Saint Philippe Smaldone, « Apôtre des sourds-muets », Prêtre et Fondateur. Fête le 04 Juin.

Dimanche 04 Juin 2023 : Fête de Saint Philippe Smaldone, « Apôtre des sourds-muets », Prêtre et Fondateur des « Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs » (1848-1923).

San filippo smaldone 2 

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11781/Saint-Philippe-Smaldone.html

Saint Philippe Smaldone

Fondateur des Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs (? 1923)

Né le 27 Juillet 1848 à Naples - ordonné Prêtre le 27 Mars 1871 - décédé le 4 Juin 1923 à Lecce en Italie.
Il vécut de 1848 à 1923, période qui fut marquée par des années où les difficultés et les tensions, au sein de la société italienne et dans l’Église, étaient particulièrement importantes.

"Pendant environ une quarantaine d’années, le Père Filippo Smaldone poursuivit inlassablement et sans compter son œuvre caritative, sous de multiples formes, au soutien matériel et à l’éducation morale des sourds-muets, qui étaient chers à son cœur et envers lesquels il manifestait affection et attention, comme un père; il s’attachait aussi à introduire ses Sœurs Salésiennes des Cœurs Sacrés dans la perfection de la vie religieuse."
Filippo Smaldone (1848-1923) - Biographie

"Saint Filippo Smaldone, fils du sud de l'Italie, sut interpréter dans sa vie les plus belles vertus propres à sa terre.
Prêtre au grand cœur, nourri d'une Prière constante et de l'Adoration Eucharistique, il fut surtout un témoin et un serviteur de la Charité, qu'il manifestait de manière éminente dans le service aux pauvres, en particulier aux sourds-muets, auxquels il se consacra entièrement.

L'œuvre qu'il commença fut poursuivie grâce à la Congrégation des Sœurs salésiennes des Sacrés-Cœurs qu'il fonda, et qui est présente dans diverses parties de l'Italie et du monde.

Saint Filippo Smaldone voyait chez les sourds-muets le reflet de l'image de Jésus, et il avait l'habitude de répéter que, comme on se prosterne devant le Très Saint Sacrement, il faut s'agenouiller devant un sourd-muet.
Tirons de son exemple l'invitation à considérer toujours comme indissociables l'Amour pour l'Eucharistie et l'Amour pour le prochain.
Plus encore la véritable capacité d'aimer nos frères ne peut nous venir que de la rencontre avec Le Seigneur dans le Sacrement de l'Eucharistie."
Homélie du Pape Benoît XVI

Il a été Béatifié le 8 Mai 1996 par Saint Jean-Paul II et Canonisé le 15 Octobre 2006 par Benoît XVI.
À Lecce dans les Pouilles, en 1923, Philippe Smaldone, Prêtre, qui se donna avec un zèle ardent au soin des sourds et des aveugles indigents, ainsi qu’à leur formation humaine et Chrétienne, et fonda la Congrégation des Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs.
Martyrologe romain.

San filippo smaldone

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Saint Philippe Smaldone
« Apôtre des sourds-muets »
Prêtre et Fondateur des
« Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs »

Filippo Smaldone vécut de 1848 à 1923, période qui fut marquée par des années où les difficultés et les tensions, au sein de la société italienne et dans l’Église, étaient particulièrement importantes.
Premier des sept enfants de Antonio et Maria Concetta De Luca, il naît à Naples, dans le quartier populaire « Mercato » (le même où il est né votre serviteur et rédacteur « gpm ») le 17 Juillet 1848, année de la fameuse « insurrection de Naples ».

Alors qu’il n’avait que douze ans, il assista à la chute politique de la monarchie des Bourbons, auxquels sa famille était fortement liée; au moment de la conquête de Garibaldi, l’Église napolitaine vécut des moments dramatiques, spécialement avec l’exil de son Archevêque, le Cardinal Sisto Riario Sforza.

Les temps n’étaient certainement pas favorables et ne promettaient rien de bon pour l’avenir, spécialement pour la jeunesse, qui subissait les changements difficiles d’une société fragile et sans cesse en mouvement sur les plans sociologique, politique et religieux.
C’est précisément dans cette période de crise institutionnelle et sociale, que Filippo prit la décision irrévocable de se faire Prêtre et de s’engager pour toujours au service de l’Église, envers laquelle se développaient de nombreuses oppositions et de multiples persécutions.

Pendant qu’il était encore étudiant en philosophie, il voulut mettre son avenir ecclésiastique sous le signe du service charitable, se consacrant à l’assistance d’une partie importante de la population mise au ban de la société et souvent abandonnée en ces temps-là à Naples : les sourds-muets.

Il s’appliqua à exercer une intense activité caritative, dans laquelle il se distingua particulièrement, beaucoup plus que dans les études; de ce fait, ses résultats scolaires, qui conditionnaient l’accès aux Ordres Mineurs, étaient insuffisants; ceci entraîna son passage de l’Archidiocèse de Naples à celui de Rossano Calabro, où l’Archevêque, Mgr Pietro Cilento, l’accueillit à bras ouverts, considérant sa bonté et son grand esprit religieux.

Malgré le changement canonique de diocèse - qui cependant dura peu puisque, en 1876, avec la permission de son Évêque, il fut de nouveau incardiné à Naples, - il demeura cependant dans la ville de Naples où il continua ses études ecclésiastiques sous la direction d’un des Maîtres du Collège des Théologiens, tout en poursuivant avec zèle son service auprès des sourds-muets.

Il fut ordonné sous-diacre à Naples le 31 Juillet 1870, par Mgr Pietro Cilento, qui l’appréciait énormément et voulut l’ordonner personnellement.
Le 27 Mars 1871, il fut ordonné diacre et, finalement, le 23 Septembre 1871, avec la dispense d’âge canonique de quelques mois, car il n’avait pas atteint les 24 ans exigés pour le Sacerdoce, il fut ordonné Prêtre à Naples, avec une joie indicible au fond de son cœur plein de bonté et de douceur.
Dès son Ordination Sacerdotale, il commença un fervent Ministère, à la fois comme catéchiste dans des groupes de prière du soir, qu’il avait fréquentés avec grand profit, encore enfant, comme collaborateur dévoué dans plusieurs paroisses, spécialement de la paroisse S. Caterina in Foro Magno, ainsi que comme visiteur assidu et apprécié par les malades dans des cliniques, dans des hôpitaux et chez des particuliers.
Par sa charité, il parvint au sommet de la générosité et de l’héroïsme au moment d’une grave peste qui frappa la ville de Naples; il tomba lui-même malade jusqu’à l’épuisement et il fut sur le point de perdre la vie; il fut cependant guéri par Notre-Dame de Pompéi (La Vierge de Pompéi), pour laquelle il eut toute sa vie une dévotion particulière.

Mais la plus grande charge pastorale de don Filippo Smaldone était l’éducation des pauvres sourds-muets, auxquels il aurait voulu consacrer toute son énergie, avec des méthodes plus appropriées que celles qu’il voyait utiliser par d’autres éducateurs.
Il souffrait beaucoup de constater que, malgré tous les efforts faits par beaucoup, l’éducation et la formation humaine et Chrétienne de ces malheureux, considérés souvent comme des païens, ne portaient pas de fruits.

A une époque, peut-être pour donner à son engagement Sacerdotal un sens plus concret et plus précis, il envisagea de partir comme Missionnaire dans les Missions étrangères.
Mais son confesseur, qui l’avait suivi continuellement depuis son enfance, lui fit comprendre que sa « Mission » était parmi les sourds-muets de Naples.

Dès lors, il se consacra totalement à l’apostolat parmi les sourds-muets, qui lui étaient chers.
Il quitta la maison paternelle et alla vivre pour toujours parmi un groupe de Prêtres et de laïcs, qui avaient l’intention de constituer une Congrégation de Prêtres Salésiens, sans pourtant réussir à réaliser leur rêve.
Au fil du temps, il acquit une grande compétence pédagogique auprès des sourds-muets, et, petit à petit, il projeta de réaliser personnellement, si telle était la volonté du Seigneur, une institution durable, capable de se consacrer aux soins, à l’instruction et à l’assistance, humaine et Chrétienne, de ceux qui sont atteints de surdité.

Le 25 Mars 1885, il partit pour Lecce, afin d’ouvrir, avec don Lorenzo Apicella, un Institut pour sourds-muets.
Il y fit venir quelques « Religieuses », que lui-même avait formées, et il jeta ainsi les bases de la Congrégation des « Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs » qui, ayant reçu la Bénédiction et les encouragements des Évêques successifs de Lecce, Mgr Salvatore Luigi dei Conti Zola et Mgr Gennaro Trama, eut un développement rapide et important.
Il avait l'habitude de répéter : « Prenez l’Évangile pour guide et Jésus pour modèle. »

En raison du nombre croissant de personnes à accueillir et à assister, l’Institut de Lecce, comprenant des branches féminines et masculines, eut de plus en plus de maisons, jusqu’à acquérir le célèbre ancien couvent des Déchaussées, qui devint la résidence définitive et la Maison Mère de l’Institut.
En 1897, fut créé l’Institut de Bari.

La Compassion du Père Smaldone n’avait pas de limite. Il ne savait pas dire non à la demande de nombreuses familles pauvres; aussi, commença-t-il à accueillir, en plus des sourds-muets, des filles aveugles, des petites files orphelines et abandonnées.
Plus largement, il était attentif à toutes les nécessités humaines et morales de l’ensemble de la jeunesse.
Il ouvrit, donc, plusieurs maisons, en y adjoignant des écoles maternelles, des ateliers pour jeunes filles, des pensions pour étudiantes, dont une à Rome.
Pendant la vie du Père Smaldone, malgré les rudes épreuves dont elles eurent à souffrir, soit de l’extérieur soit à l’intérieur même de l’Institut, l’Œuvre et la Congrégation connurent un développement discret, mais s’affermirent.
A Lecce, le Fondateur eut à mener une lutte acharnée contre l’administration communale très laïque et oppose à l’Église.
Au sein de la Congrégation, il vécut avec amertume la délicate et complexe histoire de succession de la première Supérieure Générale, succession qui provoqua une longue Visite Apostolique.
Ces deux événements révélèrent l’âme vertueuse du Père Smaldone, et il fut évident que sa Fondation était voulue par Dieu, qui purifie par la souffrance les œuvres nées en son Nom et ses fils les plus chers.

Pendant environ une quarantaine d’années, le Père Filippo Smaldone poursuivit inlassablement et sans compter son œuvre caritative, sous de multiples formes, au soutien matériel et à l’éducation morale des sourds-muets, qui étaient chers à son cœur et envers lesquels il manifestait affection et attention, comme un père ; il s’attachait aussi à introduire ses Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs dans la perfection de la Vie Religieuse.

À Lecce, c’est d’abord dans la fonction de directeur de l’Institut et de Fondateur des Sœurs Salésiennes, qu’il fut unanimement reconnu, puis ce fut aussi grâce à un Ministère Sacerdotal important et varié.
Il fut un confesseur assidu et estimé de Prêtres et de séminaristes, ainsi qu’un confesseur et un directeur spirituel de plusieurs Communautés Religieuses.
Il fonda aussi la Ligue Eucharistique des Prêtres Adorateurs et des Dames Adoratrices; il fut encore Supérieur de la Congrégation des Missionnaires de Saint François de Sales pour les Missions populaires.
Pour tout cela, il fut décoré de la Croix « Pro Ecclesia et Pontifice », compté parmi les chanoines de la Cathédrale de Lecce et décoré par les Autorités Civiles.

Il termina ses jours à Lecce, supportant, avec une sérénité admirable, un diabète associé à des complications cardiaques et circulatoires et à une sclérose qui se généralisait.

Le 4 Juin 1923 à 21 heures, après avoir reçu le soutien spirituel et la Bénédiction de son Archevêque, Mgr Trama, il mourut saintement à l’âge de 75 ans, entouré de plusieurs Prêtres, de Sœurs et de sourds-muets.
Filippo Smaldone a été Béatifié le 12 Mai 1996, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojty?a, 1978-2005), et Canonisé le 15 Octobre 2006, à Rome place Saint Pierre, avec trois autres Bienheureux : Rafael Guízar Valencia (1878-1938), Rosa Venerini (1656-1728), Théodore Guérin (1798-1856),  par le Pape  Benoît XVI (Homélie du Pape ).

San filippo smaldone sacerdote 2 2

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0380.htm

Saint Philippe SMALDONE

Nom: SMALDONE
Prénom: Philippe (Filippo)
Pays: Italie
Naissance: 27.07.1848  à Naples
Mort: 04.06.1923  à Lecce (Pouilles)
Etat: Prêtre
Note: Prêtre en 1871. Apostolat dans le sud de l'Italie auprès des sourds-muets. Cofondateur des Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs, vouées à cet apostolat.
Béatification: 12.05.1996  à Rome  par Jean Paul II
Canonisation: 15.10.2006  à Rome  par Benoît XVI
Fête: 4 juin
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1996 n.20 p.1 - n.21 p.4-5  -  2006 n.42 p.1-4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1996 n.12 p.551-553

Notice brève
Filippo Smaldone naît en 1848 à Naples dans le Royaume des Deux-Siciles, dont l’absorption par le Royaume d’Italie s’accompagne de persécutions pour l’Église.
Il est ordonné Prêtre en 1871 et se voue spécialement au service des sourds-muets. Pour cela il fonde à Lecce, dans les Pouilles, les Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs. Il fonde aussi la Ligue eucharistique des Prêtres Adorateurs et des Dames Adoratrices.
Avec une spiritualité Sacerdotale intense, cette ‘perle du clergé méridional’ diversifie ses réalisations en faveur du prochain. Il meurt à Lecce en 1923.

Notice développée
Filippo (Philippe) Smaldone naît en 1848 à Naples, alors capitale du “Royaume des Deux-Siciles”, gouverné par une branche espagnole des Bourbon.
C’est une époque troublée, 1848 voit “l’insurrection de Naples”. La famille de Philippe est pauvre et il est élevé très Chrétiennement.
Alors qu’il n’a que douze ans, a lieu la chute de la monarchie à laquelle cette famille est fortement liée.
Garibaldi poursuit sa conquête de l’Italie et l’Église vit des moments très difficiles (expulsion de l’Archevêque).
L’enfant, au lieu de céder à la peur, décide au contraire de s’engager au service de cette Église persécutée.
Attiré d’abord vers la vie Missionnaire, il choisit le Sacerdoce suite à une coïncidence dramatique : la rencontre à l’église d’un enfant sourd-muet, désespéré et inconsolable entre les bras de sa mère.

Philippe décide que sa mission doit s’accomplir auprès des plus faibles, des sourds en particulier.
Il n’a pas encore terminé ses études au séminaire qu’il se livre déjà au service des sourds-muets qui étaient alors fort négligés à Naples.
Mais ses études pâtissent quelque peu de ce service absorbant. Ses notes étant jugées insuffisantes, il doit quitter le séminaire.
Néanmoins, il peut poursuivre ses études, car l’Archevêque de Rossano Calabro, Mgr Colento, qui l’admire, lui ouvre les portes de son séminaire.
Philippe ne tarde pas à être réintégré dans son diocèse d’origine ; mais c’est Mgr Colento qui tient à l’ordonner personnellement sous-diacre puis diacre, dans la Cathédrale de Naples.

Quant à l’Ordination Sacerdotale, il la reçoit le 27 Mars 1871, n’ayant pas atteint l’âge réglementaire de 25 ans.
Son Ministère de jeune Prêtre est très fervent. Il catéchise avec des cours du soir, s’occupe beaucoup des malades qu’il visite chez eux ou à l’hôpital.
Sa charité va jusqu’à l’héroïsme à l’occasion d’une épidémie de peste à Naples ; il tombe lui-même malade d’épuisement et échappe à la mort grâce à l’intercession de Notre-Dame de Pompéi, pour laquelle il nourrira une grande dévotion jusqu’à la fin de sa vie.

Il envisage un moment de partir comme missionnaire en Chine, mais son confesseur qui l’a suivi depuis son enfance lui déclare que, pour lui, la Chine, ce sont les sourds-muets. Il gardera toute sa vie cette flamme Missionnaire.
L’abbé Smaldone veut donc se consacrer à ces handicapés avec toute son énergie en employant des méthodes plus appropriées que celles de l’époque qui produisaient bien peu de fruits, malgré la bonne volonté des éducateurs.

Souvent d’ailleurs, on considérait les sourds-muets comme des païens et ils étaient mis au ban de la société napolitaine.
Au service de ces malades, Don Smaldone acquiert une grande compétence pédagogique et il peut envisager de fonder une institution qui se consacrerait à leur éducation humaine et Chrétienne.
Il a l’intuition qu’il devra œuvrer en leur faveur dans toute l’Italie méridionale (Mezzogione).

Le 25 mars 1885, il part avec un autre Prêtre pour réaliser cette fondation à Lecce, dans les Pouilles.
Il est secondé par quelques femmes que lui-même avait formées pour ce service. Elles seront les premières à former la Congrégation des “Sœurs Salésiennes des Cœurs sacrés”. Il y aura aussi une branche masculine.
Le Père Smaldone est mal accueilli à Lecce, ville marquée par le laïcisme et il doit mener une lutte acharnée pour défendre son œuvre.

Peu à peu, celle-ci se développe. Il fonde à Bari, puis à Salerne. Par ces réalisations sociales, il est en avance sur son temps.
(Mais notons qu’en Suisse, la Bienheureuse Marie-Thérèse Scherer l’a devancé dans le soin des sourds-muets.)
Sa Charité ne se limite pas aux sourds-muets ; il répond à d’autres appels et s’occupe des filles aveugles, des orphelines, et du logement pour des étudiantes.
Avant tout, il a le souci d’évangéliser suivant ce qu’il appelle “la pédagogie de l’amour”. Sa spiritualité Sacerdotale intense et solide est marquée par la prière continuelle (notamment l’Adoration du Saint Sacrement) et la Pénitence.

Il fonde la Ligue Eucharistique des Prêtres Adorateurs et des Dames Adoratrices. En contact avec les Salésiens depuis son arrivée à Lecce, il est aussi supérieur de la Congrégation des Missionnaires de Saint François de Sales pour les Missions populaires.
Il exerce une grande activité de directeur spirituel, confessant les séminaristes, les Prêtres et les Religieuses.
Très entouré à ses derniers moments, il meurt à 75 ans, après avoir supporté avec sérénité un diabète, compliqué de maladie cardiaque, d’ennuis circulatoires et de sclérose.

Cinq mille sourds-muets seront là pour sa Canonisation célébrée par Benoît XVI le 15 Octobre 2006.
Il déclare : « Tirons de son exemple l'invitation à considérer toujours comme indissociables l'Amour pour l'Eucharistie et l'Amour pour le prochain.
Plus encore, la véritable capacité d'aimer nos frères ne peut nous venir que de la rencontre avec Le Seigneur dans le Sacrement de l'Eucharistie. »

Date de dernière mise à jour : 04/06/2023

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