Eucharistie du Dimanche 30 Décembre 2012 : L’Eglise Célèbre la Solennité de la Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph.

Eucharistie du Dimanche 30 Décembre 2012 : L’Eglise Célèbre la Solennité de la Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph.
Fête de la Bienheureuse Eugénie Ravasco, Fondatrice de l’Institut des Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie (1845-1900).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :
Premier livre de Samuel 1,20-22.24-28… Psaume 84(83),3.4.5-6.9-10… Première lettre de saint Jean 3,1-2.21-24… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,41-52.
Commentaire d’Origène (v. 185-253), Prêtre et théologien.
HOMÉLIE DE PAUL VI À NAZARETH (5 janvier 1964) : L'exemple de Nazareth.
Autres commentaires de l’Abbé Joan Ant. MATEO i García (La Fuliola, Lleida, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison, Parole de Dieu et souhaits du jour.

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Dimanche 30 Décembre 2012 : Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph.
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Fête de la Sainte Famille.

sainte-famille-ic-5004.jpgDimanche 30 Décembre 2012 : Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph.
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Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph.

beata-eugenia-ravasco-a.jpgDimanche 30 Décembre 2012 : Fête de la Bienheureuse Eugénie Ravasco, Fondatrice de l’Institut des Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie (1845-1900).
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Fête de la Bienheureuse Eugénie Ravasco.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Premier livre de Samuel 1,20-22.24-28.
Le temps venu, Anne conçut et mit au monde un fils ; elle lui donna le nom de Samuel (c'est-à-dire : Dieu exauce) car, disait-elle : « Je l'ai demandé au Seigneur. »
Elcana, son mari, monta au sanctuaire avec toute sa famille pour offrir au Seigneur le sacrifice habituel et celui du vœu pour la naissance de l'enfant.
Anne, elle, n'y monta pas. Elle dit à son mari : « Quand l'enfant sera sevré, je l'emmènerai : il sera présenté au Seigneur, et il restera là pour toujours. »
Lorsque Samuel eut été sevré, Anne, sa mère, le conduisit à la maison du Seigneur, à Silo ; elle avait pris avec elle un taureau de trois ans, un sac de farine et une outre de vin.
On offrit le taureau en sacrifice, et on présenta l'enfant au prêtre Éli.
Anne lui dit alors : « Écoute-moi, mon seigneur, je t'en prie ! Aussi vrai que tu es vivant, je suis cette femme qui se tenait ici près de toi en priant le Seigneur.
C'est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l'a donné en réponse à ma demande.
A mon tour je le donne au Seigneur. Il demeurera donné au Seigneur tous les jours de sa vie. » Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur.

 

Psaume 84(83),3.4.5-6.9-10.
Mon âme s'épuise à désirer
les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri
vers le Dieu vivant !

L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison,
et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
tes autels, Seigneur de l'univers,
mon Roi et mon Dieu !

Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force :
des chemins s'ouvrent dans leur cœur !

Seigneur, Dieu de l'univers, entends ma prière ;
écoute, Dieu de Jacob.
Dieu, vois notre bouclier,
regarde le visage de ton messie.

 

Première lettre de saint Jean 3,1-2.21-24.
Mes bien-aimés, voyez comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu - et nous le sommes. Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître : puisqu'il n'a pas découvert Dieu.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons : lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu'il est.
Mes bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous nous tenons avec assurance devant Dieu.
Tout ce que nous demandons à Dieu, il nous l'accorde, parce que nous sommes fidèles à ses commandements, et que nous faisons ce qui lui plaît.
Or, voici son commandement : avoir foi en son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l'a commandé.
Et celui qui est fidèle à ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous reconnaissons qu'il demeure en nous, puisqu'il nous a donné son Esprit.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,41-52.
Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
Quand il eut douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume.
Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent.
Pensant qu'il était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher.
C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,
et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
En le voyant, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! »
Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C'est chez mon Père que je dois être. »
Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait.
Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.
Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, sous le regard de Dieu et des hommes.

 

Commentaire du jour.
Origène (v. 185-253), Prêtre et théologien.
Homélies sur l'évangile de Luc, n°18 ; SC 87 (trad. SC p. 267 rev.).

« C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple »

A l'âge de douze ans, Jésus reste à Jérusalem. Ne le sachant pas, ses parents le cherchent avec inquiétude et ne le trouvent pas.
Ils cherchent « parmi leurs proches parents », ils cherchent « parmi leurs compagnons de route », ils cherchent « parmi leurs connaissances », mais, parmi tous ces gens-là, ils ne le trouvent pas... Mon Jésus ne veut pas être trouvé dans la foule.
Apprenez donc où ils l'ont trouvé...pour que vous aussi vous puissiez le trouver : « À force de recherches, ils le trouvèrent dans le Temple ».
Non pas n'importe où, mais « dans le Temple », et pas simplement dans le Temple, mais « au milieu des docteurs qu'il écoutait et qu'il interrogeait ».
Vous aussi, cherchez donc Jésus dans le Temple de Dieu, cherchez-le dans l'Église, cherchez-le auprès des maîtres qui sont dans ce temple et qui n'en sortent pas. Si vous cherchez de cette façon, vous le trouverez...
Ils le trouvent « assis au milieu des docteurs..., les interrogeant et les écoutant ». Maintenant encore, Jésus est ici ; il nous interroge et nous écoute parler. « Tous étaient dans l'admiration », dit Luc.
Qu'est-ce qu'ils admiraient ? Non pas ses questions qui pourtant étaient admirables, mais ses réponses... « Moïse parlait, dit l'Écriture, et Dieu lui répondait par une voix » (Ex 19,19). C'est ainsi que le Seigneur apprenait à Moïse ce qu'il ignorait.
Tantôt Jésus interroge, tantôt il répond..., et si admirables que soient ses questions, ses réponses sont plus admirables encore.
Pour que nous puissions l'entendre nous aussi et qu'il nous pose des questions qu'il résoudra lui-même, supplions-le, mettons un effort intense et douloureux à le chercher, et nous pourrons alors trouver celui que nous cherchons.
Ce n'est pas sans raison qu'il est dit dans l'Écriture : « Ton père et moi nous te cherchions dans la douleur ».
Il faut en effet que celui qui cherche Jésus ne le fasse pas avec négligence et mollesse, d'une manière intermittente, comme le font certains...et qui, pour cette raison, ne le trouvent pas. Pour nous, disons : « Nous te cherchons avec peine ».

 

HOMÉLIE DE PAUL VI À NAZARETH (5 janvier 1964)

L'exemple de Nazareth.

Nazareth est l’école où l’on commence à comprendre la vie de Jésus : l’école de l’Évangile. Ici, on apprend à regarder, à écouter, à méditer et à pénétrer la signification, si profonde et si mystérieuse, de cette très simple, très humble et très belle manifestation du Fils de Dieu.
Peut-être apprend-on même insensiblement à imiter. Ici, on apprend la méthode qui nous permettra de comprendre qui est le Christ.
Ici, on découvre le besoin d’observer le cadre de son séjour parmi nous : les lieux, les temps, les coutumes, le langage, les pratiques religieuses, tout ce dont s’est servi Jésus pour se révéler au monde.
Ici, tout parle, tout a un sens. Ici, à cette école, on comprend la nécessité d’avoir une discipline spirituelle, si l’on veut suivre l’enseignement de l’Évangile et devenir disciple du Christ.
Oh, comme nous voudrions redevenir enfant et nous remettre à cette humble et sublime école de Nazareth, comme nous voudrions près de Marie recommencer à acquérir la vraie science de la Vie et la Sagesse supérieure des Vérités Divines !

Mais nous ne faisons que passer. Il nous faut laisser ce désir de poursuivre ici l’éducation, jamais achevée, à l’intelligence de l’Évangile.
Nous ne partirons pas cependant sans avoir recueilli à la hâte, et comme à la dérobée, quelques brèves leçons de Nazareth.

Une leçon de silence d’abord. Que renaisse en nous l’estime du silence, cette admirable et indispensable condition de l’esprit, en nous qui sommes assaillis par tant de clameurs, de fracas et de cris dans notre vie moderne, bruyante et hyper sensibilisée.
Ô silence de Nazareth, enseigne-nous le recueillement, l’intériorité, la disposition à écouter les bonnes inspirations et les paroles des vrais maîtres ; enseigne-nous le besoin et la valeur des préparations, de l’étude, de la méditation, de la vie personnelle et intérieure, de la Prière que Dieu seul voit dans le secret.

Une leçon de vie familiale. Que Nazareth nous enseigne ce qu’est la famille, sa communion d’Amour, son austère et simple beauté, son caractère sacré et inviolable ; apprenons de Nazareth comment la formation qu’on y reçoit est douce et irremplaçable ; apprenons quel est son rôle primordial sur le plan social.

Une leçon de travail. Nazareth, maison du fils du charpentier, c’est ici que nous voudrions comprendre et célébrer la loi sévère et rédemptrice du labeur humain ; ici, rétablir la conscience de la noblesse du travail ; ici, rappeler que le travail ne peut pas avoir une fin en lui-même, mais que sa liberté et sa noblesse lui viennent, en plus de sa valeur économique, des valeurs qui le finalisent ; comme nous voudrions enfin saluer ici tous les travailleurs du monde entier et leur montrer leur grand modèle, leur frère divin, le prophète de toutes leurs justes causes, Le Christ Notre Seigneur.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_44.
Abbé Joan Ant. MATEO i García (La Fuliola, Lleida, Espagne).

Ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi, et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence.

Aujourd'hui, contemplons, comme continuation du Mystère de l'Incarnation, l'insertion du Fils de Dieu dans la communauté humaine par excellence, la famille et l'éducation progressive de Jésus par Joseph et Marie.
Comme dit l'Evangile, «Jésus progressait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes» (Lc 2,52).
Le livre de Siracida, nous rappelle que «Car le Seigneur glorifie le père dans ses enfants, il fortifie le droit de la mère sur ses fils» (Si 3,2).
Jésus a douze ans et manifeste la bonne éducation reçue dans la maison de Nazareth. La sagesse qui montre, sans aucun doute, l'action de L'Esprit Saint, mais aussi l'indéniable bon savoir éducateur de Joseph et Marie.
L'angoisse de Marie et Joseph met en évidence leur empressement à éduquer Jésus et leur présence affectueuse.
Il n'est pas nécessaire de faire de grands raisonnements pour voir qu'aujourd’hui, plus que jamais, il est nécessaire que la famille assume avec force la mission éducatrice que Dieu lui a confiée.
Eduquer c'est introduire dans la réalité, et seul celui qui la vit cette réalité avec sentiment peut le faire.
Les pères et mères Chrétiens doivent éduquer depuis Le Christ, source de Sagesse et de connaissance.
On peut difficilement trouver un remède aux défaillances de l'éducation au foyer. Tout ce qui ne s'apprend pas dans la maison ne s'apprend pas dehors, si ce n'est avec grande difficulté. Jésus vivait dans la maison de Nazareth en apprenant naturellement à être vertueux comme l'étaient constamment Joseph et Marie: esprit de service envers Dieu et envers les hommes, pitié, amour du travail bien fait, sollicitude des uns pour les autres, délicatesse, respect, horreur du péché…
Les enfants, pour grandir comme des Chrétiens, ont besoin de témoignages, et si ceux-ci viennent des parents, ces enfants seront heureux.
Il est nécessaire que nous allions tous chercher aujourd'hui la Sagesse du Christ pour l'amener à nos familles.
Un ancien écrivain, Origène, en commentant l'Evangile d'aujourd'hui, disait qu'il était nécessaire que celui qui cherche Le Christ ne le cherche pas de manières négligentes et avec laisser-aller comme le font certains qui n’arrivent pas à le trouver.
Il faut le chercher avec “inquiétude”, avec un grand souci comme le cherchaient Joseph et Marie.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Sainte-Famille-annee-C.html#evenement3553.

Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C’est chez mon Père que je dois être.

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Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la Fête de la Pâque.
Quand il eut douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume. Comme ils s’en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s’en aperçoivent.
Pensant qu’il était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.

En cette Fête de la Sainte Famille nous tournons notre regard vers nos famille qui sont à l’école de Jésus de Marie et de Joseph.
La sainte Famille est proposée comme modèle à nos familles. Nous contemplons l’Amour de Marie et de Jésus, nous regardons Joseph les aimer et entrer dans cet Amour, ainsi l’Amour qui vient de Dieu nous est offert.
Nous sommes ainsi amener à aimer de l’Amour même de Dieu ! « Bien-aimés, voyez comme il est grand, l’Amour dont le Père nous a comblés ».
Marie et Joseph s’aiment dans un Amour si nouveau, tout Amour passe par l’épreuve : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C’est chez mon Père que je dois être. »
Nous découvrons l’intimité de Jésus avec son Père, celle qu’il veut pour Marie qui garde tout dans son cœur.
Elle décryptera cet événement dans le mystère de l’agonie de Jésus.

Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher.
C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! »
L’Évangile nous rapporte cette douleur de Marie et de Joseph quand ils ne retrouve pas Jésus : « Mon enfant, dit-elle, pourquoi nous as-tu fait cela ? Regarde, ton père et moi, nous te cherchions tout angoissés. »
Nous apprenons que dans cet Amour se joue le Salut du monde annoncé dans l’Évangile, il se joue aussi dans les souffrances que nous supportons par Amour :
"Vois, avait dit le vieillard Siméon à Marie, ton enfant sera une pierre sur laquelle beaucoup vont buter, et toi, ton cœur sera transpercé par une épée !
Ces liens nouveaux qui nous unissent sont aussi « chargés de la douleur » du Dieu qui nous sauve.
Cette parole de Dieu dans le cœur de Marie profondément blessée, retentit maintenant comme un baume.
L’angoisse peut torturer le cœur humain, pourtant, ce cœur n’est pas absent de l’Amour de Dieu, nous croyons qu’il faut nous aimer envers et contre tout obstacle à l’Amour !

Jésus leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C’est chez mon Père que je dois être. »
Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, sous le regard de Dieu et des hommes.
Nos familles ne sont pas exemptes de profondes douleurs. Ce « manque » de Jésus recherché par Marie et Joseph, provoque une souffrance si mystérieuse.
Ce n’est pas un abandon de Dieu, ce n’est pas le fruit du péché ! Il se vit un mystère qui est celui du Salut du monde.
A la Croix, Marie comprendra de l’intérieur ce qui se jouait dans sa souffrance à cause des liens qui se sont établis entre eux.
Ils sont d’une telle profondeur qu’ils correspondent à l’Amour qui est partagé. La famille Chrétienne est le lieu de la Grâce et de l’Amour de Dieu.
Cet Amour est fondé dans la Foi. « Voici son commandement : Avoir Foi en son Fils Jésus Christ et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé. »
C’est le mystère de l’homme et de la femme dans leur Amour, c’est le mystère de l’enfant qui est le fruit de cet Amour.
La première lecture aborde la fécondité de la Prière : Anne prie pour recevoir l’enfant qu’elle présente au Temple. « Mon âme s’épuise à désirer les parvis du Seigneur ».
Le lieu de la sainte Famille est le lieu de supplication. « Seigneur, Dieu de l’univers, entends ma Prière ».
Avoir Foi en son Fils bien-aimé et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé. En tout, demeurer en Dieu, « si notre cœur ne nous accuse pas, nous nous tenons avec assurance devant Dieu, et tout ce que nous lui demandons, il nous l’accorde, parce que nous sommes fidèles à ses commandements et que nous faisons ce qu’il lui plait. »
Le commandement de l’Amour nouveau s’enracine dans nos vies par la Foi, à l’école de Marie.
Nous entrons alors dans une intimité de plus en plus grande avec Dieu qui rejoint l’intimité de Jésus et de son Père.

Nous demandons la Grâce d’être fidèles à notre appel pour que notre vie soit féconde.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu as voulu, Seigneur, que la Sainte Famille nous soit donnée en exemple ; accorde-nous la grâce de pratiquer, comme elle, les vertus familiales et d'être unis par les liens de ton Amour, avant de nous retrouver pour l'éternité dans la Joie de ta maison.

 

Parole de Dieu : (Dt 5, 16)… (Office des Laudes).
Honore ton père et ta mère, comme te l’a commandé le Seigneur Ton Dieu, afin d’avoir longue vie et Bonheur sur la terre que te donne le Seigneur Ton Dieu.

 

Souhaits du jour.
J’aimerais souhaiter en ce jour où l’Eglise Célèbre la Fête de la Sainte Famille, une bonne et heureuse Fête, pleine de L’Amour de Jésus, de Marie et de Joseph, à toutes les familles, à toutes vos familles, à toutes les familles que chacun porte dans son cœur…sans oublier toutes les familles qui souffrent soit parce qu’elles sont démantelées, voir rejetés par certains membres, soit à cause de la maladie, de la pauvreté, de la misère ou de l’exclusion, soit parce qu’elles sont persécutées à cause de leur Foi, et parfois torturées atrocement, emprisonnées, voir tuées.
Que Dieu, par l’intercession des Cœurs de Jésus, de Marie et de Joseph viennent à leur secours et les comblent de Sa Bénédiction et de Sa Paix au plus profond de leur cœur.
Union de Prières et que Dieu vous Bénisse en abondance.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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