Eucharistie du Dimanche 18 Mai 2014 : Cinquième Dimanche de Pâques.

Eucharistie du Dimanche 18 Mai 2014 : Cinquième Dimanche de Pâques.
Fête de Saint Félix de Cantalice, Capucin à Rome (1515-1587).
Fête de la Bienheureuse Blandine Merten, Religieuse Ursuline en Allemagne (✝ 1918).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :
Livre des Actes des Apôtres 6,1-7… Psaume 33(32),1.2b-3a.4-5.18-19… Première lettre de saint Pierre Apôtre 2,4-9… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,1-12.
Commentaire de Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Walter Hugo PERELLÓ (Rafaela, Argentine).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Rubens sir peter paul saint felix of cantalice

Dimanche 18 Mai 2014 : Fête de Saint Félix de Cantalice, Capucin à Rome (1515-1587).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Félix de Cantalice.

Beata blandina merten bDimanche 18 Mai 2014 : Fête de la Bienheureuse Blandine Merten, Religieuse Ursuline en Allemagne (✝ 1918).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Blandine Merten.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre des Actes des Apôtres 6,1-7.
En ces jours-là, comme le nombre des disciples augmentait, les frères de langue grecque récriminèrent contre ceux de langue hébraïque : ils trouvaient que, dans les secours distribués quotidiennement, les veuves de leur groupe étaient désavantagées.
Les Douze convoquèrent alors l'assemblée des disciples et ils leur dirent : « Il n'est pas normal que nous délaissions la parole de Dieu pour le service des repas.
Cherchez plutôt, frères, sept d'entre vous, qui soient des hommes estimés de tous, remplis d'Esprit Saint et de sagesse, et nous leur confierons cette tâche.
Pour notre part, nous resterons fidèles à la prière et au service de la Parole. »
La proposition plut à tout le monde, et l'on choisit : Étienne, homme rempli de foi et d'Esprit Saint, Philippe, Procore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, un païen originaire d'Antioche converti au judaïsme.
On les présenta aux Apôtres, et ceux-ci, après avoir prié, leur imposèrent les mains.
La parole du Seigneur était féconde, le nombre des disciples se multipliait fortement à Jérusalem, et une grande foule de prêtres juifs accueillaient la foi.

 

Psaume 33(32),1.2b-3a.4-5.18-19.
Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes !
Hommes droits, à vous la louange !
Jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau.

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu'il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.

Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,  
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.

 

Première lettre de saint Pierre Apôtre 2,4-9.
Frères, approchez-vous de lui : il est la pierre vivante que les hommes ont éliminée, mais que Dieu a choisie parce qu'il en connaît la valeur.
Vous aussi, soyez les pierres vivantes qui servent à construire le Temple spirituel, et vous serez le sacerdoce saint, présentant des offrandes spirituelles que Dieu pourra accepter à cause du Christ Jésus.
On lit en effet dans l'Écriture : Voici que je pose en Sion une pierre angulaire, une pierre choisie et de grande valeur ; celui qui lui donne sa foi ne connaîtra pas la honte.
Ainsi donc, honneur à vous qui avez la foi, mais, pour ceux qui refusent de croire, l'Écriture dit : La pierre éliminée par les bâtisseurs est devenue la pierre d'angle,
une pierre sur laquelle on bute, un rocher qui fait tomber. Ces gens-là butent en refusant d'obéir à la Parole, et c'est bien ce qui devait leur arriver.
Mais vous, vous êtes la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu ; vous êtes donc chargés d'annoncer les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,1-12.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.
Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous préparer une place ?
Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi.
Pour aller où je m'en vais, vous savez le chemin. »
Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? »
Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi.
Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu. »
Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. »
Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père.
Comment peux-tu dire : 'Montre-nous le Père' ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais c'est le Père qui demeure en moi, et qui accomplit ses propres œuvres.
Croyez ce que je vous dis : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne croyez pas ma parole, croyez au moins à cause des œuvres.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi. Il en accomplira même de plus grandes, puisque je pars vers le Père. »

 

Commentaire du jour.
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Encyclique « Dives in Misericordia » § 12-13 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana).

« Seigneur, montre-nous Le Père »

L'Église partage l'inquiétude de tant d'hommes contemporains ; d'autre part, elle doit aussi se préoccuper du déclin de nombreuses valeurs fondamentales, qui constituent un bien incontestable non seulement de la morale Chrétienne, mais simplement de la morale humaine, de la culture morale…
En relation avec cette image de notre génération, qui ne peut que susciter une profonde inquiétude, nous reviennent à l'esprit les paroles qui ont résonné dans le Magnificat de Marie pour célébrer l'incarnation du Fils de Dieu et qui chantent la « Miséricorde...d’âge en âge » (Lc 1,50)…
L'Église doit rendre témoignage à la Miséricorde de Dieu révélée dans Le Christ en toute sa Mission de Messie…

Des théologiens affirment que la Miséricorde est le plus grand des attributs de Dieu, la plus grande de ses perfections ; la Bible, la Tradition et toute la vie de Foi du peuple de Dieu en fournissent des témoignages inépuisables.
Il ne s'agit pas ici de la perfection de l’essence inscrutable de Dieu dans le mystère même de sa Divinité, mais de la perfection et de l'attribut grâce auxquels l'homme, dans la vérité intérieure de son existence, entre en relation le plus intimement et le plus souvent avec le Dieu vivant.
Conformément aux paroles que le Christ a adressées à Philippe,  « voir Le Père » — voir Le Père par la Foi — trouve dans la rencontre avec sa Miséricorde un degré de simplicité et de vérité intérieure semblable à celui que nous trouvons dans la parabole de l'enfant prodigue (Lc 15,11s).

« Celui qui m'a vu a vu Le Père. » L'Église professe la Miséricorde de Dieu, l'Église en vit, dans sa vaste expérience de Foi, et aussi dans son enseignement, en Contemplant constamment Le Christ, en se concentrant en Lui, sur sa vie et son Évangile, sur sa Croix et sa Résurrection, sur son mystère tout entier.
Tout ce qui forme notre regard sur Le Christ dans la Foi vive et dans l'enseignement de l'Église nous conduit à « voir Le Père » dans la Sainteté de sa Miséricorde.

 

Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).
http://www.carmel.asso.fr/5eme-Dimanche-de-Paques-A.html

« Que votre cœur cesse de se troubler ! nous dit Jésus l’évangile de ce jour, vous croyez en Dieu croyez aussi en Moi. »

« Que votre cœur cesse de se troubler ! nous dit Jésus l’évangile de ce jour, vous croyez en Dieu croyez aussi en moi. »
En ce temps pascal, cette invitation de Jésus à ses disciples revêt une couleur particulière. En effet, entre le jour de Pâques et celui de la Pentecôte, en ces temps où nous sommes, tout le travail des apparitions de Jésus ressuscité est de faire passer les disciples de la crainte à la confiance, du trouble à la Foi.
Nous sommes souvent, comme les disciples, effrayés et découragés. Notre espérance et notre Foi sont bien fragiles.
Il est vrai qu’il y a des jours où tout paraît dur et même trop dur, du fait de la maladie, des difficultés de la vie, des blessures affectives.
Il nous est parfois bien difficile de croire ; la vie, et même à la vie des Chrétiens, est quelquefois trop lourde, son sens et sa valeur n’apparaissent pas clairement.
Peut-être, en tant que Chrétien, disons-nous trop rapidement que croire facilite l’existence en lui donnant un sens, et que la Foi est une lumière sur notre route.
Certes, la Foi est une lumière, mais une lumière fragile qui peut être, de temps à autre, une simple lueur dans l’obscurité, et certains d’entre nous n’avance qu’à tâtons dans le brouillard.

Un grand mystique espagnol, St Jean de la Croix, réformateur du Carmel, a décrit la vie spirituelle comme la montée d’une montagne escarpée, et la traversée d’une nuit obscure.
On ne peut alors s’appuyer sur rien sinon sur Dieu Lui-même et Dieu dans son mystère insaisissable, au-delà de toute consolation ou de toute connaissance.
Sainte Thérèse de Lisieux, disciples de Saint Jean de la Croix, a vécue dans ces derniers temps au Carmel dans cette épreuve de la Foi, harcelée par le doute sur l’existence du Ciel et de la Vie éternelle au moment même où elle savait que sa mort était inéluctable.
« Il me semble, a-t-elle écrit, que les ténèbres me disent en se moquant de moi : “tu rêves de la lumière, une patrie embaumée, tu rêves la possession éternelle du Créateur de toutes ces merveilles, tu crois sortir un jour du brouillard qui t’environne !
Avance, avance, réjouis-toi de la mort qui te donnera non ce que tu espères, mais une nuit plus profonde encore, la nuit du néant”. »

Une telle épreuve n’a pas empêché Thérèse de demeurer héroïquement fidèle à sa vocation de Carmélites par une Charité de chaque instant vis-à-vis de ses Sœurs.
Ma vocation, c’est l’Amour, disait Thérèse avec une joie merveilleuse. Et elle demeura fidèle jusqu’à son dernier souffle à cette Charité qui brûlait son cœur, elle mourra à 26 ans en murmurant : « Mon Dieu, je vous Aime. »
Ce qui a fait dire à certains spécialistes de Thérèse de l’enfant Jésus, que c’est sa Charité qui a sauvé sa Foi.

Comme Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus, plus les ténèbres sont épaisses, plus il nous faut renouveler notre acte de confiance en Dieu qui nous aime, et rester fidèle à la parole du Seigneur qui nous demande de nous aimer les uns les autres.
Sur la Croix, Jésus a initié cette voie de la confiance et de l’Amour, lui qui avait le sentiment d’être totalement abandonné de son Père.
Ne s’est-il pas écrié : « mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Mais cette parole de détresse fut suivie de l’acte de confiance, de Foi et d’Amour : « Père, en tes mains, je remets mon esprit. »
C’est cet acte de confiance qui lui permet de garder fidèlement l’alliance avec Dieu, et cette fidélité dans l’épreuve lui permet d’être ouvert au don de la Vie nouvelle dans la Résurrection.
La mort et la Résurrection de Jésus nous manifeste la Bonne Nouvelle fondamentale de l’Évangile.
Au-delà des épreuves, mêmes les plus terribles, comme celle qu’a connue Jésus lors de sa Passion, Dieu Notre père est toujours fidèle au don de la Vie qu’il nous a fait au moment de la Création du monde et au jour de notre conception puis notre naissance.
Cette Vie comme le don de Dieu sera toujours vainqueur du mal et de la mort.

De Pâques à la Pentecôte, Jésus dans ses apparitions va éduquer les apôtres à cet acte de Foi, qui est une confiance amoureuse envers Dieu.
Et ce temps de formation pour les apôtres, nous montre aussi que l’acte de Foi n’est pas seulement un acte de la volonté.
La Foi, c’est en même temps la liberté de l’homme qui se tourne vers Dieu, et un don de Dieu Lui-même, une action de Dieu dans le cœur de l’homme.
En effet, nous remarquons que ce passage vers la Foi ne sera pleinement réalisé qu’au jour de la Pentecôte quand les apôtres recevront L’Esprit Saint.
Nous pouvons relever avec une certaine stupéfaction que tant que les disciples n’ont pas reçu cet Esprit au jour de la Pentecôte, ils demeurent dans la peur et l’enfermement.
Jésus a beau les préparer avant sa Passion par ses nombreux discours et ses exhortations, il a beau se manifester à eux après sa Résurrection, les disciples restent enfermés sur eux-mêmes, sur leur Communauté.
Ce n’est qu’après avoir reçu L’Esprit du Père et du Fils au jour de la Pentecôte qu’ils oseront proclamer la bonne nouvelle de la Résurrection.

Avant et après la Résurrection, Jésus s’adresse à l’intelligence des disciples en enseignant le sens des écritures et le dessein de Dieu, il s’adresse aussi à leur sensibilité en se laissant toucher par eux et en mangeant avec eux, mais tout cela n’enlève pas totalement la peur du cœur des apôtres, et ne les pousse pas à annoncer publiquement l’Évangile.

Il faudra attendre le don de Dieu qui est L’Esprit Saint répandu en nos cœurs pour que la Foi et le zèle missionnaire se manifeste.
Il ne s’agit donc pas simplement de savoir, de comprendre, de toucher pour faire de nous des hommes de Foi et des disciples de Jésus ressuscité qui le reconnaissent comme le chemin, la vérité et la vie et qui l’annoncent.
Il s’agit aussi d’accueillir le don de Dieu, la Foi est autant l’œuvre de la liberté humaine que de L’Esprit Saint en nos cœurs.

La réflexion de Thomas, dans cet évangile, n’est donc pas surprenante, car n’ayant pas encore reçu L’Esprit de vérité qui conduit vers la vérité tout entière, il demeure dans une certaine extériorité au mystère de la personne de Jésus.
On peut dire en quelque sorte qu’il n’a encore rien compris, car il n’a pas encore reçu L’Esprit de Lumière et de Force.

C’est pourquoi notre Pape Benoît XVI nous invite à grandir dans la Foi par une relation personnelle et vivante avec Le Christ : « une Foi « adulte » ne suit pas les courants de la mode et des dernières nouveautés ; une Foi adulte et mûre est une Foi profondément enracinée dans l’amitié avec Le Christ.
C’est cette amitié qui nous ouvre à tout ce qui est bon et qui nous donne le critère permettant de discerner entre le vrai et le faux, entre imposture et vérité. »

En ce temps pascal, demandons pour nous-mêmes et pour chacun d’entre nous la grâce de recevoir plus pleinement encore cet esprit de Lumière et de Vérité qui nous conduira vers la Vérité tout entière et fera de nous de véritables disciples de Jésus.
Fr. Antoine-Marie Leduc, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/III_37
Abbé Walter Hugo PERELLÓ (Rafaela, Argentine).

Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie; personne ne va vers Le Père sans passer par Moi

Aujourd'hui, la scène que nous contemplons nous expose l'intimité qui existe entre Jésus et Le Père, mais ce ne pas uniquement cela, c'est aussi une invitation à découvrir la relation de Jésus et ses disciples.
«Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec Moi; et là où je suis, vous y serez aussi» (Jn 14,3): ces paroles de Jésus, non seulement donnent aux disciples une autre perspective du futur mais les invitent également à rester fidèles au chemin emprunté.
Afin de partager avec Le Seigneur sa Vie glorieuse, ils doivent partager également le chemin qui mène à Jésus et au Père.

«Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas; comment pourrions-nous savoir le chemin?» (Jn 14,5).
Jésus leur dit: «Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie; personne ne va vers le Père sans passer par Moi. Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi Mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu» (Jn 14,6-7).
Jésus ne propose pas un chemin facile, c'est clair, mais il montre le chemin. Plus encore, Il se fait Lui-même le chemin qui va vers Le Père, Lui-même par sa Résurrection, se fait le Chemin pour nous guider, Lui-même avec le don du Saint Esprit nous donne courage et force pour ne pas défaillir sur la route: «Ne soyez donc pas bouleversés» (Jn 14,1)

Dans cette invitation que nous fait Jésus, d'aller vers Le Père, par Lui, avec Lui et en Lui, se révèle son souhait plus intime et sa mission plus profonde: «Lui qui s'est fait homme pour nous, en étant Le Fils unique, veut faire de nous ses frères, et pour cela, il amène jusqu'au Père son humanité afin d'emporter avec Lui tous ceux de la même race» (Saint Grégoire de Nysse).
Un Chemin à parcourir, une Vérité à proclamer, une Vie à partager et à aimer: Jésus-Christ.

 

Hymne : Comme nous allions rêvant Dieu

Comme nous allions rêvant Dieu,
Une voix venue du grand creux
Des fonds de l'Homme
Nous a surpris : Veillez ici,
Veillez et priez cette nuit
Qui entre toutes vous est bonne.

C'était au secret de nos cœurs,
Au tombeau vide du Seigneur,
La voix de l'Ange !
Elle ajouta : Que cherchez-vous ?
Le corps du Seigneur est chez vous,
Restez ses hommes de confiance !

Devant le caveau grand ouvert,
Retour du Seigneur des enfers,
Chantez son hymne !
Ce lieu profond, il est à Dieu !
Nul ne le sonde avec des yeux
Qui ne sont pas faits pour l'abîme.

Le Seigneur vous a précédés
Dans la mort qui vous obsédait,
Vos morts futures ;
Allez donc sans crainte à la vie !
Jésus vous a déjà ravi
Dans sa Passion vos sépultures.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui a envoyé ton Fils pour nous sauver et pour faire de nous tes enfants d’adoption, regarde avec bonté ceux que tu aimes comme un père ; puisque nous croyons au Christ, accorde-nous la vraie liberté et la Vie éternelle.

 

Parole de Dieu : (Ac 10, 40-43)… (Office des Laudes).
Voici que Dieu a ressuscité Jésus le troisième jour. Il lui a donné de se montrer non pas à tout le peuple, mais seulement aux témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec Lui après sa Résurrection d’entre les morts.
Il nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que Dieu l’a choisi comme Juge des vivants et des morts.
C’est à Lui que tous les prophètes rendent ce témoignage : Tout homme qui croit en Lui reçoit par Lui le Pardon de ses péchés.

 

Parole de Dieu : (He 10, 12-14)… (Office des Vêpres).
Jésus Christ, après avoir offert pour les péchés un unique Sacrifice, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu.
Il attend désormais que ses ennemis soient mis sous ses pieds. Par son Sacrifice unique, il a mené pour toujours à leur perfection ceux qui reçoivent de Lui la Sainteté.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

Ajouter un commentaire