ADAM et EVE, nos Premiers Parents et Le Péché Originel…3ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOS FAMILLES ET VOS PROCHES.

 

ADAM et EVE, nos Premiers Parents et Le Péché Originel…3ème Partie.

 

TROISIEME ET DERNIERE PARTIE.

 

Mais l’Humanité, plus chanceuse que l’homme individuel, a pu obtenir sa guérison par les mérites de Jésus, Rédempteur et Sauveur.

Elle a reçu même davantage : la « re-création » dans la Grâce, qui est la vie de l’âme.


A travers les Sacrements que Jésus a institués, et les vertus transmises par ces Sacrements, à travers aussi Mes Dons, Il vous a obtenu les moyens qui vous font grandir toujours plus dans la perfection.

Cette perfection atteint son point culminant avec la « super-création », c’est-à-dire la sainteté.


Toutefois, même le Sacrifice de l’Homme-Dieu, qui pourtant vous a remis les Dons perdus, et vous a fait remonter à l’ordre surnaturel (c’est-à-dire à la capacité de connaître, Aimer et servir Dieu en cette vie, pour pouvoir ensuite Le posséder et jouir de Sa présence au Paradis pour l’éternité), pas même ce Sacrifice, dis-je, n’a effacé les cicatrices des grandes blessures que l’homme s’est infligées volontairement.


Surtout la cicatrice de la triple concupiscence, laquelle est toujours prête à s’ouvrir et à s’infecter à nouveau si l’esprit ne veille pas pour tenir sous contrôle les passions mauvaises.


J’avais dit aussi : « La connaissance de la Miséricorde Divine ». Oui. L’héritage de la Faute vous a obtenu Le Rédempteur, mais aussi, le dévoilement de La Miséricorde de Dieu, la révélation de Sa Charité, de Sa Sagesse et de Sa Divine Puissance.

L’homme, engendré à nouveau comme fils de Dieu grâce à Jésus, connaît ce qu’Adam ne connaissait pas.

Il connaît l’immensité de L’Amour du Père, capable de donner Son Fils Unique pour qu’Il efface avec Son Sang le décret de condamnation de l’Humanité, déchue dans son Chef de file.


Adam en savait long sur L’Amour que Dieu avait pour lui. Il le savait par sa science infuse, mais surtout par la Grâce, qui en l’élevant à l’ordre surnaturel, l’en avait rendu capable.

Tout lui parlait de L’Amour Divin autour de lui et à l’intérieur de lui. Par son élection à l’ordre surnaturel, Adam savait beaucoup Aimer.

Il savait Aimer selon la bonne mesure, celle que Dieu avait jugée suffisante à la préparer durant la vie pour La Vision Béatifique prévue pour après son passage de la terre au Ciel.


Cependant jamais, pas même dans ses transports d’Amour les plus ardents, Adam, l’innocent, n’a pu atteindre, par sa soif de connaître et d’Aimer, le centre de la vérité.

Jamais il n’a pu s’abîmer dans cette fournaise ardente d’Amour qui est aussi Vérité. Jamais il n’avait pu posséder la connaissance totale de cette vérité qui s’appelle : Amour Infini.


L’homme qui vit sur Terre ne peut voir Dieu tel qu’Il est. L’Homme-Adam qui venait d’être créé, et qui était riche de toutes sortes de Dons, lui non plus ne pouvait pas voir Dieu tel qu’Il est.

Tout lui faisait penser à Dieu. Tout lui parlait de Dieu. Tout l’attirait vers Dieu. L’homme était tendrement Aimé et tout recouvert de Dons qui l’aidaient à Aimer.


Mais entre l’homme et Dieu il y a toujours un abîme. Au fait ce sont deux abîmes qui se regardent, où le Majeur attire le mineur.

L’abîme majeur attire l’esprit de l’abîme mineur, étincelle devant lui et l’enrichit de ses feux de lumière.

Dieu darde ses lumières sur l’esprit de l’homme comme pour une infusion continuelle de sagesse.


Pour l’homme, L’Amour Divin est un geste d’invitation : le geste de deux bras et d’un sein qui s’ouvrent et qui s’offrent pour l’étreinte Béatifiante.

L’amour humain lui donne des ailes pour oublier la Terre et se lancer vers le Ciel, vers Dieu qui l’appelle.

Mais une Loi de Justice veut que la rencontre totale, la fusion, ait lieu seulement après l’épreuve qui confirme l’homme dans la Grâce.


De sorte que, plus l’homme monte vers Dieu, plus Dieu se retire et fuit dans son abîme sans fin.

Ce n’est pas par cruauté de la part de Dieu, mais pour garder active la volonté que l’homme a de Le rejoindre, et pour creuser ainsi en lui une plus grande capacité à être comblée par les fruits de la Grâce, c’est-à-dire par Dieu Lui-même.

En effet, plus l’homme avance activement, inlassablement, intensément vers Dieu, plus il devient apte à recevoir et à posséder Dieu et Sa Très Sainte Grâce.


Or J’ai parlé au temps présent. Car telle est toujours la condition de l’homme face à l’immensité Divine, incompréhensible pour l’intelligence de la créature.

Même les plus grands contemplatifs ne sont pas parvenus à la connaissance de l’Inconnaissable, de leur vivant.


Ici les noms de Jean (Ap 12, 1)) et de Paul (2 Co 12, 2), deux apôtres déjà rachetés par Le Christ, pour qui le Ciel s’est ouvert jusqu’au troisième et jusqu’au septième degré.

Et aussi Moïse (Ex 33 18-23), Ezéchiel, Daniel, qui ont vu respectivement « le dos de Dieu », « la lumière laissée par la Lumière Infinie », « L’Etre d’apparence humaine » (Ez 1 25-28) mais qui était « feu d’electre » et « voix qui se faisait entendre au-dessus du firmament », « L’Ancien des jours, dont le visage était voilé par le fleuve de feu qui coulait rapidement devant lui » (Dn 7 9-10) et qui laissait voir seulement ses cheveux et ses vêtements.

Aussi longtemps que Jean et Paul ont été parmi les mortels, ils n’ont pas été admis à la connaissance de l’Inconnaissable.

Les trois autres ont dû attendre que La Rédemption soit accomplie, avant de pouvoir y accéder.


Mais telle était surtout la condition d’Adam, élevé à l’ordre surnaturel. Adam était doué, comme vous rendus et fidèles à la Grâce, d’une intelligence spirituelle capable de se rapprocher beaucoup de la Vérité de Dieu, mais non pas de connaître le Mystère de Dieu.

 

C’est seulement par Jésus que l’homme a pu pénétrer plus loin (oh, combien plus loin !!!), franchir les distances, soulever les voiles, s’approcher de l’ardeur du Foyer Un et Trine, et connaître l’Immensité de L’Amour avec une Profondeur restée inconnue à Adam.


Inconnue par mesure de protection. Dieu a voulu éviter à Adam le risque de répéter le Péché de Lucifer, devenu Satan pour avoir nié L’Adoration à L’Amour fait chair.

Il a évité de lui demander d’Adorer Le Verbe, incarné par Amour et par l’œuvre de L’Amour.


Si Dieu eût proposé Le futur Christ à Adam, Adam aurait peut-être refusé lui aussi d’Adorer Le futur Christ, Vraie Synthèse de L’Amour Trinitaire.


Car Lucifer a prétendu orgueilleusement de pouvoir lui-même racheter l’homme, en jugeant que sa propre ressemblance avec Dieu était non plus une participation de nature, mais (croyait-il) substancielle*, donc le rendant L’Egal de Dieu en savoir, en puissance et en beauté.

Il a ainsi offensé gravement L’Esprit-Saint, dispensateur des Lumières, des Vérités et de La Sagesse qui se trouvait en Dieu.

Or les péchés contre L’Esprit-Saint (Mt 12 30-32, Mc 3 28-30, Lc 12 8-12), qui ont été commis par Lucifer et par ses compagnons rebelles, comme ils sont encore commis par beaucoup d’hommes, ces péchés ne sont pas Pardonnés.


*Distinction importante dès cette vie, par l’élévation à la vie de Grâce, l’homme Baptisé, en Grâce, participe à la vie de Dieu. Il ne change pas de substance, il ne devient pas Dieu.

Un jour, si son sort éternel sera immortalisé au Ciel, il participera au sort de Dieu, à Sa Béatitude.

C’est ce qui est dit dans l’offertoire de la Messe Traditionnelle : « Dieu, qui d’une manière admirable avez créé la nature humaine et qui l’avez restaurée d’une manière plus admirable encore, accordez-nous…de prendre part à La Divinité de Celui qui a daigné partager notre humanité ».


Dieu voulait Pardonner à l’homme. C’est pour cela qu’Il lui a proposé le test de l’obéissance. Mais Il lui a épargné l’épreuve de L’Adoration du Verbe fait Homme, afin de lui éviter Le Péché impardonnable.

Aussi bien celui de jalouser Le Christ, que celui de la présomption de pouvoir se sauver et de pouvoir sauver sans passer par Le Christ.

Ou enfin, celui de rejeter comme impossible La Vérité qui vous est connue, à savoir que L’Incréé pourrait se faire « créé » en naissant de la femme, que L’Esprit très Pur, qui est Dieu, pourrait se faire homme en assumant la chair humaine.


Mais vous, non !!! Vous qui avez été rachetés par Le Christ, qui êtes arrivés après La Venue du Christ, et surtout après Le Sacrifice du Christ, vous connaissez tout de L’Amour de Dieu.


Vous savez tout cela, car Le Christ vous a révélé cet Amour Infini. Il vous l’a dévoilé et expliqué par Sa propre Personne, ainsi qu’avec Sa Parole, Son exemple et Ses actions.


Vous regardez Le Christ bébé qui pleure dans une grotte, et vous n’en n’êtes pas effrayés. Son indigence même attire votre faiblesse spirituelle, qui ne se sent ni découragée, ni effrayée devant L’Enfant-Dieu.

Ce Dieu qui s’est tellement anéanti, Lui L’Immense, dans ses petits membres, Lui Le Tout-Puissant, dans des membres qui avaient besoin de tous les secours car incapbles de prendre soin de son organisme.


Vous regardez Le Christ enfant, et vous n’en n’êtes pas effrayés. Sa Sagesse est douce. En peu de mots, Il vous indique la voie pour vous rendre avec sécurité à la Maison du Père : « S’occuper de ce que Dieu veut, de ce qui Lui revient » (Luc 2 41-52).

Toute La Loi est condensée dans cette phrase brève mais tellement riche en Sagesse.


Il vous dit, en s’adressant à ceux qui représentent l’humanité choisie, si chère au Seigneur : « Ne savez-vous pas qu’il faut faire ceci, seulement ceci, ceci au-dessus de tout le reste, qu’il faut mettre cet Amour au-dessus de tout autre Amour, pour avoir une place au Ciel ??? ».


Le Christ-Maître est déjà tout présent dans les paroles brèves qu’Il adresse à Marthe (Lc 10 38-42) : « Tu t’occupes de trop de choses, une seule est nécessaire », et lorsqu’Il dit au disciple encore trop attaché aux choses de ce monde (Mt 8 21-22, Lc 9 59-60) : « Laisse les morts enterrer les morts », et aussi (Lc 9 61-62) : « Celui qui, après avoir mis la main à la charrue, se retourne pour regarder en arrière, n’est pas apte au Royaume de Dieu ».

 

Le Christ qui Aime sa Mère avec Perfection, ne la fait pas passer avant sa mission (Mt 12 46-50, Mc 3 31-35, Lc 8 19-21).

Il dit clairement que « sa mère et sa famille sont ceux qui font la volonté de Dieu », et Il en donne l’exemple le premier, car L’Amour envers Dieu est, comme cela se doit, toujours le plus grand par rapport aux autres amours, tous, y compris celui de La Mère très Sainte.


Le Christ, c’est bien Lui encore qui repousse Pierre (Mt 16 21-23, Mc 8 31-33), en l’appelant « Satan » parce que celui-ci Le tente à ne pas faire La Volonté du Père.

Et puis Le Christ des Béatitudes (Lc 6 20-49). Présent dans la dernière : « Bienheureux ceux qui mettent en pratique La Parole de Dieu » (Lc 11 27-28). Il s’agit encore de La Loi.


Le Christ, le voilà lorsqu’Il apprend à Nicodème comment le vieil homme, l’homme déchu par l’héritage d’Adam, peut connaître la régénération et voir Le Royaume de Dieu « en renaissant à La Vie par l’eau et Le Saint-Esprit » (Jn 3 1-8).

L’eau vous est donnée par Le Christ Lui-même, L’Esprit-Saint vous vient de L’Amour.

L’Amour, c’est faire la volonté de Dieu. Pour ce qui concerne tous, c’est d’obéir à Sa Loi. Pour ce qui concerne chacun, c’est d’obéir à Ses décrets particuliers.


Le Christ est là, qui enseigne La Religion Vraie, celle qui mérite la récompense de La Divine Justice (Jn 5 30, 6 38-40) : « Je ne cherche pas Ma Volonté, mais la Volonté de Celui qui m’a envoyé ».


Le Christ vous donne Dieu de façon à ce que vous puissiez L’Aimer selon votre manière sensible (Jn 14 9-10) :

« Jusqu’ici, jamais vous n’avez entendu La Voix de Dieu, ni vu Son Visage. Alors, me voici. Je suis Celui qur lequel Dieu a imprimé Son Sceau.

Celui qui me voit, voit Celui qui m’a envoyé. Celui qui m’écoute, écoute Le Père. Je n’ai pas parlé en Mon Nom. J’ai dit ce que Le Père m’a dit de vous dire ».


Le Christ vous dévoile L’Amour du Père, ce Père qui, à partir de la faute d’Adam, trouve moyen de vous encourager à un plus grand Amour, une connaissance plus exacte de Lui, une Union plus étroite (Jn 8 9) : « La Volonté de Mon Père est que vous me connaissiez pour Celui que Je suis : Dieu ».


Le Christ, entendez-Le qui proclame (Jn 8 29) : « Je ne fais rien en Mon nom. Je dis et Je fais ce que Mon Père veut. Je fais toujours ce qui Lui plaît ».


Voyez Le Christ Bon-Pasteur lorsqu’Il dévoile le vrai pourquoi du grand Amour que Le Père a pour Lui (Jn 10 17) :

« Le Père m’Aime parce que Je donne Ma Vie volontairement pour que vous soyez sauvés. C’est cela le désir de Mon Père, que vous soyez sauvés ».


Entendez Le Christ, lorsqu’Il dit, à la veille de Sa Passion (Jn 17 3) : « Mon Père m’a envoyé, et m’a prescrit ce que Je dois dire et faire.

Je sais que Son Commandement est La Vie éternelle ».


Le Christ, c’est Lui qui absout Pilate quand il dit (Jn 19 11) : « Tu n’aurais sur Moi aucun pouvoir si ce pouvoir ne te fût donné d’en haut. Pour cela, celui qui m’a livré entre tes mains est plus coupable de Ma mort que toi ».


Mais en réalité Celui qui l’abandonnait aux mains des autorités, dans une Divine Folie d’Amour pour l’homme, c’était Son Père, Le Dieu Infini devant qui Le Fils dit Son Oraison Parfaite :

« Que Ta Volonté soit faite et non la mienne. Que Ta Volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel ».

 

C’est Dieu Le Père qui permet aux autorités de la Terre de jouer leur rôle le temps qu’il faut, après quoi ni la force des armes, ni aucune autre force ne peut les garder au poste de commande.

 

Oh !!! Le Christ qui obéit à partir de Sa naissance jusqu’à Sa mort !!! Le Christ qui dit « Oui » avec son premier vagissement, et « Oui » avec sa dernière Parole au sommet du Golgotha.

Il est Le Verbe du « Oui » éternel à Son Père.


Il ne fait jamais peur, il n’effraye pas avec Sa Loi, Il vous donne l’exemple qui montre que cette Loi peut être suivie par l’homme, vu que Lui (L’Homme) l’a suivie avant même de vous la montrer.

Ce Dieu-Homme qui se livre à la mort, aux ennemis, aux insultes, à la fatigue, à la pauvreté, à la chair (ce n’est pas par erreur que J’ai placé la mort en premier et la chair en dernier, mais parce qu’il a été plus facile pour Le Sauveur d’accepter la mort, que pour Le Verbe-Dieu d’accepter de se renfermer dans une chair) vous donne, ô hommes, la connaissance de ce qu’est Dieu-Amour.

Ce Père très Divin, qui Sacrifie Son Fils Bien-Aimé, vous donne la mesure de L’Amour de Dieu pour vous.


On a dit (Jn 15 13) : « Il n’y a pas d’Amour plus grand que L’Amour de celui qui donne sa vie pour ses amis ».

Mais on devrait dire aussi qu’il y a un Amour encore plus grand : C’est L’Amour du Père qui Sacrifie Son Vrai et Unique Fils pour sauver la vie de ses enfants adoptifs qui, tels de vrais enfants prodigues, ont volontairement abandonné la maison paternelle, se sont rendus malheureux et ont fait souffrir Le Père.

Voilà de quel Amour Dieu vous a Aimés. Il a Sacrifié Son Fils Unique pour sauver l’Humanité coupable, cette Humanité qui, de même qu’au commencement des jours, lorsqu’elle jouissait du beaucoup qu’elle avait reçu de Dieu gratuitement, n’a pas su lui témoigner ni reconnaissance, ni obéissance, ni Amour…

Pareillement aujourd’hui elle ne Lui témoigne ni reconnaissance, ni obéissance, ni amour, même si depuis 20 siècles elle reçoit plus que beaucoup, car elle reçoit Le Tout, L’Immense, Dieu s’étant livré Lui-même dans Sa Deuxième Personne.


Après avoir médité tout cela, il est doux de conclure que même si le châtiment a été grand, sans toutefois être injuste, La Miséricorde a été encore plus grande, Infiniment plus grande que le châtiment.

 

En plus de vous rendre les Dons, dont Adam vous avait fraudés, de vous les rendre au Prix de Sa Douleur, de Son Sang et de Sa Mort sur La Croix, cette Miséricorde se donne Elle-même à vous dans La Sainte Eucharistie.


Elle met à votre disposition les Eaux de La Vie dont Elle est La Source, une Source qui jaillit et monte jusqu’au Ciel.

Elle vous donne Sa douce Loi d’Amour, Son exemple, Son Humanité, Sa Divinité, Son Esprit-Saint.


Son Humanité vous est donnée pour que, grâce à Elle, il soit plus facile à votre humanité de L’Aimer.

Sa Divinité vous est donnée pour que, grâce à Elle, Son Père entende vos prières comme si elles sortaient de la bouche même de Son Fils Bien-Aimé qui habite en vous.

Son Esprit-Saint vous est donné pour que, grâce à Ses Dons, les vertus infuses au Baptême soient puissamment aidées à se développer et se perfectionner.


Ces Dons aident puissamment le Chrétien à vivre sa vie Chrétienne, c’est-à-dire sa vie Divinisée, sa vie de fils de Dieu.

Même si ces Dons n’effacent pas vos mauvais penchants, ils vous transmettent néanmoins la force de les contrôler, de sorte que pour vous, ces penchants qui sont un mal, deviennent un « bien »…

C’est-à-dire héroïsme, moyen de victoire, couronne et habit de gloire.


Comme pour Paul, la vie de chacun de vous est une lutte intérieure entre la chair et l’esprit, entre le désir de Bien et l’action pas toujours bonne.

Lutte dans laquelle Dieu vous aide et vous réconforte.


Ceci dit, que personne ne se scandalise si l’un ou l’autre de ses frères avoue en paroles ou par actions, d’être comme Paul : « charnel, sujet à la chair ».

Et que personne ne se décourage s’il découvre être lui-même sujet à la chair.

Que l’exemple de Paul vous serve de guide et vous soutienne.


Livre d'Isaïe 1,10.16-20.
Écoutez la parole du Seigneur, vous qui ressemblez aux chefs de Sodome ! Prêtez l'oreille à l'enseignement de notre Dieu, vous qui ressemblez au peuple de Gomorrhe !
Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal.
Apprenez à faire le bien : recherchez la justice, mettez au pas l'oppresseur, faites droit à l'orphelin, prenez la défense de la veuve.
Venez donc et discutons, dit le Seigneur. Si vos péchés sont comme l'écarlate, ils deviendront comme la neige. S'ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront blancs comme la laine.
Si vous consentez à m'obéir, vous mangerez les bonnes choses du pays.
Mais si vous refusez, si vous vous obstinez, c'est l'épée qui vous mangera. Le Seigneur a parlé.

Psaume 50(49),8-9.16-17.21.23.
« Je ne t'accuse pas pour tes sacrifices ; tes holocaustes sont toujours devant moi.
Je ne prendrai pas un seul taureau de ton domaine, pas un bélier de tes enclos.
Mais à l'impie, Dieu déclare : « Qu'as-tu à réciter mes lois, à garder mon alliance à la bouche,
toi qui n'aimes pas les reproches et rejettes loin de toi mes paroles ?
Voilà ce que tu fais ; garderai-je le silence ? « Penses-tu que je suis comme toi ? Je mets cela sous tes yeux, et je t'accuse.
« Qui offre le sacrifice d'action de grâce, celui-là me rend gloire : sur le chemin qu'il aura pris, je lui ferai voir le salut de Dieu. »

Commentaire du jour
Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, co-patronne de l'Europe
Dialogues, ch. 4 (trad. Seuil 1953, p. 37 rev)

« Qui s'abaissera sera élevé »

   [Sainte Catherine a entendu Dieu lui dire :] Tu demandes à me connaître et à m'aimer, moi, la Vérité suprême. Voici la voie pour qui veut arriver à me connaître parfaitement et me goûter, moi la Vérité éternelle : ne sors jamais de la connaissance de toi-même et, abaissée que tu seras dans la vallée de l'humilité, c'est en toi-même que tu me connaîtras. C'est dans cette connaissance que tu puiseras tout ce qui te manque, tout ce qui t'est nécessaire. Nulle vertu n'a de vie en elle-même si elle ne la tire de la charité ; or l'humilité est la nourrice et la gouvernante de la charité.

Dans la connaissance de toi-même tu deviendras humble, puisque tu y verras que tu n'es rien par toi-même et que ton être vient de moi puisque je vous ai aimés avant que vous n'ayez existé.

C'est à cause de cet amour ineffable que j'ai eu pour vous que, voulant vous re-créer de nouveau par la grâce, je vous ai lavés et re-créés dans le sang répandu par mon Fils unique avec un si grand feu d'amour.
Seul ce sang, lui seul, fait connaître la vérité à celui qui a dissipé la nuée de l'amour-propre par cette connaissance de soi-même.

C'est alors que, dans cette connaissance de moi-même, l'âme s'embrase d'un amour ineffable, et c'est à cause de cet amour qu'elle éprouve une douleur continuelle.

Non pas une douleur qui l'afflige ou la dessèche (loin de là, puisqu'au contraire elle la féconde) mais parce qu'ayant connu ma vérité, ses propres fautes, l'ingratitude et l'aveuglement du prochain, elle en ressent une douleur intolérable.

Elle ne s'afflige que parce qu'elle m'aime, car si elle ne m'aimait pas elle ne s'affligerait pas.

 

Commentaire du jour
Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies III, 20, 1 (trad. Rousseau, Cerf 1984, p. 370 rev. ; cf SC 34, p. 339)

Le signe de Jonas

    Dieu a montré de la patience devant la faiblesse de l'homme, parce qu'il voyait d'avance la victoire qu'il lui donnerait un jour par son Verbe ; car, quand « la puissance s'est déployée dans la faiblesse » (2Co 12,9), le Verbe a fait apparaître la bonté de Dieu et sa magnifique puissance.
      En effet, il en a été de l'homme comme du prophète Jonas. Dieu a permis que celui-ci soit englouti par un monstre marin, non pour qu'il disparaisse et périsse totalement, mais pour qu'après avoir été rejeté par le monstre il soit plus soumis à Dieu et glorifie davantage celui qui lui donnait ce salut inespéré. C'était aussi pour amener les Ninivites à un ferme repentir et les convertir à celui qui les délivrait de la mort, frappés qu'ils ont été par le signe accompli en Jonas...

De la même manière, dès le commencement, Dieu a permis que l'homme soit englouti par le grand monstre, auteur de la désobéissance, non pour qu'il disparaisse et périsse totalement, mais parce que Dieu préparait à l'avance le salut accompli par son Verbe par le moyen du « signe de Jonas ».

Ce salut a été préparé pour ceux qui auront pour Dieu les mêmes sentiments que Jonas et qui les confesseront dans les mêmes termes : « Je suis le serviteur du Seigneur et j'adore le Seigneur, le Dieu du ciel, qui a fait la mer et la terre ferme » (Jon 1,9).
      Dieu a voulu que l'homme, recevant de lui un salut inespéré, ressuscite d'entre les morts et glorifie Dieu en disant avec Jonas : « J'ai crié vers le Seigneur mon Dieu dans ma détresse, et il m'a répondu au ventre des enfers » (Jon 2,2). Dieu a voulu que l'homme demeure toujours fidèle à le glorifier et à lui rendre grâces sans cesse pour ce salut reçu de lui.

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

 

                          PIERRE

 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

Ajouter un commentaire