REGARD SUR LA MORT…3ème Partie.

Extraits des Révélations de Jésus à Maria Valtorta…sur ceux qui arrivent au Ciel.

La vue de Dieu, la possession de Dieu, sont les sources d'une béatitude tellement infinie qu'il ne subsiste pas de peine pour les Bienheureux.

La récompense sera telle que comme vous oublierez la Terre et ses douleurs, ainsi vous oublierez le Purgatoire avec ses nostalgies pénitentielles d'amour."

La Terre est au loin avec ses misères; elle n'est proche que pour ses besoins surnaturels, besoins des âmes, non besoins d'objets.

Les trépassés, qui ne sont pas damnés, c'est seulement par amour surnaturel qu'ils tournent vers la Terre leurs esprits et vers Dieu leurs prières, pour ceux qui sont sur la Terre, pas pour autre chose.

Et quand ensuite les justes entreront dans le Royaume de Dieu, que veux-tu que soit désormais, pour quelqu'un qui contemple Dieu, cette prison misérable, cet exil qui a pour nom : Terre ? Que peuvent être pour lui les choses qu'il y a laissées ?

Le jour pourrait-il regretter une lampe fumeuse quand le soleil l'éclaire ?"

Ensuite sache que lorsque tu es au Ciel, tout un avec la Charité, tu pries pour eux, sur terre, pour leur salut, jusqu'au moment de leur jugement.

Il y aura des esprits sauvés au dernier moment après une vie de prière pour eux."

Actifs et attentifs pour aider ceux qui peuvent encore être sauvés, ils ne souffrent plus pour ceux qui sont séparés de Dieu, et séparés d'eux-mêmes, qui sont en Dieu. La Communion des saints existe pour les saints."

Ceux qui sont Saints en Dieu, aident même dans les besoins matériels pour faire passer ceux qui n'ont qu'une volonté passive à une volonté active. Me comprends-tu ?"

Extraits des Révélations de Jésus à Maria Valtorta dans L’Evangile tel qu’il m’a été révélé, tome 5, chapitre 73…

"La paix à vous tous !

Certainement la mort déplaît à ceux qui sont riches et jeunes, riches seulement d'argent et jeune d'années.

Mais pour ceux qui sont riches de vertus et jeunes grâce à la pureté de leurs mœurs, la mort n'est pas douloureuse. Le véritable sage, dès qu'il a l'usage de la raison, règle sa conduite de façon à se ménager une mort tranquille.

La vie est la préparation de la mort, comme la mort est la préparation à la plus grande Vie.

Le vrai sage, du moment où il comprend la vérité de la vie et de la mort, de la mort pour ressusciter, s'efforce de toutes manières à se dépouiller de tout ce qui est inutile et à s'enrichir de ce qui est utile, à savoir des vertus et des actes de bonté pour avoir un bagage de biens devant Celui qui le rappelle à Lui pour le juger, pour le récompenser ou le punir avec une justice parfaite.

Le vrai sage mène une vie qui le rend plus adulte qu'un vieillard en sagesse, et jeune plus qu'un adolescent, car en vivant dans la vertu et la justice, il conserve à son cœur une fraîcheur de sentiments que parfois les tout jeunes ne possèdent pas.

Comme alors il est doux de mourir, d'incliner sur le sein du Père sa tête fatiguée, de se recueillir dans son embrassement, dire au travers des nuages de la vie qui fuit : "Je t'aime, j'espère en Toi, c'est en Toi que je crois", le dire pour la dernière fois sur la terre pour le dire ensuite, le joyeux "Je t'aime !", pendant toute l'éternité au milieu des splendeurs du Paradis.

Dure pensée, la mort ? Non. Juste décret pour tous les mortels. Elle n'est lourde d'angoisse que pour ceux qui ne croient pas et sont chargés de fautes.

C'est inutilement que l'homme, pour expliquer les angoisses sans nom de quelqu'un qui meurt et qui pendant sa vie ne fut pas bon, dit : "C'est qu'il ne voudrait pas mourir encore, parce qu'il n'a accompli aucun bien, ou en a fait bien peu, et qu'il voudrait vivre encore pour réparer". En vain il dit : "S'il avait vécu davantage, il aurait pu avoir une plus grande récompense car il aurait fait davantage".

L'âme sait, au moins confusément, combien de temps lui est donné. Un rien de temps comparé à l'éternité. Et l'âme pousse le moi tout entier à agir. Mais, pauvre âme ! Combien de fois elle est écrasée, piétinée, bâillonnée pour qu'on n'entende pas ses paroles ! Cela arrive chez ceux qui manquent de bonne volonté.

Au contraire ceux qui sont justes, dès leur jeune âge sont à l'écoute de l'âme, obéissants à ses conseils et en état de continuelle activité. Et c'est jeune d'années, mais riche de mérites que meurt le saint, parfois dès l'aurore de la vie.

Et avec cent ou mille années de plus, il ne pourrait être plus saint qu'il ne l'est déjà, car l'amour de Dieu et du prochain pratiqué sous toutes les formes et avec une entière générosité, le rendent parfait. Au Ciel on ne regarde pas au nombre d'années, mais à la façon dont on a vécu.

On mène le deuil sur les cadavres; on pleure sur eux. Mais le cadavre ne pleure pas. On tremble de devoir mourir, mais on ne se soucie pas de vivre de manière à ne pas trembler à l'heure de la mort.

Et pourquoi ne pleure-t-on pas et ne mène-t-on pas le deuil sur des cadavres vivants, les cadavres les plus réels, ceux qui, comme dans un tombeau, portent dans le corps une âme morte ? Et pourquoi ceux qui pleurent en pensant que leur chair doit mourir, ne pleurent-ils pas sur le cadavre qu'ils ont en leur intérieur ?

Combien de cadavres je vois, et qui rient et plaisantent et ne pleurent pas sur eux-mêmes ! Combien de pères, de mères, d'époux, de frères, de fils, d'amis, de prêtres, de maîtres, je vois qui pleurent sottement pour un fils, un époux, un frère, un père, un ami, un fidèle, un disciple, qui sont morts dans une évidente amitié avec Dieu, après une vie qui est une guirlande de perfections, et qui ne pleurent pas sur les cadavres des âmes d'un fils, d'un époux, d'un frère, d'un père, d'un ami, d'un fidèle, d'un disciple, qui est mort par le vice, par le péché, et qui est mort pour toujours, perdu pour toujours, s'il ne se ravise pas !

Pourquoi ne pas chercher à les ressusciter ? Cela est l'amour, vous savez ? Et le plus grand amour.

Oh ! Sottes larmes sur une poussière redevenue poussière ! Idolâtrie des affections ! Hypocrisie des affections ! Pleurez, mais sur les âmes mortes de ceux qui vous sont les plus chers. Cherchez à les ramener à la Vie. Et je parle spécialement à vous, femmes qui pouvez tant sur ceux que vous aimez.

Extraits des Révélations de Jésus à Maria Valtorta dans L’Evangile tel qu’il m’a été révélé, tome 1, chapitre 71.

"A toutes les femmes que frappe une douleur torturante, j'enseigne à imiter Marie dans son veuvage en s'unissant à Jésus.

Ceux qui pensent que Marie n'a pas souffert pour les peines de son cœur, sont dans l'erreur. Ma Mère a souffert. Sachez-le. Saintement, parce que en Elle tout était saint, mais profondément.

Ceux qui pensent que l'amour de Marie pour son époux était plutôt tiède, parce que c'était entre eux une union d'esprits, sont pareillement dans l'erreur. Marie aimait intensément son Joseph. Elle lui avait consacré trente ans d'une vie fidèle (Jésus a donc 29 ans et Marie 45 ans). Joseph avait été pour Elle : un père, un époux, un frère, un ami, un protecteur.

Maintenant, elle se sentait seule, comme un sarment que l'on a coupé du pied de vigne auquel est associé sa vie.

La volonté de l'Éternel qui l'avait voulue épouse et Mère, lui imposait maintenant le veuvage et l'abandon de sa Créature. Marie au milieu de ses larmes, dit un de ses sublimes "Oui. Oui, Seigneur, qu'il en soit fait de moi selon ta parole".

Et, à cette heure, pour avoir la force, elle se serre contre Moi. Toujours elle s'est serrée contre Dieu aux heures les plus graves de sa vie. Au Temple, appelée au mariage, à Nazareth, appelée à la Maternité, à Nazareth encore, dans les larmes de son veuvage, à Nazareth dans le supplice de la séparation d'avec son Fils, sur le Calvaire dans la torture du spectacle de ma mort.

Recevez cette leçon, vous qui pleurez, vous qui mourez, vous qui vivez pour mourir. Tâchez de mériter les paroles que j'ai dites à Joseph. Elles seront votre paix dans votre agonie. Retenez cette leçon, vous qui mourez, pour mériter d'avoir Jésus près de vous pour vous réconforter.

Et même si vous ne l'avez pas mérité, osez également m'appeler auprès de vous. Je viendrai. Les mains pleines de grâces et de réconfort, le Cœur débordant de pardon et d'amour, sur les lèvres des paroles d'absolution et d'encouragement.

La mort perd toute âpreté lorsqu'elle vous prend entre mes bras. Croyez-le. Je ne puis supprimer la mort, mais je la rends douce à qui meurt en se confiant à Moi.

Le Christ l'a dit, pour vous tous, sur sa Croix : "Seigneur, je Te remets mon esprit". Il l'a dit en pensant, dans son agonie, à vos agonies, à vos terreurs, à vos erreurs, à vos craintes, à vos désirs de pardon.

Il l'a dit, le cœur déchiré, avant que la lance ne le perce, d'un déchirement spirituel plutôt que physique, pour que les agonies de ceux qui meurent en pensant à Lui soient adoucies par le Seigneur et que l'esprit passe de la mort à la Vie, de la douleur à la joie pour toujours.

Extraits des Révélations de Jésus à Maria Valtorta dans L’Evangile tel qu’il m’a été révélé, tome 4, chapitre 159…

Ce n'est pas la peur qui sauve. La peur du jugement de Dieu, la peur des sanctions humaines, la peur des maladies. La peur n'est jamais constructive. Elle provoque l'éboulement, l'effritement, la dislocation, la ruine.

La peur porte au désespoir, elle porte aux astuces pour cacher la mauvaise conduite, elle porte seulement à craindre quand la crainte est désormais inutile parce que le mal est désormais en nous.

Qui pense, pendant qu'il est en bonne santé, à agir avec prudence par pitié pour son corps? Personne.

Mais dès que le premier frisson de fièvre court dans les veines, ou qu'une tache fait penser à des maladies immondes, voici alors qu'arrive la peur, tourment qui s'ajoute à la maladie, force de désagrégation dans un corps que déjà la maladie désagrège.

L'amour au contraire est constructeur. Il construit, affermit, maintient compact, préserve. L'amour apporte l'espérance en Dieu. L'amour fait fuir le mal.

L'amour porte à la prudence envers sa propre personne qui n'est pas le centre de l'univers, comme le croient et le font les égoïstes, les faux amoureux d'eux-mêmes car ils n'aiment qu'une partie d'eux-mêmes : la moins noble, au détriment de la partie immortelle et sainte; mais c'est un devoir, cependant, de toujours en prendre soin pour la conserver en bonne santé tant qu'il plaira à Dieu, pour être utile à soi-même, aux parents, à sa cité, à son pays tout entier.

Il est inévitable que surviennent les maladies. Il n'est pas dit que toute maladie soit la conséquence d'un vice ou d'une punition.

Il y a les saintes maladies envoyées par le Seigneur à ses justes pour que dans le monde, qui fait du plaisir son tout et qui lui fait tout servir, il y ait des saints qui sont comme des otages de guerre pour le salut des autres, et qui paient de leur personne pour que soit expiée par leurs souffrances la masse de fautes que le monde accumule journellement et qui finirait par s'écrouler sur l'Humanité en l'ensevelissant sous sa malédiction.

Vous vous souvenez de Moïse devenu vieux et qui priait pendant que Josué combattait au nom du Seigneur ? (Exode 17 8-13)

Vous devez savoir que celui qui souffre saintement livre la plus grande bataille au plus féroce guerrier qui existe dans le monde, caché sous les apparences des hommes et des peuples, à Satan, le Tortionnaire, l'Origine de tout mal, et qu'il se bat pour tous les autres hommes.

Mais quelle différence entre ces maladies saintes que Dieu envoie et celles qui proviennent du vice par suite d'un amour coupable pour les plaisirs sensuels ! Les premières, preuves de la volonté bienfaisante de Dieu; les secondes, preuves de la corruption satanique.

Il faut donc aimer pour être saints parce que l'amour crée, préserve, sanctifie.

Moi aussi, en vous annonçant cette vérité, je vous parle comme Néhémie et Esdras : "Ce jour est consacré au Seigneur notre Dieu. Pas de deuil, pas de pleurs".

Car tout deuil cesse quand on vit le jour du Seigneur. La mort perd sa dureté, car la perte d'un fils, d'un époux, d'un père, d'une mère ou d'un frère, devient une séparation momentanée et limitée. Momentanée parce qu'elle cesse avec notre propre mort. Limitée parce qu'elle se limite au corps, au sens.

L'âme ne perd rien par la mort d'un parent qui s'est éteint. Mais au contraire, la liberté n'est limitée que d'un côté : celui du survivant dont l'âme est encore enserrée dans la chair, alors que l'autre côté, celui qui est passé à une seconde vie, jouit de la liberté et de la possibilité de veiller sur nous et de nous obtenir davantage, bien davantage que quand il nous aimait dans la prison du corps.

Il ne s’agit donc pas de compter sur La Miséricorde Divine pour « oublier nos égarements », suivre jusqu’au dernier moment (dont nous ignorons la date et l’heure) les caprices et les envies que notre chair nous fait miroiter en excitant tous nos sens par tous les pores de notre peau…tout en dédaignant aussi bien Dieu, Ses Enseignements, Ses Commandements, Ses invitations aux banquets des noces de Son Fils (L’Eucharistie) que le Prochain qui a besoin de nous et de notre Amour et que Dieu met sur notre route…et qu’Il nous confie.

Ayons toujours à l’esprit que même si nous sommes jeunes, nous pouvons mourir dans l’instant qui suit (j’ai personnellement une cousine qui est morte d’un cancer à l’âge de 8 ans et des amis de mes enfants qui sont morts d’une crise cardiaque soudaine en pleine rue à l’âge de 24 ans !!!)…et que le temps que Dieu nous laisse sur Terre (qu’il soit court ou long) doit servir à Aimer (Amour qui est Vérité, Compassion, Miséricorde, Pureté, élévation et non pas souillure, fornication, pourriture, dégradation).

La Source de L’Amour est Dieu, aussi profitons du temps qu’il nous reste pour nous plonger dans cette Source, chercher à découvrir de plus en plus qui est Dieu, Source de L’Amour afin de L’Aimer toujours plus…et de répandre cet Amour autour de nous comme un torrent répand l’eau puisée à sa source.

Comme nous le dit Jésus, alors qu’Il savait qu’il ne lui restait plus que quelques jours à vivre, Il a élevé Son Amour à un degré Infini, s’offrant au Père, pour Sa Gloire, en victime Pure pour le salut de tous les hommes, de toutes races, de toutes langues, de tous temps…afin que tous puissent, s’ils le désirent, s’ils ont la bonne volonté de le vouloir, prendre Le Chemin que Jésus nous montre, que Jésus a pris en premier, Jésus s’engageant à aider ceux qui prendront ce Chemin…afin que tous puissent hériter du Royaume de Dieu et voir La Face du Père pour un Bonheur Infini et éternel.

S’il arrive qu’à cause d’une maladie ou une blessure grave, nous n’ayons (ou un de nos proches) que peu de temps à vivre (sauf miracle), alors profitons de ce peu de temps pour, non seulement faire tout ce qui possible pour recouvrer la santé, mais aussi pour regretter nos erreurs passées, nos manques d’Amour vrai, nos manques de désir d’Aimer Dieu plus que tout, de L’Adorer et Lui seul (à cause de toutes les idoles que nous nous fabriquons), de Le découvrir et de partager L’Amour, que Dieu met en nous, avec ceux que Dieu met sur notre route…et tout faire pour essayer de réparer le mal fait par, d’une part l’offrande de nos souffrances et de nos peurs devant la solitude de la mort qui se présente à nous (ou à une personne proche), par le désir de retrouver La Grâce de Dieu dans Les Sacrements de Réconciliation et d’Eucharistie (voir d’extrême onction) et enfin en manifestant concrètement notre Amour, notre Compassion et notre Miséricorde envers ceux qui nous sont chers ou que nous avons blessés.        

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 13,31-33.34-35.
Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l'homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu en retour lui donnera sa propre gloire ; et il la lui donnera bientôt.
Mes petits enfants, je suis encore avec vous, mais pour peu de temps, et vous me chercherez. J'ai dit aux Juifs : Là où je m'en vais, vous ne pouvez pas y aller. Je vous le dis maintenant à vous aussi.
Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.
Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres. »

Extrait de ma Réflexion n°13 : Exigence de L’Amour.

Pour terminer cette réflexion, n’oublions jamais que Dieu ne nous abandonne jamais, jusqu’à notre dernier souffle de vie sur cette terre, et que qui que nous soyons, quel que soit la somme de nos péchés, nous sommes pour Dieu « une Âme à sauver », qu’Il nous tend les bras et désire profondément notre conversion, notre repentance, et notre Amour pour nous sauver de la Géhenne éternelle avec toutes ces souffrances éternelles.

Dieu est patient avec nous, alors nous aussi, soyons patient avec les autres et prions pour eux, souffrons pour eux, Aimons pour eux.

Il y aura des esprits sauvés au dernier moment après une vie de prière pour eux."

Si nous sommes déjà sur ce Chemin d’Amour (et certains sont déjà très avancés sur ce chemin), alors continuons à persévérer, ne baissons pas les bras, continuons à veiller pour ne pas chuter, ne quittons jamais Dieu du regard et de nos pensées et prions pour tous ceux qui souffrent, pour tous ceux qui préfèrent l’autre chemin et qui font tant de mal dans les cœurs et les vies des gens ainsi que pour tous ceux qui sont mort et qui attendent nos prières pour moins souffrir et quitter le Purgatoire.

Si nous sommes sur l’autre chemin, prenons dés aujourd’hui la décision de le quitter pour aller rejoindre celui de L’Amour, L’Amour de Dieu, L’Amour des autres et L’amour de soi-même (en tant que créature de Dieu, et non pas objet de perversion).

Convertissons-nous, demandons pardon, regrettons le mal que nous avons fait, aimons, réparons, demandons l’aide de Dieu et de notre prochain et faisons-le dés maintenant pour ne pas avoir à réparer au Purgatoire le mal que nous avons fait qui n’aura pas été lavé par nos actes d’Amour et dépendre des autres qui seront sur terre et de leur bon vouloir de prier ou non pour nous… qui diront peut-être : « lui (ou elle), il a fait tant de mal, bon débarras » ou alors : « lui (ou elle), c’était une sainte personne, elle va aller droit au ciel » … et ne feront aucune prière pour nous, dans un cas comme dans l’autre !!! 

Extrait de ma Réflexion n°34 : La Vie éternelle.

Jésus parle avec un paysan :

"La douleur n'est-elle pas toujours un mal ?"

"Non, ami, c'est un mal du point de vue humain, mais d'un point de vue qui dépasse l'humain, c'est un bien. Elle augmente les mérites des justes qui la supportent sans désespérer ni se révolter et l'offrent, en s'offrant par leur résignation en sacrifice d'expiation pour leurs propres manquements et pour les fautes du monde.

Elle est rédemption pour ceux qui ne sont pas justes."

"C'est si difficile de souffrir !" dit le paysan auquel se sont joints les membres de sa famille : une dizaine entre adultes et enfants.

"Je sais que l'homme trouve que c'est difficile. Et sachant comment l'homme l'aurait jugée telle, le Père ne l'avait pas donnée à ses fils. Elle est venue à la suite de la faute.

Mais combien de temps dure la souffrance sur la terre ? Dans la vie d'un homme, peu de temps. Toujours peu, même si elle dure tout la vie.

Maintenant je vous dis : n'est-il pas préférable de souffrir un peu de temps que toujours ? N'est-il pas préférable de souffrir ici qu'au Purgatoire ?

Pensez, au Purgatoire, le temps est multiplié par mille.

Je voudrais terminer par quelques conseils pratiques concernant nos amies (et parents) qui sont au Purgatoire.

Si les âmes du Purgatoire sont plus que généreuses à notre égard lorsque nous prions pour elles, êtes-vous certains que vous ne serez pas oubliés par les vivants après votre départ de la terre.

En fait de reconnaissance, comptez beaucoup sur celles des morts, car les morts, disait Saint François de Sales, sont toujours reconnaissants de ce qu’on fait pour eux en cette vie…mais comptez très peu sur celles des vivants, surtout s’ils ne sont pas vos propres enfants.

Vos héritiers vous feront probablement de belles funérailles, ils vous donneront peut-être un caveau dans lequel la vanité aura une plus grande part que la piété filiale et religieuse, mais ils économiseront d’autant plus à L’Eglise (et en messes) qu’ils auront été prodigues au cimetière.

Vos héritiers seront peut-être plus empressés à se disputer votre succession et à en jouir qu’à vous arracher au Feu Purificateur du Purgatoire.

Ne savez-vous pas que les hommes, lorsqu’ils ont perdu quelqu’un de vue, en ont bientôt perdu le souvenir.

Ne savez-vous pas que l’oubli des morts est presque général dans le monde et que leur mémoire finit souvent avec le son des cloches de l’enterrement !!! 

Et n’oublions pas, convertissons-nous, demandons pardon, regrettons le mal que nous avons fait, aimons, réparons, demandons l’aide de Dieu et de notre prochain et faisons-le dés maintenant pour ne pas avoir à réparer au Purgatoire le mal que nous avons fait qui n’aura pas été lavé par nos actes d’Amour et dépendre des autres qui seront sur terre et de leur bon vouloir de prier ou non pour nous.

Je terminerais par un exemple :

Un homme avait trois amis et deux surtout qu’il aimait d’un amour de prédilection. Un jour, il fut accusé devant la justice d’un grand crime, bien qu’il fût innocent.

« Qui de vous, dit-il à ses amis, veut m’accompagner jusqu’au tribunal et protester énergiquement en faveur de mon innocence ??? ».

Le premier s’excusa, prétextant des occupations. Le second l’accompagna jusqu’à la porte du tribunal. Il s’y arrêta et revient bientôt chez lui tout tremblant, redoutant la colère du Juge. Le troisième, celui sur lequel l’accusé comptait le moins, entra, parla en sa faveur, attesta de son honorabilité et de son innocence avec une telle conviction, que le Juge, lui rendit non seulement la liberté, mais lui accorda réparations.

En ce monde, l’homme a trois amis. Quand Dieu l’appelle, à l’heure de la mort, pour le Juger :

1/ L’argent, son ami de prédilection, ne va pas avec lui, il l’abandonne complètement et ne lui sert plus à rien.

2/ Ses parents, sa famille et ses proches (son deuxième ami) l’accompagnent jusqu’à la tombe, lui jette un peu d’eau bénite au dernier adieu, et retournent chez eux.

3/ Ses bonnes œuvres ( faites avec son Amour, son Humilité et sa Pureté), le troisième ami, celui dont il s’est (peut-être ???) le moins préoccupé durant sa vie, c’est tout le bien qu’il aura accompli pour L’Amour de Dieu.

Seules ses bonnes œuvres lui restent fidèles, l’accompagnent devant Le Seigneur, le précèdent, parlent en sa faveur (y compris les Saintes âmes ayant quitté les souffrances atroces du Purgatoire pour le Ciel grâce à ses messes, ses Prières, son Amour, ses souffrances et maladies offertes en Offrande d’Amour et grâce à ses sacrifices), et obtiennent pour lui Pardon et Miséricorde.

Question : Maria Simma, pouvez-vous nous dire quels sont les moyens les plus efficaces pour délivrer des âmes du Purgatoire ?

C’est la messe. Parce que c’est Le Christ qui s’offre par Amour pour nous. C’est l’offrande du Christ Lui-même à Dieu, La plus belle des Offrandes. Le prêtre est le représentant de Dieu, mais c’est Dieu Lui-même qui s’offre et se sacrifie pour nous. L’efficacité de la messe pour les défunts est d’autant plus grande que ceux-ci ont eu de l’estime pour la messe de leur vivant, qu’ils ont prié de tout leur cœur et qu’ils y ont été aussi en semaine selon leur temps disponible. Ceux-là tirent grand profit des messes célébrées pour eux. Là aussi, on récoltera ce que l’on a semé.

Les Âmes du Purgatoire voient très bien, le jour de leurs funérailles, si l’on prie vraiment pour elles, ou si l’on fait simplement acte de présence. Elles disent que les larmes ne servent à rien, seule la prière peut les aider. Elles se plaignent de ce que les gens vont à leur enterrement sans dire une seule prière pour elles.

C’est aussi l’offrande (avec amour et compassion) de notre souffrance volontaire, comme la pénitence, le jeûne, les privations, et aussi, l’offrande (avec amour et compassion) de notre souffrance involontaire comme la maladie, le deuil, …..

POUR LIRE LA SUITE, ALLER DANS LA QUATRIEME PARTIE.

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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