Eucharistie du Dimanche 19 Juin 2016 : Douzième Dimanche du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Dimanche 19 Juin 2016 : Douzième Dimanche du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Romuald, Anachorète, Fondateur des Camaldules († 1027).

(Mais la Célébration du Douzième Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la mémoire de Saint Romuald).

Fête de Sainte Julienne Falconieri, Vierge, Nièce d'Alexis Falconieri, Fondatrice des Mantellates (1270-1341).
Fête de la Bienheureuse Elena Aiello, Vierge, Mystique, Stigmatisée et Fondatrice des « Sœurs Minimes de la Passion de N.S.J.C.) » (1895-1961).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de Zacharie 12,10-11.13,1... Psaume 63(62),2.3-4.5-6.8-9... Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 3,26-29... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,18-24.
Commentaire de Saint Jean XXIII (1881-1963), Pape.
Autre commentaire (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint romuald 2Dimanche 19 Juin 2016 : Fête de Saint Romuald, Anachorète, Fondateur des Camaldules († 1027).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Romuald.

St juliana falconieri foundersaint 1Dimanche 19 Juin 2016 : Fête de Sainte Julienne Falconieri, Vierge, Nièce d'Alexis Falconieri, Fondatrice des Mantellates (1270-1341).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Julienne Falconieri.

Suor elena aiello immagine ufficiale 2Dimanche 19 Juin 2016 : Fête de la Bienheureuse Elena Aiello, Vierge, Mystique, Stigmatisée et Fondatrice des « Sœurs Minimes de la Passion de N.S.J.C.) » (1895-1961).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Elena Aiello.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Zacharie 12,10-11.13,1.
Ainsi parle le Seigneur : Je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication. Ils regarderont vers moi. Celui qu’ils ont transpercé, ils feront une lamentation sur lui, comme on se lamente sur un fils unique ; ils pleureront sur lui amèrement, comme on pleure sur un premier-né.
Ce jour-là, il y aura grande lamentation dans Jérusalem, comme il y a une lamentation à Hadad-Rimmone, dans la plaine de Meguiddo.
Ce jour-là, il y aura une source qui jaillira pour la maison de David et pour les habitants de Jérusalem : elle les lavera de leur péché et de leur souillure.

 

Psaume 63(62),2.3-4.5-6.8-9.
Dieu, tu es mon Dieu,
je te cherche dès l'aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.

Je t'ai contemplé au sanctuaire,
j'ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !

Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.

Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l'ombre de tes ailes.
Mon âme s'attache à toi,
ta main droite me soutient.

 

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 3,26-29.
Frères, tous, dans le Christ Jésus, vous êtes fils de Dieu par la foi.
En effet, vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ ;
il n’y a plus ni juif ni grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus.
Et si vous appartenez au Christ, vous êtes de la descendance d’Abraham : vous êtes héritiers selon la promesse.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,18-24.
En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Au dire des foules, qui suis-je ? »
Ils répondirent : « Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ; et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. »
Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Pierre prit la parole et dit : « Le Christ, le Messie de Dieu. »
Mais Jésus, avec autorité, leur défendit vivement de le dire à personne,
et déclara : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »
Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. »

 

Commentaire du jour.
Saint Jean XXIII (1881-1963), Pape.
Journal de l'âme, 1930, retraite à Rusciuk

« Qu'il prenne sa Croix chaque jour »

L'amour de la Croix de Mon Seigneur m'attire de plus en plus ces jours-ci. Jésus béni, que ce ne soit pas là un feu de paille qui s'éteindra à la première pluie, mais un incendie qui brûle sans jamais se consumer !
J'ai trouvé ces jours-ci une autre belle prière qui correspond très bien à mes conditions spirituelles... : « Ô Jésus, mon Amour crucifié, je vous adore dans toutes vos souffrances... J'embrasse de tout mon cœur, pour l'amour de vous, toutes les croix de corps et d'esprit qui m'arriveront. Et je fais profession de mettre toute ma gloire, mon trésor et mon contentement dans votre Croix, c'est-à-dire dans les humiliations, privations et souffrances, disant avec Saint Paul : ' Que jamais je ne me glorifie, sinon dans la Croix de Notre Seigneur Jésus Christ ' (Ga 6,14).
Quant à moi, je ne veux d'autre paradis en ce monde que la Croix de Mon Seigneur Jésus Christ »...
Tout me persuade que Le Seigneur me veut tout pour Lui, sur la « voie royale de la sainte Croix ». Et c'est sur cette voie, et non sur une autre, que je veux le suivre...

Une note caractéristique de cette retraite a été une grande Paix et une grande Joie intérieures, qui me donnent le courage de m'offrir au Seigneur pour tous les sacrifices qu'il voudra demander à ma sensibilité.
De ce calme et de cette joie, je veux que toute ma personne et toute ma vie soient toujours plus pénétrées, au-dedans et au-dehors... Je veillerai à garder cette joie intérieure et extérieure...
La comparaison de Saint François de Sales que je me plais à répéter parmi d'autres : « Je suis comme un oiseau qui chante dans un buisson d'épines », doit être une continuelle invitation pour moi.
Donc, peu de confidences sur ce qui peut faire souffrir ; beaucoup de discrétion et d'indulgence en jugeant les hommes et les situations ; m'efforcer de prier spécialement pour ceux qui me font souffrir ; et puis en toute chose une grande bonté, une patience sans limites, en me souvenant que tout autre sentiment...n'est pas conforme à l'esprit de l'Évangile et de la perfection évangélique.
Du moment que je fais triompher la Charité à tout prix, je veux bien passer pour un homme de rien. Je me laisserai écraser, mais je veux être patient et bon jusqu'à l'héroïsme.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/12eme-dimanche-T-O-C.html
(Carmel).

« Et vous, que dites-vous ? »

Dans sa prière, ce jour-là, à l’écart, Jésus a résolu de faire le point. Ses disciples reviennent de mission et ils viennent de participer à la multiplication des pains : double raison pour eux d’être bien au courant des réactions de la foule !
Par ailleurs, en leur demandant comment ils ressentent l’opinion des Galiléens, Jésus va les amener à prendre eux-mêmes position.

Les gens, dans l’ensemble, hésitent. Pour eux Jésus est un prophète, incontestablement, un homme qui parle et agit avec une force qui vient de Dieu ; mais on attend encore l’intervention définitive, l’envoyé qui inaugurera les derniers temps.

« Et vous, que dites-vous ? »
Les disciples ne s’attendaient pas à pareille question. Nous non plus ; et pourtant Jésus nous la pose aujourd’hui : « Pour toi, qui suis-je ? ».
Bien sûr, nous avons la bonne réponse. Chaque Chrétien, dans la plus humble église d’Europe ou d’Afrique, la connaît : « Tu es Le Messie promis par Dieu ; tu es Le Fils de Dieu fait chair ; tu es Le Seigneur de Gloire ! ».
Et Jésus n’a pas besoin de nous mettre en garde : nous savons que son Royaume n’est pas de ce monde et qu’il refuse d’utiliser la force pour imposer son prestige.

Mais il est deux illusions qui nous guettent et dont il veut nous débarrasser. La première le concerne, Lui, le Sauveur : à force de le contempler dans la Paix et dans la Gloire, nous sommes tentés d’oublier le chemin qu’il a accepté de prendre pour nous sauver.

Il tient en trois étapes, qui sont trois visages du malheur : souffrir, être rejeté, être tué ; le drame absolu, après trente années de travail et de joie auprès d’une mère admirable.
Jésus a connu un destin contrasté, à base de fidélité quotidienne, et qui culmine dans son sacrifice.
C’est par là qu’il a ouvert pour nous le chemin de la Gloire.

L’autre illusion nous concerne, nous qui voulons le rejoindre. Ne vous y trompez pas, nous dit Jésus : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même ».
Non pas à être lui-même, mais à être « quelqu’un ». Qu’il renonce à toute réalisation autonome de lui-même, à tout projet de vie qui ne serait pas inséré d’avance dans le projet du Père. « Qu’il prenne sa croix, chaque jour, et qu’il me suive ! ».

Ici tous les mots portent :

  • Il faut prendre notre croix ; non pas la croix de bois de Jésus, mais notre croix personnelle, celle de notre tempérament, de notre santé, de nos limites, de nos misères spirituelles et de notre histoire affective ; la croix de notre famille ou de notre communauté.
  • Il faut l’assumer chaque jour, sans nous habituer à notre médiocrité, sans nous résigner à traîner loin de Dieu, sans tenter de compromis avec les Béatitudes.
  • Mais il ne faut pas nous crisper devant la croix, devant notre croix, au point de ne plus suivre Jésus, de ne plus marcher et de ne plus construire, au point de perdre le contact avec le cheminement de l’Église, avec le pèlerinage des sauvés.

Car s’il ne faut pas oublier de mourir à nous-mêmes, les yeux fixés sur le « Transpercé » (Jn 19,37), il faut encore moins oublier de vivre.
Ce n’est pas pour rien que le Baptême nous a unis au Seigneur ; ce n’est pas en vain que nous avons revêtu Le Christ.
Désormais, puisque Jésus est ressuscité, la mort et la vie sont les deux faces d’un même mystère.
Il n’y a pas la mort maintenant, ou son cortège de solitude et de désespoir, puis la Vie, la Joie, « un jour », « plus tard », « peut-être », quand Dieu voudra.

C’est dès aujourd’hui que Dieu veut pour nous la Vie, la Vie en abondance ; et chacun de nos instants, chaque minute de notre corps meurtri ou de notre cœur brisé, se trouve à la fois sous le signe de la mort et sous le signe de la Vie nouvelle.
Le Christ transpercé est aujourd’hui le Christ glorieux ; de même notre vie traversée de souffrances est dès aujourd’hui en prise sur la gloire, la Gloire du Christ qui annonce la nôtre.

Ce n’est pas tous les jours le Golgotha. Il n’y aura pour nous, comme pour Le Christ, qu’un seul Golgotha ; mais ce que Dieu nous offre tous les jours, c’est la vie exigeante et douce de Nazareth.
C’est là que chaque jour une Mère admirable nous attend, celle qui a voué sa vie à la Parole du Père, celle qui est allée jusqu’au bout de son oui, celle que Jésus nous a donnée et à qui nous ouvrons notre cœur : la Mère de la Vie et la Mère des vivants.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_108
Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne).

«Et vous qui dites-vous que je suis?»

Aujourd'hui, dans l'Évangile, Jésus nous propose une question clé, fondamental. Notre vie en dépend: «Et vous qui dites-vous que je suis?» (Lc 9,20).
Pierre répond au nom de tous avec promptitude et une Foi claire: «Le Christ de Dieu».
Et quelle est notre réponse?
Connaissons-nous Jésus suffisamment pour pouvoir y répondre? La prière, la lecture de l'Évangile, la vie sacramentelle et l'Église sont des sources inséparables qui nous mènent à Le connaître et à “Le vivre”.
Jusqu'à ce que nous ne soyons pas capables de répondre avec Pierre, avec tout notre cœur et avec la même simplicité..., nous ne serons pas transformés par Lui.
Nous devons arriver à éprouver ce que Pierre a éprouvé, à ressentir comme l'Église, pour pouvoir répondre d'une façon satisfaisante à la question de Jésus!

Mais l'Évangile d'aujourd'hui se termine avec une exhortation à Le suivre en toute humilité et négation et avec la Croix.
Suivre à Jésus de cette façon ne peut nous donner que le Salut, la Liberté. «Ce qui arrive avec l'or pur, arrive aussi avec l'Église; c'est-à-dire, quand elle traverse le feu elle ne sent aucun mal, plutôt au contraire, sa splendeur augmente» (Saint Ambroise).

Ni les contrariétés, ni les persécutions à cause du Royaume, doivent nous faire peur, elles doivent être plutôt un motive d'espoir et, même, de joie.
Donner sa vie pour Le Christ ce n'est pas la perdre, mais c'est la gagner pour l'éternité. Jésus nous demande de nous humilier tout à fait par fidélité à l'Évangile; Il veut que, librement, nous lui donnions notre existence.
Cela vaut la peine de donner sa Vie pour le Royaume!

Suivre, imiter, vivre la Vie de la Grâce, en somme, rester avec Dieu est l'objet de notre Vie Chrétienne: «Dieu s'est fait homme afin que l'homme devienne Dieu, chose avant impossible» (Saint Augustin).
Que Dieu, avec la force de son Esprit-Saint, puisse nous y aider!

 

Hymne : Peuples, criez de joie

Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.

Loué soit notre Dieu,
Source et Parole fécondes :
Ses mains ont tout créé
Pour que nos cœurs lui répondent ;
Par Jésus Christ,
Il donne l’être et la vie :
En nous sa vie surabonde.

Loué soit notre Dieu
Qui ensemence la terre
D’un peuple où son Esprit
Est plus puissant que la guerre ;
En Jésus Christ,
La vigne porte du fruit
Quand tous les hommes sont frères.

Loué soit notre Dieu
Dont la splendeur se révèle
Quand nous buvons le vin
Pour une terre nouvelle ;
Par Jésus Christ,
Le monde passe aujourd’hui
Vers une gloire éternelle.

Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !

 

Oraison du matin de la mémoire de Saint Romuald (Office des Laudes).
Tu as voulu, Seigneur, que Saint Romuald restaure dans l’Église la vie érémitique ; donne-nous de renoncer à nous-mêmes pour suivre Le Christ, et de parvenir ainsi au Royaume des Cieux.

 

Parole de Dieu : (2 Tm 2, 8.11-13)... (Office des Laudes).
Souviens-toi de Jésus Christ, le descendant de David : il est ressuscité d’entre les morts. Voici une parole sûre : si nous sommes morts avec Lui, avec Lui nous vivrons.
Si nous supportons l’épreuve, avec Lui nous régnerons. Si nous le rejetons, Lui aussi nous rejettera.
Si nous sommes infidèles, lui, il restera fidèle, car il ne peut se rejeter Lui-même.

 

Parole de Dieu : (He 12, 22-24)... (Office des Vêpres).
Vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la cité du Dieu vivant, la Jérusalem Céleste, vers des milliers d’anges en fête, et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les Cieux.
Vous êtes venus vers Dieu, le Juge de tous les hommes, et vers les âmes des Justes arrivés à la perfection.
Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une Alliance nouvelle, et vers son Sang répandu sur les hommes, son Sang qui parle plus fort que celui d’Abel.

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