Bienheureux Urbain II, Pape († 1099). Fête le 29 Juillet.

Samedi 29 Juillet 2023 : Fête du Bienheureux Urbain II, Pape (157ème) de 1088 à 1099 (? 1099).

Chatillon urbain2Statue d'Urbain II, à Châtillon-sur-Marne, lieu présumé de sa naissance.
Photo de Denys.

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1585/Bienheureux-Urbain-II.html

Bienheureux Urbain II

Pape (157ème) de 1088 à 1099 (? 1099)

Né à Lagery (Marne) en 1042, mort à Rome en 1099. Élève à Reims de saint Bruno, il devint archidiacre de Reims, entra chez les Bénédictins et fut Prieur de Cluny.
Grégoire VII le créa Cardinal d'Ostie et l'envoya comme légat en Allemagne (1084 - 1085).

Il succéda à Victor III qui l'avait désigné (1088), lutta contre l'empereur Henri IV et l'antipape Guibert, excommunia le roi de France Philippe, qui avait répudié sa femme Berthe pour épouser Bertrade, femme de Foulque, comte d'Anjou, et combattit la simonie et le mariage des Prêtres, proclama la première croisade au fameux Concile de Clermont, et apprit avant sa mort la prise de Jérusalem par Godefroy de Bouillon.
Il a été Béatifié en 1881.

"Moine de Cluny puis Évêque d’Ostie, Eudes de Chatillon devint le Pape Urbain II en 1088.
Le 5 Août 1095, il consacrait notre église-cathédrale avant de se rendre à Clermont pour y lancer la première croisade.
Un ancien chanoine de Valence, Adhémar de Monteil, Évêque du Puy, sera son légat auprès des croisés.
Au moment de la prise de Jérusalem, le Pape Urbain Il fut appelé à la Jérusalem Céleste, le 29 Juillet 1099." (Bienheureux Urbain II, Pape - diocèse de Valence)
...Il vint d’abord au Puy puis convoqua le Concile de Clermont en vue de la première croisade... (Saints du diocèse du Puy-en-Velay)

Le Bienheureux Urbain II, Pape, naquit à Chalons sur Marne. Il devient le bras droit de Grégoire VII auquel il succède.
D'une incroyable activité, il continue l'œuvre de Grégoire VII pour la restauration de la Chrétienté.
Au cours d'un voyage en France, il s'arrête à Clermont Ferrand, y préside un Concile et prêche la 1ère croisade. En rentrant à Rome, il s'arrête à Nîmes et consacre la Cathédrale en voie de construction.

Urbain II mourut en 1099. Le Pape Léon XIII le mit au rang des Bienheureux consacrant ainsi un culte qui lui était rendu depuis un temps immémorial.
C'est depuis cette Béatification que le Bienheureux Urbain II est inscrit au sanctoral nîmois. (Les Saints du diocèse de Nîmes)

Un internaute nous signale: "le nom de Baptême d'Urbain II est Odon de Châtillon, de Lagery (né à Lagery).
Il proclama la première croisade avec Pierre l'Ermite."

À Rome, près de Saint Pierre, en 1099, le Bienheureux Urbain II, Pape, qui défendit la liberté de l’Église contre les empiètements des laïcs, combattit les simoniaques et les clercs dépravés et, au Concile de Clermont, exhorta les soldats Chrétiens à prendre la croix pour délivrer le tombeau du Seigneur et leurs frères de Palestine opprimés par les infidèles.

Martyrologe romain

Tandis que nous célébrons, Seigneur, le Bienheureux Urbain II qui dépensa ses forces pour réformer l’Église et libérer les lieux saints, accorde-nous d’assumer, avec la même vigueur, nos responsabilités dans le monde d’aujourd’hui pour que vienne ton Royaume. (Propre des Fêtes du diocèse du Puy).

StatueurbaniiStatue d'Urbain II sur la place de la Victoire de Clermont-Ferrand.
Photo de Fui in terra aliena.

https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/6b672f0b-f5b8-447a-a067-f9de5fe006b9

Bienheureux Urbain II
Pape (157e) de 1088 à 1099

Français, né à Châtillon-sur-Marne. Eudes (Odon) fit ses études à Reims sous Saint Bruno. Puis il se fit Moine à Cluny.
Il fut créé Cardinal Évêque d'Ostie par Grégoire VII. Il fut élu Pape à Terracina, près de Gaète; car l'antipape Clément III était toujours maître de Rome. Urbain put rentrer définitivement à Rome en 1093.

Savant canoniste, dont bien de décisions devaient être incorporées au Code des lois de l'Église Catholique.
L'expression « Curia romana » apparaît pour la première fois dans une de ses Bulles (1089).

Ce Pape est surtout connu par son appel à Clermont-Ferrand (27 Novembre 1095) à la première Croisade (1095-1099). Urbain mourut deux semaines après la prise de Jérusalem par les croisés (15 Juillet 1099).
Il a été Béatifié par Léon XIII en 1881. Fête le 29 Juillet.

Bienheureux urbain ii

http://www.abbayes.fr/histoire/saints/h_z/urbain_II.htm

Bienheureux Urbain II, Pape.

Eudes naquit vers 1040 à Châtillon sur Marne, non loin de Reims, d'une famille noble. Il étudia à Reims comme élève de Saint Bruno, celui qui devait fonder la Grande Chartreuse. En 1064 Eudes devint archidiacre de Reims et puis chanoine. En 1064 il entra à Cluny pendant l'abbatiat de Saint Hugues.

En 1078, le Pape réformateur Grégoire VII demanda à Saint Hugues quelques Moines de valeur afin de les consacrer Évêque.
Eudes fut parmi les sujets proposés, et le Pape le consacra Évêque d'Ostie. Il l'envoya en légation en Allemagne auprès d’Henri IV.
De retour en Italie, Eudes apprit la mort du Pape.
Son successeur, Victor III mourut après un bref pontificat, et Eudes fut élu, sous le nom de Urbain II.

Urbain se présente comme le continuateur, l'esclave même, de Grégoire, mais en fait il le surpassa, grâce à un sens politique très avisé, de la souplesse et un réel esprit d'adaptation.

Depuis 1080, l'empereur Henri IV avait un anti-pape, Clément III. Pour réduire le schisme, Urbain se montra aussi conciliant que possible avec les ecclésiastiques concernant les questions de réforme.

En Angleterre, Guillaume le Roux entra en conflit avec Saint Anselme de Cantorbury, l'Archevêque nommé par Grégoire VII.
En France, Philippe Ier ayant répudié sa femme et enlevé l'épouse de Foulques d'Anjou, fut excommunié par le Pape.
Urbain II continua la réforme ecclésiastique de Grégoire VII, surtout concernant l'investiture laïque des Évêques et des Abbés.
Il favorisa le développement de Cluny et de ses Monastères.

En 1095, à la fin du Concile de Clermont, Urbain appela les chevaliers à prendre la croix et à aller délivrer l'Orient de l'emprise turque et à délivrer la ville de Jérusalem. Ce fut la Première Croisade, qui prit pour devise « Dieu le veut ».
En 1098, par son légat en France, l'Évêque de Lyon, Urbain II approuve la Fondation de Cîteaux et la réforme que Saints Robert, Albéric et Étienne envisagent de réaliser.

Urbain mourut le 29 Juillet 1099. Il n'eut pas connaissance de la prise de Jérusalem par les Croisés, victoire qui eut lieu peu avant, le 15 Juillet.
Urbain fut proclamé Saint par le peuple qui, bientôt attribua au défunt des miracles.

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Urbain_II.

Eudes de Châtillon ou Odon de Lagery, né à Châtillon-sur-Marne ou à Lagery en 1042, mort à Rome le 29 juillet 1099, 157e pape sous le nom d'Urbain II (1088–1099).

C'est un bienheureux pour l'Eglise catholique romaine, célébré le 29 juillet.

Il est à l'origine de la première croisade en lançant, le 27 novembre 1095, l'appel de Clermont qui en sera le déclencheur.

Biographie

Né dans la noblesse champenoise en 1042, dans la Marne, Eudes est élève à Reims de l'écolâtre Bruno, futur Fondateur des Chartreux, appelé aussi Brunon de Cologne.

Il reçoit la formation de Moine bénédictin, il devient d'abord chanoine puis archidiacre à Reims.
Il se fait ensuite Moine à l'abbaye de Cluny en 1067, dont il devient le grand prieur vers 1073, sous l'abbatiat d'Hugues de Semur.

Il y reste une dizaine d'années, et se forme à la politique ecclésiastique européenne, y forge ses convictions.

À la recherche de Moines Clunisiens pour mener sa réforme, Grégoire VII le fait venir à Rome en 1079-1080 et le nomme cardinal-évêque d'Ostie.

Il devient un conseiller intime du Pape, et soutient la réforme grégorienne. Celle-ci, lancée par Nicolas II et Alexandre II voire par Léon IX, vise à rendre indépendante la papauté des pouvoirs temporels (l'opposé des pouvoirs spirituels).

L'Église se retrouve ainsi en confrontation avec l'Empereur. L'affrontement atteint son paroxysme avec Grégoire VII, chassé de Rome et remplacé par un antipape, Clément III. Eudes est nommé légat en France et en Allemagne, dans le but de démettre Clément III, et rencontre Henri IV à cette fin en 1080, en vain.

Il préside plusieurs synodes, dont celui de Quedlinburg (1085) qui condamne les partisans de l'empereur Henri IV et de l'antipape Clément III, c'est-à-dire Guibert de Ravenne.

 

Au terme du bref pontificat de Victor III, successeur de Grégoire VII, Eudes convoque les Évêques partisans de la Réforme grégorienne à Terracina, dans le Latium : Rome est aux mains des partisans de Clément III.

Là, il est élu Pape puis consacré le 12 mars 1088 sous le nom d'Urbain II. Son premier acte est d'affirmer solennellement sa fidélité à l'œuvre de Grégoire VII ; il renouvelle les condamnations de ce dernier en matière de discipline ecclésiastique : simonie (trafic de biens spirituels), nicolaïsme (« incontinence » du clergé) ou encore investiture des clercs par les laïcs.

En revanche, il se montre plus souple que Grégoire, notamment sur les cas de clercs ordonnés par des Évêques simoniaques ou schismatiques : il considère leur ordination comme valide, s'attirant ainsi les critiques de théologiens comme Bonizo de Sutri, Deusdedit ou Bruno de Segni.

Pour rendre plus souples les condamnations, il applique la doctrine de la dispense selon Yves de Chartres.

Il ménage Guillaume II d'Angleterre en conflit avec Anselme, l'archevêque de Cantorbéry qui veut assurer l'indépendance de l'Église vis-à-vis du roi.

Dans la même logique, il conforte la papauté en faisant des royaumes hispaniques et de la Sicile des États vassaux du Saint-Siège. Urbain II continue à s'appuyer sur l'Ordre de Cluny et les souverains.

Sa position est difficile. Il ne peut rentrer à Rome, occupée par Clément III. Il séjourne alors durant 8 mois à Troina, en Sicile, sous la protection du Normand Roger de Hauteville, qui est en train d'achever la reconquête de l'île sur les Musulmans (1061-1091).

Il retourne à Rome fin 1088/début 1089 sous escorte normande mais est chassé par Henri IV l'année suivante.

Par sa politique modérée en France et en Angleterre, il crée un parti romain en sa faveur, isole l'empereur.

Il doit affronter personnellement le schisme du parti impérial, dont il triomphe avec l'aide de Conrad, fils d'Henri IV.

En 1093, Urbain II peut regagner Rome. Il achète la reddition du palais du Latran l'année suivante, et fait tomber le château Saint-Ange en 1098, parachevant ainsi sa reconquête de la ville.

Sa politique devient alors plus rigoureuse. L'exemption, qui place les abbayes sous la responsabilité directe du pape, largement pratiquée, concerne tous les établissements Clunisiens.

Les chanoines réguliers sont créés, les légats réutilisés, les primats instaurés. Il préside les conciles de Plaisance et de Clermont en 1095.

Pendant le premier, il invalide toutes les Ordinations effectuées par Guibert de Ravenne après sa condamnation.

Il condamne également les thèses de Bérenger de Tours qui affirme, contre la thèse de la transsubstantiation, le caractère symbolique de la présence du Christ dans l'eucharistie.

Enfin, répondant à l'appel de l'empereur byzantin Alexis Ier Comnène, il exhorte les Chrétiens d'Occident à défendre ceux d'Orient. La réforme grégorienne porte ses fruits. L'Église est indépendante et Clément III est isolé.
Les valeurs de l'Église s'affirment complètement dans la société féodale. L'action des rois est influencée par le serment du sacre: maintenir la justice, défendre les faibles.

Les pillages, guerres privées sont combattues par la Paix de Dieu avec des ligues pour la paix, des forces de polices organisées par les Évêques.
Urbain II consacre la Trêve de Dieu au concile de Clermont en 1095, qui suspend la guerre aux temps consacrés.

À Clermont, du 18 au 26 Novembre 1095, avec 13 Archevêques et 225 Évêques, Urbain II préside un concile dont il nous reste quelques fragments des canons (c'est-à-dire des prescriptions du concile).
Il y réitère la condamnation de l'investiture laïque, et interdit aux clercs de rendre hommage à un laïc, même au roi.

Il proclame solennellement la trêve de Dieu ou Paix de Dieu, déjà annoncée dans des synodes précédents.

C'est aussi à cette occasion qu'il renouvelle l'excommunication prononcée par l'Évêque Hugues de Lyon contre le roi de France Philippe Ier, pour son remariage avec Bertrade de Montfort.

Enfin, le 27 novembre, il lance l'appel de Clermont qui causera la première croisade, conçue par lui comme un moyen d'unifier la chrétienté occidentale sous l'autorité pontificale.

Plus tard, il fixera le début de la croisade au 15 août 1096 et pour en assurer la direction spirituelle, il nomma Adhémar de Monteil, évêque du Puy, le commandement militaire revenant à Raymond IV de Toulouse.

Parallèlement, il encourage la Reconquista ou reconquête de l'Espagne occupée par les Maures.

Cet appel apparaît en contradiction avec les valeurs ancestrales de l'Église. C'est en réalité l'aboutissement d'une réflexion de l'Église sur la guerre et l'existence de causes « justes ».

Ce concile s'inscrit aussi dans la continuation de la Réforme grégorienne et l'émancipation du pouvoir religieux sur les laïcs.
Les thèmes du concile et de l'appel seront relayés par des prédicateurs comme Pierre l'Ermite permettant le succès de la croisade.

Urbain II meurt le 29 juillet 1099, peu après la conquête de la ville de Jérusalem (15 juillet). Il est béatifié le 14 juillet 1881 par Léon XIII.

Date de dernière mise à jour : 29/07/2023

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