Bienheureux Luigi Biraghi, Prêtre et Fondateur. Fête le 11 Août.

Vendredi 11 Août 2023 : Fête du Bienheureux Luigi Biraghi, Prêtre et Fondateur des « Sœurs de Sainte-Marcelline » (1801-1879).
Le Bienheureux Pape Pie IX lui témoigne sa considération en le nommant ‘Prélat de la Maison de sa Sainteté’ (titre de ‘Monseigneur’ sans être Évêque).
Luigi biraghi 2

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12510/Bienheureux-Luigi-Biraghi.html

Bienheureux Luigi Biraghi

Prêtre diocésain italien - Fondateur de l’Institut des Sœurs Marcellines (? 1879)

Luigi Biraghi (1801-1879).
Prêtre diocésain italien - Fondateur de l’Institut des Sœurs Marcellines.
Béatifié le 30 Avril 2006 à Milan (Italie).
C'est le cardinal Tettamanzi, Archevêque de Milan, qui a célébré la Messe de Béatification de deux Prêtres diocésains italiens:  Luigi Biraghi (1801-1879), le Fondateur de l’Institut des Sœurs Marcellines, et de Luigi Monza (1898-1954), le Fondateur de l’Institut séculier des Petites apôtres de la Charité.

"Homme d’étude, historien et archéologue, allant de l’avant, il fonde en 1838 la Congrégation des Sœurs de Sainte Marcelline, vouée à l’éducation des jeunes filles pour laquelle il imagine des méthodes éducatives et pédagogiques toutes nouvelles pour l’époque."

Hommage à Mgr Luigi Biraghi (1801-1879), Fondateur des Sœurs de Sainte Marcelline et du lycée Saint Ambroise (Lycée Saint Ambroise - Chambéry)
Luigi Biraghi confia à Marina Videmari (1812 - 1891), Co-Fondatrice et première Marcelline, le soin de former des jeunes femmes prêtes à relever les défis d’une société encore marquée par le Siècle des Lumières au lendemain de la Révolution française.

Il choisit pour son institution éducative le nom de Sainte Marcelline, jeune femme romaine du quatrième siècle, sœur et éducatrice de Saint Ambroise, le grand Évêque de Milan.
Histoire de l’institution des Sœurs Marcellines (Ecole Valmont à Lausanne).


http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20140528&id=15324&fd=0

Bienheureux Luigi Biraghi
Prêtre et Fondateur des
« Sœurs de Sainte-Marcelline »

Luigi Biraghi, naît à Vignate (Milan) le 2 Novembre 1801, cinquième des huit enfants de Francesco et Maria Fini, et Baptisé le lendemain.

De 1813 à 1825 traverse toute la période de formation dans les séminaires de Castello (Lecco), Monza et Milan.
À peine Diacre, il est nommé professeur de lettres dans les Séminaires mineurs. Il conserva ce poste même après son Ordination Sacerdotale (28 Mai 1825) pendant 10 ans.

À partir de 1834 on le nomme directeur spirituel du Grand Séminaire de Milan. Dans le diocèse de Milan, les Archevêques ont toujours apprécié sa collaboration sage, zélée et fidèle.

Homme d’étude, historien et archéologue, allant de l’avant, il fonda, en 1838, dans les environs de Milan, le premier collège des « Sœurs de Sainte-Marcelline ».
Éducateur intelligent et attentif aux signes des temps, il désire « renouveler la société en formant, par les études, des personnes à l’esprit ouvert, cultivées, professionnellement compétentes et responsables, profondément Chrétiennes ».

Son modèle d’éducation s’appuie sur des valeurs Chrétiennes et une profonde culture, sans oublier l’efficacité éducative de l’exemple et de la présence assidue auprès des élèves.
« On n’abandonnera jamais la pratique d’être toujours au milieu des élèves, car celle-ci se vit mieux par des exemples que par de longs discours », explique l’une de ses biographes, Sœur Hélène, Marcelline à Lausanne.
Puis, les mouvements de 1848 sont arrivés avec leur kyrielle de contretemps et ont fini par causer des ennuis très sérieux aux “Biraghi” : c’est ainsi qu’on appelait alors les disciples du Père Luigi.

En 1873, sur l’invitation du Cardinal Billet, Archevêque de Chambéry, Luigi Biraghi vient en Savoie et fait construire au pied de la colline de Lémenc une maison qu’il place sous le patronage de Saint Ambroise.
Mgr Luigi Biraghi se plaisait à revenir chaque année dans cette maison de Chambéry où il aimait se rendre au Sanctuaire de Notre Dame de Myans, de même qu’à celui de la visitation à Annecy pour y vénérer Saint François de Sales dont la spiritualité l’avait fortement marqué.

Les Religieuses de Sainte Marcelline viennent alors en Savoie avec des élèves de Milan et de Gènes au cours des vacances d’été, parfaire leurs connaissances pratique de la langue française.
A la fin de l’année 1874, Mgr Biraghi fonde dans cette maison le pensionnat de jeunes filles.

La première rentrée scolaire aura lieu en 1876 avec 6 Religieuses et un petit groupe de jeunes élèves.
Poussé par son amour de la jeunesse, il écrit dans une prière « l’éducation est une tâche sainte, difficile et elle exige beaucoup de savoir-faire, des exemples édifiants, le plus grand désintéressement et des sacrifices continuels. »
Il a rejoint pieusement, le 11 Août 1879 à Milan, la Maison du Père.

Luigi Biraghi à été Béatifié le 30 Avril 2006, par le Cardinal Dionigi Tettamanzi, sur le parvis de la Cathédrale de Milan ; avec lui a été Béatifié aussi Don Luigi Monza.

Pour la première fois depuis 1662, un Archevêque de Milan a présidé une Béatification en ce lieu, en présence du légat du Ppape, le Cardinal José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, qui a lu la formule de Béatification au nom de Benoît XVI.
Quelque 12.000 personnes participaient à la Célébration.


http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0737.htm

Bienheureux Louis BIRAGHI

Nom: BIRAGHI
Prénom: Louis (Luigi)
Pays: Italie
Naissance: 02.11.1801  à Vignate (Milan)
Mort: 11.08.1879  à Milan
Etat: Prêtre – Fondateur
Note: Prêtre le 28.05.1825. Professeur, bibliothécaire, chercheur. Il fonde les sœurs Marcellines pour l’éducation des filles.
Béatification: 30.04.2006  par Benoît XVI.
Cérémonie à Milan présidée par le Cardinal Dionigi Tettamanzi, Archevêque de Milan, avec le Cardinal José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour les causes des Saints.
Canonisation
Fête: 11 août
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice brève
Mgr Biraghi est né en 1801. Ordonné Prêtre en 1825, il fut directeur spirituel du grand séminaire de Milan, ‘docteur’ et ‘vice-Préfet’ à la “Bibliothèque ambrosienne”.
Mais il eut aussi une action sociale et caritative très importante, et il soutint les Missions.
En 1838, il fonda les “Sœurs Marcellines” - du nom de Sainte Marcellina, sœur de Saint Ambroise – avec pour vocation, l’éducation culturelle et morale des jeunes filles.
En 1862 Pie IX (N. 491) lui confia la tâche de médiateur dans un clergé divisé par la question italienne.
Il mourut à Milan en 1879.

Notice développée
Les époux Francisco Biraghi et Maria Fini sont des paysans du village de Vignate dans le diocèse de Milan (Italie).
Le cinquième de leurs huit enfants, le futur Bienheureux, naît en 1801 et reçoit à son Baptême le nom de Giulio Luigi (Jules Louis).
Peu après, la famille vient habiter Cernusco-sur-le-Canal.
Luigi connaîtra assez tôt l’épreuve : mort de deux de ses frères plus âgés, réputation de son père, maire du village, ternie à cause d’une malversation dans laquelle il n’a pourtant aucune part.
À l’école, Luigi se révèle tout de suite excellent élève et, comme il manifeste le désir d’être Prêtre, on l’envoie en 1813 au petit séminaire de Castello, puis à Monza et enfin au grand séminaire de Milan.

Partout, les appréciations sur lui sont unanimes et il se révèle excellent, que ce soit dans les études, dans les relations personnelles ou dans la vie spirituelle.
Il est ordonné Prêtre à Milan, à vingt-trois ans et demi, le 28 Mai 1825. Déjà comme diacre, on lui a demandé de professer et il a donné des cours de grec au petit séminaire ; il continue ensuite à enseigner les lettres : dix ans de travail intellectuel passionnant !

En 1833, on lui donne un poste de confiance, directeur spirituel au grand séminaire de Milan. Pour ceux qui se préparent à l’Ordination, Don Biraghi publie un ouvrage qui sera encore utilisé longtemps après :
“Catechismus ordinandorum” (Catéchisme des ordinands).

Mais son activité intellectuelle ne se limite pas au séminaire. Conscient que la raison ne saurait s’opposer à la Foi, et que le meilleur moyen est de favoriser la culture, il s’investit dans le journalisme, Cofondateur en 1841 et rédacteur d’un périodique pour le clergé : “L’ami Catholique”.
Il se livre à des travaux scientifiques.

Les troubles de l’époque ne manquent pas de l’atteindre lui aussi ; ainsi pendant cinq ans (1850-1855), le gouvernement autrichien (dont dépend Milan à cette époque) lui interdit d’enseigner.
Mais après cela il est nommé “docteur” et “vice-Préfet” de la “Bibliothèque ambrosienne”. Il se passionne pour la patrologie et l’archéologie, publie des œuvres poétiques de Saint Ambroise (Évêque de Milan au IVe siècle).
Il est l’auteur d’une découverte, celle de l’urne contenant les reliques de Saint Ambroise ; même découverte pour les Saints Gervais et Protais, martyrs.
Il a la totale confiance et jouit de l’amitié du Pape Pie IX qui lui confie en 1862 la tâche de médiateur dans un clergé divisé.
Tâche délicate, car deux partis divisent la région à cette époque : les libéraux qui sont pour l’unification de l’Italie aux dépens, notamment, des États Pontificaux, et les intransigeants qui soutiennent le pouvoir temporel du Pape.
Don Biraghi leur demande de renoncer à la violence et de prier, même pour leurs ennemis. Impartial, il s’attire pourtant des inimitiés dans les deux camps et dans la société.

Cette société qui tend à se détacher de l’Église, Don Biraghi veut la rechristianiser ; et pour cela, il faudrait agir sur la famille qui en est la base ; or dans la famille, pense-t-il, c’est la femme qui a le plus d’influence.
Il s’agit donc d’éduquer Chrétiennement les jeunes filles. Ainsi fonde-t-il un collège pour les filles de la bourgeoisie, la classe montante à l’époque, mais avec l’engagement d’assurer aussi l’éducation de filles pauvres, gratuitement.

Pour s’occuper de cette tâche, il crée une Congrégation de Religieuses à laquelle, en savant ‘ami’ de Saint Ambroise, il donne le nom de ‘Marcellines’ en souvenir de sa sœur Sainte Marcellina. Marina Videmari le seconde dans cette Fondation et elle en est la première supérieure.
Elles seront reconnues canoniquement en 1852.

Don Biraghi a également le souci Missionnaire et il est le conseiller spirituel des Fondateurs de l’Institut des Missionnaires de Milan, l’actuel PIME.
Le Bienheureux Pie IX lui témoigne sa considération en le nommant ‘Prélat de la Maison de sa Sainteté’ (titre de ‘Monseigneur’ sans être Évêque).
Pour les quelques années qu’il lui reste à vivre, Monseigneur Biraghi consacre ses derniers efforts à la direction spirituelle des Sœurs et à leurs Fondations.
Il meurt dans leur maison de Milan en 1879.

Date de dernière mise à jour : 11/08/2023

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