Saint Jean Berchmans, Jésuite belge. Fête le 13 Août.

Dimanche 13 Août 2023 : Fête de Saint Jean Berchmans, Jésuite belge, Religieux s.j. (1599-1621).
Dans le Martyrologe Romain la date de la commémoration est celle de la naissance au Ciel (dies natalis) : 13 Août.
Dans la Congrégation, et en Belgique, sa mémoire est célébrée le 26 Novembre.

Jan berchmans by boetius adams bolswert

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Saint Jean Berchmans

Jésuite belge (? 1621)

Jésuite dont la bonne humeur, malgré ses souffrances, savait s'accompagner d'une affection délicate et charitable à l'égard de tous.
Il était né au Brabant et, à 17 ans, entra au noviciat de Malines. Il fut envoyé à Rome pour y poursuivre ses études.
Élève brillant et studieux, il se souciait de soumettre l'intellectuel au spirituel. Il s'endormit dans Le Seigneur à l'âge de 22 ans.

À Rome, en 1621, Saint Jean Berchmans, Religieux de la Compagnie de Jésus. Aimé de tous pour sa Piété sincère, sa Charité prévenante, sa Joie continuelle, il mourut paisiblement, après une brève maladie, à l’âge de vingt-deux ans.
(En Belgique, sa mémoire est célébrée le 26 Novembre.).

Martyrologe romain.

I grande 4347 un flamand dans le sillage de dieu saint jean berchmans net

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Saint Jean Berchmans
Religieux s.j.
(1599-1621)

Dans le Martyrologe Romain la date de la commémoration est celle de la naissance au Ciel (dies natalis) : 13 Août.
Dans la Congrégation, et en Belgique, sa mémoire est célébrée le 26 Novembre.

Jean Berchmans naît le 13 Mars 1599 à Diest, dans le diocèse de Brabant, en Belgique. C'est au sanctuaire de Notre-Dame de Montaigu qu'il fit vœu de chasteté perpétuelle.
À l'âge de seize ans, une charité anonyme lui permit d'entrer au collège des Jésuites de Malines.
En lisant les écrits de Saint Pierre Canisius et la vie de Saint Louis de Gonzague, mort vingt-cinq ans auparavant, Jean Berchmans se sentit attiré vers la Compagnie de Jésus. Il obtint difficilement le consentement de son père.

Entré au noviciat de Malines, Jean s'y distingua par sa fidélité à observer la Règle et par une singulière amabilité de caractère.
Dans le procès de sa Canonisation, les témoins ont déclaré ne jamais l'avoir vu enfreindre une seule de ses Règles.
« Plutôt mourir, disait-il, que de transgresser la moindre Règle. »

Son exercice le plus cher était de faire le catéchisme aux petits enfants pauvres. À son édifiante piété, il alliait une gaîté qui charmait tous ceux qui avaient quelques rapports avec lui.
Celui qui avait écrit : « Si je ne deviens pas un saint maintenant que je suis jeune, je ne le serai jamais », poursuivit son idéal de sainteté en vivant chaque journée dans un total abandon à Dieu.

Sa confiance en Marie était sans limite.
« Mon frère, confia-t-il un jour à un Religieux, dès que j'ai songé à m'avancer dans la perfection, j'ai posé pour fondement de mon édifice, l'amour de la Reine du Ciel... »

Devenu veuf, son père entra dans les Ordres et fut ordonné Prêtre ; vers le même temps, Jean prononça les vœux traditionnels d'Obéissance, Pauvreté et Chasteté.

Ses supérieurs l'envoyèrent à Rome à pied, en compagnie d'un confrère, pour y compléter ses études.
Arrivé au collège romain, il occupa la chambre de Saint Louis de Gonzague dont il imita ses vertus tout en se montrant moins austère et plus gracieux.

C'est à Rome que sonna son départ pour le Ciel, à l'âge de vingt-deux ans et cinq mois.
« C'est une mort toute divine, mes remèdes n'y peuvent rien », affirmait le médecin impuissant.
Jean reçut les derniers Sacrements avec une indescriptible ferveur.
Avant de quitter la terre, il eut à subir une dernière épreuve : le démon l'assaillit à deux reprises à l'article de la mort.
Le pieux moribond serra son crucifix dans ses mains défaillantes, son chapelet et son livre des Règles :
« Voici mes armes, dit-il, avec ces trois trésors, je me présenterai joyeusement devant Dieu. » Il renouvela ses vœux de Religion et recouvra la Paix.

Prononçant les noms bénis de Jésus et de Marie, Jean s'endormit paisiblement dans Le Seigneur.
Le Vendredi 13 Août 1621, la cloche du collège romain annonçait son départ pour les demeures éternelles.
Jean Berchmans a été Béatifié le 09 Mai 1865 par le Bienheureux Pape Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) et Canonisé le 15 Janvier 1888 par le Pape Léon XIII (Gioacchino Pecci, 1878-1903).

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Pour un approfondissement : 
 >>>  Saint Jean Berchmans - Biographie

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Saint JEAN BERCHMANS

Lettre de Saint Jean Berchmans, Religieux

Je m'offre de tout cœur à Jésus-Christ

À l'âge de 17 ans, Saint Jean Berchmans, désirant se consacrer à Dieu le plus tôt possible et éviter que ses parents ne fassent obstacle à ses désirs, décida de révéler à ces derniers la résolution qu'il avait prise au fond de son cœur ; aussi leur écrivit-il de Malines la lettre suivante :

« Vénéré père et très chère mère,
Il y a déjà trois ou quatre mois que Dieu frappe à la porte de mon cœur, et, jusqu'à un certain point, je la lui ai tenue fermée jusqu'ici.
Mais ayant ensuite réfléchi que, soit pendant que j'étudiais, soit que je prenais quelque délassement, que j'allais à la promenade ou que je faisais n'importe quoi, aucune chose ne me venait plus souvent à l'esprit que la pensée de me fixer fermement un état de vie, je me décidai à la fin, et même après beaucoup de communions et de bonnes œuvres préparatoires, je fis vœu de servir, avec sa grâce, Dieu notre Maître, en Religion.

Il est vrai que les amis et les parents éprouvent certaine répugnance à se détacher de leurs enfants.
Mais, en moi-même, je considère autre chose : si je voyais devant moi, d'un côté mon père, ma mère, ma sœur, etc. et de l'autre côté Dieu notre Maître avec sa Mère, qui est aussi, je l'espère, ma Mère bénie, et que les premiers me diraient :
"Ne nous abandonne pas, cher enfant, nous t'en prions par les peines et les fatigues que nous avons endurées pour toi".
Tandis que, d'autre part, Jésus me dirait : "Suis-moi plutôt, je naquis pour toi, pour toi, je fus flagellé, couronné d'épines et enfin crucifié.
Vois-tu ces cinq plaies sacrées, n'est-ce pas pour toi que je les aie reçues ? Et ne sais-tu pas que jusqu'à présent j'ai nourri ton âme de ma Chair Sainte et je l'ai vivifiée par mon Sang Sacré ? Et maintenant tu te montrerais si ingrat ?"

Ah ! Mes très chers parents, quand je considère tout cela, je m'enflamme de telle manière que, s'il m'était possible, je volerais tout de suite en Religion, et mon âme et mon cœur ne se donneraient de repos avant qu'ils n'eussent trouvé mon Bien-Aimé.

Ainsi donc, je m'offre de tout cœur à Jésus-Christ et je désire combattre ses combats dans la Compagnie.
J'espère que vous ne serez pas, à ce point, ingrats pour vous opposer à Jésus-Christ.

Je me recommande à vos saintes Prières et supplie Dieu, notre Maître, qu'il veuille me donner persévérance jusqu'à la fin de ma vie et qu'il nous accorde, à vous et à moi, la Vie éternelle. Le fils obéissant de Jésus-Christ et le vôtre. Jean Berchmans. »

(Lettre du mois d'Août 1616 à ses parents. Texte original en flamand dans T. Séverin, s.j., Saint Jean Berchmans, ses écrits . Louvain, 1931, pp. 35-38 ; trad. fr. dans K. Schoeters, s.j., Saint Jean Berchmans, adaptation française par A. Sonet, s.j., Bruxelles, 1949, pp. 67-68.).

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Date de dernière mise à jour : 13/08/2023

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