Eucharistie du Mercredi 20 Août 2014 : Mercredi de la 20ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Mercredi 20 Août 2014 : Mercredi de la 20ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Bernard de Clairvaux, Abbé et Docteur de l'Église (1090-1153).

Fête de Saint Samuel, Juge et Prophète d’Israël (11ème s. av JC.).
Fête de Sainte Maria de Mattias, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs Adoratrices du Sang du Christ (1805-1866).
Fête de Saint Bernard Tolomei, Abbé à Sienne, Fondateur de la Congrégation de Sainte-Marie du Mont Oliveto de l'Ordre de Saint Benoît (✝ 1348).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Ézéchiel 34,1-11… Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 20,1-16a.
Commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
SERMON DE SAINT BERNARD SUR LE CANTIQUE DES CANTIQUES.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

San bernardo da chiaravalle 6

Mercredi 20 Août 2014 : Fête de Saint Bernard de Clairvaux, Abbé et Docteur de l'Église (1090-1153).
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Saint Bernard de Clairvaux.

San samuele fMercredi 20 Août 2014 : Fête de Saint Samuel, Juge et Prophète d’Israël (11ème s. av JC.).
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Saint Samuel, Juge et Prophète d’Israël.

20030518 de mattias 2Mercredi 20 Août 2014 : Fête de Sainte Maria de Mattias, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs Adoratrices du Sang du Christ (1805-1866).
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Sainte Maria de Mattias.

Tolomeibernardo 2Mercredi 20 Août 2014 : Fête de Saint Bernard Tolomei, Abbé à Sienne, Fondateur de la Congrégation de Sainte-Marie du Mont Oliveto de l'Ordre de Saint Benoît (✝ 1348).
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Saint Bernard Tolomei.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Ézéchiel 34,1-11.
La parole du Seigneur me fut adressée :
« Fils d'homme, parle en prophète contre les bergers d'Israël, parle en prophète pour leur dire ceci : Parole du Seigneur Dieu : Malheur aux bergers d'Israël qui sont bergers pour eux-mêmes ! N'est-ce pas pour les brebis qu'ils sont bergers ?
Au contraire ! vous buvez leur lait, vous vous êtes habillés avec leur laine, vous égorgez les brebis grasses, vous n'êtes pas bergers pour le troupeau.
Vous n'avez pas rendu des forces à la brebis chétive, soigné celle qui était faible, pansé celle qui était blessée. Vous n'avez pas ramené la brebis égarée, cherché celle qui était perdue. Mais vous les avez gouvernées avec violence et dureté.
Elles se sont dispersées, faute de berger, pour devenir la proie de toutes les bêtes sauvages.
Mon troupeau erre de tous côtés, sur les montagnes et sur les hautes collines ; mes brebis sont dispersées dans tout le pays, personne ne va les chercher, personne ne s'en occupe.
C'est pourquoi, bergers, écoutez la parole du Seigneur :
Aussi vrai que je suis vivant, déclare le Seigneur Dieu, puisque mon troupeau est mis au pillage et devient la proie des bêtes sauvages, faute de berger, parce que mes bergers ne s'occupent pas de mon troupeau, parce qu'ils sont bergers pour eux-mêmes au lieu de l'être pour mon troupeau,
eh bien, bergers, écoutez la parole du Seigneur :
Ainsi parle le Seigneur Dieu : J'interviens contre les bergers. Je leur reprendrai mon troupeau, je les empêcherai de le conduire, et ainsi ils ne seront plus mes bergers ; j'arracherai mes brebis de leur bouche et elles ne seront plus leur proie. - Parole du Seigneur Dieu -
Maintenant, j'irai moi-même à la recherche de mes brebis, et je veillerai sur elles.

 

Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles,
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.

Si je passe un ravin de ténèbres,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi,
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
Tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie.
J'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 20,1-16a.
Jésus disait cette parabole : « Le Royaume des cieux est comparable au maître d'un domaine qui sortit au petit jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne.
Il se mit d'accord avec eux sur un salaire d'une pièce d'argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne.
Sorti vers neuf heures, il en vit d'autres qui étaient là, sur la place, sans travail.
Il leur dit : 'Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste. '
Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.
Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d'autres qui étaient là et leur dit : 'Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ? '
Ils lui répondirent : 'Parce que personne ne nous a embauchés. ' Il leur dit : 'Allez, vous aussi, à ma vigne. '
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : 'Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers. '
Ceux qui n'avaient commencé qu'à cinq heures s'avancèrent et reçurent chacun une pièce d'argent.
Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d'argent.
En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :
'Ces derniers venus n'ont fait qu'une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur ! '
Mais le maître répondit à l'un d'entre eux : 'Mon ami, je ne te fais aucun tort. N'as-tu pas été d'accord avec moi pour une pièce d'argent ?
Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi :
n'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon ? '
Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Sermon 87,1.4-6 ; PL 38, 530-533 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 139).

La récompense, c'est la Vie éternelle

Les justes venus au monde au début, comme Abel et Noé, ont été, pour ainsi dire, appelés à la première heure, et ils obtiendront le Bonheur de la Résurrection en même temps que nous. D'autres justes venus après eux, Abraham, Isaac, Jacob et tous ceux qui vivaient à leur époque, ont été appelés à la troisième heure, et ils obtiendront le Bonheur de la Résurrection en même temps que nous.
Il en ira de même pour ces autres justes Moïse, Aaron et tous ceux qui ont été appelés avec eux à la sixième heure ; puis les suivants, les saints prophètes, appelés à la neuvième heure, goûteront le même Bonheur que nous.

À la fin du monde, les Chrétiens, qui sont comme appelés à la onzième heure, recevront avec eux le Bonheur de la Résurrection.
Tous le recevront ensemble. Voyez pourtant combien de temps les premiers attendront avant d'y parvenir.
Ainsi ils obtiendront ce Bonheur après une longue période, et nous, après peu de temps. Bien que nous devions le recevoir avec les autres, on peut dire que nous serons les premiers, puisque notre récompense ne se fera pas attendre.

Quand il s'agira de recevoir la récompense, nous serons tous à égalité, les premiers comme s'ils étaient les derniers, et les derniers comme s'ils étaient les premiers...
Parce que la pièce d'argent, c'est la Vie éternelle.

 

SERMON DE SAINT BERNARD SUR LE CANTIQUE DES CANTIQUES

L'Amour se suffit à lui-même, il plaît par lui-même et pour lui-même. Il est à lui-même son mérite, il est à lui-même sa récompense.
L'Amour ne cherche hors de lui-même ni sa raison d'être ni son fruit : son fruit, c'est l'Amour même.
J'aime parce que j'aime. J'aime pour aimer.

Quelle grande chose que l'Amour, si du moins il remonte à son principe, s'il retourne à son origine, s'il reflue vers sa source pour y puiser un continuel jaillissement !
De tous les mouvements de l'âme, de ses sentiments et de ses affections, l'Amour est le seul qui permette à la créature de répondre à son Créateur, sinon d'égal à égal, du moins dans une réciprocité de ressemblance.
Car, lorsque Dieu aime, il ne veut rien d'autre que d'être aimé.
Il n'aime que pour qu'on l'aime, sachant que ceux qui l'aimeront trouveront dans cet Amour même la plénitude de la Joie.

L'Amour de l'Époux, ou plutôt l'Amour qu'est l'Époux, n'attend qu'un Amour réciproque et la fidélité.
Qu'il soit donc permis à celle qu'il chérit de l'aimer en retour.
Comment l'épouse pourrait-elle ne pas aimer, elle qui est l'épouse de l'Amour ? Comment l'Amour ne serait-il pas aimé ?

Elle a donc raison de renoncer à tous ses autres mouvements intérieurs, pour s'adonner seulement et tout entière à l'Amour, puisqu'elle a la possibilité de répondre à l'Amour même par un Amour de réciprocité.
Car elle pourra bien se répandre tout entière dans son Amour, que grâce au regard du flot éternel d'Amour qui jaillit de la source même ?
Les eaux ne sourdent pas avec la même profusion de celle qui aime et de l'Amour, de l'âme et du Verbe, de l'épouse et de l'Époux, du Créateur et de la créature: la différence n'est pas moins grande qu'entre l'être assoiffé et la source.

Alors quoi ? Faudra-t-il pour autant que périsse et disparaisse complètement chez l'épouse le souhait de voir s'accomplir ses noces ?
Le désir qu'expriment ses soupirs, la force de son Amour, son attente pleine de confiance ; seront-ils réduits à rien, parce qu'elle ne peut égaler à la course un géant, et qu'elle ne peut rivaliser de douceur avec le miel, de tendresse avec l'agneau, de blancheur avec le lis, de rayonnement avec le soleil, d'Amour avec celui qui est l'Amour en personne ?

Non, car même si la créature aime moins, en raison de ses limites, pourvu qu'elle aime de tout son être, il ne manque rien à son Amour, puisqu'il constitue un tout.
C'est pourquoi aimer de la sorte équivaut à un mariage, car une affection si forte ne saurait recevoir une réponse de moindre affection, dans cet accord réciproque des deux époux qui fait la solidité et la perfection du mariage.
À moins qu'on ne mette en doute que l'Amour du Verbe précède et dépasse celui de l'épouse...

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,3930.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Le Royaume des Cieux est comparable au maître d'un domaine qui sortit au petit jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne.

Le maître du domaine sort au petit jour pour embaucher des ouvriers à sa vigne. Il propose un salaire, généreux pour l’époque, de un denier d’argent pour la journée.
Voilà pour la mise en situation.
Viennent ensuite deux mouvements dans le récit, d’ampleurs égales. Tout d’abord l’embauche successive d’autres ouvriers.
L’information pourrait n’être qu’une anecdote, mais un suspens est créé à cause de la négociation du salaire.
Nous ne savons pas combien ils seront payés : « je vous donnerai ce qui est juste » dit seulement le maître. Quel est le salaire juste ?

Le maître fit de même à midi et à trois heures. Puis, vers cinq heures (c'est-à-dire à la onzième heure), il sort à nouveau et trouve des ouvriers qui n’ont pas travaillé de la journée.
N’ont pas qu’ils soient restés oisifs, mais qu’ils n’ont pas trouvé de patron pour les embaucher.
Alors le maître du domaine les envoie eux aussi à la vigne, mais sans discuter de salaire et sans s’engager à ce sujet.

« Le soir venu », la journée de travail écoulée, commence le deuxième mouvement de la parabole.
Il s’agit de recevoir le salaire, c'est-à-dire la récompense pour son travail.
Le maître du domaine est alors appelé le « maître de la vigne », c'est-à-dire le « seigneur de la vigne ».
La perspective eschatologique est clairement annoncée par cette expression. Le maître du domaine révèle alors qu’il est Le Christ.
Comme dans toutes les scènes de Jugement dernier, Le Seigneur fait appel à un intermédiaire, ici un intendant, pour donner la récompense due à chacun.

La construction du récit fait que les ouvriers (comme nous-mêmes) attendent que les premiers engagés reçoivent davantage que les derniers arrivés.
Or, il n’en est rien. « Ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d'argent ». Des murmures se font entendre.
Les ouvriers de la première heure ne réclament pas ouvertement un salaire plus élevé que celui convenu, mais ils se désolent de l’égalité de traitement entre tous : « tu les traites comme nous ».
On voit ainsi que la pointe de la parabole est de savoir faire la différence entre un salaire proportionné et un salaire juste.
Le maître du domaine avait promis « ce qui est juste ».
Il se défend en faisant remarquer la jalousie qui s’exprime ainsi. Personne n’a été lésé et on ne peut lui reprocher d’être généreux.

Le maître du domaine nous enseigne ainsi que la stricte proportionnalité n’est pas toujours la Justice.
L’ouvrier qui vend son travail à la journée à besoin du salaire de la journée entière pour subvenir aux besoins de sa famille.
S’il ne trouve pas d’embauche, c’est la vie de sa famille qui est en péril.
Le maître de la vigne nous enseigne donc à voir plus loin que la simple rétribution et à considérer les besoins d’autrui avec le regard de la charité. En un mot, d’abandonner l’œil mauvais.

Cela est d’autant plus dans notre intérêt que nous sommes, nous, les ouvriers de la dernière heure.
Nous avons part à la Gloire de la Résurrection sans avoir supporté le poids du jour, comme l’on fait les prophètes de l’Ancien Testament par exemple, ou nos pères des premières Communautés Chrétiennes.
Or à la Résurrection, nous aurons tous en partage le même héritage, nous aurons tous part à la même Gloire.
Plutôt que de compter nos prétendus mérites (ils sont bien petits), apprenons à découvrir l’Amour de Notre Dieu qui donne à chacun selon ses besoins.

Le temps nous presse avant que le soir ne tombe, et il nous reste encore une chose à acquérir : si les derniers seront les premiers à recevoir leur salaire, ils sont aussi ceux qui ont passé le moins de temps dans la compagnie du Seigneur de la vigne.
Les autres ont eu toute la journée pour apprendre à le connaître, il les appelle « mon ami ». Apprenons à contempler le vrai visage du Christ, redoublons d’effort pour connaître notre maître et pour devenir ses amis.
Cette joie fait oublier tous les comparatifs.
Frère Dominique

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_183
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).

Les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers.

Aujourd'hui, la Parole de Dieu nous invite à comprendre que la “logique” divine va très largement au-delà de la simple logique humaine.
Alors que nous, les hommes, nous calculons («ils pensaient recevoir davantage»: Mt 20,10), Dieu —qui est le Père soucieux—, tout simplement nous aime («Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon?»: Mt 20,15).
Et la mesure de l'Amour c'est d'aimer sans mesure: «J'aime, parce que j'aime, j'aime pour aimer» (Saint Bernard).

Mais cela ne veut pas dire que la Justice est inutile: «je vous donnerai ce qui est juste» (Mt 20,4). Dieu n’est pas arbitraire et il veut nous traiter comme des fils intelligents: il est donc logique qu'il «négocie» avec nous.
En fait, à d'autres moments, les enseignements de Jésus laissent clairement entendre qu'à celui qui a le plus reçu sera le plus grand compte demandé (rappelons-nous de la parabole des talents). Enfin, Dieu est juste, mais la Charité n'ignore pas la Justice; elle la supère plutôt (cf. 1Co 13,5).

Une maxime populaire affirme que «la justice par la justice est la pire des injustices».
Heureusement pour nous, la Justice de Dieu —répétons-le, débordée par son Amour— supère nos schémas.
S'il s'eut agit de simple et stricte justice, nous attendrions toujours notre Rédemption. Encore pire, nous n'aurions plus aucune espoir de Rédemption.

En stricte Justice nous ne méritions aucune Rédemption: nous serions, tout simplement, dépossédés de tout ce dont Dieu nous en a fait cadeau le moment de la création et que nous avons refusé lors du péché original.
Regardons, donc, comment se porte notre capacité de jugement, comparaison et calcul lorsque nous traitons avec autrui.

En outre, s'il s'agit de parler de sainteté, nous devons partir de la base que tout est dû à la Grâce.
L'évidence la plus claire c'est le cas Dimas, le bon larron. Même la possibilité d'être valable auprès de Dieu est aussi une Grâce (quelque chose qu'on nous donne gratuitement).
Dieu est le maître, notre «propriétaire qui sortit au petit jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne» (Mt 20,1).
La vigne (c'est-à-dire, la Vie, le Ciel…) est à Lui; quant à nous, nous sommes des invités, et pas de n'importe quelle façon: c'est un honneur pour nous de pouvoir travailler là et de pouvoir, ainsi, “gagner” le Ciel.

 

Hymne : Reviens, Verbe de Dieu

Reviens, Verbe de Dieu,
qui nous visites comme en passant.
Inconsolable en ton absence,
notre cœur te réclame.
Par ton départ, tu l'éprouves
et tu avives son désir
de connaître à nouveau la rencontre.

R/Reviens à nous, Seigneur,
toi, notre bien-aimé.

Ta venue nous échappe toujours,
chaque fois ton départ nous surprend,
mais le goût reste en nous de ton passage.

D'où venais-tu, où allais-tu, nous l'ignorons,
mais la mémoire demeure en nous
d'un grand bonheur furtif et redoutable.

Très au-delà des sens et du savoir,
en grand secret tu nous visites :
pour un instant nous touchons l'infini.

Nous n'avons pu te voir ni te saisir ;
par où es-tu passé ? Nous ne savons,
mais notre cœur reste blessé d'amour.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu as voulu que Saint Bernard, rempli d'Amour pour ton Église, soit dans ta maison la lampe qui brûle et qui éclaire ; accorde-nous, par son intercession, la même ferveur de L'Esprit, afin de vivre comme des fils de la Lumière.

 

Parole de Dieu : (Dt 4, 39-40a)… (Office des Laudes).
Sache donc aujourd’hui, et médite cela dans ton cœur : Le Seigneur est Dieu, là-haut dans le Ciel comme ici-bas sur la Terre, et il n’y en a pas d’autre.
Tu garderas tous les jours les Commandements et les ordres du Seigneur que je te donne aujourd’hui.

 

Parole de Dieu : (1 Jn 2, 3-6)… (Office des Vêpres).
Voici comment nous pouvons savoir que nous connaissons Jésus Christ : c’est en gardant ses Commandements.
Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses Commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui.
Mais en celui qui garde fidèlement sa Parole, l’Amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous reconnaissons que nous sommes en Lui.
Celui qui déclare demeurer en Lui doit marcher lui-même dans la voie où Lui, Jésus, a marché.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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