Eucharistie du Jeudi 04 Août 2016 : Jeudi de la 18ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Jeudi 04 Août 2016 : Jeudi de la 18ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire et Fête dans le diocèse de Lyon) de la Fête de Saint Jean-Marie Baptiste Vianney, Prêtre, Curé d’Ars, Patron de tous les Curés (1786-1859).

Fête du Bienheureux Frédéric Jansoone, Prêtre Franciscain (1838-1916).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 31,31-34... Psaume 51(50),12-13.14-15.18-19... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 16,13-23.
Commentaire de Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
CATÉCHISME DE S. JEAN-MARIE VIANNEY SUR LA PRIÈRE.
Autre commentaire de l’Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

001 34curears 22Jeudi 04 Août 2016 : Fête de Saint Jean-Marie Baptiste Vianney, Prêtre, Curé d’Ars, Patron de tous les Curés (1786-1859).
Fête dans le diocèse de Lyon, mémoire obligatoire ailleurs.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean-Marie Baptiste Vianney.

Saint cure d ars et son confessional 1Jeudi 04 Août 2016 : Fête de Saint Jean-Marie Baptiste Vianney, Prêtre, Curé d’Ars, Patron de tous les Curés (1786-1859).
Pour en découvrir mon commentaire personnel sur lui (en 3 parties), aller dans le menu déroulant à « Réflexion personnelle n°66 » ou sur le lien suivant :
Fête de Saint Jean-Marie Baptiste Vianney.

22105998Jeudi 04 Août 2016 : Fête du Bienheureux Frédéric Jansoone, Prêtre Franciscain (1838-1916).
La Fête liturgique du Bienheureux Frédéric Jansoone est fixée au 04 Août, date de sa naissance au Ciel (martyrologe romain).
Au Canada, la Célébration en est reportée au 5 Août.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Frédéric Jansoone.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Jérémie 31,31-34.
Voici venir des jours – oracle du Seigneur –, où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle.
Ce ne sera pas comme l’Alliance que j’ai conclue avec leurs pères, le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte : mon alliance, c’est eux qui l’ont rompue, alors que moi, j’étais leur maître – oracle du Seigneur.
Mais voici quelle sera l’Alliance que je conclurai avec la maison d’Israël quand ces jours-là seront passés – oracle du Seigneur. Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes ; je l’inscrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.
Ils n’auront plus à instruire chacun son compagnon, ni chacun son frère en disant : « Apprends à connaître le Seigneur ! » Car tous me connaîtront, des plus petits jusqu’aux plus grands – oracle du Seigneur. Je pardonnerai leurs fautes, je ne me rappellerai plus leurs péchés.

 

Psaume 51(50),12-13.14-15.18-19.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d'être sauvé ;
que l'esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j'enseignerai tes chemins ;
vers toi, reviendront les égarés.

Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas,
tu n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 16,13-23.
En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? »
Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »
Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »
Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.
Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne que c’était lui le Christ.
À partir de ce moment, Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter.
Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. »
Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »

 

Commentaire du jour.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Homélie sur Saint Pierre et Saint Élie, 1 ; PG 50, 727

« Sur cette pierre je bâtirai mon Église »

Pierre devait recevoir les clés de l'Église, plus encore les clés des Cieux ; le gouvernement d'un peuple nombreux devait lui être confié…
Si Pierre, avec sa tendance à la sévérité, était resté sans péché, comment aurait-il pu faire preuve de Miséricorde pour ses disciples ?
Or, selon le dessein de la Grâce Divine, il est tombé dans le péché, si bien qu'après avoir fait lui-même l'expérience de sa misère, il a pu se montrer bon envers les autres.

Réfléchis bien : celui qui a cédé au péché, c'est bien Pierre, le chef des apôtres, le fondement solide, le rocher indestructible, le guide de l'Église, le port imprenable, la tour inébranlable, lui qui avait dit au Christ : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas » (Mt 26,35), lui qui, par une révélation divine, avait confessé la vérité : « Tu es Le Messie, Le Fils du Dieu vivant. »

Or, l'Évangile rapporte que, la nuit même où Le Christ a été livré…, une jeune fille a dit à Pierre : « Toi aussi, hier, tu étais avec cet homme », et Pierre lui a répondu : « Je ne connais pas cet homme » (Mt 26,69s)…
Lui, la colonne, le rempart, se dérobe devant les soupçons d'une femme… Jésus a fixé sur lui son regard…; Pierre a compris, s'est repenti de sa faute et s'est mis à pleurer.
Et alors Le Seigneur miséricordieux lui a accordé son Pardon…

Pierre est tombé dans le péché pour que la conscience de sa faute et du Pardon reçu du Seigneur le conduise à pardonner aux autres par Amour.
Il accomplissait ainsi un dessein providentiel conforme à la manière d'agir de Dieu. Il a fallu que Pierre, lui à qui l'Église devait être confiée, la colonne des Églises (Ga 2,9), le port de la Foi, celui qui allait enseigner le monde entier, se montre faible et pécheur.
Oui, vraiment, c'était pour qu'il puisse trouver dans sa faiblesse une raison d'exercer sa Bonté envers les autres.

 

CATÉCHISME DE SAINT JEAN-MARIE VIANNEY SUR LA PRIÈRE

Voyez, mes enfants : le trésor d'un Chrétien n'est pas sur la Terre, il est dans le Ciel. Eh bien ! Notre pensée doit aller où est notre trésor.

L'homme a une belle fonction, celle de prier et d'aimer. Vous priez, vous aimez : voilà le bonheur de l'homme sur la Terre !

La prière n'est autre chose qu'une union avec Dieu. Quand on a le cœur pur et uni à Dieu, on sent en soi un baume, une douceur qui enivre, une lumière qui éblouit.
Dans cette union intime, Dieu et l'âme sont comme deux morceaux de cire fondus ensemble ; on ne peut plus les séparer.
C'est une chose bien belle que cette union de Dieu avec sa petite créature. C'est un bonheur qu'on ne peut comprendre.

Nous avions mérité de ne pas prier ; mais Dieu, dans sa bonté, nous a permis de lui parler. Notre prière est un encens qu'il reçoit avec un extrême plaisir.

Mes enfants, vous avez un petit cœur, mais la prière l'élargit et le rend capable d'aimer Dieu. La prière est un avant-goût du ciel, un écoulement du paradis.
Elle ne nous laisse jamais sans douceur.
C'est un miel qui descend dans l'âme et adoucit tout. Les peines se fondent devant une prière bien faite, comme la neige devant le soleil.

La prière fait passer le temps avec une grande rapidité, et si agréablement, qu'on ne s'aperçoit pas de sa durée.
Tenez, quand je courais la Bresse, dans le temps que les pauvres curés étaient presque tous malades, je priais le bon Dieu le long du chemin. Je vous assure que le temps ne me durait pas.

On en voit qui se perdent dans la prière comme le poisson dans l'eau, parce qu'ils sont tout au bon Dieu.
Dans leur cœur, il n'y a pas d'entre-deux. Oh ! Que j'aime ces âmes généreuses ! Saint François d'Assise et Sainte Colette voyaient Notre Seigneur et lui parlaient comme nous nous parlions.
Tandis que nous, que de fois nous venons à l'église sans savoir ce que nous venons faire et ce que nous voulons demander !
Et pourtant, quand on va chez quelqu'un, on sait bien pourquoi on y va. Il y en a qui ont l'air de dire au bon Dieu « Je m'en vais vous dire deux mots pour me débarrasser de vous...»
Je pense souvent que, lorsque nous venons Adorer Notre Seigneur, nous obtiendrions tout ce que nous voudrions, si nous le lui demandions avec une Foi bien vive et un cœur bien pur.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_166
Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).

«Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes»

Aujourd'hui, Jésus proclame que Pierre est bienheureux par la justesse de sa profession de Foi: «Heureux es-tu, Simon fils de Jonas: ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais Mon Père qui est aux Cieux» (Mt 16,16-17).
Dans cette proclamation Jésus promet à Pierre le primat de son Église, mais peu de temps après Il doit le réprimander pour avoir exprimé une idée humaine et fausse du Messie: «Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route; tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes» (Mt 16,22-23).

Nous devons remercier les quatre Évangélistes de nous avoir décrit les premiers disciples tels qu'ils étaient réellement et non pas comme des grands personnages idéalisés, mais comme des hommes en chair et en os, comme nous, avec leurs vertus et leurs défauts, cela nous rapproche d'eux et nous aide à constater que nous devons tous parcourir le chemin de la perfection, car personne n'est parfait à la naissance.

Étant donné que nous connaissons déjà l'histoire de l'Évangile, nous acceptons comme un fait que Jésus soit Le Messie annoncé par le prophète Isaïe et qu'Il a donné sa vie pour nous sur la Croix.
Par contre, ce que nous avons du mal à accepter c'est que nous aussi nous devons continuer par l'abandon, le renoncement et le sacrifice à faire en sorte que son œuvre soit toujours présente.
Nous sommes programmés par une société qui encourage le succès rapide, s'instruire sans le moindre effort et en s'amusant, et tirer profit au maximum de tout en faisant peu, il faut donc pas nous étonner que nous finissions par voir les choses à la manière des hommes et pas comme les voit Dieu.
Après avoir reçu L'Esprit-Saint, Pierre était conscient par où passait le chemin qu'il devait parcourir et a vécu dans l'Espérance. «Les tribulations du monde sont remplies de souffrance et vidées de récompenses; mais celles qu'on endure pour Dieu sont adoucies par l'Espérance» (Saint Ephrem).

 

Hymne : Qu'il soit béni

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Ouvrez, ouvrez vos portes,
Ne fermez plus vos cœurs !
Il vient à nous sans faste,
Grandeur ni majesté,
Vêtu comme le pauvre
Dans son humilité !

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Entendez-le qui parle,
Sortez tous de l'erreur !
Malheur à l'homme riche
S'il ne veut écouter
Le Christ de la Promesse
Qui vient nous racheter !

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il montre à tous les humbles
La face du Sauveur !
A lui sont en partage
La gloire et le pouvoir,
Ce qu'à la fin des âges
Les peuples pourront voir !

Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il donne aux misérables
La paix du Bon Pasteur,
Il est doux. Il est humble.
Son joug sera léger!
Et c'est lui qui nous mène
Jusqu'à la liberté !

 

Hymne : Ô Père, Source de l’amour

Ô Père,
Source de l’amour,
Tu nous as gardés en ce jour
Dans ta tendresse.
Si je n’ai pas compris ta voix,
Ce soir je rentre auprès de toi,
Et ton pardon me sauvera
De la tristesse.

Seigneur,
Étoile sans déclin,
Toi qui vis aux siècles sans fin,
Près de ton Père !
Ta main, ce jour, nous a conduits,
Ton corps, ton sang nous ont nourris :
Reste avec nous en cette nuit,
Sainte lumière.

Seigneur,
Esprit de vérité,
Ne refuse pas ta clarté
À tous les hommes.
Éteins la haine dans les cœurs,
Et que les pauvres qui ont peur
D’un lendemain sans vrai bonheur
En paix s’endorment.

Seigneur,
Reviendras-tu ce soir
Pour combler enfin notre espoir
Par ta présence ?
La table est mise en ta maison
Où près de toi nous mangerons.
Pour ton retour, nous veillerons
Pleins d’espérance.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)...(Propre à Saint Jean-Marie Vianney).
Dieu de puissance et de Bonté, tu as fait de Saint Jean-Marie Vianney, un Prêtre admirable, passionnément dévoué à son Ministère ; accorde-nous, par sa Prière et à son exemple, d'avoir pour nos frères une Charité qui les gagne au Christ, et d'obtenir avec eux l'éternelle Gloire.

 

Parole de Dieu : (Rm 14, 17-19)... (Office des Laudes).
Le Royaume de Dieu ne consiste pas en des questions de nourriture ou de boisson ; il est Justice, Paix et Joie dans L’Esprit-Saint.
Celui qui sert Le Christ de cette manière-là plaît à Dieu, et il est approuvé par les hommes. Recherchons donc ce qui contribue à la Paix, et ce qui nous associe les uns aux autres en vue de la même construction.

 

Parole de Dieu : (1 P 1, 22-23)... (Office des Vêpres).
En obéissant à la Vérité, vous vous êtes purifiés pour vous aimer sincèrement comme des frères.
D’un cœur pur, aimez-vous intensément les uns les autres, car Dieu vous a fait renaître, non pas d’une semence périssable, mais d’une semence impérissable, sa Parole Vivante qui demeure.

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