45e. LE CARÊME : Temps de Conversion…Chemin vers PÂQUES (5ème partie)

Autre Vision du PARADIS :

Je vous ai déjà décrit une vision de Maria Valtorta sur Le Paradis dans ma Réflexion n° 42 : Notre Regard, mais maintenant que nous avons vu plus en détails à quoi correspond les combats que nous devons mener sur terre pour triompher des embûches continuelles de Satan qui veut nous détruire pour tous les moyens, j’aimerais pour vous aider dans vos combats quotidiens et aussi pour donner à votre esprit un objectif, vous faire part d’une autre vision qu’elle a eu du Paradis, le 25/05/1944.

(Pour ceux qui le veulent…et pour les aider à choisir où ils voudraient passer leur éternité (Le Paradis ou L’Enfer ???), ils pourront faire la parallèle avec la vision de L’Enfer…voir dans mes Réflexions…soit n°41 : La Brebis Perdue…soit n°12 : Le Royaume de Dieu).

(Petite précision…mais importante : Il n’y a pas de troisième choix possible…ni, non plus, de possibilité d’aller ailleurs ou de revenir sur terre…par un suicide ou autre !!!...et cela pour l’éternité !!!)

Je ne reprendrais pas les parties similaires à l’autre vision du Paradis (qu’il suffit de reprendre dans mon autre Réflexion), mais plutôt celles qui n’apparaissaient pas dans la première …avec, entre autre, La Création des âmes…

C’est Maria Valtorta qui parle :

…J’en étais tout heureuse et j’aurais béni Dieu pour Sa Bonté quand, au lieu de se cristalliser ainsi, la vision s’ouvrit sur de plus vastes splendeurs, comme si elle s’était approchée de plus en plus près de moi pour me permettre de l’observer de l’œil spirituel, désormais habitué au premier éclat et capable d’en supporter un peu plus fort.

J’ai alors vu Dieu le Père, Splendeur dans la splendeur du Paradis : des lignes d’une lumière toute resplendissante, toute pure, incandescente.

Pensez : si je pouvais Le distinguer dans ce flot de lumière, quelle devait être Sa Lumière qui, bien qu’entourée d’une telle autre, l’estompait comme si ce n’était qu’une ombre devant son éclat ???

Esprit…Oh, comme on voit ce qui est esprit ! C’est Tout.

Si parfait que c’est Tout. Ce n’est rien, car même le toucher de tout autre esprit du Paradis ne pourrait atteindre Dieu, L’Esprit le plus parfait, même dans Son Immatérialité : Lumière, Lumière, et rien d’autre.

Face à Dieu le Père se trouvait Dieu le Fils. Il était revêtu de Son Corps Glorifié, sur lequel resplendissait l’habit royal qui en couvrait les membres sans en cacher La Beauté absolument indescriptible.

Majesté et Bonté s’unissaient à cette Beauté. Les charbons de Ses cinq Plaies lançaient cinq épées de Lumière sur tout Le Paradis et accroissaient Son Eclat et celui de Sa Personne Glorifiée.

Il n’avait ni auréole ni couronne de quelque sorte que ce soit. En revanche, Son Corps tout entier émettait de La Lumière, cette Lumière particulière des corps spiritualisés.

Extrêmement intense chez Lui et chez Sa Mère, elle se dégage de la Chair qui est chair, sans toutefois être opaque comme la nôtre. C’est une chair qui est Lumière.

Cette Lumière se condense encore plus autour de Sa tête. Non pas comme une auréole, je le répète, mais autour de toute Sa tête.

Son sourire était Lumière, Son regard était Lumière, de la lumière perçait de Son front superbe, sans blessure.

J’avais l’impression que, là où les épines avaient jadis fait couler du sang et provoqué des souffrances, il en suintait maintenant une luminosité plus vive.

Jésus, debout, tenait l’étendard royal comme dans la vision que j’ai eue, je crois, en Janvier.

La Sainte Vierge se trouvait un peu plus bas que Lui, mais de bien peu, comme peut l’être un degré ordinaire d’échelle.

Elle était Belle comme elle l’est au Ciel, autrement dit dans Sa parfaite Beauté Humaine Glorifiée en Beauté Céleste.           

Elle se tenait entre le Père et le Fils, que quelques mètres séparaient (si l’on peut utiliser ces comparaisons sensibles).

Elle était au milieu, les mains croisées sur la poitrine (ses mains douces, très pures, petites et si belles), le visage légèrement levé (son doux visage, parfait, plein d’amour, très tendre), elle regardait le Père et le Fils, en Adoration.   

Pleine de Vénération, elle Contemplait le Père. Elle ne disait rien. Mais tout Son regard était une voix d’Adoration, une Prière, un Chant.

Elle n’était pas à genoux. Mais Son regard exprimait qu’elle était plus prosternée que dans la plus profonde des génuflexions, tant Il était plein d’Adoration.

Elle disait : « Saint ! », elle disait : « Je T’Adore ! » par son seul regard.

Pleine d’Amour, elle Contemplait Son Jésus. Elle ne disait rien, mais tout Son regard était Caresse.

Chaque Caresse de Ses doux yeux disait : « Je T’Aime ! ». Elle n’était pas assise. Elle ne touchait pas Son Fils, mais Son regard le recevait comme si elle le tenait sur la poitrine et l’enlaçait de ses bras maternels comme pendant son enfance et à sa mort, sinon davantage.

Elle disait : « Mon Fils ! », « Ma Joie ! », « Mon Amour » de son seul regard.

Regarder le Père et le Fils faisait ses délices. De temps à autres, elle levait le visage et les yeux plus haut pour chercher L’Amour qui resplendissait tout en haut, perpendiculairement.

Alors Sa lumière éblouissante, faite de perle devenue Lumière, s’allumait comme si une flamme se saisissait d’elle pour l’enflammer et l’embellir.

Elle recevait le baiser de L’Amour et se tendait, avec toute Son Humilité et Sa Pureté, avec toute Sa Charité, pour répondre par une caresse à la Caresse et dire : « Me voici. Je suis ton Epouse, je T’Aime et je suis à Toi. A Toi pour l’éternité ».

Et L’Esprit flamboyait plus fort quand le regard de Marie se fondait dans ses splendeurs

Puis Marie tournait à nouveau les yeux vers le Père et vers le Fils. On aurait dit que, rendue dépositaire de L’Amour, elle le distribuait. Mais quelle pauvre image je prends !

Je vais mieux m’exprimer : on aurait dit que L’Esprit l’élisait pour être celle qui, recueillant en elle-même tout L’Amour, le portait ensuite au Père et au Fils, afin que les Trois (le Père, le Fils et le Saint-Esprit) s’unissent et s’étreignent l’un l’autre en devenant Un.

Oh ! Quelle Joie de comprendre ce poème d’Amour ! Quelle Joie de voir la mission de Marie, siège de L’Amour !

Toutefois, L’Esprit-Saint ne concentrait pas Ses Splendeurs sur Marie uniquement.

Notre Mère est grande, seul Dieu lui est supérieur.

Toutefois un bassin, même s’il est très grand, peut-il contenir l’océan ??? Non. Il s’en remplit et en déborde. Mais l’océan étend ses eaux sur la terre entière.

Ainsi en est-il de La Lumière de L’Amour.

Telle une perpétuelle caresse, elle descendait sur le Père et sur le Fils et les enlaçait dans un anneau de splendeur.

Après s’être béatifiée au contact du Père et du Fils qui répondait avec Amour à L’Amour, elle s’élargissait encore et s’étendait au Paradis tout entier.

Celui-ci se révéla en détail…Il y a les anges. Ils se trouvent au-dessus des Bienheureux, en cercles autour de ce pivot du Ciel qui est Dieu Un et Trine, avec au cœur ce joyau virginal qu’est Marie.

Ils ressemblent plus fortement à Dieu le Père, Esprits parfaits et éternels, ils ont des silhouettes de lumière, d’une lumière inférieure uniquement à celle de Dieu le Père, et ont une forme de beauté indescriptible. Ils Adorent…Ils dégagent de l’harmonie. Comment ??? Je l’ignore. Peut-être par la palpitation de leur Amour. Car il n’y a pas de paroles, et les lignes de leur bouche ne font pas changer leur Luminosité.

Ils resplendissent comme des eaux immobiles frappées par un soleil ardent.

Mais leur Amour est chant, il est une harmonie tellement sublime que seule une grâce de Dieu peut permettre de l’entendre sans en mourir de Joie.

Plus bas se trouvent les Bienheureux. Leur aspect spiritualisé leur donne de ressembler plutôt au Fils et à Marie.

En comparaison des anges, ils sont plus compacts, je dirais perceptibles à l’œil et (c’est une impression) au toucher. Cependant, ils sont toujours immatériels.

Mais, chez eux, les traits physiques sont plus prononcés et différent de l’un à l’autre. Cela me permet de comprendre qui est adulte ou enfant, homme ou femme.

Je n’en vois pas de vieux, si l’on entend par là, la décrépitude.

Il semble que, même quand les corps spiritualisés sont ceux d’une personne morte à un âge avancé, là-haut toute marque de délabrement charnel disparaisse.

Il y a plus de majesté chez une personne âgée que chez un jeune, mais rien de cette misère faite de rides, de calvities, de bouches édentées et de dos voûtés propre aux humains.

On dirait que leur âge maximum tourne autour de quarante ou quarante-cinq ans, autrement dit celui de la virilité épanouie, même si leur regard et leur aspect ont une dignité patriarcale.

Parmi cette foule…Oh ! Quelle grande foule de Saints ! Et quelle foule d’anges ! Les cercles se perdent progressivement, deviennent un sillage de Lumière à travers les splendeurs bleu turquoise d’une immensité sans bornes ! Et de tout au loin, de cet horizon céleste, les sons d’alléluias sublimes proviennent encore, et la lumière vibre, elle qui est L’Amour de cette armée d’anges et de bienheureux…

Parmi cette foule je vois, cette fois, un esprit imposant. Grand, sévère, et pourtant bon.

Il a une longue barbe qui descend jusqu’à mi-hauteur de sa poitrine, et il tient des tables.

Les tables semblent être celles, en cire, dont les Anciens se servaient pour écrire.

Il s’y appuie de la main gauche et les tient appuyées sur son genou gauche. J’ignore de qui il s’agit. Je pense à Moïse ou à Isaïe. Je ne sais pourquoi, mais c’est ainsi.

Il me regarde et sourit avec une grande dignité. Rien d’autre. Mais quels yeux il a !!!

Ils sont faits, précisément, pour dominer les foules et pénétrer les secrets de Dieu.

Mon âme devient de plus en plus capable de voir dans La Lumière. Et je m’aperçois que ces miracles incessants que sont les œuvres de Dieu se produisent à chaque Fusion des Trois Personnes, Fusion qui se répète à un rythme rapide et ininterrompu, comme sous l’aiguillon d’une faim insatiable d’Amour.

Je vois que le Père crée les âmes, par Amour du Fils à qui Il veut donner un nombre toujours plus grand de disciples. Oh ! Que c’est beau !

Elles sortent du Père comme des étincelles, comme des pétales de Lumière, comme des joyaux globulaires. En fait, je ne suis pas capable de les décrire.

C’est un jaillissement incessant d’âmes nouvelles… Elles sont belles, joyeuses de descendre entrer dans un corps par obéissance à leur Auteur.

Comme elles sont belles quand elles sortent de Dieu !

Etant donné que je suis au Paradis, je ne vois pas, je ne peux voir, à quel moment la faute originelle les tache.

Par zèle pour son Père, le Fils ne cesse de recevoir et de juger celles qui, à le fin de leur vie, reviennent à l’Origine pour y être jugées.

Je ne vois pas ces âmes.

Aux changements de l’expression de Jésus, je comprends si elles sont jugées avec joie, avec miséricorde ou avec inexorabilité.

Quel éclat a son sourire quand un Saint se présente à Lui !

Quelle Lumière de triste miséricorde lorsqu’Il lui faut se séparer d’une âme qui doit se purifier avant d’entrer dans Le Royaume !

Quel éclair d’offense et de douloureux courroux quand Il doit répudier un rebelle pour l’éternité !

C’est là que je comprends ce qu’est Le Paradis, et ce qui fait Sa Beauté, Sa Nature, Sa Lumière et Son Chant.

Il est fait d’Amour. Le Paradis est Amour. En lui, c’est L’Amour qui crée tout.

L’Amour est le fondement que lequel tout repose.

L’Amour est le sommet dont tout provient.

Le Père agit par Amour. Le Fils juge par Amour. Marie vit par Amour. Les Anges chantent par Amour. Les Bienheureux louent par Amour. Les âmes sont formées par Amour. La Lumière existe parce qu’elle est Amour.

Oh ! Amour ! Amour ! Amour !...Je m’anéantis en toi. Je ressuscite en toi.

Je meurs comme créature humaine, car tu me consumes. Je nais créature spirituelle, car tu me crées.

Sois béni, béni, béni, Amour, toi, la troisième Personne !

Sois béni, béni, béni, Amour qui est L’Amour des Deux Premières !

Sois béni, béni, béni, Amour qui aime les Deux qui te précèdent !

Sois béni, toi qui m’aimes.

Sois béni par moi qui t’aime car tu me permets de t’aimer et de te connaître, ô ma Lumière…

Pense, mon âme, à la Jérusalem qui t’a été montrée.

Est-ce qu’elle ne mérite pas que l’on s’efforce de la posséder ???

Remporte la victoire. Je t’attends. Nous t’attendons.

Oh ! Nous voudrions tellement dire cela à tous les êtres, du moins à tous les Chrétiens, du moins à tous les Catholiques, mais nous ne pouvons le dire qu’à tellement peu de gens ! 

Et pour terminer cette Réflexion, j’aimerais vous transmettre cette prière qui correspond vraiment bien avec cette Réflexion en ce temps de carême où nous cherchons à mieux suivre et ressembler à Jésus notre Roi et notre Sauveur, qui par Sa mort et Sa Résurrection a triomphé de La Mort et du Péché…et nous a ouvert La Porte du Ciel.

Prière à Jésus :

Prière dictée par Jésus à Maria Valtorta pour l’octave de Sa Royauté le 22/10/1944 :

Jésus, Roi d’Amour, prends pitié de nous.

Puisque nous voulons t’aimer, aide-nous à t’aimer.

Puisque nous reconnaissons que tu es le vrai Roi, aide-nous à te connaître toujours plus.

Puisque nous croyons que tu peux tout, affermis notre Foi par Ta Miséricorde.

Roi du monde, prends pitié de ce pauvre monde et de nous qui en faisons partie.

Roi de la Paix, donne la paix au monde et à nous-mêmes

Roi du Ciel, accorde-nous d’en devenir les sujets.

Tu sais que nous pleurons : Console-nous.

Tu sais que nous souffrons : Soulage-nous.

Tu sais que nous avons besoin de tout : Aide-nous.

Nous savons que nous souffrons par notre faute, mais nous espérons en Toi.

Nous savons que nous souffrons peu par rapport à ce que nous méritons de souffrir, mais nous avons confiance en Toi.

Nous savons ce que nous t’avons fait, mais nous savons aussi ce que Tu as fait pour nous.

Nous savons que Tu es Le Sauveur : Sauve-nous, Jésus !

Roi à La Couronne d’Epines, Sois L’Amour qui vient à notre secours, de par ton martyre d’Amour.

Ouvre-nous, de Tes mains, les trésors de La Grâce et des grâces.

De Tes pieds blessés, avance vers nous. Sanctifie la terre et nous-mêmes par le Sang qui coule de Tes plaies, ces joyaux de Ta Royauté de Rédempteur.

Ouvre nos cœurs à L’Amour par les flammes de Ton Cœur ouvert pour nous.

Si nous T’aimons, nous serons sauvés ici-bas, à l’heure de notre mort et du Jugement dernier.

Que Ton Règne vienne, Seigneur, sur terre, au ciel et dans nos cœurs ».

EN UNION DE CŒURS, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                            PIERRE

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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