Eucharistie du Mardi 17 Mars 2015 : Mardi de la 4ème semaine du Temps de Carême.

Eucharistie du Mardi 17 Mars 2015 : Mardi de la 4ème semaine du Temps de Carême.

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Patrick, Évêque « Apôtre de l'Irlande », Co-Patron de l’Irlande (385-461).

Fête de Saint Gabriel Lalemant, Martyr au Canada (1610-1649).
Fête du Bienheureux Juan Nepomuceno Zegrí y Moreno, Prêtre et Fondateur de la Congrégation des « Sœurs Mercédaires de la Charité. » (1831-1905).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Ézéchiel 47,1-9.12… Psaume 46(45),2-3.5-6.8-9a.10a… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5,1-16.
Commentaire des Odes de Salomon (texte chrétien hébraïque du début du 2e siècle).
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires de l’Abbé Àngel CALDAS i Bosch (Salt, Girona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Stpatricks e1395087758500 2Mardi 17 Mars 2015 : Fête de Saint Patrick, Évêque « Apôtre de l'Irlande », Co-Patron de l’Irlande (385-461).
(Co-Patron de l’Irlande avec Sainte Brigitte de Kildare).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Patrick.

Soj saint gabriel lallemantMardi 17 Mars 2015 : Fête de Saint Gabriel Lalemant, Martyr au Canada (1610-1649).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Gabriel Lalemant, Martyr au Canada.

20031109 zegri 2Mardi 17 Mars 2015 : Fête du Bienheureux Juan Nepomuceno Zegrí y Moreno, Prêtre et Fondateur de la Congrégation des « Sœurs Mercédaires de la Charité. » (1831-1905).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Juan Nepomuceno Zegrí y Moreno.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Ézéchiel 47,1-9.12.
En ces jours- là, au cours d’une vision reçue du Seigneur, l’homme me fit revenir à l’entrée de la Maison, et voici : sous le seuil de la Maison, de l’eau jaillissait vers l’orient, puisque la façade de la Maison était du côté de l’orient. L’eau descendait de dessous le côté droit de la Maison, au sud de l’autel.
L’homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l’extérieur, jusqu’à la porte qui fait face à l’orient, et là encore l’eau coulait du côté droit.
L’homme s’éloigna vers l’orient, un cordeau à la main, et il mesura une distance de mille coudées ; alors il me fit traverser l’eau : j’en avais jusqu’aux chevilles.
Il mesura encore mille coudées et me fit traverser l’eau : j’en avais jusqu’aux genoux. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser : j’en avais jusqu’aux reins.
Il en mesura encore mille : c’était un torrent que je ne pouvais traverser ; l’eau avait grossi, il aurait fallu nager : c’était un torrent infranchissable.
Alors il me dit : « As-tu vu, fils d’homme ? » Puis il me ramena au bord du torrent.
Quand il m’eut ramené, voici qu’il y avait au bord du torrent, de chaque côté, des arbres en grand nombre.
Il me dit : « Cette eau coule vers la région de l’orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux.
En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent.
Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède. »

 

Psaume 46(45),2-3.5-6.8-9a.10a.
Dieu est pour nous refuge et force,
secours dans la détresse, toujours offert.
Nous serons sans crainte si la terre est secouée,
si les montagnes s'effondrent au creux de la mer.

Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu,
la plus sainte des demeures du Très-Haut.
Dieu s'y tient : elle est inébranlable ;
quand renaît le matin, Dieu la secourt.

Il est avec nous, le Seigneur de l'univers ;
citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !
Venez et voyez les actes du Seigneur,
Il détruit la guerre jusqu'au bout du monde.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5,1-16.
À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades,
sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents.
[...]
Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? »
Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. »
Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” »
Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? »
Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.
Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »
L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri.
Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

 

Commentaire du jour.
Odes de Salomon (texte chrétien hébraïque du début du 2e siècle).
N°6 (tr. Hamman, coll. Ichtus 1957 I, p. 26 ; DDB 1981, p.21)

« L'eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la Vie éternelle » (Jn 4,14)

Le Seigneur s'est fait mieux connaître. Il s'emploie à faire mieux connaître les dons reçus de sa grâce.
Il nous a donné de louer son nom ; nos esprits chantent son Esprit Saint. Car un ruisseau a jailli ; il est devenu un torrent large et puissant (Ez 47,1s). Il a inondé et brisé l'univers et l'a emporté vers le Temple.
Les obstacles des hommes n'ont pu l'arrêter, pas même l'artifice de ceux qui endiguent l'eau. Car il est venu sur toute la Terre et l'a remplie entièrement.

Ils ont bu, tous les assoiffés de la Terre ; leur soif a été étanchée, car le Très Haut a désaltéré les siens.
Heureux les serviteurs à qui il a confié ses eaux ; ils ont pu y calmer leurs lèvres desséchées et redresser leur volonté paralysée.
Les âmes mourantes ont été arrachées à la mort ; les membres épuisés ont été redressés et sont debout.
Ils ont donné la force à leurs démarches et la lumière à leurs yeux. Tous les ont connus dans Le Seigneur ; ils vivent par l'eau vivante pour l'éternité.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/25
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » et aussitôt l’homme fut guéri.

La première partie du récit souligne la puissance de Jésus. L’infirme est malade depuis très longtemps.
Il est seul: il n’y a personne pour l’aider à descendre dans la piscine au moment où il y a le bouillonnement qui est supposé guérir le premier qui se plonge dans l’eau.
C’est à lui que Jésus s’adresse: Veux-tu être guéri? L’infirme qui pense à la façon ordinaire de guérison explique qu’il n’a personne pour l’aider et qu’ainsi il y a toujours quelqu’un qui arrive à l’eau avant lui.
Jésus lui dit alors de se lever, de prendre son grabat et de marcher. Le malade accepte la parole de Jésus et aussitôt il fut guéri.
La puissance de la Parole de Jésus est sans comparaison avec le bouillonnement de l’eau. Elle est aussi sans comparaison avec l’ordre ancien que représente la piscine.

La seconde partie passe de la piscine au Temple. Si Jésus est à Jérusalem, c’est parce que c’est une des trois Fêtes où les Juifs sont supposés de s’y rendre: Pâque, Pentecôte et les Tentes.
Et c’est un jour de sabbat. L’infirme aussi est rendu au Temple dont la partie nord de l’esplanade du Temple est très proche de la piscine Bézatha.
Il est peut-être allé rendre grâce à Dieu pour sa guérison. Il est fidèle à la Parole de Jésus: il porte toujours son grabat et ne passe pas inaperçu! Il se fait avertir qu’il n’a pas le droit de faire cela le jour du sabbat.
Mais pour l’infirme la parole de celui qui l’a guéri, même s’il ne sait pas son nom, passe avant le sabbat.

Jésus, qui est au Temple lui aussi, le retrouve et lui dit: Te voilà en bonne santé (sain). On va découvrir, au cours du récit, que Jésus n’a pas seulement fait une guérison physique mais bien une guérison de toute la personne qui comprend le Pardon des péchés. C’est pour cela que Jésus dit: Ne pèche plus. Il pourrait t’arriver pire encore.
Il ne faut pas voir là un lien que Jésus mettrait entre le péché et une maladie physique qui en serait la conséquence.
Plus tard, les disciples, en voyant un aveugle, demanderont à Jésus: Qui a péché pour qu’il soit né aveugle?
Jésus sera catégorique: Ni lui ni ses parents n’ont péché. (Jean 9,2-3) De même, Luc rapporte le cas de ceux qui furent victimes des représailles de Pilate et un autre cas où les victimes ont été tuées par l’effondrement d’une tour: Jésus exclut un lien entre le malheur et le péché (Luc 13,1-5).
Mais quiconque a reçu cette bonne santé dont parle Jésus a désormais une responsabilité plus grande que ceux qui n’ont rien reçu.
Il y a donc là un avertissement qui vise aussi les lecteurs de l’Évangile. Eux aussi, avant la rencontre du Christ, étaient paralysés comme cet homme.
Eux aussi ont été guéris et à cause de cela sont appelés à une fidélité plus grande.

Mais pour les autorités Juives, qui sont plus intéressées dans la règle du sabbat que dans la guérison de l’infirme, Jésus devient quelqu’un qu’ils doivent poursuivre.
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4142.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, lui dit : « Veux-tu être guéri ? »

Pour la seconde fois, Jésus monte à Jérusalem à l’occasion d’une Fête qui ne nous est pas précisée. Nous sommes un jour de sabbat et Jésus arrive près de la piscine de Bézatha.
Nous sommes au nord du Temple près de la porte des brebis par laquelle ces dernières entrent sur l’esplanade du Temple en vue des sacrifices.

Les recherches archéologiques récentes situent cette piscine proche des bains rattachés au culte païen à Sérapis ce qui explique qu’il y avait là toutes sortes de malades, « aveugles, boiteux et paralysés » comme nous le rapporte Saint Jean.
Jésus en repère un au milieu de cette foule et prend l’initiative de s’approcher de lui. Il lui adresse la parole : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? »

Jésus fait appel à la volonté de cet homme qui est invité à participer activement à sa guérison. On comprend aisément la réponse un peu amère de cet homme : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi ».
Autrement dit, « je voudrais bien guérir mais cela ne sert à rien car mon infirmité m’empêche de plonger avant les autres dans la piscine » !
En effet, la tradition voulait que seul le premier malade qui descendait dans l’eau lorsque celle-ci se mettait à bouillonner, fût guéri.

En guérissant cet homme, Jésus va montrer qu’il est bien venu pour les plus faibles et les plus mal en point.
Jésus va obtenir pour ce plus pauvres parmi tous les pauvres malades du bord de cette piscine ce que les eaux bouillonnantes obtenaient en faveur du plus fort d’entre eux.
Le parallèle entre Jésus et les eaux qui guérissent est posé à l’avantage de Jésus. Jésus a sollicité le désir de vivre de cet homme qui se voit ainsi rendu capable d’accueillir la Parole qui va le libérer : « « Lève-toi, prends ton grabat, et marche ».

La guérison a lieu un jour de sabbat manifestant ainsi que les temps messianiques annoncés par le prophète Isaïe sont accomplis (Cf. Is 35, 4-6).
Jésus est maître du sabbat et lui redonne son sens premier : « Le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat » (Mc 3, 27-28).
En effet, au terme de la création, « repos de Dieu » n’est pas synonyme d’inactivité car Dieu continue de régir le monde et de vivifier les hommes.

« Plus tard, nous dit l’Évangéliste, Jésus retrouve cet homme dans le Temple ». Il y ait vraisemblablement venu rendre grâce.
Jésus va alors conduire la guérison qu’il a opérée jusqu’à son terme : « Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver pire encore. »
Jésus a d’abord libéré cet homme de ses passions intérieures d’amertume, de jalousie, de révolte peut-être même par rapport à Dieu et à la vie, pour le faire maintenant descendre dans un lieu plus profond de son humanité.
Jésus lui a ouvert l’accès à ce lieu le plus intime de son être où il peut le rencontrer, Lui Son Seigneur, en vérité et assumer pleinement la responsabilité de sa Vie spirituelle.
Désormais, cet homme peut se trouver confronté à son péché et accepter d’unifier sa vie sous le regard de Dieu : « Ne pèche plus. »

« Seigneur, guéris-nous de toutes ces passions qui nous animent et se bousculent en nous afin de nous redonner accès à notre liberté spirituelle.
Tu vois combien nous sommes incapables de nous sortir de cela par nous-mêmes.

Merci de nous rejoindre au cœur de ce trouble et de ce combat pour nous ouvrir le chemin qui nous permettra de te rencontrer toujours plus en vérité et d’oser t’exposer ces péchés qui nous aliènent et nous paralysent tant. »
Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_36
Abbé Àngel CALDAS i Bosch (Salt, Girona, Espagne).

Jésus, le voyant couché là: ‘Est-ce que tu veux retrouver la santé?’

Aujourd'hui Saint Jean nous parle de la scène de la piscine de Bézhata. Elle ressemblait, plutôt, à la salle d'attente d'un hôpital pour traumatisés: «Une foule de malades étaient couchés: aveugles, boiteux et paralysés» (Jn 5,3). Et Jésus s'y rendit.

Comme c'est étonnant! L'on trouve toujours Jésus au beau milieu des problèmes. Là où il existe une possibilité de “libérer”, de rendre quelqu'un heureux, le voici.
Les pharisiens, par contre, ne songeaient qu'au Sabbat. Leur mauvaise foi tuait l'esprit. La colère du péché dégoulinait de leurs yeux. Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre!

Le protagoniste du miracle était malade depuis trente-huit ans. «Est-ce que tu veux retrouver la santé?» (Jn 5,6), lui dit Jésus.
Depuis longtemps qu'il luttait dans le vide, faute d'avoir rencontré Jésus. Mais, maintenant, il avait trouvé l'Homme.
Les cinq colonnades de la piscine de Bézhata retentirent lorsqu'on entendit la voix du Maître: «Lève-toi, prends ton brancard, et marche» (Jn 5,8).
Ce fut l'affaire d'un instant.

La voix du Christ est la voix de Dieu. Tout était neuf dans ce vieux paralysé, usé par le découragement.
Plus tard, Saint Jean Chrysostome nous dira que dans la piscine de Bézhata les maladies du corps étaient guéries, et qu'avec le Baptême ce sont les maladies de l'âme qu'on guérit.
Là, c'était de temps en temps et pour un seul malade à la fois.
Dans le Baptême, c'est pour toujours et pour tous. Dans le deux cas, le pouvoir de Dieu est manifesté par l'eau.

Le paralytique impuissant au bord de l'eau, ne te fait-il pas songer à l'expérience de notre propre impuissance à faire le bien?
Comment essayons-nous de résoudre, tout seul, ce qui relève d'un pouvoir surnaturel? Te rends-tu compte que chaque jour, autour de toi, il a une foule de paralytiques qui “se remuent” beaucoup, mais n'arrivent pas à échapper de leur manque de liberté?

Le péché paralyse, vieillit, tue. Il nous faut regarder Jésus. Il est nécessaire qu'Il —sa Grâce— nous plonge dans les eaux de la Prière, de la Confession, de l'ouverture de l’esprit.
Toi et moi, nous pouvons être de sempiternels paralytiques, ou des porteurs et des instruments de lumière.

 

Hymne : Seigneur, quand ton peuple assoiffé

Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
     Et soudain jaillit
     L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.

Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
     Et tu nous promets
     La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.

Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
     Et nous sommes sûrs
     De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.

Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
     Et le jour viendra
     Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Pour te faire connaître, Seigneur, aux peuples d’Irlande, tu as choisi l’Évêque Saint Patrick ; à sa Prière et par ses mérites, accorde à ceux qui ont la Joie d’être Chrétiens d’annoncer aux hommes les merveilles de ton Amour.

 

Parole de Dieu : (Ex 19, 4-6a)… (Office des Laudes).
Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés ; ils vous ont annoncé la Parole de Dieu. Méditez sur l’aboutissement de la vie qu’ils ont menée, et imitez leur Foi.
Jésus-Christ, hier et aujourd’hui, est le même. Il l’est pour l’éternité. Ne vous laissez pas égarer par toutes sortes de doctrines étrangères.

 

Parole de Dieu : (Jc 2, 14. 17.18b)… (Office des Vêpres).
Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la Foi, alors qu’il n’agit pas, à quoi cela sert-il ? Cet homme-là peut-il être sauvé par sa Foi ?
Celui qui n’agit pas, sa Foi est bel et bien morte. Montre-moi donc ta Foi qui n’agit pas ; moi, c’est par mes actes que je te montrerai ma Foi.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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