Saint Pascal Baylon, Frère Mineur. Fête le 17 Mai.

Mercredi 17 Mai 2023 : Fête de Saint Pascal Baylon, Frère Mineur o.f.m. en Espagne (1540-1592).

Saint pascal baylon 11

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Saint Pascal Baylon

Frère Mineur en Espagne (? 1592)

Pascal est né dans le pays d'Aragon en Espagne, dans une famille de cultivateurs fort modestes.
Durant son enfance, tout en gardant les moutons, il se plongeait avec délices dans la Prière silencieuse qui lui donnait le désir de se consacrer à Dieu.
Mais n'étant pas accepté dans la Vie Religieuse à cause de son manque d'instruction, il se place comme berger près du Couvent pour participer aux Offices, au moins de loin, quand sonnait la cloche.
Finalement, il put entrer comme Frère Convers chez les Franciscains et il y remplit la tâche de portier.
Il rayonnait par son amabilité et sa douceur envers tous ceux qui se présentaient à la porte du Couvent.
Beaucoup de gens pour cette raison venaient lui demander conseil, même des prédicateurs qui estimaient que sa théologie était celle du cœur et non pas celle d'un intellectuel.
Maltraité par les Huguenots au cours d'une mission dans la France déchirée par les guerres de religion, il leur pardonna en disant que c'est pour servir Dieu qu'ils l'avaient ainsi traité.

Il puisait sa force dans sa ferveur pour l'Eucharistie et passait de longues heures en Adoration silencieuse devant le Saint Sacrement.
Après sa mort, les miracles se multiplièrent sur sa tombe. Le Pape Léon XIII le nomma patron des Congrès Eucharistiques.

À Villa Réal, près de Valence en Espagne, l’an 1592, Saint Pascal Baylon, Religieux de l’Ordre des Mineurs, qui se montra toujours empressé et bienveillant envers tous et ne cessa de vénérer avec un ardent Amour le mystère de la Sainte Eucharistie.
Martyrologe romain.

St pascal baylon

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Saint Pascal Baylon
Frère laïc o.f.m.

Pascal Baylon naquit à Torre-Hermosa (Aragon, en Espagne), le 17 Mai 1540, d'humbles cultivateurs, riches des vertus Chrétiennes.
Occupé dès l'âge de sept ans, à la garde des troupeaux, il passait son temps en prières et en lectures; on dit que les Anges eux-mêmes lui donnèrent des leçons.

Le petit Pascal se plaisait surtout à réciter le Pater. Quoique pauvre, il trouvait le moyen de faire l'aumône en donnant une partie de sa nourriture à ceux qui en avaient besoin.
Il était le modèle aimé et respecté de tous les bergers de la contrée.
Dans un âge si tendre, il connaissait l'usage assidu des cilices, des jeûnes, des disciplines sanglantes; on le voyait marcher pieds nus à travers les ronces et les épines, en expiation de ses péchés.
Le maître chez qui ses parents l'avaient placé voulait le faire héritier de tous ses biens, mais Pascal ne convoitait que l'héritage de l'Amour de Dieu et la Pauvreté religieuse.

A vingt ans, il entra chez les Franciscains, malgré les sollicitations de ses camarades, auxquels il prouva la réalité de l'appel Divin en frappant trois fois la terre avec sa houlette et en faisant jaillir trois fontaines dans un lieu sec et aride.

Les vertus de l'enfant, déjà si extraordinaires, devinrent dans le Religieux, des vertus véritablement merveilleuses.
Son obéissance était aussi parfaite que possible.
Traité rigoureusement par son supérieur, il disait à ceux qui le plaignaient: « Taisez-vous: Le Saint-Esprit a parlé par la bouche de notre supérieur. »
Quand on lui proposait de faire quelque chose, il disait souvent: « Je ferai comme l'obéissance dira. »

Sa mortification était effrayante et ne le cédait en rien à celle des anciens solitaires. Sa charité pour les pauvres, quand il était portier, dépassait les limites; du moins ses supérieurs le blâmaient à ce sujet; mais il leur répondait naïvement:
« S'il se présente douze pauvres et que je donne à dix, il est bien à craindre que l'un de ceux que je renvoie ne soit précisément Jésus-Christ. »

Pascal est célèbre par sa dévotion à la Sainte Eucharistie; il passait des heures entières, souvent ravi en Dieu, devant le Tabernacle, et parfois on le voyait suspendu en l'air par l'effet du Divin Amour.
Quand il ne pouvait être de corps devant le Très Saint-Sacrement, il y était ordinairement en esprit.

Le matin du 15 Mai 1592, Pascal n'ouvrit pas les portes de l'Église conventuelle de Villareal : il était à bout de forces; deux jours plus tard il expirait en prononçant le Nom de Jésus.
Pendant la Messe de ses funérailles, on vit ses yeux s'ouvrir deux fois, à l'élévation de l'Hostie et du Calice.

Pascal Baylon a été Béatifié le 29 Octobre 1618, par le Pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621), et Canonisé le 16 Octobre 1690, par le Pape Alexandre VIII (Pietro Vito Ottoboni, 1689-1691).
Le Pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), en 1897, l’a désigné comme patron des œuvres Eucharistiques.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950 (« Rév. x gpm »).

Saint177

Imagerie populaire du XIXe.

http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2008/05/09/17-mai-saint-pascal-baylon-franciscain-1592.html

Saint Pascal Baylon, Franciscain.

Vers l'âge de vingt ans, Pascal se sentait appelé à la Vie Religieuse, se rendit dans le royaume de Valence pour rejoindre le couvent des Franciscains " Soccolans ", construit dans un lieu désert, près de la ville de Montforte.

Les " Soccolans " ou les " Alcantarins ", constituaient une réforme particulièrement austère des Francisains observants, faite par Pierre Garavito dit Pierre d’Alcantara.
Pierre Garavito né en 1499 à Alcantara (Estramadure) où son père était gouverneur.
A quatorze ans, il perdit son père, sa mère se remaria et il partit étudier les arts libéraux, la philosophie et le droit canon à Salamanque où il décida d'entrer chez les Frères Mineurs dont il reçut l'habit, en 1515, au couvent de Los Majaretes.
En 1519 il fut choisi comme gardien du couvent de Badajoz ; ordonné Prêtre en 1524, il commença une si brillante carrière de prédicateur qu'on l'appelât à la cour du Portugal. Elu provincial de son Ordre (province Saint-Gabriel) en 1538, il instaura un régime très austère et, son mandat terminé, il se retira dans un désert, à l'embouchure du Tage, où il fonda un couvent d'ermites (1542).
Rappelé dans sa province (1544), il y fonda, près de Lisbonne, un couvent qui sera le germe d'une province nouvelle (1550).
Lors d'un voyage à Rome, il reçut l'approbation de Jules III pour expérimenter une réforme radicale, sous la juridiction des Mineurs observants dont le commissaire général le nomme commissaire général des Mineurs réformés d'Espagne (1556) ; Paul IV lui donna tous pouvoirs pour ériger de nouveaux couvents (1559).


Pour revenir à notre Saint, son allure un peu gauche et son accoutrement bizarre, mirent en défiance les supérieurs qui lui refusèrent l'entrée du couvent.
Il reprit alors son métier de berger chez des cultivateurs du voisinage, sans s'éloigner pour ne pas perdre des vue le petit campanile du couvent vers lequel se portaient ses aspirations, suivant par la pensée les offices dont il entendait les sonneries, et s’unissant profondément à la Messe.
Un jour que la cloche annonçait l'approche de 1'élévation, et qu’il était à genoux une hostie lui apparut soutenue par deux anges.

Les vertus de l'enfant, déjà si extraordinaires, devinrent dans le Religieux, des vertus véritablement merveilleuses.
Son obéissance était aussi parfaite que possible. Traité rigoureusement par son supérieur, il disait à ceux qui le plaignaient :
" Taisez-vous : Le Saint-Esprit a parlé par la bouche de notre supérieur."

Quand on lui proposait de faire quelque chose, il disait souvent :
" Je ferai comme l'obéissance dira."

Sa mortification était effrayante et ne le cédait en rien à celle des anciens solitaires. Sa charité pour les pauvres, quand il était portier, dépassait les limites ; du moins ses supérieurs le blâmaient à ce sujet ; mais il leur répondait naïvement :
" S'il se présente douze pauvres et que je donne à dix, il est bien à craindre que l'un de ceux que je renvoie ne soit précisément Jésus-Christ."

Il avait aussi une dévotion particulière envers la très Sainte Vierge Marie. Quand il le pouvait, il conduisait son troupeau auprès du Sanctuaire de Notre-Dame de la Sierra.
Sur sa houlette, il avait sculpté l'image de Notre-Dame, surmontée d'une hostie rayonnante, afin d'avoir toujours sous les yeux le double objet de sa dévotion.
A genoux, au milieu des champs, devant sa houlette, il priait avec autant de piété que s'il se fût trouvé à l'église.
Tout ce qui se présentait à son regard servait à exciter sa Foi. Sans cesse il méditait sur les merveilles de la création, et s'élevait, vers Dieu qu'il Contemplait dans toutes ses œuvres.
Il eut plusieurs fois des ravissements et ne put pas toujours cacher aux yeux des hommes les faveurs dont il était comblé par Dieu.

Pascal prononça ses vœux perpétuels le jour de la Purification de la Sainte Vierge de l'an 1565, n'ayant pas encore vingt-cinq ans accomplis.
Son père gardien aimait à dire qu'il n'avait connu personne qui fût à la fois plus dur et plus doux que Frère Pascal :
" plus dur à lui-même et plus doux pour les autres."
L'idéal qu'il se proposait était d'avoir " pour Dieu un cœur de fils, pour le prochain un cœur de mère, et pour lui-même un cœur de juge ".

Quand il changeait de couvent, conformément à la coutume de son ordre qui veut ainsi prévenir les attaches secrètes du cœur, on ne l'entendait jamais émettre la moindre plainte.
Il trouvait là une excellente occasion de se regarder comme un étranger sur la terre.

En quelque lieu qu'il allât, il était toujours le même, gai, doux, affable et très déférent pour tous.
Dans les différents couvents où il passait, Pascal était ordinairement chargé de la porterie et du réfectoire, parce qu'on le savait affable, discret, vigilant, actif et fidèle.
Comme portier, il devait distribuer aux pauvres les restes de la table des Religieux, et pour que cette aumône fût profitable à leur âme autant qu’à leur corps, il adopta l’usage de prier avec eux avant et après chaque repas.

A l'ombre du cloître, son Amour pour la Sainte Eucharistie grandit encore. Le plus souvent, quand ses fonctions ne le retenaient pas ailleurs, on le trouvait à 1'église, tout absorbé en Dieu.
Le premier, il était debout au milieu de la nuit pour les saintes veilles ; le dernier, il regagnait sa pauvre couche pour y prendre un très court repos.

Pendant quelques temps aussi, il remplit l'office de quêteur. Sa première visite, en arrivant dans un village, était pour l'hôte Divin du Tabernacle.
Et quand, le soir, il rentrait au Monastère, épuisé de fatigue, pour se dédommager de n'avoir pu passer auprès de son bien-aimé tout le temps de ses courses, il consacrait une grande partie de la nuit à l'Adoration du Très Saint-Sacrement.

Le général de son ordre, Christophe de Cheffontaines, étant à Paris, il fut député vers lui pour les affaires de sa province.
Il partit pour la France, sans se laisser effrayer par les dangers qu'il aurait à affronter de la part des huguenots, maîtres de presque toutes les villes qu'il lui fallait traverser.
Maintes fois il fut exposé à la fureur des hérétiques qui le poursuivirent à coups de pierres et de bâton.
 C’est en une de ces occasions qu’il reçut à l’épaule une blessure dont il souffrit tout le reste de sa vie. Deux fois il fut arrêté comme espion et menacé de mort. Mais Dieu le délivra de tout danger.

Etant près d'Orléans, il se vit environné d'une troupe de gens qui lui demandèrent s'il croyait que le Corps de Jésus-Christ était dans le Sacrement de l'Eucharistie.
Sur la réponse qu'il leur fit, ils voulurent entrer en controverse avec lui, pour se donner le plaisir de l'embarrasser par leurs subtilités.
Mais quoiqu'il n'eût de la science théologique qu'autant qu'il avait plu à Dieu de lui en communiquer par infusion, et qu'il ne sût point d'autre langue que celle de son pays, il les confondit de telle sorte, qu'ils ne purent lui répliquer qu'à coups de pierres.
Il en fut quitte pour quelques blessures dont une à la bouche qui lui donna l’air d’un éternel sourire.

Etant heureusement sorti de leurs mains, il passa devant la porte d'un château où il demanda par aumône un morceau de pain, comme il avait coutume de faire lorsqu'il était pressé par la faim.
Le maître du lieu était un gentilhomme huguenot, grand ennemi des Catholiques, et il était à table lorsqu'on lui dit qu'il y avait à la porte une espèce de Moine en fort mauvais équipage qui demandait l'aumône.
Il le fit entrer, et après avoir longtemps considéré son habit déchiré, et son visage basané, il jura que c'était un espion espagnol, et il l’aurait tué si sa femme, qui en eut Compassion, ne l'eût fait secrètement mettre à la porte, mais sans songer à lui donner un morceau de pain.

Une pauvre femme Catholique du village voisin lui fit cette charité ; lorsqu'après avoir repris ses forces, il se croyait en quelque sureté, il pensa être sacrifié de nouveau à la fureur de la populace que son habit avait attirée.
Un de la bande le saisit, sans s'expliquer sur ce qu'il voulait faire, et le jeta dans une étable qu'il ferma à la clef.
Pascal se prépara toute la nuit à mourir le lendemain ; mais au lieu de la mort qu'il attendait, celui qui l'avait renfermé vint lui apporter l'aumône, et le fit sortir deux heures après le soleil levé.

Lorsqu'il se fut acquitté de sa mission auprès de son général, Saint Pascal retourna en Espagne.
En chemin, il vit venir à lui un cavalier qui, sans le saluer, lui mit la pointe de la lance contre la poitrine, et lui demanda :
" Où est Dieu ?"
Pascal, sans s'effrayer, mais aussi sans avoir le temps de réfléchir, lui répondit :
" Dans le Ciel."

Le cavalier retira aussitôt sa lance, et partit sans rien dire de plus. Pascal, d'abord étonné de cette conduite, la comprit en réfléchissant davantage : le soldat l'avait épargné, parce qu'il s'était contenté de dire que Dieu est dans le Ciel ; s'il avait ajouté qu'il est aussi dans l’Eucharistie, il l'aurait percé de sa lance.
Notre Saint crut alors que Dieu l’avait jugé indigne de la couronne du martyre.

On ne l'entendit jamais parler des dangers qu'il avait courus ; il se contentait de répondre en peu de mots aux questions qu’on lui posait, en supprimant avec soin tout ce qui aurait pu lui attirer quelques louanges.

Il passa les dernières années de sa vie au couvent Notre-Dame-du-Rosaire de Villareal, près de Valence.
Un jour, au cours du Saint Sacrifice de la Messe, Dieu lui révéla sa mort prochaine dont il conçut une vive joie.

Quelques jours après, il tomba gravement malade. Transporté à l’infirmerie, il y reçut les derniers Sacrements avec une tendre piété, et il s'endormit doucement dans Le Seigneur en prononçant le Nom de Jésus.
C'est le Dimanche de la Pentecôte, 17 Mai 1592, au moment de l'élévation de la Sainte Hostie dans la chapelle du couvent.

De nombreux miracles, accomplis à son sépulcre, y attirèrent de grands concours de peuple.
Le 29 Octobre 1618, le Pape Paul V le déclara Bienheureux et permit au royaume de Valence de célébrer son office.
En 1621, Grégoire XV accorda cette même faveur à tous les Religieux de l'Ordre de Saint-François.
Le 16 octobre 1690, Alexandre VIII l'inscrivit au catalogue des Saints.
Enfin il fut proclamé patron des congrès et œuvres Eucharistiques, le 28 Novembre 1897, par Léon XIII.

Le 13 août 1936, sa tombe fut ignoblement profanée par les bêtes féroces révolutionnaires espagnoles qui brûlèrent sa dépouille incorrompue.
Les ossements calcinés furent recueillis et déposés dans une nouvelle châsse le 3 juin 1952.

Saint Pascal Baylon est célèbre par sa dévotion à la Sainte Eucharistie ; il passait des heures entières, souvent ravi en Dieu, devant le Tabernacle, et parfois on le voyait suspendu en l'air par l'effet du Divin Amour.
Quand il ne pouvait être de corps devant le Très Saint-Sacrement, il y était ordinairement en esprit.
Pendant la Messe de ses funérailles, on vit ses yeux s'ouvrir deux fois, à l'élévation de l'Hostie et du Calice.

Sepulc10

Sépulcre de Saint Pascal Baylon. Les ossements sauvés des ignobles
profanations révolutionnaires de 1936 y sont désormais conservés.
Basilique Saint-Pascal Baylon. Villareal. Espagne.

Prière

Ce qu’il y eut d’admirable, Seigneur, en votre serviteur Saint Pascal Baylon, c’est qu’il eut pour votre Corps et votre Sang un respect, un Amour, une faim et une soif incomparables.
Puissions-nous, Seigneur, désirer comme lui votre Eucharistie, et nous en retirer comblés et ivres de joie.
Nous vous le demandons par Jésus-Christ, Votre Fils unique, Notre Seigneur et Notre Dieu, qui vit et règne avec vous, dans l'unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles.
- Amen.

 Custod10Custode-reliquaire de Saint Pascal Baylon. XIXe.

Date de dernière mise à jour : 17/05/2023

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