55. La Fête de La Pentecôte...2ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

LA FÊTE DE LA PENTECÔTE…2ème Partie.

 

DEUXIEME PARTIE.

Mais qui est L’Esprit-Saint et quels sont les fruits de cet Effusion de L’Esprit-Saint ???

L’Esprit-Saint est L’Amour. Il est La Source de L’Amour. Il est L’Amour Infini de Dieu. Il est l’expression de L’Amour Infini de Dieu, expression aussi diverse et variée que L’Amour est Infini (dont nous ne pouvons saisir qu’une partie infime...même pour les plus grands Saints...dont nous ne saisirons l’immensité qu’une fois au Ciel, dans Le Royaume de Dieu ...car autrement nous en mourrions tellement nous serions anéantis).


L’Esprit-Saint est comme un Feu dévorant, comme un immense brasier ardent atteignant des températures infinies.

Ce Feu d’Amour envahit notre âme, embrase notre âme et la purifie complètement, en commençant par les plus gros obstacles à L’Amour de Dieu, puis en s’attaquant aux obstacles de plus en plus petits.

Ce Feu d’Amour foudroie littéralement toutes les impuretés qui sont dans notre âme pour en détruire jusqu’à la moindre et infime trace.

Ce Feu d’Amour s’attaque à nos blessures, les cautérise, les soigne et les entoure d’un baume d’Amour, de Paix et de Joie intérieure.

Ce Feu d’Amour peut devenir si intense en nous, il peut tellement nous embraser de Son Amour que nous n’avons plus qu’un désir…celui de transmettre cet Amour, ce Bonheur, cette Flamme ardente qui nous brûle de L’Amour de Dieu mais sans nous blesser.

 

Ce Feu d’Amour peut devenir si intense en nous que nous ne pouvons que devenir des témoins de L’Amour de Dieu au travers de Ses Dons qu’Il nous communique (différents pour chacun) pour le bien de la Communauté (1 Corinthiens 12 1-11)…prophétie, discernement, chant en langues, guérison, visions, enseignements, parole de science, diversité des langues pour l’un et interprétation pour l’autre, etc…

Ce Feu d’Amour fait monter, au milieu de ses flammes immenses qui montent jusqu’au Ciel, tous nos actes d’Amour, tous nos gestes de Miséricorde et de Compassion, tous nos actes d’Humilité, de Vérité et de Don de Soi, comme tous nos efforts, nos souffrances, nos peines, nos blessures, nos larmes, vers Le Trône de Dieu.

 

L’Esprit-Saint est comme une brise légère qui ne nous fait pas violence et respecte ce que nous sommes et ce que nous voulons être. L’Esprit-Saint respecte notre volonté.

Son souffle peut être comme une brise si légère que nous ne le sentons que si nous y sommes attentifs, il rafraîchit mais sans contrainte, apaise mais sans violence, souffle un air frais sur nos blessures douloureuses en les soulageant.

 

Nous voulons ne plus être avili par notre péché, ne plus être esclave de notre chair corrompue, ne plus être enchaîné par nos péchés qui nous enserrent tellement que, non seulement nous sommes incapable de nous en libérer, mais à chaque essai pour nous en libérer…nous en sommes encore plus enchaînés…

Alors Le Feu ardent de L’Esprit-Saint détruit nos chaînes… pour mettre à la place L’Amour de Dieu…et nous aider à prendre Le Chemin de L’Amour de Dieu.

 

Nous voulons rester tel que nous sommes…alors L’Esprit-Saint est comme une brise qui nous rafraîchit légèrement dans cette atmosphère étouffante de notre péché dont nous ne souhaitons pas être libéré…et nous montre combien agréable serait le chemin de L’Amour de Dieu si nous acceptions de le prendreune brise légère, mais pas de contrainte…Son Amour nous laisse libre !!!

Nous avons été blessé, alors L’Esprit-Saint souffle en brise légère sur nos blessures pour en calmer la douleur.

 

L’Esprit-Saint est comme l’eau. Elle vient du Ciel avec toutes ses Grâces et ne touche jamais la Terre sans en faire jaillir des fruits, différents pour chacun…avant de remonter en vapeur d’eau vers Le Ciel… en apportant vers Dieu nos prières, nos actions de grâce, nos actes d’Amour, nos Offrandes comme nos sacrifices, nos souffrances comme nos joies, nos pleurs comme nos rires, nos combats contre le mal qui veut nous enchaîner avec nos succès comme nos échecs, etc…

Commentaire du jour
Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Eglise
Catéchèse baptismale n° 16 (trad. bréviaire)

 

                               « C'est l'Esprit qui vivifie » (2Co 3,6)

« L'eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle » (Jn 4,14). C'est une eau toute nouvelle, vivante et jaillissante, jaillissant pour ceux qui en sont dignes. Pour quelle raison le don de l'Esprit est-il appelé une « eau » ? C'est parce que l'eau est à la base de tout ; parce que l'eau produit la végétation et la vie ; parce que l'eau descend du ciel sous forme de pluie ; parce que, tombant sous une seule forme, elle agit pourtant de façon multiforme... Elle est différente dans le palmier, différente dans la vigne, elle se fait toute à tous. Elle n'a qu'une seule manière d'être, et elle n'est pas différente d'elle-même. La pluie ne se transforme pas quand elle descend ici ou là mais, en s'adaptant à la constitution des êtres qui la reçoivent, elle produit en chacun ce qui lui convient.

      L'Esprit Saint agit ainsi. Il a beau être un, simple et indivisible, « il distribue ses dons à chacun, selon sa volonté » (1Co 12,11). De même que le bois sec, associé à l'eau, produit des bourgeons, de même l'âme qui vivait dans le péché, mais que la pénitence rend capable de recevoir le Saint Esprit, porte des fruits de justice. Bien que l'Esprit soit simple, c'est lui, sur l'ordre de Dieu et au nom du Christ, qui anime de nombreuses vertus.

      Il emploie la langue de celui-ci au service de la sagesse ; il éclaire par la prophétie l'âme de celui-là ; il donne à un autre le pouvoir de chasser les démons ; à un autre encore celui d'interpréter les divines Écritures. Il fortifie la chasteté de l'un, il enseigne à un autre l'art de l'aumône, il enseigne à celui-ci le jeûne et l'ascèse, à un autre il enseigne à mépriser les intérêts du corps, il prépare un autre encore au martyre. Différent chez les différents hommes, il n'est pas différent de lui-même, ainsi qu'il est écrit : « Chacun reçoit le don de manifester l'Esprit en vue du bien de tous » (1Co 12,7).

 

L’Esprit-Saint est comme L’Eau…cette eau se mélange au Sang du Christ.

De Son Cœur transpercé jaillit du sang et de l’eau.

Jésus a versé volontairement et entièrement tout Son Sang, jusqu’à la dernière goutte pour notre Salut (pour ne pas en gâcher une seule goutte…et laisser à penser qu’Il ne nous a pas donné tout Son Amour, qu’Il ne nous a pas tout donné…en gardant pour lui quelques gouttes qui auraient pu sauver une ou plusieurs personnes !!!).

L’eau sortant du cœur de Jésus est le signe que tout le Sang de Jésus était donné et représente le sérum qui reste dans le corps d’une personne totalement vidée de son sang qui vient juste de mourir.

 

Du Cœur de Jésus est sorti du sang et de l’eau…Le Sang pour nous purifier, L’Eau agissant comme un sérum pour nous guérir.

Et pour compléter notre guérison, Le Sang de Jésus s’est mélangé aux larmes de La Très Sainte Vierge Marie (Co-Participante à la Rédemption de Jésus pour notre Salut)…qui est devenu notre Maman au moment où Jésus, sur Le Bois de Sa Croix, allait expirer quelques instants plus tard.

 

J’aimerais mettre ici un extrait de : ma Réflexion n°27 : Notre Espérance.

L’Esprit-Saint nous dit ce qu’Il est, dans une Révélation à Maria Valtorta.

Extrait des Révélation du Saint-Esprit à Maria Valtorta du 25 Décembre 1943 (dans les Cahiers de 1943).

Le Saint-Esprit dit :

Je suis L’Amour. Je n’utilise pas Ma propre voix parce que Ma voix est dans toute La Création et au-delà de La Création.

Comme l’éther, Je me répands dans tout ce qui existe, J’embrase comme le feu, Je circule comme le sang. 

Je suis dans chaque Parole du Christ et Je fleuris sur les lèvres de La Vierge.

Je purifie et rends lumineuse la bouche des prophètes et des Saints.

Je suis Celui qui inspira les choses avant qu’elles ne fussent, car c’est Mon Pouvoir qui, tel un battement, donna L’Elan à La Pensée Créatrice de L’Eternel.

Toutes les choses ont été faites pour Le Christ, mais toutes les choses ont été faites par Moi-Amour, car c’est Moi qui, de Ma Force Secrète, inspirai Le Créateur à opérer Le Prodige.

 

J’étais quand rien n’était et Je serais quand il ne restera que Le Ciel.

Je suis L’inspirateur de La Création de L’être humain à qui fut donné Le monde pour son plaisir, Le monde qui, des océans aux étoiles, des cimes alpines aux tiges, est marqué de Mon Sceau.

C’est Moi qui poserai sur les lèvres du dernier humain l’invocation suprême :

« Viens, Seigneur Jésus ».

Je suis Celui qui, pour apaiser Le Père, inspirai l’idée de L’Incarnation et descendis, Feu Créateur, Me faire Germe dans les entrailles Immaculées de Marie, et remontait fait Chair sur La Croix et de La Croix au Ciel pour resserrer en Un Anneau d’Amour La Nouvelle Alliance entre Dieu et L’Humanité, tout comme J’avais serré Le Père et Le Fils en une étreinte d’Amour, engendrant La Trinité…

Je suis Celui qui, sans commandement, vous tire de la mort de cette vie pour vous rendre à La Vie dans La Vie qui ne connaît point de limites.


Le Père est sur vous, Le Fils est en vous, mais Moi, L’Esprit, Je suis dans votre esprit et vous sanctifie de Ma Présence.

Cherchez-Moi partout où se trouve L’Amour, La Foi et La Sagesse.

Donnez-Moi votre Amour.

La Fusion de L’Amour à L’Amour crée Le Christ en vous et vous ramène dans Le Sein du Père…

Que Mon Feu demeure en vous et vous enflamme, vous recréant à Dieu, en Dieu et pour Dieu, Seigneur Eternel à qui, au Ciel et sur Terre, il faut rendre toute Louange.


Il serait bon ici de mettre les Révélations de Jésus à Maria Valtorta sur cette Fête de La Pentecôte que La Très Sainte Vierge Marie et les apôtres attendaient en Prière, sans savoir ni réaliser ce qui les attendait et quel était ce Don que Jésus leur avait promis avant de s’en retourner vers Le Père.

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 10, chapitre 25 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

La descente de l'Esprit-Saint (Pentecôte).

 

Maria Valtorta raconte sa vision :

Il n’y a pas de voix ni de bruits dans la maison du Cénacle. Il n’y a pas de disciples présents, du moins je n’entends rien qui me permette de dire que dans les autres pièces de la maison sont rassemblées des personnes.

Il y a seulement la présence et les voix des douze et de Marie très Sainte, rassemblés dans la salle de la Cène.

Les fenêtres sont fermées et barrées par une lourde barre de fer qui les traverse. Mais un rayon de soleil s’infiltre hardiment par un petit trou et descend comme une aiguille longue et fine jusqu’au pavé où il dessine une tache lumineuse.

La Vierge, assise seule sur son siège, a à ses côtés, sur des sièges : Pierre et Jean, Pierre à droite, Jean à gauche. Mathias, le nouvel apôtre, est entre Jacques d’Alphée et le Thaddée. La Vierge a devant elle un coffre large et bas de bois foncé et qui est ferme.

Marie est vêtue de bleu foncé. Elle a sur ses cheveux son voile blanc et par-dessus un pan de son manteau. Les autres ont tous la tête découverte.

 

Marie lit lentement à haute voix, mais à cause du peu de lumière qui arrive jusque là, je crois plutôt qu’au lieu de lire elle répète de mémoire les paroles écrites sur le rouleau qu’elle tient déplié.

Les autres la suivent en silence, en méditant. De temps à autre ils répondent si le cas se présente.

Marie a le visage transfiguré par un sourire extatique. Qui sait ce qu’elle voit, de si capable d’allumer ses yeux comme deux claires étoiles, et de rougir ses joues d’ivoire comme si une flamme rose se réfléchissait sur elle ? C’est vraiment la Rose mystique...

 

Les apôtres se penchent en avant, en se tenant un peu de biais pour voir son visage pendant qu’elle sourit si doucement et qu’elle lit.

Sa voix semble un cantique angélique. Pierre en est tellement ému que deux grosses larmes tombent de ses yeux et, par un sentier de rides gravées aux côtés de son nez, elles descendent se perdre dans le buisson de sa barbe grisonnante.

Mais Jean reflète son sourire virginal et s’enflamme d’amour comme elle, pendant qu’il suit du regard ce que lit la Vierge sur le rouleau, et quand il lui présente un nouveau rouleau il la regarde et lui sourit.

La lecture est finie. La voix de Marie s’arrête et on n’entend plus le bruissement des parchemins déroulés et enroulés. Marie se recueille en une oraison secrète, en joignant les mains sur sa poitrine et en appuyant sa tête contre le coffre. Les apôtres l’imitent...

 

Un grondement très puissant et harmonieux, qui rappelle le vent et la harpe, et aussi le chant d’un homme et le son d’un orgue parfait, résonne à l’improviste dans le silence du matin. Il se rapproche, toujours plus harmonieux et plus puissant, et emplit la Terre de ses vibrations, il les propage et il les imprime à la maison, aux murs, au mobilier.

La flamme du lampadaire, jusqu’alors immobile dans la paix de la pièce close, palpite comme investie par un vent, et les chaînettes de la lampe tintent en vibrant sous l’onde de son surnaturel qui les investit.

Les apôtres lèvent la tête, effrayés. Ce bruit puissant et très beau, qui possède toutes les notes les plus belles que Dieu ait données au Ciel et à la Terre, se fait de plus en plus proche, alors certains se lèvent, prêts à s’enfuir, d’autres se pelotonnent sur le sol en se couvrant la tête avec leurs mains et leurs manteaux, ou en se frappant la poitrine pour demander pardon au Seigneur.

D’autres encore se serrent contre Marie, trop effrayés pour conserver envers la Toute Pure cette retenue qu’ils ont toujours eue.

Seul Jean ne s’effraie pas car il voit la paix lumineuse de joie qui s’accentue sur le visage de Marie qui lève la tête en souriant à une chose connue d’elle seule, et qui ensuite glisse à genoux en ouvrant les bras, et les deux ailes bleues de son manteau ainsi ouvert s’étendent sur Pierre et Jean qui l’ont imitée en s’agenouillant.

Mais tout ce que j’ai gardé en détail pour le décrire s’est passé en moins d’une minute.

 

Et puis voilà la Lumière, le Feu, l’Esprit-Saint, qui entre avec un dernier bruit mélodieux sous la forme d’un globe très brillant et ardent dans la pièce close, sans remuer les portes et les fenêtres, et qui plane un instant au-dessus de la tête de Marie à environ trois palmes (soit environ à 20 cm) de sa tête qui est maintenant découverte, car Marie, voyant le Feu Paraclet, a levé les bras comme pour l’invoquer et a rejeté la tète en arrière avec un cri de joie, avec un sourire d’amour sans bornes.

Et après cet instant où tout le Feu de l’Esprit-Saint, tout l’Amour est rassemblé au-dessus de son Épouse, le Globe très Saint se partage en treize flammes mélodieuses et très brillantes, d’une lumière qu’aucune comparaison terrestre ne peut décrire et descend pour baiser le front de chaque apôtre.

 

Mais la flamme qui descend sur Marie n’est pas une flamme dressée sur son front qu’elle baise, mais une couronne qui entoure et ceint, comme un diadème, sa tête virginale, en couronnant comme Reine la Fille, la Mère, l’Épouse de Dieu, la Vierge incorruptible, la toute Belle, l’éternelle Aimée et l’éternelle Enfant, que rien ne peut avilir, et en rien, Celle que la douleur avait vieillie, mais qui est ressuscitée dans la joie de la résurrection, partageant avec son Fils un accroissement de beauté et de fraîcheur de la chair, du regard, de la vitalité, ayant déjà une anticipation de la beauté de son Corps glorieux monté au Ciel pour être la fleur du Paradis.

L’Esprit-Saint fait briller ses flammes autour de la tête de l’Aimée. Quelles paroles peut-Il lui dire ? Mystère !

Son visage béni est transfiguré par une joie surnaturelle, et rit du sourire des Séraphins pendant que des larmes bienheureuses semblent des diamants qui descendent le long des joues de la Bénie, frappées comme elles le sont par la Lumière de l’Esprit-Saint.

 

Le Feu reste ainsi quelque temps... Et puis il se dissipe... De sa descente il reste comme souvenir un parfum qu’aucune fleur terrestre ne peut dégager... Le Parfum du Paradis...

Les apôtres reviennent à eux...

Marie reste extasiée. Elle croise seulement les bras sur sa poitrine, ferme les yeux, baisse la tête... Elle continue son colloque avec Dieu... insensible à tout...

Personne n’ose la troubler.

Jean dit en la désignant : "C’est l’autel. Et c’est sur sa gloire que s’est posée la Gloire du Seigneur..."

"Oui. Ne troublons pas sa joie. Mais allons prêcher le Seigneur et que soient connues ses œuvres et ses paroles parmi les peuples" dit Pierre avec une surnaturelle impulsivité.

"Allons ! Allons ! L’Esprit de Dieu brûle en moi" dit Jacques d’Alphée.

"Et il nous pousse à agir. Tous. Allons évangéliser les gens."

Ils sortent comme s’ils étaient poussés ou attirés par un vent ou par une force irrésistible.

 

Mais cette fête de La Pentecôte est aussi à rapprocher de La Fête Juive où Yahvé donne à Son Peuple choisi, les Tables de La Loi avec Les Dix Commandements.

Extrait de ma Réflexion n°16 : Les Béatitudes.

J’ai été aussi surpris d’apprendre, en lisant ce que Le Père Raniero Cantalamessa, o.f.m. Capucin (Le Prédicateur officiel de la Maison Pontificale du Vatican) disait dans son homélie sur La Pentecôte (qui tombe au moment où je venais d’envoyer cette réflexion) :

« On ne peut comprendre La Pentecôte Chrétienne, sans tenir compte de La Pentecôte Juive qui l’a préparée… au temps de Jésus, cette Fête s’était enrichie d’une nouvelle signification : C’était La Fête de La Remise de La Loi sur le mont Sinaï, et de L’Alliance.

Si L’Esprit Saint descend sur L’Eglise précisément le jour où Israël célèbre la Fête de La Loi et de L’Alliance, c’est pour indiquer que L’Esprit Saint est La Loi nouvelle, La Loi Spirituelle qui scelle L’Alliance nouvelle et éternelle.

Une Loi, non plus inscrite sur des Tables de pierres, mais sur des tables de Chair, qui sont Les Cœurs des hommes.

Ces considérations soulèvent immédiatement une question : Vivons-nous sous La Loi ancienne ou sous La Nouvelle Loi ??? Nous accomplissons nos devoirs religieux par obligation, par crainte et par habitude, ou, en revanche, à cause d’une intime conviction et presque par attirance ???

Nous percevons Dieu comme un Père ou comme un Patron ??? »

 

Vous voyez que L’Esprit Saint est Le même partout et de toujours. Ce que j’ai ressenti devoir écrire durant cette semaine précédent La Pentecôte, rejoint exactement ce que Le Vatican nous dit dans son homélie de La Pentecôte.

 

Mais désirons-nous, nous-même, recevoir L’Effusion du Saint-Esprit comme l’ont reçu les apôtres afin que Dieu soit notre guide pour témoigner autour de nous, à ceux que nous rencontrons, que nous côtoyons, que nous portons dans notre cœur, de L’Amour dont Dieu nous comble ???

Continuons à écouter cette homélie du Père Raniero Cantalamessa.

« Je conclus par l’histoire d’une famille partant à l’étranger et ayant trouvé un modeste hôtel pour se loger (n’ayant que très peu d’argent).

N’ayant pas suffisamment d’argent pour prendre ses repas au restaurant, ils emportèrent avec eux de la nourriture pour leur voyage (du pain et du fromage).

Au fil des jours et des semaines, le pain devint rassis et le fromage se couvrit de moisissures.

Un beau jour, n’en pouvant plus, le fils se mit à pleurer sans cesser. 

Les parents sortirent de leurs poches les quelques pièces qu’ils leur restaient et les lui donnèrent pour qu’il prenne un bon repas au restaurant de l’hôtel où ils logeaient.

Le fils partit, mangeât et revint vers ses parents, en larmes.

Quoi, nous avons tout dépensé pour te payer un bon déjeuner, et tu pleures encore !!!

Je pleure parce que j’ai découvert que les repas étaient compris dans la prix de la chambre, et nous avons mangé du pain et du fromage tous les jours !!!

De nombreux Chrétiens font La Traversée de La Vie « au pain et au fromage », sans joie et sans enthousiasme, alors qu’ils pourraient, spirituellement parlant, jouir chaque jour de « tous les Biens de Dieu », tous Ses Biens « étant compris dans le prix » d’être Chrétien.

Le secret pour faire l’expérience de ce que Le Pape Jean XXIII appelait « Une Nouvelle Pentecôte » s’appelle « La Prière ».

Jésus a promis que Le Père Céleste donnera L’Esprit Saint à ceux qui Le lui demandent. Il faut donc Le lui demander ».

 

Et pourquoi Dieu nous donne-t-il une loi, Sa Loi d’Amour ??? J’aimerais vous proposer une autre homélie du Père Cantalamessa qui en montre bien l’intérêt et termine par un exemple très explicite:

La loi de L’Esprit est une « capacité nouvelle d’Aimer », selon le P. Cantalamessa.

ROME, Vendredi 20 Mars 2009 (ZENIT.org)

L’Esprit-Saint est La Loi nouvelle du Chrétien, une Loi qui a été gravée dans les cœurs des disciples du Christ, le jour de La Pentecôte. Sans elle, les disciples auraient été incapables de mettre en pratique les préceptes évangéliques.

Cette Loi est une « capacité nouvelle d’Aimer ».

C’est ce qu’a expliqué le P. Raniero Cantalamessa, o.f.m. Capucin, prédicateur de la Maison Pontificale, ce vendredi matin, dans sa deuxième prédication de Carême, prononcée en présence des membres de la curie romaine, dans la chapelle « Redemptoris Mater », au Vatican.

Le P. Cantalamessa a expliqué qu’il existait déjà une fête de « La Pentecôte » dans le Judaïsme. Lors de cette fête, Israël faisait mémoire de la remise des Tables de La Loi par Dieu à Moïse.

Que signifie le fait que L’Esprit-Saint soit descendu sur L’Eglise précisément le jour où Israël faisait mémoire du Don de La Loi et de L’Alliance, s’est interrogé le prédicateur ???

Cela signifie, a-t-il répondu, que L’Esprit-Saint est « La Loi nouvelle, La Loi Spirituelle qui scelle L’Alliance nouvelle et éternelle, et consacre Le Peuple Royal et Sacerdotal qu’est L’Eglise ».

Cette Loi nouvelle est une « capacité nouvelle d’Aimer », a expliqué le P. Cantalamessa.


Mais pourquoi faire de L’Amour, une Loi ou un Commandement, s’est-il interrogé ??? Car si L’Amour n’est pas libre, mais commandé, de quel Amour s’agit-il ???

L’Esprit-Saint (Concrètement : L’Amour) est « une Loi » ou « un Commandement » dans la mesure où Il crée chez le Chrétien un dynamisme qui le porte à faire tout ce que Dieu veut, spontanément, sans même y penser, parce qu’il a fait sienne La Volonté de Dieu et Aime tout ce que Dieu Aime.

La différence que crée, dans le rythme de la vie humaine et dans le rapport entre deux créatures, le fait de tomber Amoureux, cette même différence, la venue de L’Esprit-Saint la crée, dans le rapport entre l’homme et Dieu, a-t-il expliqué.

 

Mais s’il y a maintenant une « Loi intérieure de L’Esprit », a-t-on encore besoin d’une « Loi extérieure », c’est-à-dire des Commandements, des préceptes évangéliques, puis des Lois ecclésiastiques, des règles monastiques, des vœux religieux…s’est-il interrogé ???

 

Le P. Cantalamessa a expliqué qu’entre ces deux Lois, il n’y a pas d’opposition ou d’incompatibilité, mais au contraire, une pleine « collaboration », car L’Amour préserve La Loi, et, de la même manière, La Loi préserve L’Amour.

Le P. Cantalamessa a expliqué que ceci s’applique à la fois dans la relation entre les personnes, dans le cas du mariage, mais aussi dans la relation entre Dieu et l’homme, dans le cas de la vie consacrée.

Plus l’homme qui Aime, Aime intensément, plus il perçoit avec angoisse le risque que court cet Amour, un risque qui ne vient pas des autres, mais de lui-même. Il sait bien, en effet, qu’il est volage et que demain, hélas, il pourrait se fatiguer et ne plus Aimer.

 

Et puisque maintenant qu’il est dans L’Amour, il voit avec clarté la perte irréparable que cela comporterait, il se prémunit « en se liant à L’Amour » par La Loi et en enracinant ainsi son acte d’Amour, qui se produit dans le temps, à l’éternité, a-t-il expliqué.

 

Le devoir d’Aimer protège L’Amour du désespoir et le rend heureux et indépendant, dans le sens où il protège du désespoir de ne pas pouvoir aimer pour toujours, a-t-il ajouté, expliquant ainsi la nécessité du mariage…et de même dans le cas de la consécration religieuse.

 

Pourquoi, peut-on se demander, s’engager à Aimer Dieu, se soumettant à une règle religieuse, pourquoi prononcer des « vœux » qui nous contraignent à être pauvres, chastes et obéissant, alors que nous avons une Loi intérieure et Spirituelle qui peut obtenir tout cela par « attraction », s’est-il interrogé ???

C’est que, dans un moment de grâce, tu t’es senti attiré par Dieu, tu l’as Aimé et tu as désiré le posséder pour toujours, de manière totalitaire, et, craignant de le perdre par ton instabilité, tu t’es « lié » pour garantir ton Amour de « toute altération », a-t-il expliqué.

 

Le P. Cantalamessa a illustré ses propos par l’histoire d’Ulysse qui se ficela au mât de son bateau.

Ulysse voulait à tout prix revoir son pays et son épouse qu’il Aimait, a-t-il raconté. Il savait qu’il devait passer à travers le lieu des sirènes et, craignant de faire naufrage comme tant d’autres avant lui, il se fit attaché au mât de son navire après avoir fait boucher les oreilles de ses compagnons.

Arrivé au lieu des sirènes, il fut envoûté. Il voulait les rejoindre et criait pour être détaché, mais les matelots n’entendaient pas…et c’est ainsi qu’il dépassa le danger et put rejoindre son objectif.


EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                 

                               PIERRE

 

POUR LIRE LA SUITE, ALLER DANS LA TROISIEME PARTIE.

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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