L’EUCHARISTIE, signe de La Miséricorde Divine…6ème Partie.

Mais Jésus comprend cette douleur, ce besoin de parler et il le laisse dire. Jésus n'est pas de ceux qui disent : "Tais-toi. Tu me scandalises" à ceux qui délirent à cause d'une douleur vraie.

L'enfant continue : "Et après ? Qu'est-ce qui est arrivé après ? Tu le sais ce qui est arrivé après !

Si tu n'étais pas venu, je serais devenu une bête fauve, ou bien je serais mort comme un serpent dans le bois. Et je ne serais plus allé vers maman, vers mon père, mes petits frères car je haïssais Doras et... et je n'aimais plus Dieu comme avant, quand maman était là pour m'aimer, pour me faire aimer le prochain.

J'avais presque de la haine pour les oiseaux qui se remplissaient le jabot, qui avaient des plumes chaudes, qui refaisaient leurs nids, moi qui avais faim, qui avais un vêtement déchiré, qui n'avais plus de maison... Je les chassais, moi qui aime les oiseaux, à cause de la colère qui montait en moi quand je me comparais avec eux, et puis je pleurais parce je me rendais compte que j'avais été méchant et que je méritais l'Enfer…"

"Ah ! Tu te repentais donc d'avoir été méchant ?"  

"Oui, Seigneur. Mais comment faire pour être bon ? Le vieux père l'était. Mais lui disait : "Bientôt tout finira. Je suis vieux..." Mais moi, je n'étais pas vieux ! Combien d'années encore avant de pouvoir travailler et manger comme un homme et non comme un chien errant ?

Je serais devenu un voleur, moi, si tu n'étais pas venu."

"Tu ne le serais pas devenu, car ta mère priait pour toi. Tu vois que je suis venu et que je t'ai pris ? Cela prouve que Dieu t'aimait et que ta mère veillait sur toi."

L'enfant se tait et réfléchit, puis il lève la tête en demandant : "Mais est-ce que ce n'aurait pas été une preuve plus belle s'Il n'avait pas fait mourir ma mère ?"

Jésus sourit pour la logique humaine de cette petite intelligence. Mais il explique avec sérieux et bonté : "Voici, Margziam, je vais te faire comprendre les choses par une comparaison. Tu m'as dit que tu aimés les oiseaux, n'est-ce pas ? Maintenant écoute un peu. Les oiseaux sont-ils faits pour voler ou pour rester en cage ?"

"Pour voler."

"C'est bien. Et les mères des oiseaux, comment font-elles pour les nourrir quand ils sont petits ?"

"Elles leur donnent la becquée."

"Oui, mais avec quoi ?"

"Avec des graines, des mouches, des chenilles, des miettes de pain, ou des morceaux de fruit qu'elles trouvent en volant ça et là."

"Très bien. Maintenant écoute. Si en ce printemps tu trouvais un nid par terre, avec les petits dedans et la mère dessus, que ferais- tu ?"

"Je le prendrais."

"Tout entier ? Comme il est ? La mère comprise ?"

"Tout entier, car c'est trop vilain qu'il y ait des petits sans mère."

"En réalité, dans le Deutéronome, il est dit de prendre seulement les petits en laissant libre la mère qui est sacrée pour la prolification." (Deutéronome 22 6-7)

"Mais si c'est une bonne mère, elle ne s'en va pas, elle court là où sont ses petits. C'est ainsi qu'aurait fait ma mère.

Elle ne m'aurait pas donné pour toujours, même à Toi, car je suis encore enfant, Elle n'aurait pas pu venir non plus elle avec moi, car mes petits frères étaient encore plus petits que moi. Et alors, elle ne m'aurait pas laissé aller."

"C'est bien, mais écoute : selon toi, aimerais-tu mieux la mère de ces oiseaux et eux-mêmes si tu tenais la cage ouverte pour les allées et venues de la mère leur apportant une nourriture appropriée, ou bien en la gardant prisonnière ?"

"Hé !... je l'aimerais mieux en la laissant aller et venir jusqu'à ce que les petits aient grandi... et je l'aimerais tout à fait si, en gardant les petits, une fois devenus grands, je la laissais libre, elle, car l'oiseau est fait pour voler... Vraiment... pour être tout à fait bon... je devrais laisser les petits s'envoler une fois devenus grands et les rendre à la liberté... Ce serait le plus véritable amour que je pourrais avoir pour eux. Et le plus juste,…

Hé ! Oui ! Le plus juste, car je ne ferais que permettre que s'accomplisse ce que Dieu a voulu pour les oiseaux..."

"Mais brave Margziam ! Tu as vraiment parlé en sage. Tu seras un grand maître de ton Seigneur, et celui qui t'écoutera te croira parce que tu parleras en sage !"

"Est-ce vrai, Jésus ?" Le petit visage, d'abord inquiet et triste, puis rendu sombre par la réflexion, fermé par l'effort de juger ce qui était le meilleur, s'épanouit et s'éclaire dans la joie de la louange.

C'est vrai. Maintenant vois un peu ! Toi, seulement parce que tu es un brave garçon, tu juges ainsi.

Réfléchis comment Dieu jugera, Lui qui est la Perfection en tout, en ce qui concerne les âmes et leur vrai bien.

Les âmes sont comme autant d'oiseaux que la chair emprisonne dans sa cage. La terre est le lieu où ils sont amenés dans la cage.

Mais elles aspirent à la liberté du Ciel; au Soleil qui est Dieu; à la Nourriture faite pour elles qui est la contemplation de Dieu.

Aucun amour humain, même le saint amour de la mère pour ses enfants ou des enfants pour leur mère, n'est assez fort pour étouffer ce désir des âmes de se réunir à leur Origine qui est Dieu.

Ainsi, comme Dieu, à cause de son amour parfait pour nous, ne trouve aucune raison assez forte pour dépasser son désir de s'unir a l'âme qui le désire. Et alors, qu'arrive-t-il ? Parfois Il l'aime tant qu'il lui dit : "Viens ! Je te libère".

Et il le dit même s'il y a des enfants autour d'une mère. Lui voit tout. Lui sait tout. Lui fait bien tout ce qu'il fait.

Quand Il libère une âme - cela n'est pas évident pour les hommes dont l'intelligence est relative - quand Il libère une âme, Il le fait toujours pour un bien plus grand, de l'âme elle-même et de ceux qui lui sont unis.

Lui, alors, je te l'ai déjà dit d'autres fois, ajoute au ministère de l'ange gardien le ministère de l'âme qu'Il a rappelée à Lui, et qui aime d'un amour qui est pur des pesanteurs humaines ses parents qu'elle aime en Dieu.

Quand Il libère une âme, Il s'emploie à la remplacer pour les soins dont ont besoin ceux qui restent.

Ne l'a-t-Il pas fait pour toi ? N'a-t-Il pas fait de toi, petit fils d'Israël, mon disciple, mon prêtre de demain ?"

Extraits des Révélations de Jésus à Maria Valtorta dans L’Evangile tel qu’il m’a été révélé, tome 5, chapitre 73…

"La paix à vous tous !

Certainement la mort déplaît à ceux qui sont riches et jeunes, riches seulement d'argent et jeune d'années.

Mais pour ceux qui sont riches de vertus et jeunes grâce à la pureté de leurs mœurs, la mort n'est pas douloureuse. Le véritable sage, dès qu'il a l'usage de la raison, règle sa conduite de façon à se ménager une mort tranquille.

La vie est la préparation de la mort, comme la mort est la préparation à la plus grande Vie.

Le vrai sage, du moment où il comprend la vérité de la vie et de la mort, de la mort pour ressusciter, s'efforce de toutes manières à se dépouiller de tout ce qui est inutile et à s'enrichir de ce qui est utile, à savoir des vertus et des actes de bonté pour avoir un bagage de biens devant Celui qui le rappelle à Lui pour le juger, pour le récompenser ou le punir avec une justice parfaite.

Le vrai sage mène une vie qui le rend plus adulte qu'un vieillard en sagesse, et jeune plus qu'un adolescent, car en vivant dans la vertu et la justice, il conserve à son cœur une fraîcheur de sentiments que parfois les tout jeunes ne possèdent pas.

Comme alors il est doux de mourir !

D'incliner sur le sein du Père sa tête fatiguée, de se recueillir dans son embrassement, dire au travers des nuages de la vie qui fuit : "Je t'aime, j'espère en Toi, c'est en Toi que je crois", le dire pour la dernière fois sur la terre pour le dire ensuite, le joyeux "Je t'aime !", pendant toute l'éternité au milieu des splendeurs du Paradis.

Dure pensée, la mort ? Non. Juste décret pour tous les mortels. Elle n'est lourde d'angoisse que pour ceux qui ne croient pas et sont chargés de fautes.

Mais Le Cœur de Dieu ne peut se contenter de s’enfermer dans une âme qui l’absorbe…Il transforme cette âme pour qu’elle devienne de plus en plus Lui.

En absorbant L’Eucharistie avec une âme en état de grâce, Le Cœur de Jésus ouvert déverse en nous les multitudes de Grâces et de Dons qu’Il possède. Il déverse Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit (Le Saint-Esprit inspire Le Sacrifice du Fils au Père, Le Père le suggère au Fils, Le Fils s’offre en Victime).

Mais Jésus s’offre en victime pour tous sans exception (nous sommes tous enfant de Dieu, crée par Dieu)…et devenant Lui, ayant Le Cœur de Jésus ouvert qui vit en nous…nous ne pouvons, nous aussi, que nous offrir en victime pour tous nos frères…afin qu’à leur tour, ils prennent tous Le seul Chemin qui conduit au Bonheur Eternel…afin qu’ils héritent tous du Royaume de Dieu que Jésus promet à ceux qui le suivent…à ses amis.

Dans le cas contraire, c’est que Dieu ne vit pas en nous…et que nous ne vivons pas en Dieu.

Mais Jésus est Le Corps de toute L’Eglise, de Son Eglise…et devenant Lui, nous aussi, nous ne faisons plus qu’un seul Corps Spirituel qui unis tous les membres de Son Eglise dont Jésus est La Tête.

Mais Jésus est Le Corps de toute L’Eglise, de Son Eglise…et chaque fois que celle-ci se déchire, se sépare, crée des divisions, des schismes…chaque fois que leurs membres ne vivent pas dans L’Amour, dans La Compassion, dans La Miséricorde, dans L’Humilité, dans L’Obéissance, dans L’Unité…c’est Jésus qui souffre…c’est Le Cœur Ouvert de Jésus qui souffre…c’est Le Cœur Ouvert de Jésus en nous qui souffre.

Dans le cas contraire, c’est que Dieu ne vit pas en nous…et que nous ne vivons pas en Dieu.

Ainsi toutes nos actions, bonnes ou mauvaises ont une répercussion sur l’ensemble des membres de L’Eglise de Jésus (comme la blessure d’une partie même minime du corps, même au bout d’un doigt se ressent dans tous le corps…et un bienfait sur une partie du corps se ressent dans tout le corps).

Ainsi chaque fois que nous rejetons Dieu et Ses Commandements, que nous succombons aux tentations…nous faisons mal à toute L’Eglise…à commencer  par ceux qui sont proches dans notre cœur !!! (Même si nous ne le voyons pas avec les yeux de notre figure…voir ma Réflexion n° 42 : Notre Regard)

Ainsi chaque fois que nous suivons les pas de Dieu en faisant Sa Volonté, en Le recevant en nous dans L’Eucharistie afin qu’Il vive en nous, chaque fois que nous faisons des « actes de Charité », des Sacrifices offerts en Offrande d’Amour, chaque fois que nous offrons nos souffrances en Offrande d’Amour…nous faisons du bien à toute L’Eglise…à commencer par ceux qui sont proches dans notre cœur !!!

Extrait de ma Réflexion n°21 : Le Sacré Cœur de Jésus.

J’aurais aimé retransmettre ici, l’homélie du Père Raniero Cantalamessa (Moine de l’ordre des frères mineurs Capucin,  Prédicateur officiel du Vatican) sur L’Eucharistie.

1 Co 10 16

La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas communion au sang du Christ ?  Le pain que nous rompons, n'est-il pas communion au corps du Christ ?

Les deux Corps du Christ

Dans la deuxième lecture saint Paul nous présente l'Eucharistie comme mystère de communion : « La coupe ... que nous bénissons, n'est-elle pas communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas communion au corps du Christ ? »

Communion signifie échange, partage. Maintenant, la règle du partage est la suivante : ce qui est à moi est à toi et ce qui est à toi est à moi. Essayons d'appliquer cette règle à la communion eucharistique et nous verrons « l'énormité » de la chose.

Qu'est-ce qui est vraiment « à moi » ? La misère, le péché sont les seules choses qui m'appartiennent exclusivement. Et que possède Jésus sinon la sainteté, la perfection et toutes les vertus ? La communion consiste alors dans le fait que je donne à Jésus mon péché et ma pauvreté et que lui me donne sa sainteté. Le « merveilleux échange », comme le définit la liturgie, se réalise.

Nous connaissons différents types de communion. La communion entre la nourriture que nous mangeons, et nous-mêmes est très profonde car la nourriture devient chair de notre chair et sang de notre sang. J'ai entendu des mères dire à leurs enfants qu'elles serraient contre elles et qu'elles embrassaient : « Je t'aime tellement que je te mangerais ! »

Il est vrai que la nourriture n'est pas une personne vivante et intelligente avec laquelle nous pouvons échanger des pensées et des marques d'affection mais supposons un instant que la nourriture elle-même soit vivante et intelligente, n'aurait-on pas dans ce cas la parfaite communion ? C'est précisément ce qui se passe dans la communion eucharistique. Dans ce passage de l'Évangile, Jésus dit : « Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ... ma chair est la vraie nourriture... celui qui mange ce pain vivra éternellement ». Ici, la nourriture n'est pas une simple chose mais une personne vivante. Il s'agit de la communion la plus profonde, même si c'est aussi la plus mystérieuse.

Voyons ce qui se passe dans la nature, dans le domaine de la nutrition. C'est le principe vital le plus fort qui assimile le moins fort. C'est le végétal qui assimile le minéral ; c'est l'animal qui assimile le végétal. Cette loi vaut aussi pour les relations entre l'homme et le Christ. C'est le Christ qui nous assimile à lui ; nous nous transformons en lui, non lui en nous. Un célèbre matérialiste athée a dit : « L'homme est ce qu'il mange ». Sans le savoir, il a donné une excellente définition de l'Eucharistie. Grâce à elle, l'homme devient vraiment ce qu'il mange, c'est-à-dire corps du Christ !

1 Co 10 17

Parce qu'il n'y a qu'un pain, à plusieurs nous ne sommes qu'un corps, car tous nous participons à ce pain unique.

Mais lisons la suite du texte de saint Paul : « Puisqu'il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain ».

Il est évident que dans ce deuxième cas le mot « corps » n'indique plus le corps du Christ né de Marie mais « nous tous », ce corps du Christ plus grand qui est l'Église. Ceci signifie que la communion eucharistique est toujours également communion entre nous. En mangeant tous de l'unique nourriture, nous formons un seul corps.

Qu'est-ce que cela implique ? Que nous ne pouvons pas être en communion authentique avec le Christ si nous sommes divisés entre nous, si nous nous haïssons, si nous ne sommes pas prêts à nous réconcilier. Si tu as offensé un frère, disait saint Augustin, si tu as commis une injustice contre lui, et vas ensuite recevoir la communion comme si de rien n'était, peut-être plein de ferveur pour le Christ, tu ressembles à une personne qui voit venir vers elle un ami qu'elle n'a pas vu depuis longtemps. Elle court à sa rencontre, lui jette les bras autour du cou et se hisse sur la pointe des pieds pour l'embrasser sur le front ... Mais elle ne se rend pas compte qu'en faisant ce geste, elle lui marche sur les pieds avec des chaussures à clous. En effet, nos frères, souvent les plus pauvres et les plus abandonnés, sont les membres du Christ, sont ses pieds encore posés sur la terre. En nous donnant l'hostie le prêtre dit : « Le corps du Christ », et nous répondons : « Amen ! ». Maintenant nous savons à qui nous disons « Amen », c'est-à-dire oui, je t'accueille : pas seulement Jésus, le Fils de Dieu, mais aussi notre prochain.

En terminant cette Réflexion, j’aimerais reprendre ce que Jésus nous dit dans L’Evangile de Saint Jean, Lui qui est Le Pain descendu du Ciel pour nous donner La Vie éternelle puis enfin ce que Jésus disait à Maria Valtorta en parlant de L’Eucharistie qui reprend les différentes étapes de Sa vie sur Terre, dont j’avais déjà parlé dans une précédente Réflexion.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,35-40.
Après avoir multiplié les pains, Jésus disait à la foule des Juifs : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif.
Mais je vous l'ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
Tous ceux que le Père me donne viendront à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m'a envoyé.
Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde aucun de ceux qu'il m'a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour.
Car la volonté de mon Père, c'est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

Extraits de ma Réflexion n°32 : Quelques Méditations.

Sur L’Eucharistie :

Unis aux âmes des Justes qui anticipent sur Terre L’Adoration qui sera Eternelle, leurs Anges Gardiens adorent dans La Joie.

Les Anges de ceux qui ne sont pas Chrétiens adorent avec L’Espoir de pouvoir devenir leurs Gardiens sous Le Signe de La Croix.

Quant aux Anges Gardiens des Pécheurs qui ne sont plus Enfant de Dieu, Ils adorent en Pleurant.

C’est encore en Pleurant qu’Ils supplient Le Sang (versé par Jésus) dont Le Pouvoir sauve ces Cœurs.

Enfin, Les Anges des églises répandues sur toute La Terre adorent et portent à Dieu Le Sang élevé à chaque messe en souvenir de Moi.

Le Sang descend et Le Sang monte en un rythme incessant. Il n’y a pas un seul instant de la journée où Mon Sang ne s’élève pas vers Dieu et où il ne descend pas du Trône de Dieu sur La Terre.

Mais La Messe reprend les points les plus importants de Ma Vie en tant que Jésus-Christ, Verbe de Dieu incarné.

Lorsque, à La Consécration, Les Espèces deviennent Corps et Sang, Je m’incarne comme autrefois.

Non pas dans Le Sein de La Vierge, mais entre les mains d’un homme Vierge.

Voilà pourquoi Une Virginité évangélique est exigée de Mes Prêtres.

Malheur aux Profanateurs qui touchent Le Corps du Christ alors que leur corps est souillé par une union charnelle !!!

Car si votre corps est Le Temple de L’Esprit Saint et doit donc être gardé Saint et Chaste, le corps du Prêtre sur l’ordre de qui Je descend du Ciel pour devenir Corps et Sang, et entre les mains de qui Je repose comme dans un berceau, doit être plus Pur que Le Lys.

Il en va de même de son Esprit, de son Cœur et de sa Langue.

La Mise en Croix se retrouve dans L’élévation (Jean 12 32) : Une fois élevé de Terre, J’attirerais tous les hommes à Moi.

Par conséquent lorsque Je suis élevé au-dessus de L’Autel, J’attire à Moi tous les battements de cœur des personnes présentes, tous leurs besoins, toutes leurs souffrances, toutes leurs prières, et c’est avec eux que Je me présente au Père pour lui dire : « Me voici. Celui qui s’est consumé d’Amour te demande, Père, de tout donner à ceux-ci, qui M’appartiennent, parce que, Moi, J’ai tout donné pour eux. »

Oui, quand Le Sacrifice a été consommé par la consommation des Espèces, Je retourne chez Mon Père en vous disant (Matthieu 28 16-20) : « Je vous bénis. Je suis avec vous jusqu’à La Fin de Monde », comme au matin de L’Ascension.

C’est par Amour que Je m’incarne, que Je me consume dans Le Sacrifice, que Je m’élève, pour plaider votre cause. C’est toujours L’Amour qui règne dans Mes actes.

Médite La Messe à cette Lumière par laquelle Je t’éclaire. Pense, en outre, qu’il n’est aucun moment de la journée où une Hostie ne soit consommée par Amour pour vous et un Sang consacré pour agrandir les bassins Célestes où les âmes des hommes se purifient, où les infirmités sont guéries, où les aridités sont irriguées, où les stérilités deviennent fécondes et où ce qui appartient à l’erreur est converti à Dieu.

Contemple Mon Sang qui, après avoir été versé dans des douleurs atroces, s’élève vers Le Père en criant pour vous : « Père, entre Tes mains, Je remets Mes esprits que voici. Père, ne les abandonne pas. C’est Moi, L’Agneau éternellement immolé, qui le veut pour eux. »

L’Eucharistie nous Unit à La Passion et à La Gloire de Jésus, Le Lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, l’Agneau Immolé, La Victime Pure offerte en Sacrifice d’expiation pour notre Salut, à nous tous (sans exception) les hommes…du moment que nous ayons le regret de nos fautes passées et le désir de prendre Le Chemin que Jésus nous montre (qu’Il nous demande de prendre) et qu’Il (Jésus Lui-même) a pris en premier…celui de L’Amour, du Pardon,de La Miséricorde, de La Compassion, de l’Obéissance, de L’Humilité, de La Pureté, du Don de Soi…qui n’a pour limites que les limites de notre humanité et de notre désir d’Amour…car Son Amour à Lui, Notre Dieu, est sans limites…Il est Infini !!!

Apocalypse 5 2-10.

Et je vis un Ange puissant proclamant à pleine voix : « Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en briser les sceaux ??? ». Mais nul n’était capable, ni dans le Ciel, ni sur la Terre, ni sous la Terre, d’ouvrir le livre et de le lire…

L’un des Vieillards me dit alors : « Ne pleure pas. Voici, Il a remporté la Victoire, Le Lion de la tribu de Juda, le rejeton de David. Il ouvrira donc le livre aux sept sceaux ».

Alors je vis, debout entre le trône aux quatre Vivants et les vieillards, un Agneau comme égorgé, portant sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu en mission par toute la Terre.

Il s’en vint prendre le livre dans la main droite de Celui qui siège sur Le Trône. Quand il l’eut pris, les quatre Vivants et les 24 Vieillards se prosternèrent devant L’Agneau…ils chantaient un cantique nouveau :

« Tu es digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu fus égorgé et tu rachetas pour Dieu, au prix de Ton Sang, des hommes de toute races, langues, peuples et nations.

Tu as fait d’eux, pour notre Dieu, une royauté de Prêtres régnant sur la Terre ».  

L’Eucharistie nous Unit à Dieu et fait jaillir en nous le fleuve, le torrent d’Amour de Dieu en nous et à travers nous sur notre Prochain (ce torrent d’Amour qui jaillit du Cœur ouvert de Jésus sur Sa Croix par la lance du centurion)…et en récompense (et c’est notre Espérance) Dieu nous promet La Vie et d’hériter de Son Royaume pour un Bonheur éternel et Infini en contemplant La Face du Père…

GLOIRE A DIEU AU PLUS HAUT DES CIEUX ET PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QUI L’AIMENT…ALLELUIA.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10,1-10.

Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire.

Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance.

Apocalypse 22 1-5.

Puis l’Ange me montra le fleuve de Vie, limpide comme du cristal, qui jaillissait du Trône de Dieu et de l’Agneau.

Au milieu de la place, de part et d’autre du fleuve, il y a des arbres de Vie qui fructifient douze fois, une fois chaque mois, et leurs feuillages peuvent guérir les païens.

De malédiction, il n’y a aura plus. Le Trône de Dieu et de l’Agneau sera dressé dans la ville, et les serviteurs de Dieu l’Adoreront. Ils verront Sa Face, et Son Nom sera sur leurs fronts.

De nuits, il n’y en aura plus. Ils se passeront de lampe ou de soleil pour s’éclairer, car Le Seigneur Dieu répandra sur eux Sa Lumière, et ils régneront pour les siècles des siècles. 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                          PIERRE

 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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