Eucharistie du Jeudi 28 Août 2014 : Jeudi de la 21ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Jeudi 28 Août 2014 : Jeudi de la 21ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Augustin, Évêque d'Hippone, Docteur de l'Église (354-430) et Célèbre la Solennité de sa Fête en Afrique du Nord (Lectures propres).
En Afrique du Nord : solennité de saint Augustin - lectures propres

Fête de Sainte Joachima de Vedruna de Mas, veuve et Fondatrice de l'institut des Carmélites de la Charité (1783-1854).
Fête de Dom Helder Camara, Prêtre Lazariste,Archevêque de Recife (1909-1999).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,1-9… Psaume 145(144),2-3.4-5.6-7… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 24,42-51.
Commentaire de Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
DES CONFESSIONS DE SAINT AUGUSTIN.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Albert TAULÉ i Viñas (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Augustin 2

Jeudi 28 Août 2014 : Fête de Saint Augustin, Évêque d'Hippone, Docteur de l'Église (354-430).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Augustin, Évêque d'Hippone.

Joaquima de v morell 1903Jeudi 28 Août 2014 : Fête de Sainte Joachima de Vedruna de Mas, veuve et Fondatrice de l'institut des Carmélites de la Charité (1783-1854).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Joachima de Vedruna de Mas.

Dom helder camara 2Jeudi 28 Août 2014 : Fête de Dom Helder Camara, Prêtre Lazariste,Archevêque de Recife (1909-1999).
Il n’est pas encore Canonisé, ni Béatifié, mais c’est une grande figure de l’Église. Son procès en Béatification est en cours.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Dom Helder Camara.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,1-9.
Moi, Paul, appelé par la volonté de Dieu pour être Apôtre du Christ Jésus, avec Sosthène notre frère, je m'adresse à vous
qui êtes, à Corinthe, l'Église de Dieu, vous qui avez été sanctifiés dans le Christ Jésus, vous les fidèles qui êtes, par appel de Dieu, le peuple saint, avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ, leur Seigneur et le nôtre.
Que la grâce et la paix soient avec vous, de la part de Dieu notre Père et de Jésus Christ le Seigneur.
Je ne cesse de rendre grâce à Dieu à votre sujet, pour la grâce qu'il vous a donnée dans le Christ Jésus ;
en lui vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la Parole et toutes celles de la connaissance de Dieu.
Car le témoignage rendu au Christ s'est implanté solidement parmi vous.
Ainsi, aucun don spirituel ne vous manque, à vous qui attendez de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ.
C'est lui qui vous fera tenir solidement jusqu'au bout, et vous serez sans reproche au jour de notre Seigneur Jésus Christ.
Car Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur.

 

Psaume 145(144),2-3.4-5.6-7.
Chaque jour je te bénirai,
je louerai ton nom toujours et à jamais.
Il est grand, le Seigneur, hautement loué ;
à sa grandeur, il n'est pas de limite.

D'âge en âge, on vantera tes œuvres,
on proclamera tes exploits.
Je redirai le récit de tes merveilles,
ton éclat, ta gloire et ta splendeur.

On dira ta force redoutable ;
je raconterai ta grandeur.
On rappellera tes immenses bontés ;
tous acclameront ta justice.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 24,42-51.
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : " Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra.
Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra.
Quel est donc le serviteur fidèle et sensé à qui le maître de maison a confié la charge de son personnel pour lui donner la nourriture en temps voulu ?
Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail !
Amen, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.
Mais si ce mauvais serviteur se dit : 'Mon maître s'attarde',
et s'il se met à frapper ses compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes,
son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas prévue :
il se séparera de lui et le mettra parmi les hypocrites ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents.

 

Commentaire du jour.
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Testament (trad. DC 2336  © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Tenez-vous donc prêts, vous aussi »

« Veillez, parce que vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. » Ces paroles me font penser au dernier appel qui viendra au moment que Le Seigneur voudra.
Je désire y répondre, et je désire que tout ce qui fait ma vie sur Terre me prépare à ce moment. Je ne sais pas quand il arrivera, mais comme toute chose, ce moment-là également je le remets entre les mains de la Mère de mon Maître : Totus Tuus.
Dans ces mêmes mains maternelles je laisse toute chose et tous ceux à qui m'ont associé ma vie et ma vocation.
En ses mains je laisse par-dessus tout l'Église, et aussi ma nation et toute l'humanité. Je remercie chacun.
À chacun je demande Pardon. Je demande aussi de prier pour que la Miséricorde de Dieu se montre plus grande que ma faiblesse et que mon indignité (06/03/1979)...

Chacun doit toujours compter avec la possibilité de la mort. Et il doit être prêt à se présenter devant Le Seigneur et Juge, qui est en même temps Rédempteur et Père.
Alors moi aussi je prends cela continuellement en considération, confiant ce moment décisif à la Mère du Christ et de l'Église, à la Mère de mon Espérance...

Je désire encore une fois me confier totalement à la volonté du Seigneur. C'est lui qui décidera quand et comment doit se terminer ma vie terrestre et mon Ministère pastoral.
Dans ma vie et dans ma mort, Totus Tuus, par l'Immaculée.
Acceptant dès aujourd'hui cette mort, j'espère que Le Christ me donnera la grâce pour l'ultime passage, c'est-à-dire ma Pâque.
J'espère aussi qu'il la rendra utile à cette cause suprême que j'essaie de servir : le Salut des hommes, la sauvegarde de la famille humaine, et, en elle, de toutes les nations et de tous les peuples (parmi ceux-ci, je me tourne de façon particulière vers ma patrie terrestre) ; utile aux personnes qu'il m'a spécialement confiées, à la vie de l'Église, à la Gloire de Dieu même (01/03/1980).

 

DES CONFESSIONS DE SAINT AUGUSTIN

Averti de revenir à moi-même, je suis entré au fond de mon cœur, sous ta conduite, Seigneur, et j'ai pu le faire, parce que tu es venu à mon secours.
Je suis entré, et avec le regard de mon âme, quel que fût son état, au-dessus de ce même regard, au-dessus de mon intelligence, j'ai vu la lumière immuable.
Ce n'était pas cette lumière ordinaire que tout le monde peut voir ; ce n'était pas non plus une lumière de même nature, mais plus puissante, qui aurait brillé de plus en plus et aurait tout rempli par son éclat.
Non, cette lumière n'était pas cela, elle était autre chose, tout autre chose. Elle n'était pas au-dessus de mon esprit comme l'huile flotte à la surface de l'eau, ni comme le ciel s'étend au-dessus de la terre.
Elle était au-dessus de moi parce qu'elle m'a crée ; j'étais au-dessous d'elle parce que créé par elle. Celui qui connaît la vérité la connaît, et celui qui la connaît, connaît l'éternité. C'est l'Amour qui la connaît !

O éternelle vérité, ô véritable charité, ô chère éternité ! Tu es Mon Dieu, je soupire après Toi jour et nuit. Quand je t'ai connu pour la première fois, tu m'as soulevé vers Toi pour me faire voir l'existence de quelque chose que je devrais voir, mais que je ne pourrais pas encore voir moi-même.
Tu as ébloui la faiblesse de mon regard par la puissance de ton rayonnement, et je frissonnais d'amour et d'effroi.
J'ai découvert que j'étais loin de Toi, dans le pays de l'exil et de la dissemblance, et il me semblait que j'entendais ta voix, venant du haut du Ciel :
« Je suis la nourriture des forts : grandis et tu me mangeras. Tu ne me changeras pas en toi, comme la nourriture de ton corps, c'est toi qui seras changé en Moi. »

Je cherchais le moyen d'acquérir la force qui me rendrait capable de vivre uni à toi, et je ne la trouvais pas.
Enfin, j'ai embrassé le Médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ, lui qui est au-dessus de tout, Dieu Béni éternellement.
C'est Lui qui nous appelle et nous dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Il unit à la chair — puisque le Verbe s'est fait Chair — ; la nourriture que j'étais incapable de prendre, afin que ta Sagesse, par laquelle tu as tout créé, se transforme en lait pour s'adapter à notre condition d'enfants.

Je t'ai aimée bien tard, Beauté si ancienne et si nouvelle, je t'ai aimée bien tard ! Mais voilà : tu étais au-dedans de moi quand j'étais au-dehors, et c'est dehors que je te cherchais ; dans ma laideur, je me précipitais sur la grâce de tes créatures.
Tu étais avec moi, et je n'étais pas avec toi.
Elles me retenaient loin de toi, ces choses qui n'existeraient pas si elles n'existaient en toi. Tu m'as appelé, tu as crié, tu as vaincu ma surdité ; tu as brillé, tu as resplendi, et tu as dissipé mon aveuglement ; tu as répandu ton parfum, je l'ai respiré et je soupire maintenant pour Toi ; je t'ai goûtée, et j'ai faim et soif de Toi ; tu m'as touché et je me suis enflammé pour obtenir la Paix qui est en Toi.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,3938.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra.

Il faut veiller ! Voilà sans doute le cœur de l’attitude spirituelle du Chrétien. Il faut veiller car Jésus nous le demande et parce que c’est logique : « vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra ».

Méfions-nous cependant des raccourcis hâtifs. On ne veille pas par ignorance de la date du grand rendez-vous que Le Seigneur nous a fixé et qui marquera la fin du monde, mais parce que nous voulons être prêts pour ce rendez-vous.
L’exemple du voleur est édifiant. Il est évident que le propriétaire ne connaît pas la nuit que le voleur a choisie pour passer, aussi veille-t-il.
Mais même en veillant, l’effet de surprise ne sera jamais supprimé puisque le propriétaire ignore dans quelle partie de la nuit le voleur viendra.
Autrement dit connaître la nuit, ou le jour, n’a pas d’importance puisque les circonstances exactes sont hors de notre portée.
Or ce voleur, le livre de l’apocalypse nous le confirme, c’est Le Christ Lui-même. Veiller jour et nuit pour ne pas être surpris de son retour dans la Gloire, est donc vain.

C’est pourquoi Jésus précise sa remarque et nous dit quand il va revenir : « c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que Le Fils de l’homme viendra ».
Nous savons maintenant quand il viendra : à l’heure où nous n’y penserons pas. Notre attente est donc orientée par notre pensée.
Jésus nous enseigne ainsi que notre attente, c'est-à-dire la façon de mener notre vie ici-bas, dépend de notre façon de penser le retour du Seigneur.

Pour l’illustrer, Jésus raconte une parabole qui met en scène un serviteur, et non pas deux, il est important de le noter, ayant le choix entre deux attitudes en l’absence de son maître.
Soit accomplir fidèlement sa tâche envers les autres serviteurs, soit laisser sa pensée être séduite par l’idée que le maître tarde parce qu’il ne rentrera plus.
L’idée est dangereuse car elle induit que le serviteur n’a alors plus de compte à rendre à personne et que les biens de son maître lui appartiennent désormais.
Il est ainsi question d’un abus de pouvoir ; dans l’antiquité en effet seul le maître avait le droit de battre ses serviteurs.
Ici, notre homme se croit investi des pouvoirs de son maître, nous montrant clairement que l’idée qu’il se fait du retour de son maître oriente sa façon de vivre, son choix pour faire le bien ou le mal.

Ce choix est le même pour nous. Les deux mêmes idées s’offrent à nous et nous sommes capables des deux attitudes extrêmes décrites dans cette parabole.
Saurons-nous maîtriser notre pensée et ne jamais oublier que Le Seigneur est fidèle ? Saurons-nous garder notre désir tendu vers le retour de notre maître ?
Le meilleur de nos alliés dans cette attente éprouvante est la louange.
Chaque matin rendre grâce au Seigneur pour le temps qui nous est donné de vivre en le servant pour, peut être aujourd’hui, lui faire la Joie de nous trouver à notre tâche : être au service de nos frères.

Donne-nous Seigneur ton Esprit de service, qu’il oriente chacune de nos pensées vers ton retour.
Sans doute ne pourrons-nous pas consacrer toutes nos pensées à ce retour : tant de choses doivent être réfléchies et faites.
Mais que chacune de nos décisions soit prise en fonction de Toi, et que chacun de nos travaux prépare ta venue.
Ainsi, quand viendra « l’heure où nous n’y penserons pas », nous connaîtrons la Joie des retrouvailles.
Frère Dominique

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_193
+ Abbé Albert TAULÉ i Viñas (Barcelona, Espagne).

Tenez-vous donc prêts

Aujourd'hui, le texte de l'Évangile nous parle de l'incertitude du moment de la venue du Seigneur: «Vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra» (Mt 24,42)
Si nous voulons qu'il nous retrouve en train de veiller, nous ne pouvons ni nous distraire ni nous endormir: nous devons être toujours préparés.
Jésus nous donne plusieurs exemples de cette attention: celui qui veille au cas où il y aurait un voleur, le serviteur qui veut faire plaisir à son maître…
Peut-être qu'aujourd'hui il nous parlerait d'un gardien de but de football qui ne sait ni quand ni comment arrivera le ballon.

Mais, peut-être qu'avant, nous devrions clarifier à quelle “venue” Il fait allusion. S'agit-il de l'heure de notre mort? S'agit-il de la fin du monde?
Ce sont certainement là des “venues” du Seigneur sur lesquelles Il a fait exprès de nous laisser dans l'incertitude pour provoquer en nous une attention constante.
Mais en faisant les calculs de probabilités, peut-être que personne de notre génération ne sera témoin d'un cataclysme universel qui mettra fin à l'existence de la vie humaine dans la planète.
Et, en ce qui concerne la mort, ceci ne se passe qu'une seule fois et “basta”.

Tant que cela n'arrive pas, n'y a-t-il pas une autre “venue” proche devant laquelle nous devons veiller?

«Comme les années passent! Les mois se réduisent en semaines, les semaines en jours, les jours en heures et les heures en secondes…» (Saint François de Sales).
Chaque jour, à chaque heure, à tout instant, Le Seigneur est proche de notre vie. A travers les inspirations intérieures, à travers les personnes qui nous entourent, tout ce qui se passe autour de nous, des choses qui arrivent, Le Seigneur frappe à notre porte et nous dit comme dans l'Apocalypse:
«Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi» (Ap 3,20).

Aujourd'hui si nous Communions, cela arrivera à nouveau. Aujourd'hui si nous écoutons patiemment les problèmes des autres ou si nous donnons notre argent pour venir en aide aux autres, cela arrivera à nouveau.
Aujourd'hui si pendant notre prière personnelle nous recevons soudainement une inspiration inespérée, cela arrivera à nouveau.

 

Hymne : Immensité d'amour

Immensité d'amour
Où le nôtre se perd,
Toi qui es notre nuit,
Notre désert,
Au plus loin de toi-même,
À distance infinie,
Seigneur, tu nous emmènes
Vers la source du jour.

Quand la plus haute voie
Les conduit en passion,
La blessure du cœur
Est l'aiguillon
Des enfants qui s'arrachent
À l'exil intérieur,
Mais savent d'autres marches
À l'encontre de toi.

Hors ces chemins perdus,
S'accomplit maintenant,
Au creuset du désir,
Ton jugement.
La douleur nous transperce
Comme un feu sans merci ;
Son glaive ouvre une brèche
Au profond du refus.

Et désormais plus rien
Ne disjoint notre soif
De la source jaillie
Auprès de toi.
Le voyage nocturne
Lentement se poursuit
Vers l'aube où se consume
Notre amour dans le tien.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Renouvelle, Seigneur, dans ton Église, l'esprit dont tu as comblé l'Évêque Saint Augustin, pour que, remplis de ce même esprit, nous n'ayons soif que de Toi, source de la vraie Sagesse, et ne cherchions que Toi, auteur de l'éternel Amour.

 

Parole de Dieu : (Is 66, 1-2)… (Office des Laudes).
Ainsi parle Le Seigneur : Le Ciel est mon trône et la Terre, l’escabeau de mes pieds. Quelle est donc la maison que vous bâtiriez pour Moi ? Quel serait l’emplacement de mon lieu de repos ?
De plus, tous ces êtres, c’est ma main qui les a faits et ils sont à moi, tous ces êtres – oracle du Seigneur –, c’est vers celui-ci que je regarde : vers l’humilié, celui qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma Parole.

 

Parole de Dieu : (1 P 1, 6-9)… (Office des Vêpres).
Tressaillez de Joie, même s’il faut que vous soyez attristés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves ; elles vérifieront la qualité de votre Foi qui est bien plus précieuse que l’or (cet or, voué pourtant à disparaître, qu’on vérifie par le feu).
Tout cela doit donner à Dieu Louange, Gloire et Honneur quand se révélera Jésus Christ, Lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore ; et vous tressaillez d’une Joie inexprimable qui vous transfigure, car vous allez obtenir votre Salut, qui est l’aboutissement de votre Foi.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

Ajouter un commentaire