Cette vision fait appel aux "sens internes". L'âme est rendue capable de voir le non-sensible, le non-visible par les sens, mais les objets sont réels, bien qu'ils n'appartiennent pas à notre monde sensible habituel.

3 - La vision spirituelle (visio intellectualis). Cette vision intellectuelle est sans images, comme on le trouve dans les hauts degrés de la mystique.

Quelqu'en soit la forme, l'interprétation ne revient pas au voyant, mais à l'Église qui peut se prononcer en outre sur l'authenticité des révélations privées, de trois façons :

1 – par un constat explicite de surnaturalité. Les révélations privées sont alors officiellement reconnues.

2 – par un constat explicite de non-surnaturalité. Elles sont alors officiellement non reconnues ou "condamnées".

3 – par un non-constat de surnaturalité. L'Église ne se prononce pas alors soit parce qu'elle choisit de ne pas le faire soit parce qu'elle ne le juge pas opportun pour le moment.

Ainsi donc, ce n'est pas parce qu'une révélation privée n'est pas reconnue, qu'elle n'est pas authentique. On confond, parfois sciemment et dans un but polémique, "n'est pas reconnu" avec "n'est pas encore reconnu".

Le Cardinal Prospero Lambertini, futur Pape Benoît XIV, disait dans son traité de référence pour les béatifications et les canonisations: "Un assentiment de foi catholique n'est pas dû à des révélations privées; ce n'est même pas possible. Ces révélations requièrent plutôt un assentiment de foi humaine conforme aux règles de la prudence, qui nous les présentent comme probables et crédibles dans un esprit de piété".

Le Nouveau Testament rapporte déjà plusieurs révélations postérieures à l'Ascension : la conversion de Paul par exemple (Actes des Apôtres 9,3-16) ou son envoi en mission avec Barnabé (Actes des Apôtres 13,1-3), mais Paul lui-même, dans sa deuxième Lettre aux corinthiens (2Corinthiens 12,2-4) affirme qu'il fut ravi "jusqu'au troisième ciel" où il entendit "des paroles ineffables, qu’il n’est pas permis à un homme de redire".

Une tradition des temps apostoliques (attestée cependant, au plus tôt, que par un manuscrit du XIIIème siècle) mentionne la visite céleste de la Vierge Marie à Jacques le majeur parti évangéliser l'Espagne. Cela fonderait le premier sanctuaire marial : la Vierge del Pilar à Saragosse (Cesareaugusta).

Pour en savoir plus, lire l’article complet dans le lien suivant : L'Église et les révélations privées

Je terminerais par une parole pleine de Sagesse de Gamaliel devant le Sanhédrin (Acte des Apôtres 5 38-39) :

"Si c’est des hommes que vient leur résolution ou leur entreprise, elle disparaîtra d’elle-même; si c’est de Dieu, vous ne pourrez pas les faire disparaître. N’allez pas risquer de vous trouver en guerre avec Dieu !"

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                    PIERRE

 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

Ajouter un commentaire