Eucharistie du Dimanche 23 Septembre 2012 : 25ème Dimanche du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint Padre Pio.

Eucharistie du Dimanche 23 Septembre 2012 : 25ème Dimanche du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio), Capucin  (1887-1968).

 

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :

Livre de la Sagesse 2,12.17-20… Psaume 54(53),3-4.5.7b.6.8… Lettre de saint Jacques 3,16-18.4,1-3… Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,30-37.

Commentaire de Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque.

Autre commentaire du Frère Lluís SERRA i Llançana (Roma, Italie).

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

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Dimanche 23 Septembre 2012 : Fête de  Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio), Capucin  (1887-1968).

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :

Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio).

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de la Sagesse 2,12.17-20.
Ceux qui méditent le mal se disent en eux-mêmes : « Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s’oppose à notre conduite, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d’abandonner nos traditions.
Voyons si ses paroles sont vraies, regardons où il aboutira.
Si ce juste est fils de Dieu, Dieu l'assistera, et le délivrera de ses adversaires.
Soumettons-le à des outrages et à des tourments ; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience.
Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu'un veillera sur lui. »

 

Psaume 54(53),3-4.5.7b.6.8.
Par ton nom, Dieu, sauve-moi,
par ta puissance rends-moi justice ;
Dieu, entends ma prière,
écoute les paroles de ma bouche.

Des étrangers se sont levés contre moi,
des puissants cherchent ma perte :
ils n'ont pas souci de Dieu.
Par ta vérité, Seigneur, détruis-les !

Mais voici que Dieu vient à mon aide,
le Seigneur est mon appui entre tous.
De grand cœur, je t'offrirai le sacrifice,
je rendrai grâce à ton nom, car il est bon !

 

Lettre de saint Jacques 3,16-18.4,1-3.
Frères, la jalousie et les rivalités mènent au désordre et à toutes sortes d’actions malfaisantes.
Au contraire, la sagesse qui vient de Dieu est d'abord droiture, et par suite elle est paix, tolérance, compréhension ; elle est pleine de miséricorde et féconde en bienfaits, sans partialité et sans hypocrisie.
C'est dans la paix qu'est semée la justice, qui donne son fruit aux artisans de la paix.
D'où viennent les guerres, d'où viennent les conflits entre vous ? N'est-ce pas justement de tous ces instincts qui mènent leur combat en vous-mêmes ?
Vous êtes pleins de convoitises et vous n'obtenez rien, alors vous tuez ; vous êtes jaloux et vous n'arrivez pas à vos fins, alors vous entrez en conflit et vous faites la guerre.
Vous n'obtenez rien parce que vous ne priez pas ; vous priez, mais vous ne recevez rien parce que votre prière est mauvaise : vous demandez des richesses pour satisfaire vos instincts.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,30-37.
Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu'on le sache.
Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l'interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
S'étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa, et leur dit :
« Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille ne m'accueille pas moi, mais Celui qui m'a envoyé. »

 

Commentaire du jour.
Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque.
Sermon 58 ; PL 57, 363 (trad. coll. Icthus, t. 10, p. 259 rev.).

« Celui qui accueille en mon nom un enfant, c'est moi qu'il accueille ».

 

Nous, tous les chrétiens, sommes le Corps du Christ et ses membres, dit l'apôtre Paul (1Co 12,27).

A la Résurrection du Christ, tous ses membres ont ressuscité avec Lui, et tandis qu'il passait des enfers à la terre, il nous fait passer de la mort à la Vie.

Le mot « Pâque » en hébreu veut dire passage ou départ. Ce mystère n'est-il pas le passage du mal au bien ?

Et quel passage ! Du péché à la justice, du vice à la vertu, de la vieillesse à l'enfance. Je parle ici de l'enfance qui tient à la simplicité, non à l'âge.

Car les vertus, elles aussi, ont leurs âges. Hier la décrépitude du péché nous mettait sur notre déclin. Mais la Résurrection du Christ nous fait renaître dans l'innocence des tout-petits. La simplicité chrétienne fait sienne l'enfance.

L'enfant est sans rancœur, il ne connaît pas la fraude, il n'ose pas frapper. Ainsi, cet enfant qu'est le chrétien ne s'emporte pas si on l'insulte, il ne se défend pas si on le dépouille, il ne rend pas les coups si on le frappe.

Le Seigneur exige même qu'il prie pour ses ennemis, qu'il abandonne tunique et manteau aux voleurs, et qu'il présente l'autre joue à ceux qui le giflent (Mt 5,39s).

L'enfance du Christ dépasse l'enfance des hommes...

Celle-ci doit son innocence à sa faiblesse, celle-là à sa vertu. Et elle est digne de plus d'éloges encore : sa haine du mal émane de sa volonté, non de son impuissance.

 

Autre commentaire de ce jour.

Frère Lluís SERRA i Llançana (Roma, Italie).

« Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera ».

 

Aujourd'hui, l'Evangile nous raconte que Jésus marchait avec ses disciples dans les grandes plaines "tirant au sort" des villages.

Pour bien se connaître, il n'y a rien de mieux que la marche à pied et voyager entre amis. C'est alors qui surgit facilement la confidence.

Et la confidence c'est la confiance. Et la confiance c'est communiquer l'amour. L'amour éblouit et étonne quand nous découvrons le mystère qui réside au plus intime du cœur humain.

Avec émotion, le Maître, parle à ses disciples du mystère qui le ronge à l'intérieur. Parfois c'est une illusion, parfois, en y réfléchissant, il a peur, la plupart du temps il sait qu'ils ne vont pas Le comprendre.

Mais ce sont ses amis, et tout ce qu'il a reçu de son Père Il doit le leur communiquer et jusqu'à maintenant c'est ce qu'il a fait.

Ils ne le comprennent pas mais partagent son émotion quand Il leur parle, une émotion qui est de l'estime, preuve qu'ils comptent sur Lui, même s'ils ne sont que peu de chose, pour arriver au succès de ses projets.

«Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera» (Mc 9,31)
Mort et Résurrection. Pour certains ce sont des concepts énigmatiques, pour d'autres des axiomes inacceptables.

Il est venu pour le révéler, crier que la chance inouïe pour les hommes est enfin arrivée, même si pour cela il faut que Lui, l'ami, le grand frère, le Fils du Père, subisse des souffrances cruelles.

Mais, oh triste paradoxe! Au moment même où il vit cette tragédie dans son for intérieur, eux se disputent pour savoir qui montera sur la marche la plus haute du podium des champions quand arrivera la fin de la course au Royaume.

Agissons-nous d'une manière différente? Que celui qui est libre de toute ambition jette la première pierre.
Jésus proclame des valeurs nouvelles.

L'important n'est pas de gagner, mais de servir, ainsi qu'Il le démontrera lui-même le jour culminant de son évangélisation en leur lavant les pieds.

La grandeur ne réside pas dans le savoir du sage mais dans l'innocence de l'enfant. «Même si tu connaissais la Bible entière par cœur et les phrases de tous les philosophes, à quoi cela te servirait-il s'il te manque la charité et la grâce de Dieu» (Thomas de Kempis).

En saluant le sage nous rassasions notre vanité, en étreignant le petit nous embrassons Dieu et en ce faisant Dieu nous transmet sa Divinité.

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.

http://vallee-aisne60.cef.fr/25eme-dimanche-du-temps-ordinaire-annee-B.html#evenement3468.

« Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille ne m’accueille pas moi, mais Celui qui m’a envoyé. »

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En partant de là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache.

Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger.

L’Évangile nous donne en son début la naissance de Jésus qui a commencé sa vie humaine lié à sa mère Marie !

C’est dans une grande dépendance de son Père des cieux que Jésus va terminer son pèlerinage au milieu de nous, il instruit ses Apôtres en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes. »

Jésus donne à ses disciples l’attitude qui est à prendre, celle d’un petit enfant qui demeure dans la dépendance de l’Amour : « Demeurer dans mon amour. »

Un petit enfant demeure avant tout dans l’amour de ses parents, c’est dans cet amour qu’il va se développer.

La Parole évoque donc cet Amour qui se donne au début et la fin de la vie. Si nous demeurons dans cet Amour, Jésus peut dire les secrets de son message.

 

Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.

S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »

Nous sommes dans l’enfantement d’une humanité toute nouvelle, Jésus nous libère : « La femme qui enfante est dans la douleur. »

A la suite de Jésus l’Église enfante un monde nouveau dans la douleur elle aussi. Les Apôtres sont remis devant une nouvelle attitude : se mettre à l’école d’un tout petit enfant.

Or les disciples recherchent qui est le premier parmi eux ! Nous cherchons nous aussi à être le premier pour être indépendants.

Or c’est une erreur de ne vouloir dépendre de personne, c’est devenir esclave de ses passions et de son ambition. Pour Jésus, la dépendance à Son Père, est le lieu de sa fécondité, Il va donner la Vie à chacun de nous.

 

Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille.

Et celui qui m’accueille ne m’accueille pas moi, mais Celui qui m’a envoyé. »

Il y a un changement de cap fondamental pour l’humanité, le Fils de l’homme est livré, ils le tueront dit Jésus !

Il choisit de nous sauver par ce Chemin de petitesse. Jésus sera triste, triste jusqu’à la mort, jusqu’à crier : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Cependant il demeurera dans la confiance de Son Père. Cette parole nous donne un chemin royal, demeurer dans ce mystère de l’Amour ne peut se révéler que dans une pauvreté totale et une désappropriation de soi la plus grande possible.

La preuve que j’aime, c’est que je fais passer l’autre devant. Et la preuve que l’autre m’aime, c’est que dans son amour, il me fait passer devant.

C’est le mystère de l’Amour infini du Père et du Fils. Dans l’Amour qui est L’Esprit Saint, qui donne visage et sens à tout, nous nous retrouvons en Dieu : « Voici, je fais toutes choses nouvelles » dit l’Apocalypse.

Nous demandons la grâce de demeurer dans l’amour, don de Dieu et de nous mettre à l’école des tout-petits et des plus pauvres.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).

Seigneur, tu as voulu que toute la loi consiste à t'aimer et à aimer son prochain : donne-nous de garder tes Commandements, et de parvenir ainsi à la Vie éternelle.

 

Parole de Dieu : (Ap 7, 10.12)… (Office des Laudes).

Le Salut est donné par Notre Dieu, lui qui siège sur le Trône, et par L’Agneau !

Louange, Gloire, Sagesse et Action de grâce, Honneur, Puissance et Force à Notre Dieu pour les siècles des siècles Amen !

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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