Saint Sébastien, Martyr à Rome (✝ v. 284). Fête le 20 Janvier.

Samedi 20 Janvier 2024 : Fête de Saint Sébastien, Martyr à Rome (? v. 284).

Bernini saint sebastian detail 1Il était officier de l'armée de Dioclétien, lorsqu'on découvrit qu'il était Chrétien. Il fut alors attaché à un arbre et criblé de flèches.
Mais il survécut, fut recueilli par Irène, une pieuse veuve qui le soigna.
Mais revenant au devant de l'empereur, il fut finalement tué à coup de bâtons.

https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/3252cc71-3df9-4c1b-9ef0-0ef7a9119ff7

Saint Sébastien
Martyr
(† 288)

Sébastien,  né à Narbonne, a reçu le glorieux titre de Défenseur de l'Église romaine. On pense que, renonçant à une brillante carrière dans sa patrie, il entra dans l'armée afin de pouvoir plus facilement servir ses frères dans la Foi.

Ses grandes qualités le firent bientôt connaître à la cour; il s'y distingua et devint en peu de temps un des favoris de Dioclétien qui le nomma capitaine de la première compagnie de ses gardes.
 Cette position favorisa ses desseins. Bon nombre de Chrétiens lui durent de ne pas faiblir devant les supplices.
Il fut pour les païens l'occasion d'une foule de conversions : la grâce de Dieu était en lui, et le Ciel confirmait son zèle par les miracles.

Un apostat le trahit enfin, et il fut traduit comme Chrétien devant l'empereur. Sébastien parut sans frayeur en face du tyran, et se proclama disciple de Jésus-Christ : "Quoi! lui dit Dioclétien, je t'ai comblé de mes faveurs, tu habites mon palais, et tu es l'ennemi de l'empereur et des dieux? -
J'ai toujours invoqué Jésus-Christ pour votre salut et la conservation de l'empire, reprit Sébastien, et j'ai toujours adoré le Dieu du Ciel."

L'empereur, écumant de rage, le livra à une troupe d'archers pour être percé de flèches. Tout couvert de blessures, on le laissa pour mort, baigné dans son sang.
Mais, recueilli par une dame Chrétienne, il fut bientôt providentiellement guéri. Il alla lui-même se présenter devant Dioclétien, qui, stupéfait de le voir, lui dit : "Quoi! Tu es Sébastien, que j'avais ordonné de faire mourir à coups de flèches?
- Le Seigneur, dit Sébastien, m'a guéri, afin de protester, en présence de tout le peuple, contre l'injuste persécution dont vous accablez les Chrétiens, qui sont les meilleurs et les plus fidèles citoyens de l'empire."

L'empereur le fit traîner dans le cirque, pour y être assommé à coups de bâton. Ce fut le 20 Janvier 288 qu'il acheva son sacrifice. - On l'invoque avec succès contre la peste et les maladies contagieuses.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

18 sebastian

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/470/Saint-Sebastien.html

Saint Sébastien

Martyr à Rome (? v. 284)

Il est sans doute l'un des plus célèbres Martyrs romains. Officier dans l'armée de Dioclétien, il était Chrétien, et lors que cela fut découvert, il fut mis en demeure de sacrifier à l'empereur, sinon c'était un acte de rébellion.
Lié nu à un arbre, il servit de cible aux tirs de ses propres soldats et enfin tué par bastonnade.

Son culte date du IVe siècle. Saint Ambroise en parle dans ses commentaires du psaume 118 et saint Damase lui fit construire une église au-dessus de sa tombe.
Cette Basilique est d'ailleurs l'une des sept principales églises de Rome (Tour des sept églises).
Malgré cela, les détails que rapportent les 'actes' de son martyre n'ont été rédigés qu'au Ve siècle.

En France un grand nombre de lieux de culte* sont placés sous son patronage... (* taper Saint Sébastien dans la case 'lieu de culte')
Catacombes de saint Sébastien à Rome: Avec le temps, Saint Sébastien – l'un des martyrs enseveli en ce lieu – a fini par donner son nom au cimetière...
De nombreuses œuvres d'art évoquent son martyre. Debussy a créé en 1911 une œuvre musicale appelée 'le martyre de Saint Sébastien'...

Mémoire de Saint Sébastien, Martyr, en 305. Originaire de Milan, comme le rapporte Saint Ambroise, il partit pour Rome quand les persécutions bouillonnaient avec violence et c’est là qu’il a souffert.
C’est là, dans la ville où il était venu en étranger, qu’il établit le domicile définitif de son immortalité. Il fut inhumé en ce jour aux Catacombes, sur la voie Appienne.

Martyrologe romain

Accorde-nous, Seigneur, l’esprit de force pour qu’à l’exemple de Saint Sébastien nous préférions t’obéir, à Toi plutôt qu’aux hommes.
Prière d’ouverture de la Messe de ce jour.

Sodoma 4Saint Sébastien, par Le Sodoma (1525) Huile sur canevas, 206 x 154 cm, Galleria Palatina, Florence

http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9bastien_%28martyr%29

Sébastien (Martyr)

Sébastien est un Saint Martyr romain, qui aurait été tué lors des persécutions de Dioclétien au début du IVème siècle.
Il est souvent représenté dans les arts, attaché à un poteau, le corps transpercé de flèches. Il est fêté le 20 Janvier en Occident et le 18 Décembre en Orient.

Hagiographie

Il existe très peu de détails historiques fiables de la vie de Saint Sébastien qui est évoquée pour la première fois par Ambroise de Milan (mort en 397), Évêque de Milan, dans un sermon (no XX - Ps. 118). Il y dit que Sébastien serait originaire de Milan, et montre qu'il était déjà vénéré au IVème siècle.

D'après les Actes de Saint Sébastien, et dans La Légende dorée de Jacques de Voragine, rédigée vers 1265, il serait un Gaulois NarbonnaisNarbonne, une église lui est dédiée, construite sur le lieu présumé de sa maison natale). En tout cas, c'est à Milan qu'il fut élevé dans la Foi Chrétienne.
À Rome, il devint centurion et fut pris en affection par les empereurs Dioclétien et Maximien Hercule qui le nommèrent capitaine de la garde prétorienne, ignorant qu'il était Chrétien.

La tradition rapporte que Sébastien encouragea dans leur Foi et au glorieux martyre deux prisonniers Chrétiens, les frères Marc et Marcellin, alors que leur famille les implorait de renoncer au Christ.
En rendant miraculeusement la parole à une femme, Zoé, il convertit aussitôt 77 personnes présentes.

En l'apprenant, Dioclétien reprocha à Sébastien sa traîtrise et donna à ses soldats l'ordre de l'exécuter en le transperçant de flèches.
« Et les archers le frappèrent jusqu'à ce qu'il soit recouvert de flèches comme un hérisson est couvert d'épines ».

Selon la légende, les archers, qui avaient beaucoup d'estime pour leur chef, auraient évité de viser le cœur, si bien que Sébastien ne succomba pas à ses blessures.
Soigné par une jeune veuve nommée Irène, rapidement rétabli, il se rendit auprès de l'empereur pour lui reprocher sa cruauté à l'égard des Chrétiens.

Dioclétien le fit alors rouer de coups jusqu'à la mort et ordonna que son corps soit jeté dans les égouts de Rome (Cloaca Maxima).
Guidés par une vision de sainte Lucine, les Chrétiens purent cependant retrouver son corps et l'ensevelirent auprès des ossements des apôtres Pierre et Paul.

Saint Sébastien est le patron des archers. Il est aussi invoqué depuis plusieurs siècles pour lutter contre la peste. Dès lors, il est protecteur contre les épidémies en général. Il est le troisième saint patron de Rome, avec Pierre et Paul.

Roma sansebastiano5 11L'autel du martyr dans La Basilique Saint-Sébastien-hors-les-Murs à Rome. Photo : Source Flickr, auteur antmoose. Reviewer Mac9. (Pour voir en grand format: roma-sansebastiano5.jpg roma-sansebastiano5.jpg).

http://fr.wikisource.org/wiki/La_L%C3%A9gende_dor%C3%A9e/Saint_S%C3%A9bastien

Jacques de Voragine
La Légende dorée (1261-1266)
Traduction par T. de Wyzewa.
Perrin et Cie, 1910 (pp. 92-97).

SAINT SÉBASTIEN, MARTYR
(20 Janvier)

I. Sébastien, originaire de Narbonne et citoyen de Milan, était animé d’une Foi Chrétienne très ardente.
Mais les empereurs païens Maximien et Dioclétien avaient pour lui une telle affection qu’ils l’avaient nommé chef de la première cohorte, et l’avaient attaché à leur personne.
Et lui, il ne portait la chlamyde militaire que pour pouvoir aider et consoler les Chrétiens persécutés.
Or comme, un jour, deux frères jumeaux, Marcellin et Marc, allaient être décapités pour s’être refusés à abjurer la Foi du Christ, leurs parents vinrent les trouver pour les engager à se laisser fléchir.
Leur mère, d’abord, se présenta devant eux, les cheveux dénoués, les vêtements déchirés, la poitrine nue, et leur dit : « Ô mes fils chéris, une misère inouïe et un deuil affreux s’abattent sur moi !
Malheureuse que je suis, je perds mes fils de leur propre gré ! Si l’ennemi me les avait enlevés, je serais allée les lui reprendre au plus fort du combat ; si des juges s’étaient emparés d’eux pour les mettre en prison, je me serais fait tuer pour les délivrer.
Mais ceci est un nouveau genre de mort, où la victime prie le bourreau de la frapper, où le vivant aspire à ne plus vivre, et invite la mort au lieu de l’éviter.
Ceci est un nouveau genre de souffrance, où la jeunesse des fils, spontanément, se perd, tandis que la vieillesse des parents est condamnée à survivre ! »
Ensuite arriva le père, conduit sur les bras de ses esclaves ; et ce vieillard, la tête couverte de cendres, s’écria : « Je suis venu dire adieu à mes fils, qui, de leur plein gré, ont voulu nous quitter !
Ô mes fils, bâton de ma vieillesse et sang de mon cœur, pourquoi avez-vous ainsi soif de la mort ?
Que tous les jeunes gens viennent pleurer sur ces jeunes gens obstinés à périr ! Que tous les vieillards viennent pleurer avec moi sur la mort de mes fils !
Et vous, mes yeux, éteignez-vous à force de larmes, pour que je ne voie pas mes fils tomber sous le glaive ! »
Puis arrivèrent les femmes des deux jeunes gens, tenant dans leurs bras leurs fils, et gémissant, et disant : « À qui nous confiez-vous, qui prendra soin de ces enfants, qui se partagera vos biens ?
Avez-vous donc des cœurs de fer, vous qui dédaignez vos parents, repoussez vos femmes, reniez vos fils ? »
Et déjà le courage des deux jeunes gens commençait à mollir, lorsque saint Sébastien, qui assistait à la scène, s’avança et dit :
« Braves soldats du Christ, que ces flatteries et ces prières ne vous fassent pas renoncer à la couronne éternelle ! »
Puis, se tournant vers les parents, il leur dit : « Soyez sans crainte ! Ils ne seront pas séparés de vous, mais, au contraire, ils iront vous préparer au Ciel des demeures durables ! »
Et pendant que saint Sébastien parlait ainsi, il se trouva entouré d’une grande lumière descendue du Ciel, et on le vit soudain revêtu d’un manteau étincelant de blancheur, avec sept anges debout devant lui.
Et Zoé, la femme de Nicostrate, dans la maison de qui les deux gens étaient gardés, vint se prosterner aux pieds de Sébastien, et l’implora par signes, car elle avait perdu l’usage de la parole.
Alors le saint dit : « Si je suis le serviteur du Christ, et si les choses que j’ai dites sont vraies, ô toi qui as ouvert la bouche du prophète Zacharie, ouvre la bouche de cette femme ! »

Et la femme, retrouvant la parole, s’écria : « Béni soit ton discours, et bénis ceux qui croient à ce que tu dis ! Car j’ai vu un ange debout devant toi et tenant un livre où il inscrivait toutes tes paroles ! »
Et le mari de cette femme, se jetant à son tour aux pieds du saint, implora son pardon, après quoi, brisant les chaînes des martyrs, il les pria de s’en aller en liberté.
Mais eux, ils déclarèrent que, pour rien au monde, ils ne renonceraient à la victoire qu’ils avaient remportée.
Et telles étaient la grâce et la vertu divines de la parole de saint Sébastien que non seulement il fortifia Marcellin et Marc dans la constance du martyre, mais qu’il convertit aussi leur père Tranquillin, et leur mère, et d’autres personnes, qui toutes furent Baptisées par le Prêtre Polycarpe.

Et le vieux Tranquillin, qui était atteint d’une maladie grave, guérit dès qu’il fut Baptisé. Ce qu’apprenant le préfet de la ville de Rome, qui était lui-même très malade, demanda à Tranquillin de lui amener l’homme qui l’avait guéri.
Et quand le vieillard lui eut amené Sébastien et Polycarpe, il les pria de lui rendre la santé.
Mais Sébastien lui dit qu’il ne guérirait que s’il permettait à Polycarpe et à lui de briser en sa présence les idoles des dieux.
Et, le préfet Chromace ayant fini par y consentir, les deux saints brisèrent plus de deux cents idoles.
Puis ils dirent à Chromace : « Puisque l’acte que nous venons de faire ne t’a pas rendu la santé, c’est donc que, ou bien tu n’as pas encore abjuré tes erreurs, ou bien que tu gardes debout quelque autre idole ! »
Alors il avoua qu’il possédait, dans sa maison, une chambre où était représenté tout le système des étoiles, et qui lui permettait de prévoir l’avenir : ajoutant que son père avait dépensé plus de deux cents livres d’or pour l’installation de cette chambre.
Et saint Sébastien : « Aussi longtemps que cette chambre ne sera pas détruite, tu ne retrouveras pas la santé ! »
Et Chromace consentit à ce qu’elle fût détruite. Mais son fils Tiburce, jeune homme des plus remarquables, s’écria : « Je ne souffrirai pas que l’on détruise impunément une œuvre aussi magnifique !
Mais comme, d’autre part, je souhaite de tout mon cœur le retour de mon père à la santé, je propose que l’on chauffe deux fours, et que, si après la destruction de cette chambre mon père ne guérit pas, les deux Chrétiens soient brûlés vifs ! »
Et Sébastien : « Qu’il en soit fait comme tu as dit ! » Et pendant qu’il brisait la chambre magique, un ange apparut au préfet et lui annonça, que Le Seigneur Jésus lui avait rendu la santé.
Alors le préfet et son fils Tiburce et quatre mille personnes de sa maison reçurent le Baptême.
Et Zoé, qui s’était convertie la première, fut prise par les infidèles et mourut après de longues tortures ; ce qu’apprenant le vieux Tranquillin s’écria : « Voici que les femmes nous devancent au martyre ! »
Et lui-même fut lapidé peu de jours après.

Or, saint Tiburce reçut l’ordre d’offrir de l’encens aux dieux, ou bien de marcher pieds nus sur des charbons ardents.
Alors, ayant fait le signe de la Croix, il se mit à marcher sur les charbons ardents, en disant : « Il me semble que je marche sur un lit de roses. »
Et le préfet Fabien lui dit : « Oui, je sais que votre Christ vous a enseigné des artifices magiques ! »
Mais Tiburce : « Tais-toi, malheureux, car tu n’es pas digne de prononcer ce saint nom ! » Et le préfet, furieux, lui fit couper la tête.
Quant à Marcellin et à Marc, ils furent attachés à un poteau, et là ils chantaient joyeusement : « Quelle belle et douce chose, pour deux frères, d’être réunis…, etc. »
Alors le préfet leur dit : « Malheureux, renoncez à votre folie, et regagnez votre liberté ! »
Mais eux : « Jamais nous n’avons été aussi heureux, et nous te supplions de nous laisser ainsi jusqu’à ce que nos âmes soient délivrées de l’enveloppe de nos corps ! »
Sur quoi le préfet leur fit percer le flanc à coups de lance ; et ainsi s’acheva leur martyre.

Après cela, ce préfet dénonça Sébastien à l’empereur Dioclétien, qui, l’ayant appelé, lui dit : « Ingrat, je t’ai placé au premier rang dans mon palais, et toi tu as travaillé contre moi et mes dieux ! »
Et Sébastien : « Pour toi et pour l’État romain j’ai toujours prié Dieu, qui est dans le Ciel. »
Alors Dioclétien le fit attacher à un poteau au milieu du champ de Mars, et ordonna à ses soldats de le percer de flèches.
Et les soldats lui lancèrent tant de flèches qu’il fut tout couvert de pointes comme un hérisson ; après quoi, le croyant mort, ils l’abandonnèrent.
Et voici que peu de jours après, saint Sébastien, debout sur l’escalier du palais, aborda les deux empereurs et leur reprocha durement le mal qu’ils faisaient aux Chrétiens.
Et les empereurs dirent : « N’est-ce point là Sébastien, que nous avons fait tuer à coups de flèches ? »
Et Sébastien : « Le Seigneur a daigné me rappeler à la vie, afin qu’une fois encore je vienne à vous, et vous reproche le mal que vous faites aux serviteurs du Christ ! »
Alors les empereurs le firent frapper de verges jusqu’à ce que mort s’ensuivît, et ils firent jeter son corps à l’égout, pour empêcher que les Chrétiens ne le vénérassent comme la relique d’un martyr.
Mais, dès la nuit suivante, saint Sébastien apparut à sainte Lucine, lui révéla où était son corps, et lui ordonna de l’ensevelir auprès des restes des apôtres : ce qui fut fait. Il subit le martyre vers l’an du Seigneur 187.

II. Saint Grégoire rapporte, au premier livre de ses Dialogues, l’histoire que voici. Certaine femme de la Toscane, récemment mariée, avait été invitée à la dédicace d’une église de Saint Sébastien.
Mais, la nuit qui précédait la cérémonie, elle se sentit si vivement stimulée par la volupté charnelle qu’elle ne put s’abstenir des caresses de son mari.
Or, le matin suivant, cette femme se rendit cependant à l’église, ayant plus de honte des hommes que de Dieu.
Mais à peine entrée dans la chapelle où étaient les reliques de Saint Sébastien, un diable s’empara d’elle, et se mit à la tourmenter en présence de tous.
Alors le Prêtre de l’église la couvrit du voile de l’autel, et aussitôt le diable s’empara de ce Prêtre.
On conduisit la femme chez des magiciens ; mais, au cours de leurs incantations, une légion entière de démons, c’est-à-dire une troupe de six mille six cent soixante-six d’entre eux, pénétra dans cette femme pour la tourmenter encore davantage.
Et seul un pieux vieillard, nommé Fortunat, réussit par ses prières à chasser les diables du corps de la femme.

On lit dans les Annales lombardes qu’au temps du roi Humbert l’Italie entière fut atteinte d’une peste si malfaisante qu’on avait peine à trouver quelqu’un pour ensevelir les cadavres : et cette peste ravageait surtout Pavie.
Alors, un ange révéla que le mal ne cesserait que si l’on élevait un autel à Saint Sébastien, dans la ville de Pavie.
Et l’on éleva aussitôt cet autel dans l’église de Saint-Pierre aux Liens : sur quoi la peste disparut tout à fait.
Et les reliques de Saint Sébastien furent transportées à Pavie, de Rome, où avait eu lieu son Martyre.

Date de dernière mise à jour : 20/01/2024

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