Eucharistie du Lundi 10 Février 2014 : Lundi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Lundi 10 Février 2014 : Lundi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Scholastique, Moniale, sœur de saint Benoît (480-543).
Fête de la Bienheureuse Eusebia Palomino Yenes, Fille de Marie Auxiliatrice (1899-1935).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Premier livre des Rois 8,1-7.9-13… Psaume 132(131),1a.2b.4a.5a.7-8.9-10… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,53-56.
Commentaire de Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), Religieuse.
DIALOGUES DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND.
Autre commentaire de Frère John GRIECO (Chicago, Etats-Unis).
Chant, Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Lundi 10 Février 2014 : Fête de Sainte Scholastique, Moniale, sœur de saint Benoît (480-543).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Scholastique.

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Lundi 10 Février 2014 : Fête de la Bienheureuse Eusebia Palomino Yenes, Fille de Marie Auxiliatrice (1899-1935).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Eusebia Palomino Yenes.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Premier livre des Rois 8,1-7.9-13.
Salomon rassembla auprès de lui à Jérusalem les anciens d'Israël et tous les chefs des tribus, les chefs de famille des fils d'Israël, pour aller chercher l'arche de l'Alliance du Seigneur dans la cité de David, c'est-à-dire à Sion.
Tous les hommes d'Israël se rassemblèrent auprès du roi Salomon au septième mois, durant la fête des Tentes.
Quand tous les anciens d'Israël furent arrivés, les prêtres se chargèrent de l'arche.
Ils emportèrent l'arche du Seigneur et la tente de la Rencontre avec tous les objets sacrés qui s'y trouvaient ; ce sont les prêtres et les lévites qui les transportèrent.
Le roi Salomon, et avec lui toute la communauté d'Israël qu'il avait convoquée, offrit en sacrifice devant l'Arche des moutons et des bœufs : il y en avait tant qu'on ne pouvait les compter.
Puis les prêtres transportèrent l'Arche à sa place, dans le sanctuaire qu'on appelle le Saint des saints ; ils la déposèrent sous les ailes des Kéroubim.
Ceux-ci étendaient leurs ailes au-dessus de l'emplacement de l'Arche : ils abritaient l'Arche avec ses barres.
Dans l'Arche, il n'y avait rien, sinon les deux tables de la Loi que Moïse y avait placées, quand le Seigneur avait conclu alliance avec les fils d'Israël au mont Horeb, à leur sortie d'Égypte.
Quand les prêtres sortirent du sanctuaire, la nuée remplit le temple du Seigneur,
et, à cause d'elle, les prêtres furent obligés d'interrompre le service divin : la gloire du Seigneur remplissait le Temple !
Alors Salomon s'écria : « Le Seigneur a décidé d'habiter la nuée obscure.
Et maintenant, je t'ai construit, Seigneur, une demeure divine, un lieu où tu résideras éternellement. »

 

Psaume 132(131),1a.2b.4a.5a.7-8.9-10.
Souviens-toi, Seigneur, de David
de sa promesse au Puissant de Jacob :
j'interdirai tout sommeil à mes yeux,
avant d'avoir trouvé un lieu pour le Seigneur. »

Entrons dans la demeure de Dieu,
prosternons-nous aux pieds de son trône.
Monte, Seigneur, vers le lieu de ton repos,
toi, et l'arche de ta force !

Que tes prêtres soient vêtus de justice,
que tes fidèles crient de joie !
Pour l'amour de David, ton serviteur,
ne repousse pas la face de ton messie.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,53-56.
Jésus et ses disciples, ayant traversé le lac, abordèrent à Génésareth et accostèrent.
Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus :
ils parcoururent toute la région, et se mirent à transporter les malades sur des brancards là où l'on apprenait sa présence.
Et dans tous les endroits où il était, dans les villages, les villes ou les champs, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.

 

Commentaire du jour.
Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), Religieuse.
Petit journal, § 949-950.

« Tous ceux qui touchèrent la frange de son manteau furent sauvés »

Miséricorde divine, qui nous accompagnes pendant toute la vie, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, qui nous enveloppes particulièrement à l'heure de notre mort, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, qui nous donnes la vie éternelle, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, présente à chaque instant de la vie, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, qui nous protèges du feu de l'enfer, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, qui convertis des pécheurs endurcis, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, merveille pour les anges, inconcevable pour les saints, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, insondable dans tous les mystères divins, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, qui nous relèves de toute misère, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, source de notre bonheur et de notre joie, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, nous appelant du néant à l'existence, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, qui portes dans tes mains tout ce qui existe, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, couronnant tout ce qui existe et existera, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, en laquelle nous sommes tous plongés, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, doux apaisement des cœurs tourmentés, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, seul espoir des âmes désespérées, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, repos des cœurs, paix au milieu des frayeurs, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, délice et merveille des âmes saintes, j'ai confiance en toi.
Miséricorde divine, qui nous donnes l'espérance contre toute espérance, j'ai confiance en toi.

Ô Dieu éternel, dont la Miséricorde est insondable et le trésor de compassion inépuisable, regarde-nous avec bonté et comble-nous de ta miséricorde pour que nous ne désespérions pas dans les moments difficiles, que nous ne perdions pas courage, mais que nous nous soumettions avec grande confiance à ta sainte volonté qui est l'amour et la miséricorde même.

 

DIALOGUES DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND

Scholastique, sœur de saint Benoît, Consacrée à Dieu tout-puissant dès son enfance, venait voir son frère une fois par an.
L'homme de Dieu se rendait vers elle dans le domaine du Monastère, sans dépasser beaucoup la porte.

Un jour, elle vint comme d'habitude, et son vénérable frère se rendit vers elle avec ses disciples.
Ils passèrent toute la journée dans les louanges de Dieu et de saints entretiens. Quand la nuit tomba, ils mangèrent ensemble.
Comme il se faisait tard, avec ces saints entretiens, la Moniale lui fit cette demande : « Je t'en prie, ne me quitte pas cette nuit ; parlons jusqu'au matin des joies de la vie Céleste. »
Il lui répondit : « Que dis-tu là, ma sœur ? Je ne puis aucunement demeurer hors du Monastère. »

La Moniale, lorsqu'elle entendit le refus de son frère, posa ses mains, les doigts joints, sur la table, et inclina la tête sur ses mains pour prier Dieu, le Tout-Puissant.
Quand elle releva la tête au-dessus de la table, les éclairs et le tonnerre éclatèrent avec une telle force, un tel déluge se mit à tomber, que ni le vénérable Benoît ni les frères qui l'accompagnaient ne purent faire un pas hors de l'endroit où ils étaient réunis.

Alors l'homme de Dieu, tout triste, se mit à se plaindre : « Que Dieu tout-puissant te pardonne, ma sœur. Qu'est-ce que tu as fait ? »
Elle lui répondit : « Je t'ai prié, et tu n'as pas voulu m'entendre ; j'ai prié Mon Dieu, et il m'a entendue. Maintenant, sors, si tu peux, quitte-moi et retourne au monastère. »

Lui, qui n'avait pas voulu rester, demeura là malgré lui, et c'est ainsi qu'ils passèrent toute la nuit à veiller, et ils se rassasièrent de leurs entretiens et de leurs échanges sur la vie spirituelle.

Il n'est pas étonnant qu'une femme l'ait emporté sur lui car, selon la parole de saint Jean, Dieu est amour, et par un juste jugement, celle qui a aimé davantage a été la plus puissante.

Trois jours après, l'homme de Dieu, qui se tenait dans le Monastère, leva les yeux en l'air et vit l'âme de sa sœur, sortie de son corps, pénétrer dans le sanctuaire du Ciel sous la forme d'une colombe.
Se réjouissant qu'elle ait obtenu une si grande gloire, il rendit grâce par des hymnes et des chants de louange, et il envoya des frères rapporter le corps au Monastère pour le déposer dans le tombeau qu'il avait préparé pour lui-même.

Il arriva ainsi que la sépulture ne sépara pas les corps de ceux dont l'esprit, dans leur union à Dieu, n'avait jamais fait qu'un.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_46
Frère John GRIECO (Chicago, Etats-Unis).

Tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés

Aujourd'hui, dans l’Évangile du jour, nous voyons le magnifique "pouvoir du contact" avec la personne de Notre Seigneur:
«L’on mit les malades sur les places et on leur demandait de toucher seulement la frange de son manteau; et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés» (Mc 6,56).
Le plus petit contact physique peut opérer des miracles pour ceux qui s’approchent du Christ avec Foi.
Son pouvoir de guérison déborde de son cœur aimant et s’étend même à ses vêtements. Tous deux —capacité et désir plénier de guérir— sont abondants et d’accès facile.

Ce passage peut nous aider à méditer sur la manière dont nous recevons Le Seigneur dans la Sainte Communion.
Est-ce que nous communions avec la certitude que ce contact peut opérer des miracles dans nos vies?
Nous faisons plus que toucher «la frange de son manteau»: nous recevons réellement le Corps du Christ dans nos corps.
Plus qu’une simple guérison de nos maladies physiques, la Communion guérit nos âmes et leur garantit la participation à la Vie-même de Dieu.
Saint Ignace d’Antioche voyait ainsi dans l’Eucharistie «la médecine de l’immortalité et l’antidote contre la mort, qui procure ce qu’éternellement nous devons vivre en Jésus-Christ».

Le profit de cette "médecine d’immortalité" consiste à être guéri de tout ce qui nous sépare de Dieu et des autres.
Être guéri par Le Christ dans l’Eucharistie implique par conséquent de dépasser les replis sur soi.
Ainsi que l’enseigne Benoît XVI, «Se nourrir du Christ est le chemin pour ne pas demeurer indifférents devant le sort de nos frères (…).
Une spiritualité eucharistique est alors un authentique antidote contre l’individualisme et l’égoïsme qui caractérisent souvent la vie quotidienne, elle porte à redécouvrir la gratuité, la centralité des relations, à partir de la famille, avec le souci particulier de soulager les blessures de celles qui sont désunies».

Comme ceux qui furent guéris de leurs maladies en touchant ses vêtements, nous pouvons nous aussi être guéris de notre égoïsme et de notre isolement, en recevant Notre Seigneur avec Foi.

 

Chant.

Pourquoi garder toute la nuit
vos lampes allumées ?
Pourquoi donner à votre vie
le sens d'une attente infinie ?
Quelle espérance vous tient éveillées,
vierges sages,
et quelles promesse de joie ?

R/ Heureux les invités aux noces de l'Agneau !

Vers la ténèbre lumineuse vos regards sont levés,
et Dieu qui vous attend comblera seul votre quête.

Pour une perle sans prix, vous avez tout quitté,
les mains ouvertes et libres en offrande.

À votre humble fierté, l'Église, joyeuse,
reconnaît son visage, sa grâce de fiancée.

À travers l'amour qui brûle en vous,
servante du Seigneur,
le cœur de Dieu nous presse
de l'aimer sans partage.

 

Hymne : Ô Dieu qui fis jaillir de l'ombre

Ô Dieu qui fis jaillir de l'ombre
Le monde en son premier matin,
Tu fais briller dans notre nuit
La connaissance de ta gloire.

Tu es l’image de ton Père
Et la splendeur de sa beauté.
Sur ton visage, ô Jésus Christ,
Brille à jamais la joie du monde.

Tu es toi même la lumière
Qui luit au fond d’un lieu obscur.
Tu es la lampe de nos pas
Sur une route de ténèbres.

Quand tout décline, tu demeures,
Quand tout s’efface, tu es là !
Le soir descend, tu resplendis
Au cœur de toute créature.

Et quand l’aurore qui s’annonce
Se lèvera sur l’univers,
Tu régneras dans la cité
Où disparaissent les ténèbres.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
En célébrant la mémoire de Sainte Scholastique, Seigneur, nous te prions : fais que nous sachions, nous aussi, te servir avec une Charité sans défaut et goûter la douceur de ton Amour.

 

Parole de Dieu : (Ct 8. 7)… (Office des Laudes).
Les torrents ne peuvent éteindre l’Amour, les fleuves ne l’emporteront pas. Si quelqu’un offrait toutes les richesses de sa maison pour acheter l’Amour, tout ce qu’il obtiendrait, c’est un profond mépris.

 

Parole de Dieu : (Col 1, 9b-11)… (Office des Vêpres).
Nous demandons à Dieu de vous combler de la vraie connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de toujours lui plaire ; par tout ce que vous ferez de bien, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
Vous serez puissamment fortifiés par la puissance de sa Gloire, qui vous donnera la persévérance et la patience.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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