Fête de Saint Jean-Marie Vianney (Curé d'Ars)...1ère Partie

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOS FAMILLES ET VOS PROCHES

FÊTE DE SAINT JEAN-MARIE VIANNEY (Saint Curé d’Ars)…1ère Partie. 

 

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EUCHARISTIE et OFFICES  du jour…EN UNION AVEC L’EGLISE

Je tiens ici à vous rassurer car je ne vais pas faire un nouveau site reprenant les lectures et les Evangiles de chaque jour, car il y en a déjà beaucoup et qui sont très bien, pour ne pas en rajouter (sans parler de La Parole de Dieu et de L’Eucharistie qui vous est transmise dans les paroisses de chacun).

 

Pour vous donner quelques sites où vous trouverez ceci et gratuitement (il suffit de vous inscrire et vous recevrez les lectures, Evangiles et Homélies gratuitement et chaque jour dans votre boite mail !!!)

L’Evangile au quotidien : http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR

Lectures de L’Eucharistie et Psaumes des offices du jour (Liturgie des Heures…de Laudes à Complies) en union avec toute L’Eglise: http://www.aelf.org/

Enseignements et Homélies du VATICAN : http://www.zenit.org/index.php?l=french

Vous pouvez aussi aller à partir de la page d’accueil de mon site sur le site CATHOLIEN qui regroupe une très grande quantité de sites Catholiques, mais aussi dans les sites amis (sites religieux) de mon site, pour trouver de quoi vous nourrir spirituellement…et chaque jour.

 

N’oubliez pas La lecture de La Bible, des Enseignements de L’Eglise, des vies de Saints et de toute Parole venant de Dieu.

N’hésitez pas à lire La Vie de Jésus, de Marie, des Apôtres et de tous ceux qui ont vécus dans leurs entourages, au travers des Révélations de Jésus faites à Maria Valtorta (Le Pape PIE XII a approuvé celles-ci : « Le Pape fait part de son jugement favorable. Aussi conseille-t-il de publier l’œuvre sans rien enlever, pas même les déclarations explicites de rapporter des “visions” et des “dictées” »)…l’œuvre : http://www.maria-valtorta.org/

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Mardi 04 Août 2009 (Fête de Saint Jean-Marie Vianney) : 

Le mardi de la 18e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Jean-Marie-Baptiste Vianney, prêtre (+ 1859)
 

Livre des Nombres 12,1-13.
Parce que Moïse avait épousé une femme africaine, sa soeur Myriam et son frère Aaron se mirent à le critiquer.
Ils disaient : « Est-ce que le Seigneur parle seulement par Moïse ? Est-ce qu'il ne parle pas aussi par nous ? » Le Seigneur les entendit.
- Or, Moïse était très humble, l'homme le plus humble que la terre ait porté. -
Soudain, le Seigneur dit à Moïse, à Aaron et à Myriam : « Venez tous les trois à la tente de la Rencontre. » Ils y allèrent tous les trois ;
le Seigneur descendit dans la colonne de nuée et s'arrêta à l'entrée de la Tente. Il appela Aaron et Myriam ; tous deux s'avancèrent, et il leur dit :
« Écoutez bien mes paroles : Quand il y a parmi vous un prophète du Seigneur, je me fais connaître à lui dans une vision, je lui parle dans un songe.
Il n'en est pas ainsi pour mon serviteur Moïse, à qui j'ai confié toute ma maison :
je lui parle directement, et non pas en énigmes ; ce qu'il voit, c'est l'image même du Seigneur. Pourquoi avez-vous osé critiquer mon serviteur Moïse ? »
La colère du Seigneur s'enflamma contre eux, puis il s'en alla.
Quand la Nuée eut quitté la Tente, Myriam était couverte d'une lèpre blanche comme de la neige. Aaron la regarda : elle était lépreuse.
Il dit alors à Moïse : « Je t'en supplie, mon seigneur, ne fais pas retomber sur nous ce péché que nous avons eu la folie de commettre.
Que Myriam ne soit pas comme l'enfant mort-né dont le corps est à demi rongé lorsqu'il sort du sein de sa mère ! »
Moïse cria vers le Seigneur : « Mon Dieu, je t'en prie, guéris-la ! »

Psaume 51(50),3-4.5-6.7.12-13.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.
Moi, je suis né dans la faute, j'étais pécheur dès le sein de ma mère.
Crée en moi un coeur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 14,22-36.
Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, pendant qu'il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées, il se rendit dans la montagne, à l'écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils disaient : « C'est un fantôme », et la peur leur fit pousser des cris.
Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c'est moi ; n'ayez pas peur ! »
Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c'est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur l'eau. »
Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant qu'il y avait du vent, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
Ayant traversé le lac, ils abordèrent à Génésareth.
Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades.
Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui la touchèrent furent sauvés.

 

Commentaire du jour.
Saint Isaac le Syrien (7ème siècle), moine près de Mossoul
Discours ascétiques, 1ère série, n° 62 (trad. DDB 1981, p. 332 rev.)

« Pourquoi as-tu douté ? »

     Celui dont le coeur est fondé sur l'espérance de la foi ne manque jamais de quoi que ce soit. Il n'a rien, mais par la foi il possède tout, comme il est écrit : « Ce que vous demanderez dans la prière et la foi, vous le recevrez » et « Le Seigneur est proche, ne vous souciez de rien » (Mt 21,22; Ph 4,5-6)

      L'intellect est toujours à la recherche de moyens qui lui permettent de garder ce qu'elle a acquis ; mais la foi dit que « si le Seigneur ne bâtit pas la maison ni ne la garde, celui qui garde a veillé en vain et celui qui bâtit a travaillé pour rien » (Ps 126,1). Jamais celui qui prie dans la foi ne vit simplement de la connaissance intellectuelle. Ce savoir-là fait l'éloge de la crainte ; un sage a dit : « Celui qui craint dans son coeur est bienheureux ». Mais que dit la foi ? « Quand il a commencé à avoir peur, il se mit à enfoncer. » Et encore : « Vous n'avez pas reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un esprit de fils adoptifs, qui vous donne la liberté de la foi et de l'espérance de Dieu » (Rm 8,15-24).

      Toujours le doute suit la peur...; toujours la peur et le doute se manifestent dans la recherche des causes et l'examen des faits, car l'intellect n'atteint jamais son apaisement. L'âme est souvent exposée aux imprévus, aux difficultés, aux pièges nombreux qui la mettent en péril, mais ni l'intellect ni les différentes formes de la sagesse ne peuvent l'aider en rien. Par contre la foi n'est jamais vaincue par aucune de ces difficultés... Vois-tu la faiblesse de la connaissance, et la puissance de la foi ?... La foi dit : « Tout est possible à celui qui croit. Car rien n'est impossible à Dieu. » (Mc 9,23; 10,27) O richesse ineffable ! O mer qui porte une telle richesse dans ses vagues, dans ses trésors merveilleux dont elle déborde par la puissance de la foi !

 

J’aimerais aborder les lectures de ce jour (04/08/09) en la Fête de Saint Jean-Marie Vianney, Le Saint Curé d’Ars et dont l’année Sacerdotale promulguée par le Pape Benoît XVI a commencée le vendredi 19 Juin 2009, en la Fête du Sacré-Cœur de Jésus.

L’Eglise par la voix du Pape Benoît XVI ouvre une année Sacerdotal à l’occasion du 150ème anniversaire de la mort de ce Saint Prêtre (Saint Jean-Marie Vianney : curé d’Ars)…année pour les vocations et La Sainteté des prêtres.

 

Saint Jean-Marie Vianney, Prêtre, a été nommé « patron de tous les curés » par le Pape Benoît XVI. Je parlerais donc de l’importance du rôle des Prêtres qui sont indispensables à Jésus pour exercer les Sacrements que Dieu nous donne.

A cette occasion, j’aimerais rappeler que L’Eglise Catholique Romaine avec à sa tête actuellement le Pape Benoît XVI est Le Corps Mystique de Jésus-Christ, et que les Prêtres (représentés si bien par Le Saint Curé d’Ars) sont les dépositaires des Sacrements distribués par Jésus et qu’ils ont reçus la mission de veiller et guider le troupeau qui leur est confié en utilisant Les Sacrements pour pardonner, purifier, nourrir, guérir et fortifier chacun.

Ainsi il n’y a exclusivement que les Prêtres (les Evêques, Cardinaux et même Le Pape étant bien-sûr avant tout des Prêtres) qui peuvent transformer « Le pain et le vin » en « Corps et Sang du Christ », qui peuvent accorder le Pardon de nos péchés au nom de Dieu, qui peuvent accorder le Sacrement des malades, du Baptême, du Mariage, de la Confirmation et de l’Ordre (par les Evêques pour devenir Prêtre).

Ce Corps et ce Sang de Jésus sont vraiment nourriture et boisson pour demeurer en Jésus et Jésus en nous.
Jean 6 55-56.
Car ma Chair est vraiment une nourriture et mon Sang vraiment une boisson. Qui mange ma Chair et boit mon Sang demeure en Moi et Moi en lui.

Voir, en confirmation « scientifique et humaine » le miracle Eucharistique de Lanciano, en Italie.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/les-fetes-catholiques/juin-2014/miracles-eucharistiques-de-lanciano-et-de-ludbreg.html

Le miracle Eucharistique de Lanciano est le plus ancien de tous ceux où les saintes Espèces furent changées en chair et en sang : il remonte, en effet, au VIIIe siècle.

Mais par les analyses qui furent faites de ses « reliques » en 1970-71 et en 1973-74, ce prodige est redevenu étonnamment actuel et jamais on n'a vu une simple tradition, qui remonte à douze siècles, confirmée par la science avec une telle netteté.

Dans une petite église dédiée à saint Legonziano - (que l'on a voulu identifier à saint Longin, le soldat qui transperça le côté et le Coeur du Christ mort en croix) - un moine basilien, qui célébrait la messe en rite latin (Il utilisait en tout cas, comme les latins, une hostie de forme ronde et non point comme les grecs une hostie carrée de pain fermenté), après la consécration se mit à douter de la présence réelle du Christ sous les saintes Espèces.

C'est alors que, sous les yeux de ce prêtre, l'hostie se changea en un morceau de chair et le vin consacré en du sang réel qui se coagula en cinq caillots irréguliers de formes et de grosseurs différentes.

Le miracle fut consigné sur un très ancien parchemin et les reliques en furent conservées.

 

Deux remarques d'ordre spirituel.

La chair et le sang miraculeux de Lanciano sont donc tels que si on les avait prélevés le jour même sur un vivant.

Or, dans l'Eucharistie, c'est bien un vivant qui se donne à nous, jésus, le Ressuscité de Pâques, qui avait déclaré : « Je suis le Pain vivant descendu du ciel et ce que je donne, c'est ma chair pour la vie du monde. »

Lorsque nous communions, nous mangeons vraiment, de manière sacramentelle, une chair réelle, animée et glorieuse, et nous buvons le sang vivant de l'Homme-Dieu qui, sorti du tombeau, ne peut plus mourir.

 

D'autre part, la chair de Lanciano est un tissu du coeur. Or, celui-ci symbolise, plus que toute autre partie du Corps du Christ, l'amour que ce dernier nous témoigne.

Certes, en communiant, c'est le Corps tout entier du Seigneur que nous recevons sous les saintes Espèces, mais c'est d'abord son Coeur qui se donne à nous dans le « sacrement de son amour ».

Se réalise alors pour chacun de nous la parole de saint Jean :

« Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'à la fin », jusqu'à sa mort sur la Croix assurément, mais surtout jusqu'à se donner à eux en nourriture, leur communiquant ainsi le bénéfice de sa mort Rédemptrice et de Sa Vie Glorieuse.

 

Le miracle de Lanciano, attesté historiquement par une longue tradition, authentiqué par la science elle-même, a, plus encore, une portée spirituelle et mystique :

Il nous fait saisir que Le Christ est bien Vivant et que Son Coeur nous aime passionnément.

Quel adjuvant par conséquent pour notre Foi qu'un tel prodige ! Et comme il nous porte à rendre grâces à Celui qui nous a aimés le premier et jusqu'à nous donner sa chair et son sang en nourriture et en breuvage !

 

Maintenant, j’aimerais compléter ce passage sur « le miracle Eucharistique de Lanciano », par un extrait due l’on retrouve dans ma Réflexion n°21 : Le Sacré-Cœur de Jésus, où Le Père Raniero Cantalamessa (Le Prédicateur officiel de la Maison Pontificale du Vatican) nous parle de cette nourriture qu’est Le Corps du Christ en rappelant que Le Corps du Christ est aussi Corps de L’Eglise avec les conséquences de cette double nutrition sur nous et surtout, en nous.

Nous continuons à nous demander « Où est Dieu ? », alors qu’il est avec nous.

Commentaire de l’Évangile du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ

 

Les deux Corps du Christ.

Dans la deuxième lecture saint Paul (1 Corinthiens 10 16) nous présente l'Eucharistie comme mystère de communion : « La coupe ... que nous bénissons, n'est-elle pas communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas communion au corps du Christ ? »

 

Communion signifie échange, partage. Maintenant, la règle du partage est la suivante : ce qui est à moi est à toi et ce qui est à toi est à moi.

Essayons d'appliquer cette règle à la communion eucharistique et nous verrons « l'énormité » de la chose.

Qu'est-ce qui est vraiment « à moi » ? La misère, le péché sont les seules choses qui m'appartiennent exclusivement.

Et que possède Jésus sinon la sainteté, la perfection et toutes les vertus ?

La communion consiste alors dans le fait que je donne à Jésus mon péché et ma pauvreté et que lui me donne sa sainteté. Le « merveilleux échange », comme le définit la liturgie, se réalise.

Nous connaissons différents types de communion. La communion entre la nourriture que nous mangeons, et nous-mêmes est très profonde car la nourriture devient chair de notre chair et sang de notre sang. J'ai entendu des mères dire à leurs enfants qu'elles serraient contre elles et qu'elles embrassaient : « Je t'aime tellement que je te mangerais ! »

 

Il est vrai que la nourriture n'est pas une personne vivante et intelligente avec laquelle nous pouvons échanger des pensées et des marques d'affection mais supposons un instant que la nourriture elle-même soit vivante et intelligente, n'aurait-on pas dans ce cas la parfaite communion ?

C'est précisément ce qui se passe dans la communion eucharistique. Dans ce passage de l'Évangile (Jean 6 51…6 55-56), Jésus dit : « Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ... ma chair est la vraie nourriture... celui qui mange ce pain vivra éternellement ».

Ici, la nourriture n'est pas une simple chose mais une personne vivante. Il s'agit de la communion la plus profonde, même si c'est aussi la plus mystérieuse.

 

Voyons ce qui se passe dans la nature, dans le domaine de la nutrition. C'est le principe vital le plus fort qui assimile le moins fort. C'est le végétal qui assimile le minéral ; c'est l'animal qui assimile le végétal.

Cette loi vaut aussi pour les relations entre l'homme et le Christ. C'est le Christ qui nous assimile à lui ; nous nous transformons en lui, non lui en nous.

Un célèbre matérialiste athée a dit : « L'homme est ce qu'il mange ». Sans le savoir, il a donné une excellente définition de l'Eucharistie.

Grâce à elle, l'homme devient vraiment ce qu'il mange, c'est-à-dire corps du Christ !

 

Mais lisons la suite du texte de saint Paul (1 Corinthiens 10 17) : « Puisqu'il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain ».

Il est évident que dans ce deuxième cas le mot « corps » n'indique plus le corps du Christ né de Marie mais « nous tous », ce corps du Christ plus grand qui est l'Église.

Ceci signifie que la communion eucharistique est toujours également communion entre nous. En mangeant tous de l'unique nourriture, nous formons un seul corps.

 

Qu'est-ce que cela implique ? Que nous ne pouvons pas être en communion authentique avec le Christ si nous sommes divisés entre nous, si nous nous haïssons, si nous ne sommes pas prêts à nous réconcilier.

Si tu as offensé un frère, disait saint Augustin, si tu as commis une injustice contre lui, et vas ensuite recevoir la communion comme si de rien n'était, peut-être plein de ferveur pour le Christ, tu ressembles à une personne qui voit venir vers elle un ami qu'elle n'a pas vu depuis longtemps.

Elle court à sa rencontre, lui jette les bras autour du cou et se hisse sur la pointe des pieds pour l'embrasser sur le front ... Mais elle ne se rend pas compte qu'en faisant ce geste, elle lui marche sur les pieds avec des chaussures à clous.

En effet, nos frères, souvent les plus pauvres et les plus abandonnés, sont les membres du Christ, sont ses pieds encore posés sur la terre.

En nous donnant l'hostie le prêtre dit : « Le corps du Christ », et nous répondons : « Amen ! ». Maintenant nous savons à qui nous disons « Amen », c'est-à-dire oui, je t'accueille : pas seulement Jésus, le Fils de Dieu, mais aussi notre prochain.

 

Dans la Fête Dieu il y a quelque chose de triste que je ne peux pas ne pas mentionner. Il existe des formes de maladie mentale qui empêchent le malade de reconnaître les personnes de son entourage. Il continue à crier pendant des heures : « Où est mon fils ? Où est ma femme ? Pourquoi ne vient-il pas ? »

Alors que son fils ou sa femme est peut-être là, à lui serrer la main et lui répéter : « Je suis là, tu ne me vois pas ? Je suis avec toi ! ». C'est aussi ce qui se passe avec Dieu.

Nos contemporains cherchent Dieu dans le cosmos ou l'atome ; ils discutent pour savoir s'il y a eu un créateur au commencement du monde.

Nous continuons à nous demander « Où est Dieu ? » et nous ne nous rendons pas compte qu'il est avec nous, qu'il s'est fait nourriture et boisson pour être encore plus intimement uni à nous.

 

Jean Baptiste devrait répéter tristement : « Au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas ».

La Fête-Dieu est née précisément pour aider les chrétiens à prendre conscience de cette présence du Christ au milieu de nous, pour tenir éveillé ce que le Pape Jean-Paul II appelait « l'émerveillement eucharistique ».

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                 

                               PIERRE

 

POUR LIRE LA SUITE, ALLER DANS LA DEUXIEME PARTIE.

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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